Aubervilliers : le ras-le-bol de la communauté... par Europe1fr
Après le décès vendredi 12 août 2016 d’un homme de 49 ans violemment agressé dimanche 7 août 2016 pour un maigre butin, la communauté chinoise d’Aubervilliers dénonce de ces agressions à répétition dont elle est victime depuis plusieurs mois.
De plus en plus violentes, elles seraient commises sur la base de vieux clichés, à peu près les mêmes dont j’ai moi-même toujours été victime en raison de mon profil d’ingénieur.
Dans le dernier de ses billets de blog qui par mesure de prudence restent toujours allusifs et totalement hermétiques au profane, qu’il a publié le 10 août 2016 alors qu’était révélée au public l’agression commise trois jours plus tôt, le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi confirme que lui et ses amis prétendument « révolutionnaires » du Nouveau Parti Anticapitaliste ou de l’ancienne Ligue Communiste Révolutionnaire sont bien toujours à la recherche du capital pour le faire changer de main et se désespèrent de ne plus le trouver aussi facilement aujourd’hui que par le passé :
Au pied du mûr
Par cyp | Publié : 10 août 2016C’est pas nous qui marchons pas droit
c’est le monde qui va de travers
Et on a beau aller devant soi
On s’retrouve souvent sur le derrière
(la Rue Ketanou).../…L’été, les soirs ont beau être longs, le Grand Soir n’est pas à son horizon. La Révolution exige un temps de merde, sinon elle loupe son coup et tourne court. Ainsi, pendant les grands soirs d’antan, le révolutionnaire vespéral allait en escouade choper le Cupide pour l’accrocher à un réverbère. Tout était simple en ce temps-là : on connaissait le nom et l’adresse du Cupide. Alors que là, pour dénicher le Cupide, tintin. Il se planque bien. Personne ne sait rien de lui, de nos jours. Le Cupide fauche son blé en catimini. Alors, le révolutionnaire du XXIème siècle erre lamentablement dans le vide avec sa corde de pendu inutile et si peu décorative que c’en est pitié.…/…
Cependant, il apparaît que les agressions de Chinois à Aubervilliers n’auraient commencé qu’à l’automne dernier, au mois de novembre, soit de façon concomitante aux attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis.
Qu’attendent donc les pouvoirs publics pour enquêter sur toutes les connexions et motivations des frères Kouachi et autres auteurs d’attentats meurtriers commis sur le sol français depuis 2012 ?
Je rappelle ici les avoir toujours eus comme lecteurs, et ce, bien avant d’avoir commencé à en parler après les premiers assassinats de Mohamed Merah au mois de mars 2012.
C’est le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi qui me les amenait.
http://www.europe1.fr/societe/aubervilliers-le-ras-le-bol-de-la-communaute-chinoise-victime-dagressions-a-repetition-2820982
Aubervilliers : le ras-le-bol de la communauté chinoise, victime d’agressions à répétition
10h09, le 15 août 2016
La communauté chinoise de la ville se mobilise après le décès, vendredi, d’un homme de 49 ans agressé cinq jours plus tôt.
Non à la violence ! C’est le message sous forme de cri de la
communauté chinoise à Aubervilliers. Plusieurs centaines d’habitants se
sont rassemblés dimanche devant la mairie pour exprimer leur ras-le-bol.
La semaine dernière, un cuisinier de 49 ans qui marchait dans la rue s’est fait passer à tabac pour une sacoche et en est mort. Cette communauté, très implantée dans la ville, et la mairie dénoncent l’escalade d’agressions racistes à son encontre.
« On s’imagine qu’ils doivent avoir de l’argent ». Les commerçants de la communauté chinoise sont installés à l’entrée de la ville. La marchandise, maroquinerie et textile notamment, est stockée dans d’immenses hangars. Les vitrines sont surplombées d’enseignes en chinois. « C’est un endroit dédié à l’import-export qui est très majoritairement tenu par des commerçants chinois, décrit Rui Wang, président des jeunes chinois de France. On s’imagine qu’ils doivent avoir de l’argent. Il y a des gens qui vont transformer ça en acte d’agression ».
« Un très vieux cliché ». Les agresseurs ne ciblent pas seulement les commerçants mais l’ensemble de la communauté, comme l’expliquent deux étudiantes : « Quelqu’un est passé en scooter à côté de nous, a plongé sa main dans l’ouverture de la fenêtre et a tenté de voler le sac de ma mère », raconte l’une. Son amie précise le mode opératoire : « A scooter, ils sont deux et il y en a un qui descend, casse la vitre et pend le sac. » A chaque fois, le butin des voleurs n’est que de quelques dizaines d’euros selon l’une des jeunes filles qui dénonce des agressions racistes : « Les personnes n’ont rien sur elles. C’est un très vieux cliché. Au début, c’est parti d’entrepreneurs qui transportaient peut-être du liquide mais c’est fini. »
Désemparés, les membres de la communauté chinoise demandent plus de caméras de vidéosurveillance. Mais la plupart ont déjà changé leurs habitudes et disent ne plus sortir seul le soir dans la ville.
« On s’imagine qu’ils doivent avoir de l’argent ». Les commerçants de la communauté chinoise sont installés à l’entrée de la ville. La marchandise, maroquinerie et textile notamment, est stockée dans d’immenses hangars. Les vitrines sont surplombées d’enseignes en chinois. « C’est un endroit dédié à l’import-export qui est très majoritairement tenu par des commerçants chinois, décrit Rui Wang, président des jeunes chinois de France. On s’imagine qu’ils doivent avoir de l’argent. Il y a des gens qui vont transformer ça en acte d’agression ».
« Un très vieux cliché ». Les agresseurs ne ciblent pas seulement les commerçants mais l’ensemble de la communauté, comme l’expliquent deux étudiantes : « Quelqu’un est passé en scooter à côté de nous, a plongé sa main dans l’ouverture de la fenêtre et a tenté de voler le sac de ma mère », raconte l’une. Son amie précise le mode opératoire : « A scooter, ils sont deux et il y en a un qui descend, casse la vitre et pend le sac. » A chaque fois, le butin des voleurs n’est que de quelques dizaines d’euros selon l’une des jeunes filles qui dénonce des agressions racistes : « Les personnes n’ont rien sur elles. C’est un très vieux cliché. Au début, c’est parti d’entrepreneurs qui transportaient peut-être du liquide mais c’est fini. »
Désemparés, les membres de la communauté chinoise demandent plus de caméras de vidéosurveillance. Mais la plupart ont déjà changé leurs habitudes et disent ne plus sortir seul le soir dans la ville.
Sur le même sujet :
Par Martin feneau et A.D
http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-saint-denis-93/un-chinois-entre-la-vie-et-la-mort-apres-une-agression-10-08-2016-6028477.php
Un Chinois entre la vie et la mort après une agression
Floriane Louison|10 août 2016, 7h00|0
Floriane Louison
AUBERVILLIERS. Dimanche, deux Chinois ont encore été attaqués dans le quartier des Quatre-Chemins. Une violence ciblée qui suscite une vive inquiétude au sein de la communauté.
AUBERVILLIERS. Dimanche, deux Chinois ont encore été attaqués dans le quartier des Quatre-Chemins. Une violence ciblée qui suscite une vive inquiétude au sein de la communauté.
« Toute la communauté chinoise d’Aubervilliers se relaie à son
chevet, décrit Hua Qin Cao, président de l’association de l’amitié
chinoise en France. Cette fois, c’est extrêmement grave. » Depuis
novembre, les Chinois d’Aubervilliers sont la cible d’agressions en
série. Deux jeunes étaient d’ailleurs jugés lundi pour 11 agressions
entre avril et juin.
Dimanche, une de ces attaques ciblées a laissé un homme de 49 ans entre la vie et la mort. Il est hospitalisé à la Fondation Rothschild, dans le XIXe à Paris. Son pronostic vital est engagé. « Il n’y a plus beaucoup d’espoir… », lâchait, hier après-midi, un proche. Selon nos informations, il se trouvait en état de mort cérébrale.
Il a été agressé, dimanche vers 18 heures, dans le quartier des Quatre-Chemins à Aubervilliers. Selon les témoignages recueillis, il marchait, rue des Ecoles, avec un ami du même âge, pour rejoindre leurs domiciles situés à quelques pas, rue de la Cité. Les deux hommes ont été roués de coups sans avoir eu le temps de réagir. « Les trois agresseurs ont demandé les sacs à dos et ils les ont donnés immédiatement mais les coups ont continué, notamment dans la tête, explique Hua Qin Cao. L’objectif était non seulement de voler mais aussi de frapper gratuitement. » Les hommes ont été abandonnés, inconscients, sur le trottoir. Ce sont des passants qui ont appelé les secours près d’une heure après les faits.
Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime a été violemment frappée au sternum ce qui a entraîné sa chute. C’est en tombant que sa tête aurait heurté le sol et provoqué le coma.
L’homme qui se trouvait avec lui a reçu plusieurs coups, dont certains à la tête. Il est sorti de l’hôpital avec de nombreuses contusions dont il va se remettre. Il a obtenu 5 jours d’ITT (interruption totale de travail).
L’enquête a été confiée à la sûreté territoriale.
Le ParisienDimanche, une de ces attaques ciblées a laissé un homme de 49 ans entre la vie et la mort. Il est hospitalisé à la Fondation Rothschild, dans le XIXe à Paris. Son pronostic vital est engagé. « Il n’y a plus beaucoup d’espoir… », lâchait, hier après-midi, un proche. Selon nos informations, il se trouvait en état de mort cérébrale.
Il a été agressé, dimanche vers 18 heures, dans le quartier des Quatre-Chemins à Aubervilliers. Selon les témoignages recueillis, il marchait, rue des Ecoles, avec un ami du même âge, pour rejoindre leurs domiciles situés à quelques pas, rue de la Cité. Les deux hommes ont été roués de coups sans avoir eu le temps de réagir. « Les trois agresseurs ont demandé les sacs à dos et ils les ont donnés immédiatement mais les coups ont continué, notamment dans la tête, explique Hua Qin Cao. L’objectif était non seulement de voler mais aussi de frapper gratuitement. » Les hommes ont été abandonnés, inconscients, sur le trottoir. Ce sont des passants qui ont appelé les secours près d’une heure après les faits.
Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime a été violemment frappée au sternum ce qui a entraîné sa chute. C’est en tombant que sa tête aurait heurté le sol et provoqué le coma.
L’homme qui se trouvait avec lui a reçu plusieurs coups, dont certains à la tête. Il est sorti de l’hôpital avec de nombreuses contusions dont il va se remettre. Il a obtenu 5 jours d’ITT (interruption totale de travail).
L’enquête a été confiée à la sûreté territoriale.
http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-saint-denis-93/deux-jeunes-condamnes-pour-11-vols-avec-violence-10-08-2016-6028479.php
Deux jeunes condamnés pour 11 vols avec violence
Floriane Louison|10 août 2016, 7h00|0
Deux garçons, à peine sortie de l’adolescence, apparaissent à la barre du tribunal correctionnel de Bobigny lundi soir. Ils sont jugés pour 11 vols, avec violences commis entre fin avril et fin juin. Les cibles sont toujours les mêmes : des hommes et des femmes de la communauté chinoise d’Aubervilliers. Celle-ci s’est déplacée nombreuse pour assister à l’audience, traumatisée par la nouvelle agression qui vient de se produire et a conduit l’un de leurs compatriotes dans le coma.
A 18 ans, ils sont les plus âgés d’une petite bande qui a fait de ces attaques ciblées sa spécialité. Trois autres, mineurs, seront jugés devant le tribunal pour enfants.
« Pourquoi avez-vous visé exclusivement des personnes d’origine asiatique ? », questionne d’emblée le juge. Les prévenus éludent : « c’est un hasard », disent-ils. En garde à vue, ils ont pourtant donné plus de détails. « Ils ont de l’argent sur eux », « ce sont des cibles faciles », lit le juge dans l’un des procès-verbaux de la procédure. « Des préjugés sont à l’origine de ces agressions », dénonce Hua Qin Cao, le président de l’association de l’amitié chinoise en France.
Toutes les agressions se sont déroulées dans le quartier du Landy, à Aubervilliers, surnommé le « Sentier chinois ». Une importante communauté chinoise y travaille dans les commerces de gros en textile, et souvent, habite à côté. Dans certains nouveaux programmes immobiliers, ils représentent 80 % des résidents. Ce sont ces immeubles qui ont été ciblés par les voleurs dont le mode opératoire est bien rodé.
Ils attendent leurs victimes dans les parkings souterrains de leurs résidences et attaquent par surprise. La victime, seule ou en couple, est rouée de coups par un groupe et délestée de ses affaires : portefeuille, ordinateur, portable, sac à main, ceinture… « Plusieurs ont été aspergées de gaz lacrymogène », précise le juge.
Parmi les onze victimes, seules trois se sont portées civiles lors de ce procès. L’une d’entre elles explique : « ils m’ont frappé tout de suite… ils m’ont volé et redonné des coups alors que je n’ai opposé aucune résistance. » « L’adrénaline… », a justifié l’un des prévenus en garde à vue.
Les deux agresseurs ont été condamnés à deux ans de prison, dont 4 mois ferme. Ils devront aussi indemniser les victimes.
http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-saint-denis-93/climat-de-psychose-dans-la-communaute-10-08-2016-6028481.php
Climat de psychose dans la communauté
F.L.|10 août 2016, 7h00|0
F.L.
« Nous sommes très inquiets », insiste Hua Qin Cao, le président de l’association de l’amitié chinoise en France. Celle-ci tente de recenser toutes les victimes de ces vols violents qui visent la communauté chinoise d’Aubervilliers. Selon elle, au moins 100 attaques ont eu lieu depuis novembre 2015. « Elles sont sans aucun doute beaucoup plus nombreuses. Tout le monde ne porte pas plainte. » La répétition de ces agressions a tout de même poussé la communauté à franchir la porte des commissariats et à briser le silence.
« Les agressions ont commencé vers l’automne, parfois il y en a jusqu’à quatre par jour, comme si c’était une nouvelle spécialité de délinquance », décrit un habitant d’Aubervilliers d’origine chinoise. Début janvier, notamment, une bande a été interpellée pour 23 vols avec violences visant exclusivement des Asiatiques. « C’est souvent très violent avec des victimes aspergées d’essence ou de gaz lacrymogène, continue le jeune homme. Les voleurs pensent que les Chinois ont de l’argent mais la plupart de leurs victimes sont des ouvriers avec rien dans les poches. »
Pour Hua Qin Cao, « il règne un climat de psychose dans la communauté chinoise. Certains n’osent même plus sortir de chez eux. »
Le Parisien« Nous sommes très inquiets », insiste Hua Qin Cao, le président de l’association de l’amitié chinoise en France. Celle-ci tente de recenser toutes les victimes de ces vols violents qui visent la communauté chinoise d’Aubervilliers. Selon elle, au moins 100 attaques ont eu lieu depuis novembre 2015. « Elles sont sans aucun doute beaucoup plus nombreuses. Tout le monde ne porte pas plainte. » La répétition de ces agressions a tout de même poussé la communauté à franchir la porte des commissariats et à briser le silence.
« Les agressions ont commencé vers l’automne, parfois il y en a jusqu’à quatre par jour, comme si c’était une nouvelle spécialité de délinquance », décrit un habitant d’Aubervilliers d’origine chinoise. Début janvier, notamment, une bande a été interpellée pour 23 vols avec violences visant exclusivement des Asiatiques. « C’est souvent très violent avec des victimes aspergées d’essence ou de gaz lacrymogène, continue le jeune homme. Les voleurs pensent que les Chinois ont de l’argent mais la plupart de leurs victimes sont des ouvriers avec rien dans les poches. »
Pour Hua Qin Cao, « il règne un climat de psychose dans la communauté chinoise. Certains n’osent même plus sortir de chez eux. »
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