Brest "Dérive droitière" : Julie Le Goïc quitte... par Letelegramme
Elle s’en est expliquée publiquement lors d’une conférence de presse donnée le mardi 30 juin 2015.
Elle évoquait un premier motif relevant de ses prétendues convictions écologistes, dont nous avons déjà vu qu’elles n’ont jamais été réelles.
C’est le seul qui fut commenté auprès des journalistes par le président du groupe de la majorité municipale, avec des arguments qu’il nous est aussi difficile d’apprécier que les siens, vu que l’un et l’autre ne parlent pas exactement des mêmes choses.
On en retient qu’il conteste les siens et laisse entendre qu’elle est de mauvaise foi et ment effrontément.
Rien de bien nouveau chez nos « amis » de l’extrême-gauche brestoise, donc : le mensonge a toujours fait partie de toutes leurs stratégies, ils en font même une arme de premier choix en expliquant à leurs ouailles qu’ils y sont obligés pour discréditer leurs adversaires, n’ayant rien de plus sérieux à leur opposer, ceux-ci étant toujours plus forts, et qu’ils sont aussi bien obligés de mentir au peuple s’ils veulent un jour réussir à lui imposer un régime communiste de type soviétique qu’il a toujours massivement rejeté.
On croit donc volontiers qu’elle ment.
Et comme de toute façon l’on sait bien que ses convictions écologistes n’ont toujours été que prétextes ou couverture, on ne s’y attarde pas davantage.
Le second motif évoqué est un arrêté municipal anti-alcool qualifié d’arrêté « anti-mendicité qui ne dit pas son nom ». Il serait dicté par les convictions humanistes de la dame.
Alors là, on hésite entre éclat de rire et gros coup de colère.
M’enfin Josette – parce que c’est bien elle qui a encore dicté ces inepties – il faudrait quand même un jour cesser de voir les autres à ton image !
Les mendiants ne sont pas tous des alcooliques à la recherche des sommes d’argent qui leur manquent pour s’adonner à leur addiction.
Encore une fois tu insultes tous les chômeurs, précaires et exclus qui peuvent en être réduits à la mendicité pour survivre.
Par ailleurs, l’arrêté anti-alcool ne vise pas seulement ces alcooliques sous tutelle dont l’argent de poche est volontairement limité par les tuteurs pour préserver l’état de santé et que l’on retrouve parfois à mendier sur la voie publique pour pouvoir s’alcooliser.
Il vise aussi des groupes de jeunes non mendiants qui se réunissent en divers endroits de la voie publique pour y consommer des bières ou d’autres alcools.
Le leur interdire est une bonne chose pour leur santé comme pour celles des autres riverains ou passants que leur alcoolisation met en danger.
A lire ou à relire (cliquer sur les images pour les agrandir et apprécier les textes) :
Josette Brenterch comme candidate pour l’extrême-gauche brestoise, ce ne fut pas un succès. Avec ses cheveux plats et sa gueule de tangon, elle faisait fuir l’électeur plus sûrement qu’une Ménigon des mauvais jours.
Julie Le Goïc a bien travaillé les cheveux, le sourire et le décolleté. Seulement voilà, on s’aperçoit bien vite que tout est faux, et pour ce qui est de la cervelle, il n’y a aucun changement, c’est toujours celle de Josette.
http://www.letelegramme.fr/finistere/brest/majorite-brestoise-julie-le-goic-claque-la-porte-01-07-2015-10688285.php
Majorité brestoise. Julie Le Goïc claque la porte
Modifié le 01 juillet 2015 à 07h56
Défection au sein de la majorité brestoise : dénonçant une « absence de concertation » et une « dérive droitière », l’écologiste Julie Le Goïc a rendu au maire sa délégation d’adjointe à la santé, à la suite des annonces qui ont suivi les Assises du commerce du 15 juin. Alain Masson, président du groupe majoritaire, regrette cette décision mais la relativise.
Le feu couvait depuis un moment dans les relations entre Julie Le Goïc et la direction de la majorité brestoise. Comme le démontraient quelques tweets récents, l’élue ne cherchait plus guère à dissimuler son malaise et ses désaccords avec la ligne politique de l’équipe Cuillandre et, plus globalement, avec celle d’un PS au rose bien trop délavé à son goût. Au dernier conseil municipal, son intervention virulente contre la loi sur le renseignement dernièrement adoptée par le Parlement semblait indiquer que le point de rupture était proche. Il a été franchi vendredi, lorsque l’adjointe à la santé a finalement rendu sa délégation au maire de Brest, ainsi que celle de conseillère déléguée aux « déplacements actifs » à Brest Métropole.
« Un arrêté anti-mendicité qui ne dit pas son nom ! »
Julie Le Goïc continuera à siéger au conseil municipal et au conseil de métropole, mais plus parmi les élus d’Europe Écologie-Les Verts. Elle devrait porter l’étiquette « Partage et Solidarité » et constituer la seule élue d’opposition de gauche de la majorité. Et la première du genre, depuis 26 ans que la ville est dirigée par les socialistes. Ce qui a mis le feu aux poudres ? « Les annonces qui ont suivi les Assises du commerce, explique-t-elle. Franchement, la gratuité du stationnement pour les voitures le samedi matin n’est pas très intelligente. Elle contredit 20 ans de messages en matière de lutte contre la pollution. Il aurait au moins fallu prendre des mesures équivalentes en faveur des transports en commun. Quant au futur arrêté municipal anti-alcool, c’est un arrêté anti-mendicité qui ne dit pas son nom ! ». Julie Le Goïc indique avoir rencontré à ce sujet, mercredi dernier, avec les quatre autres élus d’EE-LV, François Cuillandre et son bras droit Alain Masson, président du groupe de la majorité. « Pour Alain Masson, nous étions dans la » sur-réaction » par rapport à ces annonces qui n’ont fait l’objet d’aucune concertation préalable dans la majorité, ni de discussion ensuite. Impossible de rattacher les wagons, par rapport à mes valeurs écologistes et humanistes ».
Un choix de conviction
En tout cas, la flamboyante jeune femme qui, quoi que chacun puisse penser de ses positions sur le fond, a effectué un choix coûteux, en renonçant aussi, par conviction, aux indemnités qui allaient avec ses délégations. Les autres élus d’EE-LV ont « exprimé leur malaise » et « parlé d’une dérive droitière », explique-t-elle, mais sans aller jusqu’à quitter la majorité. « Je n’ai pas bien compris leur décision mais je suis persuadée que je ne resterai pas seule longtemps », pronostique Julie Le Goïc, qui souhaite dorénavant jouer un « rôle d’aiguillon à la gauche de la majorité ».
« Dommage »
De son côté, Alain Masson considère que « la décision de Julie Le Goïc est dommage. Elle apportait, dans l’équipe, une perception différente. Je pense qu’il y a aussi, derrière, des raisons d’ordre national. Contrairement à ce qu’elle dit, nous avons affirmé que nous étions prêts à des avancées en matière de mobilité, de transports collectifs, de plan piéton… Quant à la question de la concertation, nous avions réuni les élus de la majorité en séminaire le samedi, deux jours avant les Assises du commerce. Il n’était pas possible d’informer 60 personnes de ces décisions en leur demandant de les garder secrètes pendant 48 heures jusqu’à la clôture de ces Assises. Surtout à notre époque !… Je ne crois pas que d’autres élus feront la même chose qu’elle. Une élue d’opposition de gauche, ça peut apporter du nouveau, mais rester seule pendant quatre ans, ça ne va pas être facile pour elle… ». Quoi qu’il en soit, en attendant, la gauche de la gauche brestoise vient peut-être de trouver une personnalité d’envergure susceptible de jouer un rôle actif lors des municipales de 2020. Une échéance lointaine, certes, mais Julie Le Goïc n’écarte rien : « C’est à voir. On verra bien ce que l’avenir nous réserve… ».
http://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/brest-julie-le-goic-demissionne-de-son-poste-dadjointe-la-sante-3524453
Brest. Julie Le Goïc démissionne de son poste d’adjointe à la santé
Brest – Publié le 30/06/2015 à 15:49
Elue depuis 2008, elle a remis sa démission à François Cuillandre. Elle n’a pas digéré les annonces faites lors des assises du commerce, mi-juin.
Depuis vendredi, Julie Le Goïc n’est plus adjointe à la santé à la Ville de Brest. Elle l’a annoncé, ce mardi, lors d’une conférence de presse. Elle justifie sa décision par l’annonce de la gratuité du stationnement en ville le samedi matin et celle de l’arrêté interdisant la consommation d’alcool en journée sur la voie publique.
Malgré sa démission, Julie Le Goïc reste élue au conseil municipal et au conseil métropolitain. En revanche, elle n’est plus membre du groupe Europe Écologie les Verts.
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