Rappelons que que Lucienne Chatin, mère adoptive d'Inès Chatin, descend de François Gillet par son arrière-grand-mère Emilie Gillet fille de François et soeur aînée de Joseph, une famille manifestement très proche de celle de l'avocat lyonnais Patrick Baudy, propriétaire de la maison Viallon de Saint-Cyr-au-Mont-Or qui lui vient de la famille de sa mère, et dont le père Roger Baudy a été maire d'Izieux :
http://satanistique.blogspot.com/2024/07/maison-gillet-fils-fabricant-de-soiries.html
https://satanistique.blogspot.com/2024/07/joseph-gillet-proprietaire-saint-cyr-au.html
https://satanistique.blogspot.com/2023/04/dou-vient-laudace-de-lavocat-lyonnais.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Gillet
- La famille Motte de Roubaix (1794-1909), Tournai, Castermann, s.d.
- Marcel Peyrenet, La dynastie des Gillet : les maîtres de Rhône-Poulenc, Paris, Le Sycomore, (ISBN 978-2-86262-011-4).
- Jean Lambert-Dansette, La vie des chefs d'entreprise : 1830-1880, Paris, Hachette, coll. « Histoire de l'entreprise et des chefs d'entreprise en France », , 302 p. (ISBN 978-2-01-018393-5 et 2010183932).
- Hervé Joly, « La soie, fibre du libre-échange », L'Expansion, (lire en ligne [archive]).
- Bernadette Angleraud et Catherine Pellissier, Les dynasties lyonnaises : des Morin-Pons aux Mérieux : du XIXe siècle à nos jours, Paris, Perrin, (ISBN 978-2-262-01196-3).
- Famille Gillet sur genea-bdf [archive]
Charles Gillet
Naissance |
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4e arrondissement de Lyon
Décès |
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Lausanne
Nom de naissance |
Marie Joseph Charles Gillet |
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Nationalité | |
Activités | |
Famille | |
Père | |
Fratrie | |
Enfants |
Charles Gillet, né le à Lyon (Rhône, France) et décédé le à Lausanne (Suisse), est un industriel et entrepreneur français.
Biographie
La maison Gillet à Lyon
Charles Gillet est issu d'une lignée de teinturiers lyonnais.
Son grand-père, François Gillet (1813-1895), modeste teinturier-apprêteur initialement, est le créateur de cette maison. Venant d'une bourgade d'un millier d'habitants, Bully, il a été tout d'abord apprenti teinturier à Lyon, puis s'est établi à son compte en 1838. Sous la pression et l'exigence des fabricants de soieries de la place de Lyon, il a mis au point un nouveau processus permettant d'obtenir un noir au chatoiement jugé sans égal, le noir impérial, sommet de la mode sous le Second Empire. Grâce à cette innovation, l'affaire, désormais installée le long de la Saône, quai de Serin, passe de 70 à 350 salariés en trois ans, de 1850 à 1853. Il participe à un bouleversement de la profession de teinturier en passant d'une palette de matières végétales, animales et minérales, à l'usage de la chimie, avec des bains successifs de rouille et de carbonate de chaux, des solutions de sels d'étain et de prussiate de potasse, etc.
Son père, Joseph Gillet (1843-1923), après un parcours de formation incluant en 1862 un stage à l'école de chimie de Wiesbaden, transforme la maison familiale de son père en une très grande entreprise, débordant les frontières, prenant également des participations dans des secteurs nouveaux tels que la soie artificielle ou viscose. Il joue également un rôle décisif, avec Jules Raulin et Edmond Coignet, dans la création de l'École de chimie industrielle de Lyon en 1883. Sa mère est Mathilde Perrin (1845-1908).
Charles Gillet, une personnalité lyonnaise
En 1906, Charles Gillet épouse Marcelle Juliette Garin (1885-1977), fille d'un avocat. Il s'investit plus particulièrement dans le développement des textiles artificiels, avec les entreprises Givet-Izieux fabricant de la viscose, le Comptoir des Textiles Artificiels (CTA) créé avec le groupe concurrent Carnot pour commercialiser ces matières, puis Rhodiaceta.
Il poursuivit avec ses frères, après la mort de son père, l’œuvre de développement industriel. Edmond Gillet (1873-1931) s'occupa principalement des textiles artificiels, Paul Gillet (1874-1971) de la chimie, lui de la teinture et de l'impression. Après la mort d'Edmond, il devint le chef du Groupe Gillet, aidé par son neveu Ennemond Bizot. Après la guerre de 14-18 le groupe connut une évolution nouvelle. La crise mondiale des années 1930 nécessita des regroupements, mais le développement le plus spectaculaire allait s'opérer de 1939 à 1945 par l'établissement de la grande usine moderne dans le quartier de Vaise à Lyon.
Il fut aussi collectionneur bibliophile.
Descendances de la maison Gillet
Au faîte de leur puissance à la fin des années 1950, les Gillet ont l'intelligence d'anticiper le déclin de leur activité, en prolongeant une politique de partenariats, de prise de participations croisées et d'échanges d'actions avec d'autres groupes. Ils fusionnent l'activité textiles artificiels avec Rhodia puis cèdent l'ensemble à Rhône-Poulenc en 1971. L'activité chimie est également cédée à Rhône-Poulenc en 1968. La teinture, le métier de départ de cette histoire industrielle, est cédée en 1976 aux Chargeurs Réunis. À la faveur de ces accords financiers, les Gillet deviennent des actionnaires de ces mêmes groupes, en particulier de Rhône-Poulenc. Renaud Gillet (fils de Charles) devient même PDG de Rhône-Poulenc dans les années 1970.
Sources
Liens externes
https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Gillet_(diplomate)
Robert Gillet (diplomate)
Robert GilletFonctions Ambassadeur de France en Espagne - Robert de Boisséson (d)Ambassadeur de France au Maroc - Pierre de Leusse (d)Directeur de cabinet
Ministre des Affaires étrangères (d)- Biographie Naissance
6e arrondissement de Lyon
(à 91 ans)Décès
16e arrondissement de ParisNom de naissance Robert Marie Joseph GilletNationalité Formation Activité Famille Père
ConflitDistinctionsAutres informations Propriétaire de Liste détailléeRobert Gillet, né le à Lyon (Rhône) et mort le , est un diplomate français.
Biographie
Famille
Il est le fils de Charles Gillet (1879-1972), industriel.
Études
- Lycée Ampère à Lyon.
- Université d’Oxford.
- Faculté de droit de Paris.
- Faculté des lettres de Paris.
- Diplômé de l’École libre des sciences politiques.
- Licencié ès lettres et en droit.
Carrière1
- 1941 : Attaché d’ambassade à Ankara.
- Août 1942 : rejoint la France Libre (révoqué par Vichy).
- 1943 : Chef de section du commissariat aux affaires étrangères (Alger).
- 1945 : Secrétaire d’ambassade.
- 1948 : Sous-directeur à la direction des affaires économiques et financières.
- 1951 : Conseiller d’ambassade à Madrid.
- 1953 : Conseiller d’ambassade au Caire.
- août - : Conseiller à Rabat du gouvernement chérifien.
- 1955 - 1957 : Ministre du haut-commissariat de France puis à l’ambassade de France à Tunis.
- 1956 : Ministre plénipotentiaire.
- 1957 - 1958 : Conseiller technique au cabinet de Christian Pineau (ministre des Affaires étrangères).
- 1958 - 1962 : Directeur de cabinet de Maurice Couve de Murville (ministre des Affaires étrangères).
- 1964 : Directeur adjoint des affaires politiques à l’administration centrale du ministère des Affaires étrangères.
- 1965 - 1969 : Ambassadeur de France au Maroc.
- 1970 - 1976 : Ambassadeur de France en Espagne.
- : Élevé à la dignité d’Ambassadeur de France2.
Château de Galleville
En 1984 il devient, par héritage avec son épouse Aliette de Pracomtal, propriétaire du château de Galleville à Doudeville3.
Décorations
Décorations officielles
- Officier de la Légion d'honneur
- Commandeur de l'ordre national du Mérite
- Croix de guerre 1939-1945
- Commandeur de l’ordre de l'Étoile noire
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste
Notes et références
- « Biographie Robert Gillet Ambassadeur de France. [archive] », sur www.whoswho.fr (consulté le )
- Décret du 30 janvier 1976 M. ROBERT GILLET EST ELEVE A LA DIGNITE D'AMBASSADEUR DE FRANCE (lire en ligne [archive])
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Galleville
Château de Galleville
Style Patrimonialité Classé MH ()Site web Localisation Localisation Coordonnées Le château de Galleville est une demeure de la fin du XVIIe siècle, de style Louis XIII, qui se dresse sur le territoire de la commune française de Doudeville, dans le département de la Seine-Maritime, en région Normandie.
Le château, propriété privée, est partiellement classé aux monuments historiques.
Historique
L'édifice a été construit dans la seconde moitié du XVIIe siècle, probablement par Jacques Roque, seigneur de Varengeville, secrétaire des commandements de Monsieur, frère du Roi (fils de Pierre Roque, seigneur de Varengeville, conseiller au Parlement de Normandie, et de Anne Rouillé de Meslay1) et son épouse, Charlotte Angélique Courtin2, fille d'Honoré Courtin, comte des Mesnuls, diplomate au service du roi Louis XIV3.
Tous deux ont pour successeur à Galleville, leur fille Jeanne Angélique Roque de Varengeville, mariée en 1702 avec Claude Louis Hector de Villars. Ce dernier est fait, en cette même année 1702, maréchal de France, puis en 1705 duc de Villars, titre assis sur la terre de Vaux, et en 1709 pair de France4.
À la mort de la maréchale et duchesse de Villars, en 1763, le domaine de Galleville passe à son fils, Armand Honoré, second duc de Villars, qui le vend en 1764.
Revendu par un gentilhomme irlandais, Nicolas Lairless, en 1769, il devient la propriété de Louis Le Seigneur de Reuville. Il s'est transmis ensuite par successions, à la famille de Héricy, au marquis de Montault, au comte Mniszech, au baron d'Etchegoyen. En 1984, il passe à l'ambassadeur Robert Gillet et à son épouse.
Il fait l'objet d'une importante restauration en 1905-1906 par l'architecte René Martin et le sculpteur Alphonse Guilloux5,6.
Occupé par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, il est, en 1943, partiellement incendié par accident et restauré après la guerre7, par le baron d'Etchegoyen8.
Description
Le château est un long édifice en brique et pierre, composé d'un corps de logis, prolongé par deux ailes, en retour côté cour et en retrait côté parc.
Il est précédé d'une cour et d'une avant-cour, bordée de communs, séparées par un saut de loup.
Le parc a reçu le label « jardin remarquable ».
Protection
Les façades et toitures du château, des deux bâtiments des communs, des deux pavillons de garde et du colombier ; les deux allées plantées à l'est et à l'ouest du château ; l'ensemble des murs de clôture y compris le saut-de-loup à l'ouest et ceux entourant l'avant-cour et la cour d'honneur avec le saut-de-loup et le pont ainsi que la grille d'entrée sont classés au titre des monuments historiques par arrêté du 9.
Notes et références
- Michel Popoff, Prosopographie des gens du Parlement de Paris (1266-1753), Saint Nazaire le Désert, Références, , 1151 p. (ISBN 2-908302-11-X), p. 850.
- Georges Dubosc, « La Maréchale de Villars », Intermédiaire des chercheurs et curieux, , p. 173-176 (lire en ligne [archive]).
- Abbé François-Xavier Simon, Inventaire des archives du doyenné de Doudeville, Rouen, Mégard & Cie, , 601 p., p. 74-80 et 220-224.
- Christophe Levantal, Ducs et pairs et Duchés-pairies laïques à l'époque moderne (1519-1790), Paris, Maisonneuve & Larose, , XXVI+1218 (ISBN 2-7068-1219-2), p. 972-976.
- Georges Dubosc, « Les travaux de restauration du château de Galleville », Journal de Rouen, , p. 3-4.
- « Le château de Galleville », Journal de Rouen, , p. 2.
- Pierre Jamme et Jean-François Dupont-Danican, Gentilshommes et gentilhommières en Pays de Caux, Paris, Éditions de La Morande, , 351 p. (ISBN 2-902091-29-X), p. 307-309.
- Philippe Seydoux (photogr. Serge Chirol), La Normandie des châteaux et des manoirs, Strasbourg, Éditions du Chêne, coll. « Châteaux & Manoirs », , 232 p. (ISBN 978-2851087737), p. 228.
- « Château de Galleville [archive] », notice no PA00100630, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Liste des manoirs du pays de Caux
- Liste des châteaux et manoirs de la Seine-Maritime
- Liste des monuments historiques de la Seine-Maritime
- Georges Dubosc, « Le château de Galleville : une résidence du maréchal de Villars », Journal de Rouen, 27 mars 1921, p. 4
- « Doudeville », dans Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime, Charenton-le-Pont, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1389 p. (ISBN 2-84234-017-5) vol. 1, p. 403
Voir aussi
Bibliographie
Liens externes
Ressource relative à l'architecture :
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