Le procureur l'a annoncé hier matin et a révélé que le présumé coupable, dont le patronyme n'est toujours pas révélé par la presse, avait fait l'objet d'une plainte pour harcèlement sexuel en 2017 dans la région d'où il venait. Cependant, cette plainte ayant été classée sans suite et l'individu étant « socialement et professionnellement inséré, et avec un casier judiciaire vierge », il n'inquiétait pas les autorités judiciaires quoique fêtard bien connu des nuits brestoises et très gros consommateur de drogues diverses devenant de plus en plus violent, outre qu'il ne respectait pas les femmes et se vantait même de les "forcer", comme en témoignent actuellement de nombreuses personnes l'ayant connu.
Cet individu était d'ailleurs interdit de séjour dans l'établissement où Hélèna Cluyou aura passé sa dernière nuit.
Attendons la suite des enquêtes en cours, celle concernant ce crime comme celle concernant les feux de voitures de la nuit du 1er au 2 février.
Même si l'auteur des faits était connu pour être instable, il est quand même assez étrange qu'il ait brusquement décidé de mettre fin à ses jours après s'être donné du mal pour effacer toutes les traces de son forfait.
Pour l'heure, cette affaire ressemble autant à celle de l'assassinat de Patricia Bouchon le 14 février 2011 à Bouloc qu'à l'attentat islamiste de Sébastien Sarron le 22 décembre 2014 à Nantes, deux crimes organisés par la bande de mes harceleurs, lesquels utilisent très régulièrement des toxicomanes pour commettre leurs crimes.
A lire ou à relire :
http://satanistique.blogspot.com/2023/02/disparition-dhelena-cluyou-brest-un.html
http://satanistique.blogspot.com/2023/02/disparition-dhelena-cluyou-brest-un_9.html
Le corps retrouvé jeudi à Argol est bien celui d’Héléna Cluyou [Vidéo]
Le dernier doute sur l’identité du corps retrouvé jeudi à Argol (29) est levé : il s’agit bien d’Héléna Cluyou, a confirmé, ce samedi, le procureur de la République de Brest. Mais, pour l’heure, l’autopsie n’a pas permis d’établir le calvaire qu’a pu subir la jeune femme avant sa mort.
Les analyses génétiques sont formelles : le corps calciné découvert jeudi à Argol (29) est bien celui d’Héléna Cluyou, a déclaré Camille Miansoni, procureur de la République de Brest, lors d’une conférence de presse organisée ce samedi matin au tribunal. « On sait que le corps a été brûlé après le décès, car aucune trace de suie n’a été retrouvée dans les voies respiratoires de la victime. Mais l’autopsie réalisée ce vendredi n’a pas permis de déterminer avec précision la cause du décès », a-t-il ajouté.
Si la mort du suspect survenue jeudi dernier, après deux tentatives du suicide, annihile tout espoir de procès, les investigations vont se poursuivre afin d’approcher la vérité. « Le corps était calciné à l’extérieur, mais certains organes ont pu être préservés. Des prélèvements ont été effectués, et des analyses complémentaires d’anatomie mais aussi génétiques vont pouvoir être réalisées », a indiqué le magistrat en estimant que les résultats ne seront pas connus « avant plusieurs jours, voire plusieurs semaines ».
Un déplacement suspect à Locmaria-Plouzané
Le procureur a détaillé les éléments tangibles qui ont conduit les enquêteurs sur la piste de Sylvain L. Cet homme « socialement et professionnellement inséré, et avec un casier judiciaire vierge », avait été inquiété en 2017, dans une autre région, pour une procédure de harcèlement sexuel. Faute d’éléments suffisants, cette affaire avait été classée sans suite.
La chronologie des faits reste parcellaire, mais il est avéré que le dimanche 29 janvier 2023, le suspect se trouvait au même endroit que la victime au moment de sa disparition dans le quartier de Recouvrance. La dernière image d’Héléna remonte à 6 h 42, et les investigations ont permis d’établir qu’immédiatement après, Sylvain L. s’est déplacé à Plouzané puis Locmaria-Plouzané, où son téléphone a activé des relais entre 7 h 12 et 8 h 28. Le pire a-t-il pu se produire dans ce secteur ? Les enquêteurs ne peuvent l’affirmer à ce stade.
Un premier aller-retour vers l’Aulne maritime
Ils ont la preuve, en revanche, que le corps d’Héléna Cluyou a séjourné dans le coffre de la voiture du suspect retrouvé calciné le jeudi 2 février dans le quartier de Pontanézen. Ce même jeudi, Sylvain L. avait quitté son domicile à 5 h 50, pour se rendre dans le secteur de l’Aulne maritime. L’exploitation de la téléphonie a permis de localiser sa présence à L’Hôpital-Camfrout, Pont-de-Buis, Rosnoën et Dinéault. « À 6 h 16, il s’est arrêté à la station-service du Super U du Faou, où il a acheté 4 l d’essence », précise le procureur. « Il reviendra un temps sur Brest, vers 8 h 30, avant de repartir dans le même secteur, où son téléphone borne à 9 h 06 », complète Frédéric Le Bihan, le chef de la PJ finistérienne.
L’extraction de données de géolocalisation de l’un des téléphones du suspect retrouvé dans sa voiture carbonisée a permis de cibler plusieurs endroits dans le même périmètre où Sylvain L. s’était déjà rendu entre 2019 et 2022. Ce travail de traçage de ses déplacements a permis de déterminer une zone dans laquelle se sont concentrées les recherches, qui ont abouti jeudi dernier à la découverte du corps d’Héléna en forêt d’Argol.
« Aucune complicité établie »
« Il reste beaucoup de zones d’ombre. Beaucoup de choses restent à déterminer, notamment ce que le corps a subi précisément, et où ce corps a été conservé entre le dimanche et le jeudi », précise le procureur, qui semble invalider définitivement la thèse de l’accident suggéré par Sylvain L. à son frère, alors qu’il venait de faire sa première tentative de suicide.
? « À ce jour, aucun élément ne permet d’établir un lien de connaissance entre la victime et le suspect », a, par ailleurs, assuré Camille Miansoni, qui ne dispose pas non plus d’éléments pour suspecter la complicité d’un tiers durant les quatre journées où l’emploi du temps de Sylvain L. reste insondable. Pour l’heure, l’enquête continue en flagrance. « En fonction des nouveaux éléments, nous apprécierons si l’ouverture d’une information judiciaire paraît plus adaptée », indique le représentant du parquet.
« Cette tragédie marquera durablement notre ville »
Dès l’officialisation du décès d’Héléna, le maire de Brest, François Cuillandre a exprimé ce samedi midi « le sentiment de tristesse collective » qui accable tous les habitants de la cité du Ponant. « Cette tragédie marquera durablement notre ville », a-t-il ajouté. Autre réaction, celle du CHU de Brest où la jeune femme étudiait en troisième année au sein de l’institut de formation en soins infirmiers. « Héléna était une jeune femme discrète, souriante, sociable et altruiste. Elle s’est engagée vers ce métier avec l’envie d’aider les gens. Elle était à l’écoute de ses amis, toujours présente pour les soutenir. Amie et collègue de promotion bien intégrée, elle appréciait la véritable solidarité entre les étudiants », a exprimé la direction de l’hôpital, alors que les messages de compassion continuent de pleuvoir sur les réseaux sociaux. Si beaucoup appellent à une marche blanche, le procureur a invité chacun « à faire preuve de retenue pour garantir l’intimité de la famille ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire