Coucou Younes !
Est-ce bien toi qui m’as lue depuis Djeddah il y a quelques semaines, ou bien un de tes grands frères ?
Que fais-tu les armes à la main à ton âge ?
Tu devrais être à l’école !
http://tempsreel.nouvelobs.com/attentats-terroristes-a-paris/20160411.OBS8243/younes-abaaoud-15-ans-de-retour-en-france-pour-venger-son-frere.html
Younes Abaaoud, 15 ans, de retour en France pour venger son frère ?
Mi- février, Interpol a intercepté une conversation entre le cadet de la fratrie Abaaoud et sa soeur.
L’ObsPublié le 11 avril 2016 à 13h08
Faut-il craindre un retour de Younes Abaaoud en France ? Selon « Paris Match« , le frère cadet d’Abdelhamid Abaaoud – organisateur présumé des attentats de Paris, tué à Saint-Denis le 18 novembre 2015 – serait sur le point de rentrer en Europe pour « venger son frère ». Il est âgé de seulement 15 ans.
Younes, « lionceau du califat » et petit frère d’Abdelhamid Abaaoud
« J’arrive à 10 heures »
Annoncé mort début février, Younes Abaaoud serait bel et bien vivant. D’après une note d’Interpol, consulté par « Paris Match », l’adolescent – qui fait l’objet d’un suivi de l’antiterrorisme belge depuis deux ans – aurait récemment été localisé par les enquêteurs belges en Arabie Saoudite « probablement en compagnie d’autres personnes non identifiées ».
Le document fait état d’un coup de fil inquiétant passé depuis Djeddah par le jeune homme à sa soeur, qui vit en Belgique, le 18 février 2016 :
« J’arrive à 10 heures », aurait indiqué le jeune homme à sa soeur Yasmina, d’après la note d’Interpol.
Dans le dossier d’Interpol – baptisé « Calanque » – qui lui est consacré, le « lionceau du Califat » est décrit comme un « mineur disparu », un « tueur », « guerrier-djihadiste », « à arrêter et mettre en détention aussitôt ». Et Interpol prévient : Younes Abaaoud pourrait avoir »changé son aspect physique » et voyager « avec de faux papiers d’identité ».Contacté par « Paris Match », la Place Beauvau dément avoir eu connaissance de la note d’Interpol et « conteste l’information selon laquelle Younes Abaaoud serait revenu en France. »
Son retour prochain en France avait déjà été annoncé quelques jours seulement après la mort de son frère aîné Abdelhamid Abaaoud. Le 3 décembre, un compte Facebook proche des milieux djihadistes avait publié une photo du jeune homme – qui se ferait désormais appeler Abû Mansûr – en treillis militaire assortie d’une menace :
« Abu Omar al-Soussi (nom islamiste d’Abdelhamid Abaaoud) est mort en martyr, mais son frère est toujours en vie. Nous sommes en route vers vous, adorateurs de la croix. »
Emmené à 13 ans
Début 2014, Younes Abaaoud avait été récupéré par son frère Abdelhamid à la sortie de son école à Molenbeek, pour l’emmener avec lui en Syrie, rejoindre l’Etat islamique et intégrer la Katiba Al-Battar – « l’épée des prophètes » -, un escadron mené par des Libyens ou se regroupent de nombreux djihadistes belges.
VIDEO. Molenbeek, Abdeslam Abrini, et les réseaux djihadistes : un si petit monde
Longtemps présenté par la propagande de l’Etat islamique comme le plus jeune djihadiste étranger de l’organisation terroriste, il a été surnommé le « lionceau du Califat » et apparaît depuis sur de nombreuses photos de combattants diffusés par l’Etat islamique.
Dans son testament publié début février dans le magazine de propagande francophone « Dar al-Islam », Abdelhamid Abaaoud avait glissé quelques mots au sujet de son jeune frère :
« Soyez comme des grands frères pour Abû Mansûr, encadrez-le dans le bien afin qu’il devienne un lion du tawhîd par la science islamique et militaire. »
L.B.http://www.parismatch.com/Actu/International/Younes-Abaaoud-15-ans-de-retour-de-Syrie-942641
Younes Abaaoud, 15 ans, de retour de Syrie
Paris Match|Publié le 10/04/2016 à 13h15 |Mis à jour le 10/04/2016 à 13h56
Selon une note d’Interpol, le jeune djihadiste aurait déjà quitté la Syrie et serait en train de se rendre en Europe, où il espère venger la mort de son frère.
«J’arrive ici à 10 heures.» Ces quatre mots prononcés le 18 février dernier lors d’un échange téléphonique ont eu de quoi mettre en alerte tous les services européens. D’après une note d’Interpol que nous avons pu consulter, ils ont été prononcés par Younes Abaaoud lors d’une conversation avec sa sœur Yasmina. Depuis plus de deux ans, le benjamin de la fratrie Abaaoud fait l’objet d’un suivi par l’anti-terrorisme belge. Younes n’a que 13 ans en janvier 2014 lorsque son frère Abdelhamid vient le chercher à l’école à Molenbeek pour l’emmener en Syrie. Les deux frères y intègrent la Katiba Al-Battar (Epée des prophètes) menée par des Libyens. Ils s’illustrent sur les réseaux sociaux avec des séquences macabres. Présenté comme le plus jeune djihadiste étranger de l’organisation terroriste, Younes apparaît souriant sur des photos armé d’une Kalachnikov. La propagande de Daech autour de cette jeune recrue fonctionne si bien que même en Finlande, une adolescente se dit fan de Younes Abaaoud comme on peut l’être de Claude François.
Puis Abelhamid Abaaoud est donné pour mort. Mais l’information est un leurre, un «false flag», destinée à tromper les enquêteurs. Il revient discrètement en Europe pour préparer les attentats de Paris du 13 novembre 2015. Il trouvera la mort le 18 novembre à Saint-Denis lors de l’assaut donné par le Raid et de la BRI. Les enquêteurs constatent une nouvelle fois que le terrorisme islamiste est parfois une affaire de famille. Outre Abdelhamid et Younes, un troisième frère, Yacine Abaaoud, est emprisonné au Maroc.
A Interpol, le dossier qui lui est consacré porte un nom: « Calanque »
Le 3 décembre 2015, un combattant belge annonce depuis la Syrie le retour de Younes Abaaoud. Le benjamin de la fratrie dit vouloir venger la mort de son ainé. La nouvelle est prise au sérieux. A Interpol aussi, Younes a gagné une certaine notoriété. Le dossier qui lui est consacré porte un nom: «Calanque». Mais rebondissement, à son tour Younes est donné pour mort. La nouvelle parvient le 9 février 2016 aux services de renseignement. Elle sera rendue publique une semaine plus tard par le quotidien flamand «Het laatste Niuews». La ficelle est trop grosse et les services redoublent d’attention. Les enquêteurs belges vont bientôt localiser le djihadiste de 15 ans en Arabie Saoudite «probablement en compagnie d’autres personnes non identifiées», lit-on dans la note de l’organisation internationale de police que nous avons pu consulter. On y apprend que c’est depuis Djeddah qu’il joint sa soeur en Belgique le 18 février. Sur cette note qui sera diffusée quelques heures après l’interception téléphonique, on peut lire une description de Younes comme un «terroriste», «tueur», «guerrier-djihadiste». Abaadoud est signalé comme un «mineur disparu», «dangereux», «à arrêter et mettre en détention aussitôt», précise le document.
Une photo récente est jointe au message qui prévient du risque «qu’il ait changé son aspect physique et voyage avec de faux papiers d’identité». Les enquêteurs indiquent que le jeune Abaaoud pourrait prendre un avion «pour n’importe quelle destination en Turquie, au Maroc ou en Europe». Ils précisent qu’il serait susceptible d’embarquer sur un vol qui se pose à Paris Charles de Gaulle le vendredi à 7h30. Pas d’Abaaoud dans l’avion, sans quoi, il est fort à parier que la police française l’aurait arrêté. Contacté par un journaliste de la rédaction, le Ministère de l’Intérieur dément avoir eu connaissance de cette note et conteste l’information selon laquelle Younes Abaaoud serait revenu en France. Toutefois, la question reste en suspend. «S’il est rentré en Europe et qu’il se promène avec une fausse identité, c’est difficile pour nous de le retrouver», confie un enquêteur européen.
http://www.lesoir.be/1184541/article/actualite/regions/bruxelles/2016-04-18/parquet-bruxelles-enquete-sur-retour-en-europe-younes-abaaoud
Le parquet de Bruxelles enquête sur le retour en Europe de Younes Abaaoud
Belga
Mis en ligne lundi 18 avril 2016, 12h34
Le petit frère d’Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attentats de Paris, serait de retour en Europe afin de « venger son frère ».
Le parquet de Bruxelles a ouvert une enquête sur un éventuel retour de Younes Abaaoud en Europe ou en Belgique. Il n’est toutefois pas en mesure de confirmer les rumeurs de son retour sur le territoire européen, belge voire à Bruxelles relayées par plusieurs médias, a indiqué lundi sa porte-parole. Younes Abaaoud, 15 ans, est le frère du terroriste Abdelhamid Abaaoud, un des auteurs des attentats de Paris. En janvier 2014, ce dernier qui était parti faire le djihad en Syrie, est revenu en Belgique, notamment à Molenbeek-Saint-Jean, où il a enlevé son jeune frère à l’insu de ses parents, afin de l’emmener en Syrie.
Selon différents médias, qui se basent sur des documents d’Interpol, Younes Abaaoud serait en chemin vers l’Europe afin de venger la mort de son frère. Le 18 février, il aurait prévenu sa sœur qu’il arriverait dans les 10 heures.
Le jeune homme est pisté par les services de renseignement depuis plusieurs années après que son frère l’a emmené en Syrie alors qu’il avait 13 ans.
http://www.lesoir.be/1185649/article/actualite/belgique/2016-04-19/l-ocam-sur-menace-terroriste-danger-n-est-pas-ecarte
L’Ocam sur la menace terroriste: «Le danger n’est pas écarté»
Belga
Mis en ligne mardi 19 avril 2016, 12h33
Le niveau de menace terroriste reste à 3 sur une échelle de 4.
Des informations ont été reçues selon lesquelles des nouveaux
combattants de l’Etat islamique ont été envoyés vers l’Europe et la
Belgique, a indiqué mardi l’Ocam (Organe de coordination pour l’analyse
de la menace), lors d’une conférence de presse. Le niveau de la menace
terroriste en Belgique reste à 3 (sur une échelle de 4), a ajouté le
patron de l’Ocam Paul Van Tigchelt.
La menace terroriste signifie que le risque d’une attaque terroriste reste « possible » et « vraisemblable », quatre semaines après les attentats qui ont touché Bruxelles et Zaventem.
« L’enquête s’est déroulée de manière intense et a connu de sérieuses progressions », a souligné Paul Van Tigchelt. « Mais le danger n’est pas écarté. »
De plus, l’Ocam a reçu des « signaux » montrant que des combattants (Foreign Terrorist Fighters) ont été envoyés par l’Etat islamique vers l’Europe, mais aussi la Belgique, ou qu’ils souhaitent revenir. Au sujet de ceux-ci, le patron de l’Ocam n’a pas fait davantage de commentaires. Au sujet de Younes Abaaoud, dont le nom circule dans la presse , il a confirmé qu’il était « avéré que le jeune était parti ou avait été enlevé vers la Syrie », mais n’a pas donné plus d’informations sur sa position actuelle, « pour ne pas compromettre l’enquête en cours ».
Alain Lefevre, directeur général du centre de crise, est, lui, revenu sur les mesures de sécurité actuellement mises en place. « Après une analyse le 15 avril dernier, des mesures de sécurité renforcées ont été appliquées. »
Ces dernières visent les sites stratégiques, comme Brussels Airport et les aéroports régionaux, les onze grandes gares du pays, les transports en commun (le métro bruxellois en particulier) ainsi que les sites nucléaires et radiologiques. Outre ces lieux, sont aussi concernées les « soft targets », endroits à forte concentration de personnes, soit par exemple les centres commerciaux ou les cinémas.
Concernant les appels qui ont été reçus au centre de crise le jour des attentats, M. Lefevre indique que les éléments « concernant la chronologie des faits sont gardés pour la commission d’enquête ». « Quand le centre de crise reçoit une information, il faut la collecter, la vérifier, l’analyser, l’évaluer et, ensuite, décider de manière collégiale quelles sont les mesures à prendre au cas par cas. Il n’y a pas d’automatismes. »
Après l’attentat dans le métro à Maelbeek, « beaucoup d’informations contradictoires ont par exemple été reçues », notamment concernant le lieu exact de l’attaque, a-t-il conclu.
La menace terroriste signifie que le risque d’une attaque terroriste reste « possible » et « vraisemblable », quatre semaines après les attentats qui ont touché Bruxelles et Zaventem.
« L’enquête s’est déroulée de manière intense et a connu de sérieuses progressions », a souligné Paul Van Tigchelt. « Mais le danger n’est pas écarté. »
A lire sur Le Soir + Notre dossier spécial sur la sécurité dans le pays depuis les attentats de Bruxelles
Des combattants de Daesh envoyés vers l’Europe
De plus, l’Ocam a reçu des « signaux » montrant que des combattants (Foreign Terrorist Fighters) ont été envoyés par l’Etat islamique vers l’Europe, mais aussi la Belgique, ou qu’ils souhaitent revenir. Au sujet de ceux-ci, le patron de l’Ocam n’a pas fait davantage de commentaires. Au sujet de Younes Abaaoud, dont le nom circule dans la presse , il a confirmé qu’il était « avéré que le jeune était parti ou avait été enlevé vers la Syrie », mais n’a pas donné plus d’informations sur sa position actuelle, « pour ne pas compromettre l’enquête en cours ».
Les mesures de sécurité mises en place
Alain Lefevre, directeur général du centre de crise, est, lui, revenu sur les mesures de sécurité actuellement mises en place. « Après une analyse le 15 avril dernier, des mesures de sécurité renforcées ont été appliquées. »
Ces dernières visent les sites stratégiques, comme Brussels Airport et les aéroports régionaux, les onze grandes gares du pays, les transports en commun (le métro bruxellois en particulier) ainsi que les sites nucléaires et radiologiques. Outre ces lieux, sont aussi concernées les « soft targets », endroits à forte concentration de personnes, soit par exemple les centres commerciaux ou les cinémas.
Des informations contradictoires
Concernant les appels qui ont été reçus au centre de crise le jour des attentats, M. Lefevre indique que les éléments « concernant la chronologie des faits sont gardés pour la commission d’enquête ». « Quand le centre de crise reçoit une information, il faut la collecter, la vérifier, l’analyser, l’évaluer et, ensuite, décider de manière collégiale quelles sont les mesures à prendre au cas par cas. Il n’y a pas d’automatismes. »
Après l’attentat dans le métro à Maelbeek, « beaucoup d’informations contradictoires ont par exemple été reçues », notamment concernant le lieu exact de l’attaque, a-t-il conclu.
http://www.lesoir.be/1185781/article/actualite/belgique/2016-04-19/younes-abaaoud-retour-en-belgique-l-ocam-ne-confirme-pas
Younes Abaaoud de retour en Belgique? L’Ocam ne confirme pas
avec Belga
Mis en ligne mardi 19 avril 2016, 14h10
Le patron de l’Ocam n’a pas donné plus d’informations sur sa position « pour ne pas compromettre l’enquête en cours ».
Les rumeurs continuent de circuler concernant le retour en Belgique
de Younes Abaaoud, le petit frère d’Abdelhamid Abaaoud. Le patron de
l’Ocam (Organe de coordination pour l’analyse de la menace) a confirmé
qu’il était « avéré que le jeune était parti ou avait été enlevé vers la Syrie », mais n’a pas donné plus d’informations sur sa position actuelle, « pour ne pas compromettre l’enquête en cours ».
Une enquête a été ouverte par le Parquet sur un éventuel retour de Younes Abaaoud en Europe ou en Belgique. Il n’est pas non plus en mesure de confirmer les rumeurs de son retour sur le territoire européen, belge voire à Bruxelles relayées par plusieurs médias, a indiqué lundi sa porte-parole.
► Le parquet de Bruxelles enquête sur le retour en Europe de Younes Abaaoud
Younes Abaaoud, 15 ans, est le frère du terroriste Abdelhamid Abaaoud, un des auteurs des attentats de Paris. En janvier 2014, ce dernier qui était parti faire le djihad en Syrie, est revenu en Belgique, notamment à Molenbeek-Saint-Jean, où il a enlevé son jeune frère à l’insu de ses parents, afin de l’emmener en Syrie.
Une enquête ouverte
Une enquête a été ouverte par le Parquet sur un éventuel retour de Younes Abaaoud en Europe ou en Belgique. Il n’est pas non plus en mesure de confirmer les rumeurs de son retour sur le territoire européen, belge voire à Bruxelles relayées par plusieurs médias, a indiqué lundi sa porte-parole.
► Le parquet de Bruxelles enquête sur le retour en Europe de Younes Abaaoud
Younes Abaaoud, 15 ans, est le frère du terroriste Abdelhamid Abaaoud, un des auteurs des attentats de Paris. En janvier 2014, ce dernier qui était parti faire le djihad en Syrie, est revenu en Belgique, notamment à Molenbeek-Saint-Jean, où il a enlevé son jeune frère à l’insu de ses parents, afin de l’emmener en Syrie.
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