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dimanche 7 juillet 2024

Estaing dans l'Aveyron, son château, son célèbre maire...

... Olivier Giscard d'Estaing, de 1965 à 1977... frère de l'ancien président de la République française Valéry Giscard d'Estaing, de 1974 à 1981, et, notamment, fondateur de l'INSEAD, en 1957, avec Georges Doriot et Claude Janssen, l'un des réguliers visiteurs de Jean-François Lemaire et son épouse au 97, rue du Bac, dans le 7ème arrondissement de Paris, lorsqu'ils y vivaient :

http://satanistique.blogspot.com/2024/07/le-lycee-carnot-lorigine-de-la-bande-de.html

Estaing se situe à vingt kilomètres au sud-ouest de Laguiole et à vingt-quatre kilomètres au nord-nord-est de la préfecture Rodez, d'où vient la famille Barthes, dont Christian a ravagé les villes de Brest, Paris et Toulouse (où il habitait dans le quartier de la gare Matabiau, chez ses parents ou sa mère devenue veuve, y compris après son expulsion en mai 2002 du logement de fonction de la Direction Générale du CHU de Brest) avec tous ses amis aussi dingues que lui, de l'adolescence jusqu'à la fin de ses jours :

http://satanistique.blogspot.com/2024/07/barthes-famille-aveyronnaise-ayant.html

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Estaing_(Aveyron)

  1. Estaing (Aveyron)

    Estaing
    Estaing (Aveyron)
    Le château et le pont gothique sur le Lot.
    Blason de Estaing
    Blason
    Administration
    Pays Drapeau de la France France
    Région Occitanie
    Département Aveyron
    Arrondissement Rodez
    Intercommunalité Communauté de communes Comtal Lot et Truyère
    Maire
    Mandat
    Nathalie Couseran
    2020-2026
    Code postal 12190
    Code commune 12098
    Démographie
    Gentilé Estagnols
    Population
    municipale
    492 hab. (2021 en diminution de 3,72 % par rapport à 2015)
    Densité 29 hab./km2
    Géographie
    Coordonnées 44° 33′ 17″ nord, 2° 40′ 19″ est
    Altitude Min. 301 m
    Max. 760 m
    Superficie 16,96 km2
    Type Commune rurale à habitat dispersé
    Unité urbaine Hors unité urbaine
    Aire d'attraction Espalion
    (commune de la couronne)
    Élections
    Départementales Canton de Lot et Truyère
    Législatives Première circonscription
    Localisation
    Liens
    Site web www.estaing12.fr

    Estaing est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

    Elle est adhérente de l'association Les Plus Beaux Villages de France.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend sept immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Fleuret, inscrite en 1927, le château d'Estaing, classé en 1945, la mairie, inscrite en 1975, l'église Saint-Blaise, inscrite en 1979, la chapelle Saint-Jean de l'Ouradou, inscrite en 1997, le pont d'Estaing, inscrit en 2005, et la chapelle Saint-Joseph du château d'Estaing, inscrite en 2018.

    Géographie

    Généralités

    Le pont d'Estaing sur le Lot.

    Dans le quart nord-est du département de l'Aveyron, la commune d'Estaing s'étend sur 16,96 km2. Elle est bordée au sud par le Lot et arrosée par son affluent la Coussane qui conflue avec le Lot au bourg d'Estaing.

    L'altitude minimale, 301 mètres, se trouve à l'ouest, dans la retenue du barrage de Golinhac, là où le Lot quitte la commune et sert de limite entre celles de Golinhac et du Nayrac. L'altitude maximale avec 760 mètres est localisée à l'extrême nord, près du lieu-dit les Prats, en limite de la commune du Nayrac.

    À l'intersection des routes départementales 22, 97 et 920, le bourg d'Estaing est situé, en distances orthodromiques, huit kilomètres au nord-ouest d'Espalion, vingt kilomètres au sud-ouest de Laguiole, et vingt-quatre kilomètres au nord-nord-est de la préfecture Rodez.

    Communes limitrophes

    Estaing est limitrophe de quatre autres communes. Au sud-est, son territoire est distant d'environ 150 mètres de celui de Bessuéjouls.

    Communes limitrophes d’Estaing

    Le Nayrac
    Golinhac Estaing Coubisou

    Sébrazac

    Climat

    En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-20001. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne2.

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 116 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet1. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Côme-d'Olt à 12 km à vol d'oiseau3, est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 951,5 mm4,5. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 20226.

    Urbanisme

    Typologie

    Au , Estaing est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 20227. Elle est située hors unité urbaineI 1. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Espalion, dont elle est une commune de la couronneNote 1,I 1. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants8,9.

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg d'Estaing proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits10 :

    • Annat (la commune d'Annat fusionne en 1832, en partie avec Estaing et en partie avec Le Nayrac11)
    • Baldesc
    • Belle Biste
    • la Bessaillade
    • la Blanquerie
    • la Borie Sèche
    • le Bouissas
    • le Bouyssas
    • Carmarans
    • Cauvin
    • la Chantelerie
    • le Combayre
    • las Combes
    • la Coursière
    • la Croix Marie
    • la Devèze
    • la Devinerie
    • la Fabrègue
    • Fabrègues
    • Fournols
    • la Frayssinette
    • la Gaillouste
    • Hauterive
    • Labro
    • Mal Pas
    • Mas de Saint-Fleuret
    • Mas del Rieu
    • Moncan
    • Monplaisir
    • Monrepos
    • Montaurou
    • l'Ouradou
    • la Parfaiterie
    • la Parro
    • le Picard
    • la Ponsarderie
    • le Puech
    • Puech de l'Église
    • le Rang
    • Ravin de Braygues
    • Roque Longue
    • Rouliès
    • Tabust
    • le Viala
    • le Vialaret
    • la Viguerie
    • Vinnac

    Toponymie

    Panneau d'entrée à Estaing.

    La localité est mentionnée en 1082 sous le nom de Stagno, désignant un lieu où l'eau stagne, un étang12.

    En occitan, la commune porte le nom d'Estanh.

    Histoire

    La famille d'Estaing est l'une des plus puissantes du Rouergue entre le XIIIe siècle et le XVIIIe siècle, période à laquelle elle s'éteint. Le nom d'Estaing est pris en 1922 par plusieurs membres de la famille Giscard.

    Le pèlerinage de Compostelle

    La halte de Saint-Jacques.

    Estaing est situé sur la via Podiensis du pèlerinage de Compostelle. En venant de Bessuéjouls, la prochaine commune est Golinhac et son église Saint Martin. Le village est autrefois considéré comme un des points où les chemins venant du nord-est traversent le Lot pour continuer sur Conques. Parmi les pèlerins qui voulaient éviter les embûches et les rigueurs de l’Aubrac, certains arrivaient directement à Estaing venant de Saint-Flour par Laguiole, d'autres passaient par Sainte-Geneviève-sur-Argence et le plateau de la Viadène.

    Estaing conserve bien vivant le souvenir du passage des pèlerins de Compostelle qui y laissent des traces. Il s'agit d'abord de la célèbre fête de saint Fleuret qui a lieu tous les ans depuis le XIXe siècle, le premier dimanche de juillet. Fleuret, que la tradition présente comme un évêque du diocèse d'Auvergne, peut vraisemblablement être identifié avec saint Flour dont les reliques sont amenées à Estaing vers 1361-1368 par le cardinal Pierre d'Estaing. Il devient le patron de la ville et chaque année, depuis six siècles, la fête est célébrée le premier dimanche de juillet avec un faste particulier. Plusieurs centaines de personnages costumés représentent les membres du clergé et de l'illustre famille d'Estaing. Ils suivent en procession l'antique buste relique du saint et parmi eux, trois ou quatre sous le nom de « les jacques la coquille », participants habillés en pèlerins de Saint-Jacques munis de la gourde et du bourdon, avec le grand chapeau et la pèlerine garnie de coquilles.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    1965 1977 Olivier Giscard d'Estaing RI Député des Alpes-Maritimes (1968-1973)
    1977 1995 Pierre Marc    
    1995 2008 Léon Romieu UMP Conseiller général du canton d'Estaing (1992-2004)
    2008 juillet 2020 Jean Pradalier DVD Retraité de l'enseignement
    juillet 2020 En cours Nathalie Couseran    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation13. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 200614.

    En 2021, la commune comptait 492 habitantsNote 2, en diminution de 3,72 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

    Évolution de la population  [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9181 0751 3291 3091 3751 4751 5311 5141 156
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4971 5941 6421 6641 7041 7711 6271 5961 395
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3091 2731 2181 1851 1071 0361 0201 002842
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    809718667666665612610596475
    2021 - - - - - - - -
    492--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 199911 puis Insee à partir de 200615.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Les Médiévales : le premier week-end de septembre, animation de tout le village.

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 255 ménages fiscauxNote 3, regroupant 476 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 070 I 2 (20 640  dans le départementI 3).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division 2008 2013 2018
    CommuneI 4 4,4 % 8,1 % 6,9 %
    DépartementI 5 5,4 % 7,1 % 7,1 %
    France entièreI 6 8,3 % 10 % 10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 236 personnes, parmi lesquelles on compte 74,5 % d'actifs (67,6 % ayant un emploi et 6,9 % de chômeurs) et 25,5 % d'inactifsNote 4,I 4. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Espalion, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôleCarte 1,I 7. Elle compte 132 emplois en 2018, contre 186 en 2013 et 197 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 166, soit un indicateur de concentration d'emploi de 79,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,6 %I 8.

    Sur ces 166 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 80 travaillent dans la commune, soit 48 % des habitantsI 9. Pour se rendre au travail, 72,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % les transports en commun, 12,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)I 10.

    En 2014I 11, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 278 personnes, soit 50,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (19) a baissé par rapport à 2009 (27) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,4 %.

    Activités hors agriculture

    Secteurs d'activités

    67 établissementsNote 5 sont implantés à Estaing au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du départementNote 6,I 12.

    Secteur d'activité Commune Département
    Nombre % %
    Ensemble 67

    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    5 7,5 % (17,7 %)
    Construction 15 22,4 % (13 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    22 32,8 % (27,5 %)
    Activités immobilières 1 1,5 % (4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    6 9 % (12,4 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    14 20,9 % (12,7 %)
    Autres activités de services 4 6 % (7,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,8 % du nombre total d'établissements de la commune (22 sur les 67 entreprises implantées à Estaing), contre 27,5 % au niveau départementalI 13.

    Entreprises

    L' entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est16 :

    • Rouergue Facades, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (198 k€)

    Établissements

    Au , la commune compte 88 établissementsI 14, dont quarante au niveau des commerces, transports ou services, dix-sept dans la construction, seize relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, huit dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et sept dans l'industrieI 15.

    Agriculture

    La commune est dans la « Viadène et vallée du Lot », une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aveyron17. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agricultureNote 7 sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevageCarte 2.


    1988 2000 2010 2020
    Exploitations 45 25 24 18
    SAUNote 8 (ha) 878 823 746 699

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 45 lors du recensement agricole de 1988Note 9 à 25 en 2000 puis à 24 en 201019 et enfin à 18 en 2020Carte 3, soit une baisse de 60 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations20,Carte 4. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 878 ha en 1988 à 699 ha en 2020Carte 5. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 20 à 39 ha19.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    À Estaing se trouvent un monument classé (le château) et cinq autres monuments inscrits.

    Patrimoine civil ou militaire

    Vue panoramique d'Estaing. Après le pont, on aperçoit l'église Saint-Fleuret et le château. Avril 2018.
    Le château d’Estaing

    Le village est dominé par l'imposant château d'Estaing, classé au titre des monuments historiques en 194521 qui rappelle la présence historique de la famille d'Estaing. Le château domine le confluent du Lot et de la Coussanne. Datant du XVe siècle, il a été acheté en 2005 par Valéry Giscard d'Estaing, ancien président de la République, son frère Olivier Giscard d'Estaing, ancien député des Alpes-Maritimes et ancien maire d'Estaing, et leur cousin Philippe Giscard d'Estaing. Ce château est, avec l'abbatiale de Conques, un des monuments les plus connus et les plus rayonnants de l'Aveyron. Sous la Première République, il fut vendu par lots après que l'amiral d'Estaing eut été guillotiné. En 1836, les religieuses de Saint-Joseph achetèrent le château pour en faire un couvent, une école et une maison de retraite. Elles le cédèrent à la commune d'Estaing en 2000, qui, devant l'ampleur des travaux, la revendit en 2005 à la famille Giscard d'Estaing à travers une SCI pour 510 000 euros22. Grâce à une subvention publique de 450 000 euros, les travaux y ont été engagés dès l'année suivante.

    C'est ainsi que le château fut vendu deux fois, en 2000 à la commune et, en 2005, aux enchères, avec la seule publicité légale et en écartant un autre acquéreur qui voulait « restructurer » le château et en vendre le mobilier non-classé à l'inventaire des monuments historiques. Le Monde titrait : « Après le nom, le château »23. The Sunday Times24 : « The natives are revolting at Château Giscard ». Le Figaro notait25 : « (...) dans dix ans il aura des subventions et un jour les visiteurs contempleront le cèdre où il avait l'habitude de s'entretenir avec Sésostris II ». Et la Neue Zürcher Zeitung26 a démonté une combinaison qui visait probablement à transférer le bien à la famille Giscard d'Estaing sans surenchère inopportune. L'une des sœurs de Saint-Joseph, qui possédaient le château depuis 1836, aurait déclaré au magazine Point de vue que sa congrégation avait préféré vendre à la commune en 2000, parce que cela « ne leur plaisait pas » de vendre à la famille Giscard d'Estaing.

    Le pont d'Estaing

    Le pont d'Estaing permet de franchir le Lot entre Sébrazac en rive gauche et Estaing sur l'autre rive. Ouvrage en schiste avec un couronnement de calcaire, il est construit à partir de 1490. Ses trois piles sont protégées par des becs, triangulaires vers l'amont et rectangulaires vers l'aval. Sa pile centrale est surmontée de deux éléments architecturaux se faisant face : une croix à l'amont et la statue de François d'Estaing à l'aval. Il est inscrit au titre des monuments historiques en 200527.

    La mairie

    Inscrit en 1975 au titre des monuments historiques pour ses façades et toitures, l'actuel bâtiment de la mairie et de l'office de tourisme a été construit au XVIe siècle pour servir de collège de prêtres28, associé alors à la chapelle de Louradou29.

    Le manoir de la Fabrègues

    Cette demeure du XVIe siècle est située le long du Lot au lieu-dit la Fabrègues. Elle a gardé de nombreuses traces du passé : cheminées monumentales, murs de pierres à vif et salle voûtée. C'est aujourd'hui un hôtel.

    Le monument aux morts

    Le monument aux morts a été sculpté par René-Albert Baucour (1878-1969) dans le premier quart du XXe siècle30,31.

    Patrimoine religieux

    L'église Saint-Fleuret d'Estaing

    Bâtiment inscrit au titre des monuments historiques en 192732, l'église Saint-Fleuret fut construite au XVe siècle sur l'emplacement d'un ancien prieuré Saint-Fleuret qui avait été donné à l'abbaye de Montsalvy par Pons Étienne, évêque de Rodez. Elle abrite maintenant, indépendamment des reliques du patron de la ville, un Christ du XVe siècle et une pietà du XVIIe siècle ainsi qu'une statue de saint Jacques dans un retable doré.

    À l'extérieur, sur la terrasse, une croix en pierre sculptée du XVe siècle est particulièrement remarquable. Entre le motif principal et le fût, on discerne à gauche un petit pèlerin agenouillé qui semble implorer le Christ. Il a son chapeau à large bord rejeté en arrière et son costume rappelle une fois de plus le souvenir du pèlerin de Compostelle.

    Saint Fleuret était évêque d'Auvergne des VIe – VIIe siècles33.

    L'église Saint-Blaise de Vinnac

    Surplombant la vallée du Lot au lieu-dit Vinnac et inscrite en 1979 au titre des monuments historiques, l'église Saint-Blaise a été bâtie au XIIe siècle et modifiée au début du XVIIe siècle34.

    La chapelle Saint-Jean de l'Ouradou

    À environ un kilomètre au nord-nord-ouest du bourg, au lieu-dit l'Ouradou, en bordure de la route départementale 97, et inscrite en 1997 au titre des monuments historiques, la chapelle Saint-Jean a été construite entre 1524 et 152935.

    La chapelle Saint-Fleuret d'Estaing

    La chapelle Saint-Fleuret se trouve au nord du bourg, à côté du foirail, le long de la route départementale 97. Au XIXe siècle, elle servait de lieu de réunion à la confrérie des pénitents bleus d'Estaing36. Elle sert désormais de gîte d'étape pour les pèlerins de Compostelle37.

    À l'ouest, de l'autre côté de la route, la fontaine Saint-Fleuret, surmontée d'une statue du saint, était réputée miraculeuse, d'après la croyance populaire38.

    Statue de la Vierge à l'Enfant

    Sur le quai Amiral-d'Estaing, au milieu du pont qui franchit la Coussane, se dresse une statue de la Vierge à l'Enfant, œuvre de François Mahoux en 186639.

    • Chapelle Saint-Joseph du château d'Estaing.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    D’azur aux trois fleurs de lys d'or et au chef du même.

    Galerie de photos

    Voir aussi

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Bibliographie

    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Léon Romieu), Estanh : Campuac, Cobison, Lo Nairac, Sebrasac, Vila Comtal / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton d'Estanh, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 231 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-19-X, ISSN 1151-8375, BNF 36685849)
    • Albert Ginisty, Estaing : aspects du passé, Rodez, Subervie, , 274 p., 15 p. de pl. dont 1 f. dépl. : couv. ill. ; 22 cm (BNF 34762604)
    • Anne-Marie Brisebarre, « Le recours à Saint-Fleuret, guérisseur des bestiaux à Estaing (Aveyron) », Ethnozootechnie, no 34,‎ , p. 59-76 (ISSN 0397-6572)
    • Louis Molinier, Une famille Rouergate, à travers quatre siècles d'histoire (1598-1950), Paray-Vieille-Poste, Celer, , 211 p., in-8

    Articles connexes

    Liens externes

  2. Ressources relatives à la géographie
  3.  :
  4. Ressource relative à plusieurs domaines
  5. Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes

  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.

  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.

  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.

  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.

  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.

  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.

    1. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne18.
    • Cartes

  14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. [archive] », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

  15. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune [archive] », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

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  17. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département [archive] », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    1. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne [archive] », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    Site de l'Insee


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  58. 15 février 2005

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  60. Le collège, panneau à l'extérieur de la mairie, vu le 19 juin 2017.

  61. « Mairie [archive] », notice no PA00094024, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 11 octobre 2017.

  62. Inventaire général du patrimoine culturel, « relief du monument aux morts [archive] », notice no IM12002064, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 16 octobre 2017.

  63. BAUCOUR René- Sculpteur [archive], Les monuments aux morts France - Belgique, consulté le 16 octobre 2017.

  64. « Église [archive] », notice no PA00094022, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 8 octobre 2017.

  65. « Saint Fleuret [archive] », sur nominis.cef.fr (consulté le ).

  66. « L'église Saint-Blaise de Vinnac [archive] », notice no PA00094023, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 11 octobre 2017.

  67. « Chapelle de l'Ouradou [archive] », notice no PA12000007, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 11 octobre 2017.

  68. « La Chapelle des Pénitents blancs d'Espalion », Sauvegarde du Rouergue no 102, imprimerie Maury, Millau, mars 2010, (ISSN 0184-9085), chapitre « Les chapelles de Pénitents dans l'Aveyron », p. 22.

  69. Estaing. Gîte d'étape de la chapelle Saint-Fleuret, ouverture au public aujourd'hui [archive], La Dépêche, 31 mai 2014.

  70. « Estaing Aveyron – Vallée du Lot », Découverte du Canton d'Estaing, dépliant fourni par l'office de tourisme d'Estaing, vu en juin 2017.

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_d%27Estaing

  • Château d'Estaing

    Château d'Estaing
    Image illustrative de l’article Château d'Estaing
    Le château d'Estaing vu depuis le sud-ouest.
    Période ou style Médiéval
    Type Château
    Début construction XIe siècle
    Fin construction XVIIe siècle
    Propriétaire initial Famille d'Estaing
    Destination initiale Habitat seigneurial
    Protection Logo monument historique Classé MH (1945, château)
    Logo monument historique Inscrit MH (2018, chapelle)
    Coordonnées 44° 33′ 14″ nord, 2° 40′ 22″ est
    Pays Drapeau de la France France
    Région historique Rouergue
    Région Occitanie
    Département Aveyron
    Commune Estaing
    Site web www.chateaudestaing.org

    Le château d'Estaing est une demeure des XIe, XVe, XVIe et XVIIe siècles qui se situe dans la commune française d'Estaing dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

    Ancienne demeure de la famille d'Estaing dont la branche aînée s'est éteinte en 1794, il est attesté avant le XIIe sièclenote 1 et relevait des comtes de Rouergue.

    En 2005, il est racheté par l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing, son frère Olivier et leur cousin Philippe.

    Le pavillon d'entrée, le château et les terrasses font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques, par décret du 1.

    Localisation

    Le château d'Estaing est construit au confluent du Lot et de la Coussane, sur un promontoire qui domine le village d'Estaing, dans le quart nord-est du département français de l'Aveyron.

    Historique

    Avant la Révolution

    La façade est.

    La baronnie d'Estaing est attestée en 1028, et le château est profondément remanié aux XVe, XVIe et XVIIe siècles1.

    Le château est la demeure de l’ancienne famille d'Estaing, qui donna à l’histoire du Rouergue et à celle de France de nombreux personnages, militaires et religieux.

    Le cardinal Pierre d'Estaing ou encore François, évêque de Rodez, seraient nés dans cette demeure.

    Joachim d'Estaing, seigneur d'Enval et de Murol, devenu vicomte d'Estaing en 1657 à la mort de son père, est probablement le dernier membre de la famille qui ait vécu dans le château : il s'y est retiré vers 1660 après avoir servi les armées du roi, où il a fait des recherches généalogiques sur sa famille, et son testament en 1673.

    Charles François d'Estaing, dernier représentant de la branche aînée, meurt sans enfant le à l'âge de 36 ans, et en 1732 les scellées sont mis sur le château en présence de l'abbé Joachim d'Estaing. C'est son cousin Charles-François d'Estaing (1683-1746), vicomte de Ravel, qui devient alors propriétaire du château et de la vicomté d'Estaing.

    Les faux parchemins du château d'Estaing

    Dans les notes qu'il a apportées à sa réédition de l' Histoire générale du Languedoc2, M. Alexandre Dumège, inspecteur des Antiquités de Toulouse, rapporte qu'en 1750, lors de la levée des scellés apposés au château d'Estaing à la suite du décès de Charles-François d'Estaing et en présence de son fils, le futur amiral, il fut trouvé dans les archives un petit paquet bien ficelé et une clef portant gravée sa destination. On mit au jour un coffre métallique contenant un autre coffre plein de documents, dans lequel se trouvaient cinq preuves de l'illustre antiquité de la maison d'Estaing :

    • le premier parchemin est un contrat de mariage de 1192 liant Raymond VI et Sybille, fille du roi de Chypre et de Jérusalem, " parents de Dieudonné Tristan, baron d'Estaing, prince de Rouergue" ;
    • le 2e parchemin est une copie du registre de baptême, datant d', dans l'église Saint-Étiene de Toulouse, par l'évêque Fulcran, de Raymond-Dieudonné, fils légitime de Raymond, duc de Narbonne et de Sybille de Jérusalem, dont la naissance a répandu la joie dans le ciel et sur terre, particulièrement dans le coeur des habitants de Toulouse." ;
    • le 3e parchemin est un acte daté du lendemain de la bataille de Bouvines par lequel " le roi Philippe-Auguste reconnaît Dieudonné Tristan d'Estaing comme son proche parent par la reine Constance, déclare lui devoir la vie et lui donne le sceau royal avec l'écu de ses armes..."
    • le 4e parchemin est un cartel de défi de Dieudonné (de 1224), "par la grâce de Dieu, duc de Narbonne, marquis de Toulouse, comte de provence, prince de Rouergue et de Nicosie, baron d'Estaing et de Montigny, né de Sybille de Chypre, à Raymond, son frère cadet, né de Jeanne d'Angleterre ";
    • trois plaques de bronze réunies par des anneaux d'argent comportent en gravure l'arbre généalogique de Dieudonné Tristan d'Estaing depuis Roderic, dernier roi des Wisigoths (mort en 713), jusqu'à l'année 12223.

    Il est avéré depuis que tous ces artefacts étaient faux et que leur contenu n'a pas de vraisemblance3.

    Suite de l'histoire

    Le fils unique Charles Henri (1729-1794) qui profita de ces faux documents pour son avancement devint amiral, combattant dans la guerre d'indépendance des États-Unis. Ayant perdu son fils en bas âge, et voyant qu'il n'aura plus d'héritier, il fit légitimer sa demi-sœur Lucie Madeleine d'Estaing (1743-1826), vicomtesse de Ravel, et l'institue héritière universelle.

    Le château est vendu comme bien national à la Révolution4.

    En 1793, Lucie Madeleine d'Estaing parvint à reprendre possession du château d'Estaing qui sera vendu après sa mort et qui deviendra en 1838 un pensionnat pour demoiselles.

    Après la Révolution

    En 1836, les religieuses de Saint-Joseph achètent le château pour en faire un couvent et un pensionnat pour demoiselles, qui fonctionne jusqu'à sa vente en 2000 à la municipalité d'Estaing.

    Valéry Giscard d'Estaing, son frère Olivier Giscard d'Estaing, et leur cousin Philippe, rachètent le château à la commune d'Estaing en . Selon eux, l'achat répond à une logique de mécénat pour sa restauration et l'ouverture de plusieurs salles au public. Valéry Giscard d'Estaing précise qu'il envisage « la programmation de concerts, de rencontres et de conférences » et souhaite également « faire une place pour [ses] archives personnelles de président de la Convention européenne »5. Certains regrettent un circuit de vente inélégant6. En effet, la congrégation des religieuses de Saint-Joseph avait vendu le château à la commune en dessous du prix du marché7, afin que celui-ci redevienne patrimoine public et aussi pour empêcher qu'il ne tombe entre les mains d'un acheteur étranger ; or, la commune d'Estaing l'a cédé cinq années plus tard aux Giscard d'Estaing, arguant d'« un faible pour la famille Giscard »8.

    C'est ainsi que le château est vendu deux fois — en 2000 et en 2005 — sans appel d'offres, sans publicité et en écartant un autre acquéreur sérieux qui se présentait. Le Monde titrait : « Après le nom, le château »9. The Sunday Times10 : « The natives are revolting at Château Giscard ». Le Figaro notait11 : « […] dans dix ans il aura des subventions et un jour les visiteurs contempleront le cèdre où il avait l'habitude de s'entretenir avec Sésostris II ». Et la Neue Zürcher Zeitung12 a démonté une combinaison qui visait probablement à transférer le bien à la famille Giscard d'Estaing sans surenchère inopportune : les sœurs de Saint-Joseph, qui possédaient le château depuis 1834, ont déclaré en ce sens au magazine Point de vue avoir préféré vendre à la commune, parce que cela « ne leur plaisait pas » de vendre à la famille Giscard d'Estaing.

    D'après le maire d'Estaing, Jean Pradalier, la municipalité est satisfaite de ne plus avoir à gérer ce monument, dont la gestion était lourde, et espère accroître son rayonnement par la célébrité de son propriétaire13.

    Le projet de musée historique

    Un buste du chevalier Tristan Dieudonné d'Estaing a été exhumé en 2013 d'une maison de Fijaguet (dans l'Aveyronnote 2 bâtie en 1832. Il est l'œuvre de Victor Causse (1842-1869), élève du sculpteur ruthénois François Mahoux (1836-1901) qui a également eu pour élève Denys Puech (1854-1942). Il a été remis par ses découvreurs à la fondation Valéry Giscard d'Estaing, le , lors des fêtes de la Saint Fleuret. Il est désormais exposé au château d'Estaing, siège de la fondation de l'ancien président de la République française depuis 201214.

    Description

    Le château est constitué de bâtiments de hauteurs différentes organisés autour d'une terrasse. Il est composé de plusieurs bâtiments des XVe, XVIe et XVIIe siècles construits autour d'un ancien donjon carré dont le sommet est cantonné de cinq tourelles et d'une couverture en forme de lanterne, et d'une terrasse qui domine le Lot.

    Une nouvelle chapelle a été construite au XXe siècle à côté de celle des seigneurs d'Estaing, datant du XVe siècle1.

    Protection

    Le château après avoir été dans un premier temps inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du , est classé en totalité par décret le 1, à l'exception de la chapelle Saint-Joseph, construite au XXe siècle, qui fait l'objet d'une inscription par arrêté du 15.

    Visites

    Le château est ouvert à la visite.

    Notes et références

    Notes


  • Première mention de la baronnie d'Estaing en 1028.

    1. Il existe deux villages de Fijaguet dans le département de l'Aveyron, l'un à Rodelle, l'autre à Valady.

    Références


  • « Château [archive] », notice no PA00094021, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

  • Histoire générale du Languedoc, Toulouse, 1840-1846, livre XXIII, page 98.

  • de Barrau (1853) p. 516-517.

  • Josyane et Alain Cassaigne, 500 châteaux de France : Un patrimoine d'exception, Éditions de La Martinière, , 395 p. (ISBN 978-2-7324-4549-6), p. 45.

  • Des médias européens expriment leur scepticisme devant ces affirmations : Le Monde du 24 décembre 2004, Le Figaro du 22 février 2005, Neue Zürcher Zeitung du 15 février 2005, The Sunday Times du 16 janvier 2005.

  • Point de vue suivi par Neue Zürcher Zeitung, 15 février 2005.

  • AFP, Toulouse, 23 décembre 2004 : « Mais c'était une transaction entre amis et un prix d'amis [...] ».

  • Le Monde, 24 décembre 2004.

  • Le Monde, 24 décembre 2004

  • The Sunday Times, 16 janvier 2005

  • Le Figaro, 22 février 2005

  • Neue Zürcher Zeitung, 15 février 2005

  • « Quand Giscard se fait guide en son château d'Estaing » [archive], Le Monde, 20 septembre 2009.

  • La Dépêche [archive].

    1. « Chapelle Saint-Joseph du château d'Estaing [archive] », notice no PA12000064, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Voir aussi

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Articles connexes

    Liens externes

    Ressource relative à l'architecture :

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Olivier_Giscard_d%27Estaing

 

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