Le grand-père de Lucienne Chatin, fille de Marc, ingénieur, et Marcelle Giron, et mère adoptive d'Inès Chatin, Louis Joseph Chatin, fils du médecin Hugues Chatin et de son épouse Emilie Gillet, fille de François Gillet et de Marie Pierron, avait repris en 1898 la direction de l'usine de la Soie d'Izieux, créée par son grand-père François Gillet en 1865.
La famille Gillet a fondé (avec les Carnot) la chimie française dans les nombreuses sociétés regroupées dans le Groupe Rhone-Poulenc.
Louis Joseph Chatin
- Né le 24 octobre 1866 - Lyon, 69001, Rhône, Rhône-Alpes, France
- Décédé le 15 décembre 1947 - La Valette, 38521, Isère, Rhône-Alpes, France, à l'âge de 81 ans
- SupdeCo Lyon. Maison Gillet & Fils en 1891. Fabricant de soieries. Reprend l'usine d'Izieux, teinturerie, de la soie aux textiles artificiels. Conseiller général de la Loire. Villa Gillet à Izieux. "C’est François Gillet (1813-1895), fondateur de la dynastie lyonnaise éponyme, qui décida d’implanter l’usine de la Soie à Izieux. Il en confia la direction à son fils François (1846-1897) qui s’y installa après avoir participé à la guerre de 1870. C’est lui qui fut le commanditaire du bâtiment de la villa. Mais il n’y résida que jusqu’à son décès prématuré (à 54 ans). Son neveu, Louis Chatin, qui fut étroitement associé aux entreprises des Gillet, prit sa suite comme directeur en 1898, puis administrateur et président de la Soie d’Izieux jusqu’à son décès en 1947. C’est lui qui a résidé le plus longtemps dans la maison. L’usine d’Izieux était très importante : elle façonnait encore 100.000 m2 de tissus en 1970, employait 500 salariés en 1956 et 280 au moment de sa fermeture en 1976. Elle a ensuite été acquise par la ville de St Chamond pour accueillir une pépinière d’entreprises". Source: Saint-Chamond (Loire).
Union(s) et enfant(s)
- Marié le 4 octobre 1893, Saint-Genis-l'Argentière, 69203, Rhône, Rhône-Alpes, France, avec Marie Louise Balaÿ 1872-1967 dont
- Marc CHATIN 1894-1981
- Lucien CHATIN 1896
- Joseph CHATIN 1899-1981
- Louise CHATIN 1900
- Charles CHATIN 1902-
François Gillet
Pour les articles homonymes, voir Gillet.
Ne pas confondre avec le photographe François Gillet (en) (né en 1949) ou le député savoyard François Gillet.
Bully
(à 81 ans)Décès
BullySépulture Cimetière de Bully (d)Nationalité Formation Activités Famille Enfant Autres informations Propriétaire de Château de Bully (d)Distinction François Gillet, né le à Bully (Rhône) et mort le dans la même ville, est un industriel lyonnais du textile et de la teinture.
Il est à l'origine de la dynastie Gillet1.
Biographie
Article connexe : Famille Gillet.François Gillet est le fils aîné des trois enfants de Michel Gillet (1785-1863) et Jeanne Marie Recorbet (1788-1845), paysans pauvres, modestes et illettrés de Bully dans les monts du Lyonnais2.
Il devient apprenti tisseur en milieu rural, puis poursuit son apprentissage en 1830 à Lyon, rue des Trois-Maries chez Plenest, son cousin qui est teinturier spécialisé dans les soies teintes en noir. Mais en , lors de la révolte des canuts, il est renvoyé car il est inscrit à la Société des ouvriers teinturiers. Il travaille ensuite pour la maison Michel3. Il suit des cours de chimie à la Martinière4.
En 1838, il s'associe avec Alexandre Bertrand, lui aussi ouvrier teinturier, pour exploiter un atelier de teinture à La Guillotière. Mais cinq mois plus tard la société est dissoute. François Gillet s'associe ensuite avec les frères Pierron, teinturiers (François (1824-1898), Barthélémy (1827-1901) et Auguste (1829-1885)) dont il épouse la sœur Marie Pierron (1812-1892) le à Saint-Clément-sur-Valsonne (Rhône). Son beau-père Claude-Marie Pierron (1786-1846), propriétaire cultivateur et maire de Saint-Clément-sur-Valsonne, aide l'association en prêtant de l'argent à son gendre2.
De trois ouvriers en 1840, l'usine passe à une trentaine en 1846. Ses deux fils Joseph (1843-1923) et François (1846-1897) sont associés à la fabrication. À la suite des inondations de 1840, l'atelier situé jusqu'alors aux Brotteaux migre quai Pierre-Scize puis quai de Serin (actuel quai Joseph Gillet), au pied de la Croix-Rousse. Pour satisfaire à l'exigence des fabricants de soieries de la place de Lyon, il met au point un nouveau procédé permettant d'obtenir un noir au chatoiement jugé sans égal, le « noir impérial », sommet de la mode sous le Second Empire. Le noir obtenu est profond, intense et séduit les soyeux, dont notamment Claude-Joseph Bonnet2.
L'atelier situé quai de Serin emploie alors 80 ouvriers. Dans les années 1860, l'entreprise voit son chiffre d’affaires se multiplier par 3 en 10 ans pour atteindre 6 millions de francs en 1873, ce qui fait de François Gillet, le plus gros teinturier de Lyon. Pour s'adapter aux concurrences suisses et allemandes et s'adapter aux colorants artificiels, il envoie son fils aîné Joseph à l'École de chimie de Wiesbaden en 1862. En plus, il embauche des techniciens diplômés de la Martinière et des ingénieurs diplômés de l'École centrale de Lyon.
En dehors des usines de Lyon et d’Izieux (Loire), créées en 1865 qui pratiquent la teinture, l'usine de Gresin en Savoie fabrique des extraits de châtaignier mais surtout l'usine de Vaise, créée en 1875 qui produit des tanins végétaux à partir du campêche du Mexique, du quebracho du Brésil, du cachou du Bengale ainsi que des sels métalliques.
En 1862, François Gillet se retire de l’association avec les frères Pierron et se lance seul dans l’aventure industrielle, à laquelle il associe, de façon progressive ses deux fils entre 1864 et 1869, dont Joseph, l’emporte en responsabilité et en parts du capital sur François. Le , la Société Gillet et fils est créée avec un capital de 900 000 francs. Dans ces années 1860, François Gillet noue des relations d'affaires avec des industriels du textile du Nord de la France. Dans les années 1880, l’ensemble des sites emploie 1 200 personnes2.
Il est « bonapartiste et clérical » ainsi que catholique social et a ses œuvres d’assistance, il fait construire une église quai de Serin, crée une école d'apprentissage et une école pour jeunes filles. Il est membre de l'Association catholique des patrons de Lyon. Proche d'Édouard Aynard. En matière sociale, il innove au sein de sa société, en instaurant une caisse de retraite et en établissant une sorte d’intéressement aux bénéfices pour ses ouvriers2.
François Gillet est le fondateur de l'usine qui deviendra par la suite les papeteries de Condat[contexte nécessaire] en Dordogne. Il choisit cette région qui bénéficie d'un emplacement géographique favorisant la production de pâte chimique à partir de châtaignier, différent des concurrents papetiers scandinaves consommateurs de conifères5.
En 1887, il se retire des affaires, déléguant la gestion des entreprises à ses deux fils2. François Gillet fut maire de Bully de 1888 à 18956.
Il meurt le 18 octobre 1895 à Bully , où il est inhumé. Il laisse à ses héritiers un important patrimoine mobilier et immobilier, dont le château de son village natal7.
Famille
De son mariage avec Marie Pierron (1812-1892), sont nés quatre enfants :
- Émilie Gillet (1841-1925), mariée au Dr Hugues Chatin (1825-1875), médecin et maire de Sainte-Colombe (Rhône).
- Joseph Gillet (1843-1923), directeur des Établissements Gillet, vice-président du Crédit lyonnais, administrateur de sociétés (Société chimique des usines du Rhône, Kuhlmann, Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue, etc.), marié à Mathilde Perrin (1845-1908), fille de Gilbert Perrin, notaire à Firminy.
- François Gillet (1846-1897), industriel, médecin, chimiste, maire d'Izieux (Loire) de 1887 à 1892, vice-président de la Société d'études économiques de la Loire, marié en premières noces en 1874 à Marie Mas (?-1877) puis en secondes noces en 1882 à Jeanne Humblot (1859-).
- Marie Joséphine Gillet (1852-1889), mariée à Henri de Montgolfier (1847-1914), officier.
Décoration
Références
- Jean-Jacques Boucher, Le dictionnaire de la soie : Découvrir son histoire de ses origines jusqu’à nos jours, Éditions Fernand Lanore, , 655 p. (ISBN 978-2-85157-763-4, lire en ligne [archive]), p. 264
- Pierre Cayez et Serge Chassagne, Les patrons du Second Empire : Lyon et le lyonnais, Éditions Picard, , 287 p. (lire en ligne [archive])
- « Usine de teinturerie Gillet actuellement hangar industriel - Inventaire Général du Patrimoine Culturel [archive] », sur patrimoine.auvergnerhonealpes.fr (consulté le )
- « Une Fabrique de l'innovation : la saga des colorants à Lyon au 19e siècle - L'influx », L'influx, (lire en ligne [archive], consulté le )
- Christiane Wanaverbecq, « Les Papeteries Condat cultivent l'exception industrielle [archive] », sur Les Échos, (consulté le )
- https://fr.geneawiki.com/index.php/69032_-_Bully [archive]
- Jean Claude-Daumas, Alain Chatriot, Danièle Fraboulet, Patrick Fridenson et Hervé Joly, Dictionnaire historique des patrons français, Flammarion, 2010, 1617 p.
- « Gillet, Francois | Système d'Information Patrons et Patronat Français | XIXe – XXe siècles [archive] », sur www.patronsdefrance.fr (consulté le )
- Ressources relatives à la vie publique
- :
- Ressource relative à la recherche :
Liens externes
Izieux
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Izieu.
Izieux Administration Pays France Ville Saint-Chamond Canton Saint-Chamond Démographie Population 10 029 hab. (1962) Densité 619 hab./km2 Fonctions urbaines quartier de Saint-Chamond Géographie Coordonnées 45° 27′ 46″ nord, 4° 30′ 09″ est Altitude Min. 380 m
Max. 1 000 mSuperficie 1 620 ha = 16,2 km2 Transport Gare Saint-Chamond Localisation Géolocalisation sur la carte : Francemodifier Izieux est un quartier de la commune de Saint-Chamond, dans la vallée du Gier.
C'est une ancienne commune de la Loire. Le , Saint-Chamond, Saint-Martin-en-Coailleux, Saint-Julien-en-Jarez, et Izieux ont fusionné pour former le « grand » Saint-Chamond.
Toponymie
Selon l'instituteur Jean Lapourré, historien de la ville d'Izieux, l'origine du nom Izieux provient de la divinité Isis, l'une de celles adoptées par les Romains, notamment par la garnison installée dans la région pour édifier la canalisation gigantesque des eaux du Gier vers Lyon1. Toutefois, cette étymologie n'est pas reconnue par des spécialistes de la toponymie. Pour Albert Dauzat et Charles Rostaing, Izieux a pour origine un nom d'homme gaulois Iltius avec suffixe -acum ou un nom d'homme latin Visius, avec aphérèse ancienne de V-2. Pour Ernest Nègre3, l'origine est un nom propre latin Utius avec suffixe -acum.
Géographie
Localisation
Izieux est situé au pied et au nord du Mont Pilat. Sa forme est grosso modo celle d'un triangle dont la pointe est au sud. Sa superficie est de 1 629 ha (soit 16,2 km2)1. Le territoire était borné par les communes de Saint-Julien-en-Jarez et Saint-Chamond au nord, par celle de Saint-Jean-Bonnefonds à l'ouest, par celles de La Valla-en-Gier et Saint-Martin-en-Coailleux à l'est.
Hydrographie
Izieux est traversé par la rivière Janon (affluent du Gier) dans le sens sud-ouest/nord-est, par le ruisseau du Langonand (affluent du Gier) qui forme sa limite nord, et par le Gier dans le sens sud-nord sur sa partie orientale ; on compte quatre autres ruisseaux : le Ricolin, la Combe Noire et la Fontchoreyren 1 (affluents du Janon), et l'Arlos (affluent du Gier).
Relief
L'altitude est comprise entre 380 m et 1 000 m1.
Morphologie géo-urbaine
Le territoire d'Izieux est constitué de croupes et de vallonnements plus ou moins soulignés. Plusieurs vallons entaillent l'espace de cette ancienne commune : ceux du Gier, du Janon, du Langonand, du Ricolin et de la Fontchoreyren 1.
Habitat
Le territoire de la commune a longtemps été caractérisé par une répartition diffuse de l'habitat et la dispersion de la population. Au XIXe siècle, on compte de nombreux quartiers et hameaux4.
Population agglomérée
Lors du recensement de 1886, les quartiers agglomérés sont : le bourg, le Bief, Pré-Château, Moulin Dyon, Le Creux, La Martinière, Moulin-Combat, Plat d'Izieux, Champ du Geai, Arlos, La Basse Bruyère. Ils représentent 3 887 habitants sur 6 181, soit 63 %.
Population éparse
Lors du recensement de 1886, les hameaux et fermes extérieurs aux sites agglomérés sont près d'une trentaine : La Garenne, Bachat, Haute Bruyère, Laya, Grange Payre, Langonand, Paradis, Philippière, Varizelle, Pont Nantin, Sorlière, Bouchardière, pont d'Arlos, Grange Badet, Ricolin, Les Barraques, La Terrasse, Fouey, Ocharra, La Brocharie, La Bénéchère, La Chabure, Les Égaux, Le Viaure, La Chalabrière, La Gamotte, Bujarrêt, La Rivoire, Bonzieux. Ils représentent 2 294 habitants sur 6 181, soit 37 %.
Histoire
Antiquité
Une présence sur le site est recensée dès l'Antiquité, avec la garnison romaine aménageant le réseau de captation d'eau et de siphons plombés partant d'Izieux pour approvisionner par l'aqueduc du Gier Colonia Copia Felix Munatia Lugdunum, l'antique ville de Lyon.
L'existence d'un aqueduc du Janon (ou de Quatre-Aigues) a été discutée.
Moyen Âge
Peu de documents subsistent sur la période médiévale d'Izieux. En , l'archevêque de Lyon, l'ancien doyen de la cathédrale archiépiscopal, Jean de Talaru, organise une visite pastorale qui dure des mois. Parmi les 400 édifices inspectés, par lui directement ou par ses délégués, figure "Ysieu". Le compte rendu de mission affirme qu'il y existe un prieuré de femmes dépendant de l'abbaye de Saint-Pierre, de Lyon ; que le prieuré est délabré ; et que le curé se nomme Jean Chalmaterii5.
Du XVIe au XIXe siècle
Avant la Révolution industrielle
De la fin du Moyen Âge jusqu'au XIXe siècle, Izieux connaît une importante activité artisanale et proto-industrielle avec, notamment, le moulinage des soies et la fabrique de rubans. L'origine du moulinage des soies dans la région est attribuée à l'Italien de Bologne, Gayotti, qui émigra au début du XVIe siècle à Lyon puis à La Valla et à Saint-Chamond en emportant un moulin à soie6. Daprès Jean Lapourré, qui publie en 1921 : "La croix de pierre que l'on voit au commencement de la rue de la République, au Creux, a été érigée en l'honneur de Gayotti et le blason de ses descendants y est sculpté"1.
D'après l'industriel, fabricant de lacets, Ennemond Richard (1806-1873) : "Le premier métier à basse-lissen 2 avait, dit-on, été envoyé de Lyon à Izieux par les dames de Saint-Pierre de Lyon qui possédaient le fief d'Izieux et nommaient le curé ; un menuisier se fit constructeur de pareils métiers, et les maîtres ribandiersn 3de Saint-Chamond conservèrent longtemps avec vénération un très ancien métier portant l'inscription de : Izieu 1515"7.
Au XVIIe siècle, la population s'occupe à l'agriculture : laboureurs, journaliers ; et déjà à l'industrie : tisserands, tixotiers (tisseurs)n 4, cloutiers (on rencontre aussi le terme clostriers), forgeurs de lames d'épée8.
XIXe siècle
Grand développement pendant la révolution industrielle. Izieux est toujours connu pour ses fabriques de rubans mais aussi de clouteries9.
Les teintureries appartenant alors à la famille Chavanne, furent à l'origine de la connotation de briseur de grève du nom jaune en raison de la couleur du soufre utilisé comme fixateur de pigments, imprégnant les vêtements des journaliers engagés pour pallier les mouvements sociaux des grévistes.
Personnalités
- Pierre Sayve (1849-1897), photographe, né à Izieux.
Politique
Listes des maires10
- François Blachon : 1790)1792
- Pierre Roussier : 1792-1795
- Jean-Baptiste Perrochia de la Sorlière : 1795-1808
- Jean François Henri Royer de la Bastie : 1800-1829.
- Charles-François Richard : 1829-1831.
- Claude Bertail : 1831-1838.
- Antoine Michel11
- Pierre Antoine Périer : 1848- 1859.
- Constant Taponnier : 1860-1865, 1865-1870.
- Henri Louis Philippe Castel : 1870- ; 1870-1887.
- François Gillet fils : 1887-1892.
- Barthélémy Roblin : 1892-1895.
- Pétrus Vial : 1896-1900, 1900-1902.
- Michel Darmancier : 1902-1904.
- Pierre Joannon : 1904-1908, 1908-1912, 1912-1919, 1919-1925, 1925-1929, 1929-1935, 1935 (mai-août).
- Albert Ravachol : 1935-1942
- Alfred Laroche : 1942-1944.
- Marcel Peillon : 1944-1945.
- Roger Baudy : : 1945-1946.
- Joseph Chirat : 1946-1947.
- Vincent Goujon : 1947-1964.
Démographie
Évolution de la population 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1 670 1 668 1 798 1 984 2 444 2 140 2 431 2 684 2 798 Évolution de la population, suite (1) 1856 1861 1866 1872 1876 1886 1891 1896 1901 3 503 3 657 4 385 4 360 5 194 6 181 6 141 6 785 7 647 Évolution de la population, suite (2) 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 7 398 8 283 9 662 10 315 10 095 9 727 9 300 9 258 10 029 (Sources : Cassini12)Patrimoine
Patrimoine industriel
À l'époque de la révolution industrielle, le textile et en particulier les soieries furent à l'origine de la construction de bâtiments industriels aujourd'hui classés : teinturerie, soie et forge d'Izieux. Certains de ces sites (dont « la pépinière d'entreprise » ou CAAI) ont pu se reconvertir, parfois difficilement.
Patrimoine religieux
- L'église Saint-André : construite en 1379, détruite pendant les guerres de religion par les protestants du baron des Adrets ; reconstruite en 1581 ; démolie en 1869 ; nouvel édifice bâti de 1864 à 18681,13.
Notes et références
Notes
- On trouve aussi les appellations Réchoreyre ou Réchaurière
- Sur le métier à basse-lisse, la tapisserie (ou : lisse) est horizontale ; sur le métier à haute-lisse, la tapisserie est verticale.
- À cette époque, les rubans s'appelaient des ribans, et les négociants qui les faisaient fabriquer s'appelaient des maîtres ribandiers
- On était souvent laboureur et tixotier.
- Jean Lapourré, Histoire de la ville d'Izieux, depuis ses origines, 1921.
- DAUZAT, Charles et ROSTAING, Albert , Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, 2ème édition, Paris, Librairie Guénégaud, , p. 364
- NEGRE, Ernest , Toponymie générale de la France, tome 1, Genève, Droz, , p. 531
- Recensements numérisés, en ligne sur le site des archives départementales de la Loire [archive].
- Bulletin de la Diana, n° 3, tome 26, 1937, p. 278 [archive].
- Isidore Hedde, Saint-Étienne ancien et moderne, 1841, p. 27.
- Ennemond Richard, Recherches historiques sur la ville de Saint-Chamond, 1846, réédité par les Amis du Vieux Saint-Chamond, 1986, p. 39-40.
- Professions apparaissant dans les registres paroissiaux [archive].
- Dictionnaire usuel et scientifique de géographie, G. L. Domeny de Rienzi, Paris, 1841, p. 562.
- "Les anciens maires de la commune d'Izieux", Michel Renard [archive]
- Fabricant de lacets, il habitait Le Creux ; cf. recensement de 1841, p. 22 [archive]. Mort en 1872.
- Population avant le recensement de 1962 : Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Index : communes par ordre alphabétique [archive] », sur ehess.fr [archive], École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- L'Écho d'Izieux. petite revue des familles, janvier 1907, archives municipales de Saint-Chamond.
- Jean Lapourré, Histoire de la ville d'Izieux, depuis ses origines, 1921.
- Ressources relatives à la géographie
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