C'est ce qui ressort des témoignages conjugués d'Inès Chatin et de son père adoptif Jean-François Lemaire, petit-fils de François Cogné, originaire d'Aubin, dans l'Aveyron, tout comme Arsène Henri François Imbert, père de Claude Imbert, né le 12 novembre 1929 à Quins, dans l'Aveyron, d'où sa mère Irma Darie Marie Angles était originaire.
Celle-ci était fille et petite-fille de cultivateurs et a travaillé à la Banque de France et son mari Arsène, né le 31 mai 1902 à Aubin, fils d'instituteur et petit-fils de postier, était fonctionnaire des Finances.
Quant à François Victor Cogné, né le 10 août 1876 à Aubin, et dont le frère Marius Gabriel Cogné, né le 8 janvier 1878 à Firmi dans l'Aveyron, était aussi sculpteur sur pierres après avoir été doreur ornemaniste, à Paris, où il est décédé le 13 novembre 1931 à son domicile, au 22, rue de la Voûte, dans le 12ème arrondissement, toute la famille étant domiciliée au 249, rue Saint-Denis, dans Paris 2ème, dès 1885 (naissance le 30 septembre de Joséphine dite Gabrielle Cogné, plumassière, mariée le 14 octobre 1911 à Pantin à Lucien Vasseur, imprimeur, originaire de Lagny en Seine-et-Marne, décédée à Lagny le 4 février 1946), il était issu de Joseph-Benoît dit Jean Benoît Cogné, plâtrier puis fumiste, né le 26 mars 1852 à Decazeville (de Jean Cogné, briquetier, de Saint-Jean-Bonnefonds dans la Loire, près de Saint-Chamond, et de Marie Masbou, de Carjac dans le Lot, mariés le 12 février 1846 à Decazeville), décédé le 29 mars 1926 à Lagny, et de Marie Julie Victoire Fontanié née le 10 février 1854 à Firmi de François Fontanier et Marie-Jeanne Lagarrigue.
A noter : Marius Gabriel Cogné s'était marié le 22 mai 1909 à Pantin avec sa cousine germaine Marie Louise Bonal, née le 8 juin 1887 à Decazeville, fille de Jean Louis Bonal né le 5 juin 1860 à Decazeville, mineur, et de Virginie Julie Victorine Fontanié, née le 14 janvier 1860 à Firmi, soeur de Marie Julie Victoire Fontanié, mariés le 26 mai 1886 à Decazeville.
Egalement né à Aubin, au Gua, le 21 juillet 1876 : Edmond Alexandre Cognet ou Cognier, cousin germain des deux précédents, comme eux dessinateur sculpteur, fils de Gabriel Cognier, charpentier puis fruitier, né le 4 décembre 1846 à Decazeville, et de Marie Puech, son épouse, née à Decazeville le 22 mars 1852, mariés à Aubin le 23 décembre 1874, et domiciliés au Gua, ainsi que Marie Masbou mère de Gabriel, son père Jean Cognier étant décédé à leur domicile de Fos-sur-Mer dans les Bouches-du-Rhône le 2 août 1854. Domicilié à Paris 11ème au 3, rue Faidherbe, puis à Montreuil, avec ses parents, y marié une première fois le 16 novembre 1901 à Lucie Marie Henriette Laplanche, née le 3 septembre 1985 à Paris 2ème, décédée à Paris 12ème au 184, rue du Faubourg Saint-Antoine, le 29 mars 1915, et une seconde fois le 15 janvier 1945 à Charlotte Dessard, il y est décédé le 28 juin 1957.
A l'issue de cette recherche rapide, non exhaustive, aucun lien de parenté n'apparaît entre les deux familles Cogné et Imbert.
Il est toutefois certain que leurs origines communes dans l'Aveyron, notamment à Aubin, aient pu les rapprocher.
https://gw.geneanet.org/nouzies?lang=fr&iz=0&p=irma+darie+marie&n=angles
- Née le 17 octobre 1902 - Quins, 12194, Aveyron, Occitanie, France
- Décédée le 7 avril 1985 - Le Kremlin-Bicêtre, 94043, Val de Marne, Île-de-France, France, à l'âge de 82 ans
- Banque de France
Parents
-
Pierre ANGLES, né le 12 mars 1872 - Cadars (Quins), France, décédé, Cultivateur à Rancillac (Quins)
Marié le 6 février 1899, Quins, 12194, Aveyron, Occitanie, France, avec - Marie Léonie ALARY, née le 4 mai 1872 - Démiès (Salan Quins), 12194, Aveyron, Occitanie, France, décédée
Union(s), enfant(s) et petits-enfants
-
Mariée le 19 avril 1927, Quins, 12194, Aveyron, Occitanie, France,
avec Arsène Henri IMBERT, né le 31 mai 1902 - Aubin, 12013, Aveyron, Occitanie, France, décédé, Fonctionnaire des Financesdont
Fratrie
- Marie-Léonie Zénobie ANGLES 1900-2000 Mariée le 24 avril 1924, Quins, 12194, Aveyron, Occitanie, France, avec Louis Marius Baptiste BARRAU
- Léontine Marie-Aurélie ANGLES 1901-1995 Mariée le 30 juillet 1920, Quins, 12194, Aveyron, Occitanie, France, avec Albert Julien Félix ESPIE
- Irma Darie Marie ANGLES 1902-1985 Mariée le 19 avril 1927, Quins, 12194, Aveyron, Occitanie, France, avec Arsène Henri IMBERT 1902-
- Floria Léa Marie ANGLES 1904- Mariée le 24 avril 1924, Quins, 12194, Aveyron, Occitanie, France, avec Jean Joseph BEDEL
Sources
- Naissance: Archives de l'Aveyron - http://archives.aveyron.fr/ark:/11971/vtabe7aef35c3665ca3/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_3b2f6748580be5b16ceaa1ffe0b6c8d2#id:691584016?brightness=100.00&contrast=100.00¢er=1340.2898432, -1965.2478500864001&zoom=10
Aperçu de l'arbre
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https://gw.geneanet.org/jcbras?lang=fr&p=arsene+henri+francois&n=imbert
- Né le 31 mai 1902 - Aubin, 12013, Aveyron, Midi-Pyrénées, France
- Décédé
Parents
- Antoine Arsène IMBERT 1876-
- Marie Sylvanie LAVABRE 1877-
Union(s) et enfant(s)
-
Marié le 19 avril 1927, Quins, 12194, Aveyron, Midi-Pyrénées, France,
avec Irma Darie ANGLES 1902-1985 dont
- .....
Aperçu de l'arbre
Antoine Arsène IMBERT 1876- | Marie Sylvanie LAVABRE 1877- | |||||
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Arsène Henri François IMBERT 1902- |
https://gw.geneanet.org/badoc?lang=fr&pz=thierry+mary+joseph&nz=badoc&p=antoine+arsene&n=imbert
- Né le 20 février 1876 - Severac-le-Chateau
- Décédé
Parents
- Arsene IMBERT 1843-
- Marie VIEILLEDENT 1855-1885
Union(s)
- Marié le 30 octobre 1901, Severac-le-Chateau, avec Marie Sylvanie LAVABRE 1877-
Fratrie
- Antoine Arsene IMBERT 1876-
- Alric Louis IMBERT 1878-
- Marie Louise IMBERT 1881-
Demi-frères et demi-sœurs
Du côté de Arsene IMBERT 1843- |
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Notes
Notes individuelles
Sources
- Naissance: Acte de naissance - AD12 4E065742/11083200
- Union: Acte de mariage - AD12 4E073708/10301600
Aperçu de l'arbre
Joseph IMBERT †1876 | Francoise COURTIAL †1851 | Jean Antoine Dit Antoine VIEILLEDENT 1806-1881 | Rose FAGES 1814-1873 | |||
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Arsene IMBERT 1843- | Marie VIEILLEDENT 1855-1885 | |||||
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Antoine Arsene IMBERT 1876- |
https://gw.geneanet.org/badoc?lang=fr&pz=thierry+mary+joseph&nz=badoc&p=marie+sylvanie&n=lavabre
Marie Sylvanie LAVABRE
- Née le 30 juillet 1877 - Severac-le-Chateau
- Décédée
Parents
- Antoine Francois LAVABRE 1845-
- Marie Julie COSTECALDE 1851-
Union(s)
- Mariée le 30 octobre 1901, Severac-le-Chateau, avec Antoine Arsene IMBERT 1876-
Sources
- Naissance: Acte de naissance - AD12 4E065749/11133000
- Union: Acte de mariage - AD12 4E073708/10301600
Aperçu de l'arbre
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- Né le 8 janvier 1878 - Firmi, 12100, Aveyron, Midi-Pyrénées, France
- Décédé
Parents
-
Jean Benoit COGNÉ 1852- (Platrier)
- Marie Julie Victoire FONTANIÉ 1854-
Union(s)
- Marié le 22 mai 1909, Pantin, 93055, Seine Saint Denis, Île-de-France, France, avec Marie Louise BONAL
Notes
Naissance
text/htmlGénérale
Notes concernant l'union
Union avec Marie Louise BONAL
Sources
- Naissance: FO22 archi Firmi 1878
https://archives.aveyron.fr/ark:/11971/vta52deacae05f64/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_be8bfe2b456e2599c433a0b9f308fdbb#id:688643928
Aperçu de l'arbre
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Imbert_(journaliste)
Claude Imbert (journaliste)
Quins
(à 87 ans)Décès
16e arrondissement de ParisNom de naissance Claude Arsène Pierre ImbertNationalité Activité Autres informations A travaillé pour Distinctions Claude Imbert est un éditorialiste français né le à Quins dans l'Aveyron1 et mort le à Paris 16e2,3. Il participe à plusieurs organes de presse, et fonde le Point en 1972. Il publie plusieurs ouvrages, pour lesquels il reçoit trois prix littéraires. En 2024, il est l'objet d'une accusation de pédocriminalité.
Biographie
Jeunesse
Son père travaille dans l’administration des Finances4, sa mère, à la Banque de France. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est élève du collège de Castres.
Carrière
Journalisme
Après son baccalauréat au lycée Carnot à Paris, des études littéraires, notamment en khâgne au lycée Henri-IV à Paris, Claude Imbert commence en 1950 sa carrière de journaliste à l'Agence France-Presse pour le compte de laquelle il partira plusieurs années pour l'Afrique5.
En 1964, il rejoint la rédaction du journal L'Express de Jean-Jacques Servan-Schreiber, au moment où l'hebdomadaire va devenir, avec son savoir-faire, un news-magazine sur le modèle américain de Time ou de Newsweek. Il est rédacteur en chef de ce magazine à partir de 19665.
En 1971, lors d'une crise qui entraîne des dissensions entre le patron du journal associé à Françoise Giroud, l'équipe de direction (Olivier Chevrillon) et l'équipe éditoriale qu'il anime, Claude Imbert quitte L'Express avec d'autres rédacteurs importants comme Georges Suffert, Jacques Duquesne, Pierre Billard, Robert Franc, Henri Trinchet, etc. Il entre comme rédacteur en chef à Paris Match6.
L'année suivante, en 1972, avec les journalistes transfuges de L'Express et Olivier Chevrillon, comme PDG, il fonde Le Point dont il est, pendant près de trente années le principal animateur, directeur de la rédaction puis le directeur général. À partir de 1976, il est aussi éditorialiste le samedi matin sur Europe 1, aux côtés de Jean Daniel puis de Serge July. Il cède, en 2000, sa place au Point à Franz-Olivier Giesbert mais continue de livrer un éditorial hebdomadaire au magazine5.
Il participe pendant plusieurs années à un débat d'actualité hebdomadaire avec Jacques Julliard sur LCI7.
Autres activités
Claude Imbert a écrit plusieurs livres dans lesquels il développe une philosophie très hellénique, parfois aussi pessimistenote 1.
Il est un candidat malheureux au fauteuil de son ami et longtemps collaborateur Jean-François Revel à l'Académie française contre l'écrivain Max Gallo lors de l'élection du durant laquelle il n'a recueilli que 5 voix sur 28, contre 15 qui sont allées à son concurrent5.
Il est membre du club de dirigeants français Le Siècle et du gastronomique et fermé Club des Cent5.
Prises de position
En 2003, au cours d'un des débats hebdomadaires avec Jacques Julliard sur LCI, Claude Imbert déclare : « Il faut être honnête. Moi, je suis un peu islamophobe. Cela ne me gêne pas de le dire8 » ; cette position est qualifiée d'islamophobe dans plusieurs organes de presse9,10,7.
Il défend ardemment le vote en faveur du Oui lors du référendum sur le traité établissant une constitution pour l'Europe, estimant que le Non représentait la « chienlit démagogique », « le déchaînement médiocre des intérêts corporatistes11 ».
Accusation de pédo-criminalité
En juin 2024, plus de sept ans après sa mort, Claude Imbert est nommément mis en cause dans une enquête12 du quotidien Libération, s'appuyant sur un dossier judiciaire épais de centaines de pages, décrivant les « hommes de la rue du Bac ». Ce groupe de pédocriminels, membres « de l’intelligentsia parisienne des années 70-80 »13, aurait perpétré des sévices sexuels sur des enfants pendant plusieurs années, de 1977 à 198714, dans plusieurs lieux, autour du 97, rue du Bac, à Paris.
Inès Chatin, à l'origine de l'ouverture le 23 octobre 202315 d’une enquête préliminaire de l’Office des mineurs (Ofmin) de la Direction nationale de la Police judiciaire (DNPJ), « témoigne d’abus et de viols commis, de ses 4 à ses 13 ans, par un groupe d’hommes gravitant autour de son père adoptif, Jean-François Lemaire », de Gabriel Matzneff15 , Jean-François Revel – décédé –, l’avocat François Gibault,et de Claude Imbert. Ce dernier est accusé par Inès Chatin de lui avoir fait subir des sévices sexuels dans un appartement de la rue de Varenne quand elle était toute petite, puis de l’avoir violée chez lui, et dans sa maison de vacances à Perroy, en Suisse5.
Publications
- Ce que je crois, Grasset
- Par bonheur, Grasset Prix de l'essai 1995
- À point nommé, Grasset
- Avec Jacques Julliard, La Droite et la Gauche, Julliard
- La Pensée unique : le Vrai Procès, ouvrage collectif (avec Jean Foyer, Michel Godet, Jacques Julliard, Philippe Tesson et Jean-Pierre Thiollet), Economica, 1998 (ISBN 2-7178-3745-0)
- Le Tombeau d'Aurélien (roman), Grasset, 2000 Prix Nice-Baie-des-Anges
Notes et références
Notes
- Dont Le Tombeau d'Aurélien, un roman épistolaire : à travers les seize siècles qui les séparent, les deux « amis » Aurélien et Antoine confrontent leurs idées sur la vie, l'amour, la mort, le pouvoir, l'Histoire, la religion chrétienne, l'immigration, le progrès et ses conséquences. Les deux hommes vivent chacun à un moment-clé de la religion chrétienne : l'un à ses débuts, envahissants à son goût, et l'autre à son déclin. [Extrait de la présentation sur Babelio [archive]].
Références
- Site de l'Aveyron. [archive]
- « Claude Imbert est mort » [archive], sur lepoint.fr, .
- Insee, « Acte de décès de Claude Arsène Pierre Imbert [archive] », sur MatchID.
- « Claude Imbert, la disparition d'un "monument de la presse" [archive] », sur Les Échos, (consulté le ).
- Simon Blin, « Les hommes de la rue du Bac : Claude Imbert, un patron de presse entre influence et opacité [archive] », sur Libération (consulté le ).
- « Claude Imbert, le fondateur du Point, est mort », Le Monde.fr, (lire en ligne [archive], consulté le ).
- Daniel Schneidermann, « L'islamophobie d'un patriarche [archive] », sur Libération (consulté le ).
- « Claude Imbert, islamophobe déclaré [archive] », sur acrimed.org.
- « Claude Imbert "islamophobe" » [archive], Libération, .
- « Claude Imbert persiste et signe » [archive], Le Nouvel Observateur, .
- Olivier Cyran et Mehdi Ba, Almanach critique des médias, Édition des Arènes, , p. 17.
- Willy Le Devin, « Les hommes de la rue du Bac (1/6) : comment une "bande" pédocriminelle a sévi pendant des années au cœur de Paris [archive] », sur Libération (consulté le ).
- « Plusieurs intellectuels français accusés de crimes pédocriminels dans une enquête de Libération [archive] », sur elle.fr, (consulté le ).
- « Autour de Matzneff, un réseau pédocriminel dénoncé par une plaignante [archive] », sur ActuaLitté.com (consulté le ).
- « Gabriel Matzneff au cœur de nouvelles accusations autour d’un ancien réseau pédocriminel [archive] », sur Le HuffPost, (consulté le ).
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste
- :
Liens externes
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Cogn%C3%A9
François Cogné
François CognéFrançois Cogné en 1931, détail d'une photographie de l'agence de presse Meurisse.Biographie Naissance
Aubin
(à 75 ans)Décès
7e arrondissement de ParisSépulture Nationalité Activités Autres informations Distinctions François Victor Cogné, né le à Aubin (Aveyron) et mort le à Paris, est un sculpteur français.
Il est l'auteur de maints portraits officiels.
Biographie
François Cogné expose au Salon des artistes français1 et y obtient en 1900 une mention honorable puis en 1921 une médaille de bronze2. En 1929, il y présente les bronze Buste de Mussolini, Buste de Clemenceau et Buste du Maréchal Foch3.
Parmi ses œuvres réputées, on distingue le Monument à Georges Clemenceau de l'avenue des Champs-Élysées à Paris et le modèle de la borne de la voie de la Liberté.
Après avoir été le sculpteur officiel de Clemenceau, Joffre et Lyautey, sous le régime de Vichy il devint celui de « l'État français » et réalisa le portait officiel de son chef, le maréchal Pétain4. Ainsi, celui-ci l'autorisa à faire éditer son buste destiné à remplacer celui de Marianne dans toutes les mairies, écoles et tribunaux de France.
Il dessina un modèle de vase à l'effigie de Pétain (reproduit par Pasquier, op.cit.) dans le cadre de la diffusion de son image au titre de la propagande politique orchestrée par le régime.
En novembre 1941, il refuse de faire partie du « voyage d'études » des artistes français en Allemagne initié par Joseph Goebbels5.
La vente de son atelier eut lieu le à Paris à l'hôtel Drouot[réf. nécessaire].
Œuvres
Outre le modèle de la borne de la voie de la Liberté, on lui doit :
- la décoration sculptée du pavillon du Brésil de l'architecte Franz Van Ophem, lors de l'Exposition universelle de Bruxelles de 1910 ;
- la Statue en pied du maréchal Pétain, effigie en pied destinée à remplacer la statue de Marianne dans les mairies. Selon l'usage républicain, le choix de cette substitution de symboles fut laissé à l'appréciation des maires6 ;
- le Monument à Georges Clemenceau, 1932, statue en bronze, Paris, place Clemenceau7. Des réductions ont été éditées en terre cuite8 ;
- Le Maréchal Joffre, buste en céramique[Où ?] ;
- le Monument aux morts de Lamarche, 19219.
- le Monument à Georges Mandel, érigé en bordure de la route nationale 7 entre Fontainebleau et Nemours, orné du même médaillon représentant son profil que celui de sa tombe au cimetière de Passy à Paris ;
- le Buste de Mussolini exposé en 1929[Où ?] ;
- le Monument aux morts du lycée Carnot à Paris ;
- le Monument de la famille Caillaux, en marbre blanc, avec des pleureuses habillées à l'antique, à Paris au cimetière du Père Lachaise (54e division),
- le Monument à Joseph Gallieni érigé dans les locaux du Prytanée national militaire de La Flèche ;
- le Monument au maréchal Lyautey à Casablanca, après 1934, statue équestre en bronze10 ;
- le Monument au maréchal Lyautey à Nancy, devant l'ancienne gendarmerie, statue en bronze.
- le Monument au maréchal Lyautey à Paris, place Denys-Cochin.
- la statue du baron Haussmann, à l'angle de la rue de Laborde et du boulevard Haussmann, à Paris.
- des bas-reliefs ornant des façades d'immeubles parisiens, notamment à Montmartre[réf. nécessaire].
- statue du prince Albert Ier de Monaco) (1951), jardins Saint-Martin à Monaco.
- Buste en bronze de Serge Ivanoff, Paris, 194511.
-
La statue de Clemenceau.
-
Médaillon à l'effigie de Georges Mandel.
Distinctions
- Commandeur de la Légion d'honneur en 193612.
- Titulaire de l'ordre de la Francisque13.
Iconographie
- Agence de presse Meurisse, François Cogné, 1931, photographie.
Notes et références
- G. Lelièvre « François Cogné », in Allgemeinen Künstlerlexikon, 20e tome, p. 151-152.
- René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 306
- Ibid.
- Bernard Hasquenoph, « Assainir les Beaux-Arts ». Henri Bouchard sous l’Occupation » [archive], louvrepourtous.fr, 7 janvier 2019.
- « Art sous l'Occupation » [archive], universalis.fr.
- Stéphanie Corcy, La Vie culturelle sous l'occupation, Paris, Perrin, 2005, p. 291. Une photographie de Cogné posant près de cette statue figure sur la couverture de cet ouvrage.
- « Monument à Georges Clemenceau – Paris, 8e arr. » [archive], notice sur e-monumen.net.
- Statue de Clemenceau [archive]
- Monument aux morts de Lamarche sur le site monumentsmorts.univ-lille3.fr [archive].
- « Monument au Maréchal Lyautey – Casablanca (déplacé) » [archive], notice sur e-monumen.net.
- « Le Salon... - Société des artistes français ; Société internationale des beaux-arts [archive] », sur Gallica, (consulté le ).
- « Dossier de François Cogné LH//560/21 [archive] », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
- Henry Coston (préf. Philippe Randa), L'Ordre de la Francisque et la révolution nationale, Paris, Déterna, coll. « Documents pour l'histoire », , 172 p. (ISBN 2-913044-47-6), p. 53 — première édition en 1987.
- G. Lelièvre « François Cogné », in Allgemeinen Künstlerlexikon, 20e tome, p. 151-152.
- Laurence Bertrand Dorléac, L'Art de la défaite, 1940-1944, Paris, Seuil, 2e édition, 2010, p. 113 à 117, 120, 125, 126, 129 et 338 à 341.
- J. du Pasquier, Robert Lallemant, céramiste et décorateur d'une génération incertaine (éditions d'art Somogy, 2014)
- Ressources relatives aux beaux-arts
- :
- Ressource relative à la vie publique
- :
- Ressource relative au sport :
Annexes
Bibliographie
Liens externes
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aubin_(Aveyron)
Aubin (Aveyron)
Aubin | |
Le site du Fort d'Aubin. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Villefranche-de-Rouergue |
Intercommunalité | CC Decazeville Communauté |
Maire Mandat |
Christine Teulier 2024-2026 |
Code postal | 12110 |
Code commune | 12013 |
Démographie | |
Gentilé | Aubinois |
Population municipale |
3 552 hab. (2021 ) |
Densité | 130 hab./km2 |
Population agglomération |
13 696 hab. (2021) |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 31′ 43″ nord, 2° 14′ 48″ est |
Altitude | Min. 211 m Max. 500 m |
Superficie | 27,23 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Decazeville (ville-centre) |
Aire d'attraction | Decazeville (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Enne et Alzou (bureau centralisateur) |
Législatives | 2e circonscription de l'Aveyron |
Localisation | |
Liens | |
Site web | aubin-aveyron.fr |
modifier |
Aubin est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie, entre Decazeville et Firmi.
Le patrimoine architectural de la commune comprend cinq immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Blaise, classée en 1942, l'école Jules-Ferry du Gua, inscrite en 2002, l'église Notre-Dame, inscrite en 2003, l'église Notre-Dame-des-Mines, inscrite en 2001, et les cheminées d'usine, inscrites en 2001.
Géographie
Description
Localisation
Les communes limitrophes sont Les Albres, Auzits, Cransac, Decazeville, Firmi, Galgan, Lugan, Valzergues et Viviez.
Viviez | Decazeville | Noailhac | ||
Les Albres | N | Firmi | ||
O Aubin E | ||||
S | ||||
Galgan Valzergues |
Lugan | Cransac Auzits |
Hydrographie
Le Ruisseau de Vayssade, le Ruisseau du Banel et le Ruisseau du Saltz sont les principaux cours d'eau de la commune.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-20001. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver2.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 008 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet1. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Constant-Fournoulès à 17 km à vol d'oiseau3, est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 058,4 mm4,5. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 20226.
Urbanisme
Typologie
Au , Aubin est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 20227. Elle appartient à l'unité urbaine de Decazeville, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre8,I 1. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Decazeville, dont elle est une commune de la couronneNote 1,I 1. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants9,10.
Logement
En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 2 458, alors qu'il était de 2 545 en 2014 et de 2 562 en 2009I 2.
Parmi ces logements, 72,4 % étaient des résidences principales, 5,5 % des résidences secondaires et 22,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 78,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 21,3 % des appartementsI 3.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Aubin en 2020 en comparaison avec celles de l'Aveyron et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,5 %) inférieure à celle du département (17,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation des résidences principales, 76,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,9 % en 2014), contre 69,4 % pour l'Aveyron et 57,5 pour la France entièreI 4.
Typologie | AubinI 2 | AveyronI 5 | France entièreI 6 |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 72,4 | 71,8 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 5,5 | 17,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 22,1 | 10,9 | 8,2 |
Toponymie
Issu du latin Albinus, lui-même dérivé de albus (blanc).
Histoire
Antiquité
Lucien Mazars, auteur de nombreux ouvrages d'histoire locale écrit dans Aubin ; son histoire, des origines à la Révolution de 1789 : « la tradition [veut] qu'Aubin, qui porta le nom d'Albin jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, ait été fondée par le général romain Declus Clodius Albinus, ou en son honneur ». Or, le général Albinus n'a pas exercé de fonctions de légat en Gaule mais en Bretagne (actuelle Grande-Bretagne). Son contrôle de la Gaule a vraisemblablement été trop bref pour pouvoir fonder une ville.
Moyen Âge
Le fort d'Aubin servit d'abord de forteresse puis fut occupé au Moyen Âge par les seigneurs du Rouergue.
Époque moderne
Époque contemporaine
La commune fut chef-lieu du district d'Aubin de 1790 à 1800.
Le , 1 500 ouvriers en grève enlèvent Tissot, ingénieur principal, ses vêtements sont déchirés, et les ouvriers menacent d'aller le noyer. Il est sauvé par une troupe de 70 gendarmes menés par le préfet, qui est blessé à la jambe, et par le substitut du procureur, blessé plus légèrement11. La troupe tire sur une manifestation de mineurs faisant 14 morts et 22 blessés, dont trois ne survivent pas12,13. Il s'agit de la 2e grève du Second Empire, après celle du 16 juin 1869 à La Ricamarie14(la Fusillade du Brûlé)15. Cette tragédie inspira L’Ode à la Misère à Victor HugoNote 2.
Depuis 1858, la commune est dotée de la gare d'Aubin sur la ligne de Capdenac à Rodez.
La conclusion du pacte germano-soviétique fin août 1939 et le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale suscitent une chasse aux communistes, à la fois dans l’espace politique (le parti est interdit, les maires suspendus) et dans l’espace symbolique : Albert Sarraut, ministre de l’Intérieur, envoie une circulaire aux préfets leur enjoignant de mener la chasse aux noms de rues évoquant le communisme, ce qui est un tournant, car le gouvernement n’intervient pas dans ce domaine qui relève traditionnellement du pouvoir des communes16. C’est ainsi qu'à Aubin, la rue Sacco-et-Vanzetti est débaptisées17.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue du département de l'Aveyron.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton d'Aubin18. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du canton d'Enne et Alzou.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aveyron.
Intercommunalité
Aubin était membre de la communauté de communes du Bassin de Decazeville Aubin, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1998 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Decazeville Communauté dont est désormais membre la commune.
Tendances politiques et résultats
Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans l'Aveyron,
la liste PS-PCF-EELV menée par le maire sortant André Martinez obtient
la majorité des suffrages exprimés, avec 1 036 voix (49,05 %, 21
conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant largement
les listes menées respectivement par19 :
- Francis Mazars (PS, 814 voix, 38,54 %, 5
conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Denis Gruszka (FG, 282 voix, 12,40 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 31,64 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Aveyron, la liste DVG menée par Laurent Alexandre obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 967 voix
(64,89 %, 23 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires),
devançant tr_ès largement la liste PS menée par le maire sortant André
Martinez, qui a recueilli 523 voix (35,10 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 47,42 % des électeurs se sont abstenus20.
En 2022, à la suite de l'élection en tant que député de Laurent Alexandre, Michel BAERT est élu maire par le conseil municipal.
Le 28 janvier et 4 février 2024 ont eu lieu des élections municipales anticipées, à la suite de la démission de huit conseillers municipaux (Brigitte CUESTA, Charlène CUESTA, Alain SOLIGNAC, Émilie DUSSAUSSOY, Bernard D'IVERNOIS, Gilles AUGUSTE, Amelia AYORA, Yves SVEC) de la majorité municipale . Trois listes sont présente au premier tour : "Construisons notre Aubin" menée par Michel BAERT et les 8 élu(e)s démissionnaires ; "Unis pour Aubin" menée par Brigitte RODRIGUEZ, qui as exclu l'ancien maire et conseiller municipal d'opposition André MARTINEZ de sa liste ; "Unis et solidaires pour Aubin" menée par Christine TEULIER et Laurent ALEXANDRE.
Au soir du premier tour, la liste menée par Christine TEULIER arrive en tête avec 43.35 % des suffrages devant la liste de Michel BAERT avec 32.57 % des suffrages et la liste menée par Brigitte RODRIGUEZ avec 24.08 % des suffrages.
Au second tour, deux listes sont présentent , "Unis et Solidaires pour Aubin" et "Construisons notre Aubin" (qui a fusionné avec la liste de Brigitte RODRIGUEZ).
Au soir du second tour, la liste "Unis et solidaires pour Aubin" menée par Christine TEULIER obtient 54.93 % des suffrages soit 21 sièges sur 27 au conseil municipal. La liste "Construisons notre Aubin" obtient 45.07 % des suffrages soit 6 sièges sur 27 au conseil municipal. S'en suivent une vague de démissions des élu(e)s de l'opposition (12 démissions)) .
Démissions : Michel BAERT, Maurice COUDERC, Brigitte RODRIGUEZ, Brigitte CUESTA, Alain SOLIGNAC, Charlène CUESTA, Philippe AUPETIT, Michel VIGUIE21.....
Lors du conseil municipal du 19 février 2024, Christine TEULIER est élue Maire de Aubin. Elle est la première femme à occuper cette fonction dans la commune.
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation34. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 200635.
En 2021, la commune comptait 3 552 habitantsNote 3, en diminution de 7,36 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Sports et loisirs
- L'Étoile Sportive de Combes, club de football depuis 192137.
- Twirling Aubin
- Jeunesse Sportive Bassin Aveyron
- Cyclo Club Firmi Aubin Cransac
- Les Boules Noires
- Fraternelle Pétanque du Gua
- Mineur Pétan Club
- Société de Pêche le Ver Rouge
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 701 ménages fiscauxNote 4, regroupant 3 403 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 560 €I 7 (20 640 € dans le départementI 8). 39 % des ménages fiscaux sont imposésNote 5 (% dans le département).
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
CommuneI 9 | 7,5 % | 8,3 % | 10,9 % |
DépartementI 10 | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entièreI 11 | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 076 personnes, parmi lesquelles on compte 67,2 % d'actifs (56,3 % ayant un emploi et 10,9 % de chômeurs) et 32,8 % d'inactifsNote 6,I 9. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Decazeville, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôleCarte 1,I 12. Elle compte 835 emplois en 2018, contre 769 en 2013 et 839 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 187, soit un indicateur de concentration d'emploi de 70,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,5 %I 13.
Sur ces 1 187 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 323 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitantsI 14. Pour se rendre au travail, 90,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)I 15.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
206 établissementsNote 7 sont implantés à Aubin au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du départementNote 8,I 16.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 206 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
25 | 12,1 % | (17,7 %) |
Construction | 31 | 15 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
61 | 29,6 % | (27,5 %) |
Information et communication | 3 | 1,5 % | (1,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 4 | 1,9 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 8 | 3,9 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
32 | 15,5 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
20 | 9,7 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 22 | 10,7 % | (7,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,6 % du nombre total d'établissements de la commune (61 sur les 206 entreprises implantées à Aubin), contre 27,5 % au niveau départementalI 17.
Entreprises
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont38 :
- Molenat Bois, fabrication de charpentes et d'autres menuiseries (8 148 k€)
- SAS Ets Bories, commerces de détail de charbons et combustibles (4 198 k€)
- SARL Campergue, commerce de détail de fruits et légumes en magasin spécialisé (904 k€)
- SATS, ambulances (831 k€)
- Le Moulin D'olt, production d'électricité (779 k€)
Agriculture
La commune est dans la « Viadène et vallée du Lot », une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aveyron39. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agricultureNote 9 sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viandeCarte 2.
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 71 | 40 | 17 | 12 |
SAUNote 10 (ha) | 687 | 668 | 498 | 691 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 71 lors du recensement agricole de 1988Note 11 à 40 en 2000 puis à 17 en 201041 et enfin à 12 en 2020Carte 3, soit une baisse de 83 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations42,Carte 4. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 687 ha en 1988 à 691 ha en 2020Carte 5. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 10 à 58 ha41.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Blaise Inscrit MH (1942)43.
En venant de Decazeville, on voit apparaître cette église au style roman et gothique, de pierre blonde au clocher octogonal. À l'origine romane du XIIe siècle, elle a été remaniée aux XVe et XVIe siècles.
- Église Notre-Dame-des-Mines de Combes, Inscrit MH (2001)44, label XXe siècle, fut construite à partir de 1942 à 1949 pour remplacer l'ancienne chapelle en bois des mineurs de la mine du Banel45.
- Église du Gua Inscrit MH (2003)46 est un édifice de style néogothique, construite de 1865 à 1867 sur les plans de Louis-Auguste Boileau.
- La chapelle Notre-Dame, dite du Pouzet d'Aubin47.
- Ces deux cheminées d'usine Inscrit MH (2008)49 furent réalisées en 1847 par la Compagnie des forges et fonderies d'Aubin.
- L'école Jules Ferry du Gua Inscrit MH (2002)50 est l'œuvre d’Emmanuel Brune et fut construite entre 1876 et 1880. C'est un bâtiment de 59 mètres de long et 12 mètres de large, construit sur une terrasse aménagée dominant le site du Gua, qui tranche sur l'ensemble des maisons modestes qui constituent la trame de ce faubourg.
- Maison Départementale de la Mémoire, musée sur la résistance, la déportation et la citoyenneté.
- Musée de la mine Lucien Mazars.
-
Les cheminées du Plateau des Forges.
-
École Jules Ferry du Gua.
-
Musée de la Mine.
-
Vue partielle sur la ville.
-
Maison à colombages.
-
Site du Fort d'Aubin et la chapelle de la Cène du Seigneur et Saint-Amans.
-
Autre vue du Fort et la chapelle de la Cène du Seigneur et Saint-Amans.
-
Vue sur le chemin de croix.
Personnalités liées à la commune
- Louis Niel, syndicaliste.
- François Cogné, sculpteur.
- Marie-Claire Bancquart (1932-2019), professeur d'université, écrivain et poète, née à Aubin.
- Serge Mesonès, footballeur français, né en 1948, mort en 2001 à Aubin.
- Lilian Bathelot, romancier, auteur, né à Aubin en 1959.
- Alain Ferrand, homme d'affaires et politique, né à Aubin en 1959.
- Olivier Norek, écrivain, auteur de romans policiers né en 1975, y a passé son enfance.
-
François Cogné
en 1931. -
Marie-Claire Bancquart
en 2010. -
Lilian Bathelot
en 2010.
Héraldique
Blason | De gueules au
lion d'or, au chef cousu de sable chargé d'un pic et d'un marteau
d'argent emmanchés d'or passés en sautoir et surchargés d'une lampe de
mineur aussi d'argent allumée de gueules51. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Lucien Mazars, Aubin : son histoire, des origines à la Révolution de 1789, Aubin, L. Mazars, , 119 p., Couv. ill., ill. ; 22 cm (BNF 34761590)
- Lucien Mazars, Terre de mine : bassin d'Aubin-Decazeville, Rodez, Fil d'Ariane, , 285 p., ill., couv. ill. ; 22 cm (ISBN 978-2-912470-16-4, BNF 36978991)
- Lucien Mazars et Francis Mazars, Terre de mine en images : bassin de Decazeville-Aubin, Aubin, Association des amis du Musée de la mine Lucien Mazars, , 265 p., ill. en noir et en coul., couv. ill. ; 24 cm (ISBN 978-2-7466-0685-2, BNF 41491412)
- Madeleine Raygade-Panassié, Souvenirs de Combes : pays de charbon et de flammes, Rodez, Association des amis du Musée du Rouergue, , 99 p., ill., couv. ill. ; 24 cm (BNF 36692146)
- Christian-Pierre Bedel (préf. Pierre Beffre), Aubinh : Cransac, Firmin, Vivièrs / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton d'Aubinh, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 247 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 978-2-907279-38-3, ISSN 1151-8375, BNF 36708370)
- Michel Girval, Aubin, Le Gua, Combes dans le temps : des cartes postales anciennes, Aubin, Amicale laïque et républicaine de la commune d'Aubin, , 200 p., ill., couv. ill. en coul. ; 30 cm (ISBN 978-2-9513481-0-3, BNF 37038703)
- Senez (Ingénieur), Aubin. : Carte géologique du bassin houiller de Aubin (Aveyron), dressée en 1840 : Document cartographique manuscrit, S.l., s.n., , 1 flle : ms. ; 40 x 48 cm (BNF 40720457)
- Aubin. - Carte géologique du bassin houiller de Aubin (Aveyron), dressée en 1840 par l'ingénieur Senez [archive] sur Gallica
- Marie-Line Montbroussous, Histoire d'une intégration réussie : les Espagnols dans le bassin de Decazeville, Rodez, Ed. du Rouergue, , 199 p., ill., couv. ill. ; 23 cm (ISBN 978-2-905209-99-3, BNF 36685891)
- Gérard Pertus et Michel Herranz, Bassin de Decazeville, Aubin, Cransac, Firmi, Viviez : usines et métallos. Tome 1, Decazeville, Association de sauvegarde du patrimoine industriel du Bassin de Decazeville, , 238 p., ill., couv. ill. ; 31 cm (ISBN 978-2-9531052-3-0, BNF 42307098)
- Gérard Pertus et Michel Herranz, Bassin de Decazeville, Aubin, Cransac, Firmi, Viviez : usines et métallos. Tome 2, Decazeville, Association de sauvegarde du patrimoine industriel du Bassin de Decazeville, , 237 p., ill., couv. ill. ; 31 cm (ISBN 978-2-9531052-4-7, BNF 43520392)
- Gérard Pertus et Michel Herranz, Mines et mineurs : Bassin de Decazeville : Aubin, Cransac, Firmi, Viviez, Decazeville, Association de sauvegarde du patrimoine industriel du Bassin de Decazeville, , 211 p., ill., couv. ill. ; 31 cm (ISBN 978-2-9531052-1-6, BNF 41420313)
- Gérard Pertus et Michel Herranz, Puits de mines : Bassin de Decazeville : Aubin, Cransac, Firmi, Viviez, Decazeville, Association de sauvegarde du patrimoine industriel du Bassin de Decazeville, , 117 p., ill., couv. ill. ; 31 cm (ISBN 978-2-9531052-0-9, BNF 41184324)
- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Pierre Beffre), Aubinh : Cransac, Firmin, Vivièrs / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton d'Aubinh, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 247 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 978-2-907279-38-3, ISSN 1151-8375, BNF 36708370)
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel du syndicat d'initiative [archive]
- « Dossier complet : Commune d'Aubin (12013) [archive] », Recensement général de la population de 2018, INSEE, (consulté le ).
- « Aubin »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Aubin [archive] » sur Géoportail.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- « — Quel âge as-tu ? — Seize ans. — De quel pays es-tu ?
- — D'Aubin. — N'est-ce pas là, dis-moi, qu'on s'est battu ?
- — On ne s'est pas battu, l'on a tué. — La mine
- Prospérait. Quel était son produit ? — La famine.
- —Oui, je sais, le mineur vit sous terre, et n'a rien.
- Avec la nuit de plus, il est galérien.
- Mais toi, faisais-tu donc ce travail, jeune fille ?
- — Avec tout mon village et toute ma famille,
- Oui. Pour chaque hottée on me donnait un sou.
- Mon grand-père était mort, tué du feu grisou.
- Mon petit frère était boiteux d'un coup de pierre.
- Nous étions tous mineurs, lui, mon père, ma mère,
- Moi. L'ouvrage était dur, le chef n'était pas bon.
- Comme on manquait de pain, on mâchait du charbon.
- Aussi, vous le voyez, monsieur, je suis très maigre ;
- Ce qui me fait du tort — Le mineur, c'est le nègre.
- Hélas, oui ! — Dans la mine on descend, on descend.
- On travaille à genoux dans le puits. C'est glissant.
- Il pleut, quoiqu'on n'ait pas de ciel. On est sous l'arche
- D'un caveau bas, et tant qu'on peut marcher, on marche ;
- Après on rampe ; on est dans une eau noire ; il faut
- Étayer le plafond, s'il a quelque défaut ;
- La mort fait un grand bruit quand tout à coup elle entre ;
- C'est comme le tonnerre. On se couche à plat ventre.
- Ceux qui ne sont pas morts se relèvent. Pas d'air.
- Chaque sape est un trou dont un homme est le ver.
- Quand la veine est en long, c'est bien ; quand elle est droite,
- Alors la tâche est rude et la sape est étroite :
- On sue, on gèle, on tousse ; on a chaud, on a froid.
- On n'est pas sûr si c'est vivant tout ce qu'on voit.
- Sitôt qu'on est sous terre on devient des fantômes.
- Les pauvres paysans qui vivent sous les chaumes
- Respirent du moins l'air des cieux. On étouffait.
- — Pourquoi ne pas vous plaindre aussi ? - Nous l'avons fait.
- Nous avons demandé, ne croyant pas déplaire,
- Un peu moins de travail, un peu plus de salaire.
- — Et l'on vous a donné, quoi ? — Des coups de fusil.
- Je m'en souviens, le maître a froncé le sourcil.
- Mon père est mort frappé d'une balle. — Et ta mère ?
- — Folle. — Et tu n'as plus rien ? — Si. J'ai mon petit frère.
- Il est infirme. Il faut qu’il vive de façon
- Que j’ai mendié, mais on m’a mise en prison.
- Je ne sais pas les lois, mais on me les applique.
- — Que fais-tu donc alors ? Je suis fille publique. »
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne40.
- Cartes
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne [archive] », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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