Récit intéressant. En 2002, elle est la toute première femme à faire ce boulot dans la police française.
Evidemment que "Nacer" ne peut pas tellement la voir, il ne regarde pas les femmes. Et honnêtement, ce n'est pas beaucoup mieux dans la police nationale, vu qu'elle est la toute première à être lancée sur les talons d'un terroriste.
Par contre, dès les années 1980, on trouve bien des femmes ingénieurs à travailler sur des projets classés Secret Défense de l'Armée de l'Air. Je le sais bien, j'en ai été. J'ai même eu de gros problèmes avec une organisation criminelle qui m'avait ciblée pour cette caractéristique. Et qu'a fait la police pour moi ? Absolument rien, à part se foutre de ma gueule et scribouiller des faux au profit de mes harceleurs et agresseurs du genre extrêmement dangereux.
Je ne vais pas nommer le premier policier que j'ai rencontré, il est assez connu et je suis sûre qu'il se souvient aussi bien de moi que moi de lui. Il m'avait fait remarquer que nous avions le même âge, nous étions nés la même année, mais lui n'était, selon ses dires, qu'un "tout petit inspecteur de police", tandis que j'étais ingénieur, ce qu'il ne trouvait pas normal du tout, en conséquence de quoi, m'avait-il dit, la justice ne ferait jamais rien pour moi - je ne m'attendais vraiment pas à ça, je le voyais comme mon unique sauveur potentiel dans une situation d'extrême urgence alors que j'étais sérieusement menacée de mort (et que mes proches aussi étaient désormais tous illégalement écoutés et menacés par les mêmes criminels), et me suis donc totalement écroulée devant lui; cela m'a définitivement vaccinée, je n'ai plus jamais versé aucune larme devant aucun de ces salopards de l'ordre judiciaire par la suite.
Comme par hasard, on le retrouve en mars 2012, entre deux assassinats de Mohammed Merah, à manifester pour davantage de reconnaissance dans son boulot. Le foutage de gueule continue...
Quand je suis rétrogradée dans mes fonctions au motif que "les femmes n'ont pas l'intelligence pour être ingénieurs" (sic) et que naturellement je m'en plains, je ne suis pas en train de réclamer davantage de reconnaissance dans mon boulot, non, je suis d'abord victime de harcèlement moral dans le travail, et ensuite de chantage quand on me dit qu'on ne me fera de nouveau travailler à mon niveau qu'à la condition que j'accepte de faire ceci ou cela qu'il serait totalement ahurissant que je fasse, voire extrêmement grave quand il s'agit de crimes et délits contre la Nation.
Des "Nacer" et leurs Pakistanais, je ne leur courais pas après, c'est l'inverse qui se produisait. Du coup, j'ai moi aussi plein de choses à raconter à leur sujet. Pour une période qui commence bien avant le 11 septembre 2001 - quand, au cours de l'été 2001, je vois mon N° de sécurité sociale s'étaler en caractères géants sur certaines routes que j'emprunte assez souvent, je suis déjà blasée (très fatiguée, aussi), j'en ai vu bien d'autres...
Car je n'ai toujours été qu'une femme...
Dois-je m'inspirer d'Inès Madani et me choisir un pseudo d'hyper mâle pour écrire mes mémoires ?
Question subsidiaire pour les spécialistes du terrorisme, quasiment tous des hommes : ignorer les femmes, les invisibiliser, les transformer en prostituées débiles mentales et folles à lier quand elles sont tout autre chose, et entre autres, comme moi, ingénieurs ayant travaillé sur des projets sensibles intéressant bigrement bien des mafias, effacer toute trace de leur réel passage sur terre, jusqu'à rechercher pour les assassiner tous les témoins de leurs vraies vies, n'est-ce pas un moyen de s'assurer que la machine terroriste continue à s'auto-alimenter indéfiniment, pour garantir boulot et carrières dans l'anti-terrorisme ?
Vous savez, un peu comme la maladie qu'un jeune médecin du genre arriviste très ambitieux et très malhonnête peut s'amuser à créer pour en faire son fonds de commerce ad vitam aeternam.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire