J'annonçais hier une légère remontée du nombre quotidien de consultations de mon blog, jusqu'à 401 pour la journée du 21 janvier 2024 :
http://satanistique.blogspot.com/2024/01/visites-de-satanistique-depuis-le-pic.html
Ce nombre est monté pour la journée d'hier jusqu'à 487, faisant encore ressortir le chiffre 7, et je suppose que cela correspond à la réussite du Hamas qui est annoncée par voie de presse aujourd'hui :
Guerre Hamas-Israël : après la mort de 24 soldats en une journée, Netanyahou annonce l’ouverture d’une enquête sur un «désastre»
LE POINT SUR LA SITUATION - 24 soldats israéliens, dont 21 réservistes, sont morts lundi à Gaza : c’est le plus lourd bilan quotidien depuis le lancement de l’offensive terrestre à Gaza le 27 octobre.
Des combats acharnés continuent à opposer mardi 23 janvier l'armée israélienne - qui a déclaré la perte de 21 soldats au cours de la journée de lundi - et le Hamas à Khan Younès, dans le sud de Gaza, sur fond de tractations pour mettre la guerre sur «pause» quelques semaines, à défaut de solution à plus longue échéance. Le Figaro fait le point sur le conflit entre Israël et le Hamas.
24 soldats israéliens tués en une journée
L'armée israélienne a annoncé mardi avoir perdu, en une seule journée, 24 hommes au combat à Gaza dont 21 réservistes, la journée la plus meurtrière pour Israël depuis le début de son offensive terrestre sur le territoire palestinien le 27 octobre. Les réservistes sont tous tombés lors d'une seule et même attaque menée lundi par le Hamas. La barre symbolique des 200 militaires israéliens tués depuis le 27 octobre avait été franchie lundi. Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a annoncé une enquête sur ce «désastre».
Les forces israéliennes «ont ouvert une enquête sur le désastre. Nous devons tirer toutes les leçons et tout faire pour préserver la vie de nos combattants», a déclaré Benyamin Netanyahou dans un communiqué, évoquant «l'un des jours les plus durs» depuis le déclenchement de la guerre.
Daniel Hagari, porte-parole de l'armée, a fait état d'une frappe par lance-roquettes RPG contre un tank, positionné à proximité de deux bâtiments de deux étages que l'armée voulait raser. «Les forces œuvraient pour détruire les bâtiments et les infrastructures terroristes (...), à 600 mètres de la frontière» entre Gaza et Israël, a expliqué l'officier lors d'un point de presse télévisé.
«Vers 16 heures, une roquette RPG aurait été tirée par des terroristes sur un char qui assurait la sécurité de la force», a-t-il poursuivi. «Au même moment», une explosion a soufflé les deux bâtiments «qui se sont effondrés en un instant, alors que la majeure partie de la force était encore à l'intérieur ou à proximité». Les bâtiments avaient été lourdement minés en vue de leur destruction. La raison pour laquelle ils ont explosé plus tôt que prévu n'avait pas été déterminée mardi.
L'armée a publié en début de journée l'identité des réservistes, les uns après les autres, sur son site internet. «Nous avons travaillé pour localiser les victimes jusqu'aux dernières heures», a déclaré l'officier en mentionnant la difficulté des opérations d'extraction des corps, ensevelis sous les décombres. «La guerre a un prix lourd, voire très lourd. Nos réservistes ont sacrifié ce qui leur était le plus cher pour que nous puissions tous vivre ici en toute sécurité.»
Les combats à Khan Younès s’intensifient
Tôt mardi, dans la nuit, des témoins palestiniens ont fait état de tirs d'artillerie israéliens près de l'hôpital Nasser à Khan Younès, principale ville du sud du territoire où se cachent selon Israël les dirigeants locaux du Hamas. Selon le bureau de coordination de l'aide humanitaire de l'ONU (Ocha), les «hostilités s'intensifient» à Khan Younès alors que le Croissant-Rouge palestinien a déploré une situation «extrêmement dangereuse» à proximité d'un autre hôpital local, al-Amal.
L'opérateur palestinien de télécoms Paltel, a annoncé une nouvelle coupure des communications d'internet et mobile, conséquence des opérations militaires israéliennes dans le territoire où la situation était déjà critique pour les civils.
Deux mois de trêve ?
Israël a proposé au Hamas, via la médiation de l'Égypte et du Qatar, une pause de deux mois dans les combats et les raids à Gaza en échange de la libération de tous les otages, a rapporté lundi soir le site américain Axios. Cette proposition n'implique pas la fin de la guerre à Gaza, mais une seconde trêve, après celle d'une semaine qui avait permis la libération d'une centaine d'otages en échange d'au moins 240 prisonniers palestiniens écroués en Israël.
La proposition d'Israël prévoit le retour en Israël des otages vivants et des dépouilles en plusieurs phases dont la première comprendrait des femmes et des hommes âgés de plus de 60 ans, selon Axios. Suivraient ensuite les femmes soldats, les hommes âgés de moins de 60 ans mais qui ne sont pas militaires, les soldats israéliens masculins, puis les dépouilles d'otages.
Dans le cadre de ce plan, Israël et le Hamas devraient s'entendre à l'avance sur le nombre de prisonniers palestiniens libérés en échange de chaque otage selon sa catégorie, poursuit Axios. Au cours d'une rencontre lundi avec des membres des familles d'otages, le premier ministre Benyamin Nétanyahou avait évoqué une «initiative» israélienne, tout en affirmant ne pas être en mesure de la «détailler», selon la presse locale.
Rencontres diplomatiques à Bruxelles
Si le gouvernement Nétanyahou discute de trêve, il refuse d'envisager à plus long terme la «solution à deux États», un État palestinien indépendant aux côtés d'Israël, ont déploré lundi des ministres européens des Affaires étrangères. Réunis à Bruxelles, ces derniers ont rencontré tour à tour, et séparément, leurs homologues israéliens Israël Katz et palestinien Riyad al-Maliki.
Israël Katz a dit chercher à s'assurer du soutien des Européens dans la guerre d'Israël contre le Hamas et pour obtenir la libération des otages. «Le ministre (israélien) aurait pu mieux profiter de son temps et se préoccuper de la sécurité de son pays et du nombre élevé de morts à Gaza», a réagi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, irrité du refus israélien de discuter de la solution à deux États. «Quelles sont les autres solutions auxquelles ils pensent ?», s'est interrogé Josep Borrell. «Faire partir tous les Palestiniens ? Les tuer ?», a-t-il ajouté. Les Israéliens «sont en train de semer les graines de la haine pour des générations à venir».
Régionalisation du conflit
Au-delà des Territoires palestiniens, le conflit exacerbe les tensions entre Israël et les alliés pro-Iran du Hamas, comme le Hezbollah libanais et les Houthis yéménites. En soutien à Gaza, ces derniers multiplient les attaques contre le trafic international en mer Rouge et dans le golfe d'Aden ce qui donne des maux de tête aux grands armateurs et accroît la facture du transport maritime.
Dans la nuit de lundi à mardi, les États-Unis et le Royaume-Uni ont bombardé à nouveau des sites Houthis au Yémen dans l'espoir, selon eux, «d'affaiblir» l'arsenal militaire de ces rebelles pour favoriser la reprise du trafic en mer Rouge. Mais pour Mohammed al-Bukhaiti, un haut responsable des Houthis, ces frappes ne font «qu'accroître la détermination du peuple yéménite à assumer ses responsabilités morales et humanitaires envers les opprimés de Gaza».
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