Le premier est aveyronnais et a été directeur de la Villa Médicis à Rome, de 1921 à 1933, et le second a notamment eu pour maître un Cogniet, Léon, peintre.
Lire ou relire :
http://satanistique.blogspot.com/2024/06/pedocriminels-de-la-rue-du-bac-de.html
http://satanistique.blogspot.com/2024/07/le-lycee-carnot-lorigine-de-la-bande-de.html
http://satanistique.blogspot.com/2024/07/pedocriminalite-mathilde-brasilier.html
https://gw.geneanet.org/adekorsak?n=cogne&oc=&p=francois+victor
François Victor COGNÉ Tonton
- Née le 10 août 1876 - Aubin, 12110, Aveyron, Midi-Pyrénées, FRANCE
- Décédée le 9 avril 1952 - 7ème arrondissement - Paris, 75000, Paris, Île-de-France, FRANCE, à l'âge de 75 ans
- Inhumée le 11 avril 1961 - Paris 14ème, 75014
- Sculpteur
Parents
- .....
- .....
Union(s) et enfant(s)
- Mariée le 4 décembre 1929, Paris 6ème, avec Madeleine Alice WIETOR 1888-1980
-
Mariée le 15 avril 1899, Pantin, 93500, Seine-Saint-Denis, Île-de-France, FRANCE,
avec Clémence Victoire TILLEUX ca 1878- dont
- Suzanne Hortense COGNÉ 1903-1979
- Avec Alice Eugénie Marie Aline Dite Aline de KORSAK 1885-1975
(masquer) |
Événements
10 août 1876 : |
Naissance - Aubin, 12110, Aveyron, Midi-Pyrénées, FRANCE
|
--- : |
Résidence
1898 22 rue Pasteur à Pantin |
--- : |
Etudes
Élève de Barrias et de D. Puech, il débuta au Salon des Artistes
Français : mention honorable en 1909, troisième médaille en 1921. Il
exposa ensuite au Salon de la Nationale. Sculpteur officiel de l'État
français durant la période de
Vichy et l'Occupation, Cogné est connu pour ses bustes officiels :
Alphonse XIII, Mussolini, Loti, Caillaux, Pierre Laval, Barthoud,
Maréchal Joffre
Il est également l'auteur de plusieurs statues en pied
en bronze : Georges Clemenceau (rond-point des Champs-Elysées), Lyautey
(Nancy), Maréchal Pétain, Prince Albert 1er (Monaco), de la statue
équestre du maréchal Lyautey (Jardin du consulat de France à
Casablanca), du monument à la mémoire de Georges Mandel (RN 7 entre
Fontainebleau et Nemours). On lui doit les bornes de la Voie de la
Liberté. OEuvre en fonte de fer reproduite par le Val d'Osne : Le
Retour. |
--- : |
Décoration
Aurait été blessé en 1914, affecté en 1915 au service géographique de l'armée puis réformé |
--- : |
Faits notables
Participe à la 1ère guerre mondiale; blessé en 1914, réformé et volontaire en 1915 au service géographique de l'armée. |
--- : |
Oeuvres
La statue de Georges Clémenceau à Paris près du Petit Palais,inaugurée
le 23 mai 1932 par le Président Edouard Herriot.Fondeur:
Leblanc-Barbedienne et architecte Pierre Sardou |
15 avril 1899 : |
Mariage (avec Clémence Victoire TILLEUX) - Pantin, 93500, Seine-Saint-Denis, Île-de-France, FRANCE
divorcé à une date inconnue
|
4 décembre 1929 : |
Mariage (avec Madeleine Alice WIETOR) - Paris 6ème
|
9 avril 1952 : |
Décès - 7ème arrondissement - Paris, 75000, Paris, Île-de-France, FRANCE
|
11 avril 1961 : |
Inhumation - Paris 14ème, 75014
Cimetière du Montparnasse division 6 |
Aperçu de l'arbre
..... | ..... | |||||
| | | | |||||
|
|
|||||
| | ||||||
François Victor Tonton COGNÉ 1876-1952 |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Denys_Puech
Denys Puech
Bozouls (Aveyron, France)
Décès |
---|
Rodez (Aveyron, France)
Sépulture |
Cimetière de Rodez (d) |
---|---|
Nom de naissance |
Pierre Denis Puech |
Nationalité | |
Formation | |
Activité |
A travaillé pour |
---|
Membre de | |
---|---|
Maîtres |
François Jouffroy, Alexandre Falguière, Henri Chapu, François Mahoux (d) |
Distinctions |
Monument à Leconte de Lisle (d), Monument à Paul Gavarni, monument à Francis Garnier, La Naïade de Vors, Sirène (d) |
monument funéraire Puech, cimetière de Rodez.
Denys Puech né Pierre Denis Puech le à Gavernac (commune de Bozouls, Aveyron)1 et mort le à Rodez (Aveyron) est un sculpteur français.
Biographie
Denys Puech est issu d'une famille d'agriculteurs très modestes. Orpheline du tisserand de Gavernac, sa mère, qui sait écrire, inculquera à ses quatre fils le goût d'apprendre. Travaillant le bois en gardant ses moutons sur le causse, il débute comme apprenti à Rodez chez l’artisan marbrier et sculpteur ruthénois François Mahoux (Rodez, - Rodez, ) qui a formé également Marc Robert (1875-1962). En 1872, après deux ans de formation, il poursuit son apprentissage à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de François Jouffroy, puis d'Alexandre Falguière et d'Henri Chapu.
En 1881, il obtient le 2e grand prix de Rome pour Tyrtée chantant les Messéniennes2 et en 1883, le 2e grand prix de Rome pour Diagoras mourant de joie en apprenant le triomphe de ses deux enfants vainqueurs aux Jeux Olympiques. Il est enfin lauréat du grand prix de Rome pour Mézence blessé en 1884. En 1900, il obtient Le grand prix à l'Exposition universelle3. Il réalise de nombreuses commandes d'État durant la Troisième République, sculptant entre autres les bustes de Jules Ferry (1882)4, Gaston Doumergue (1930)5, Émile Loubet (1901)6, et pendant son séjour romain comme directeur de la villa Médicis, celui de Benito Mussolini (1925)7. À Rome, il fait la connaissance de Jérôme Carcopino8.
Il est le plus jeune membre de l'Académie des beaux-arts en 1905.
Il occupa le poste de directeur de la villa Médicis à Rome de 1921 à 19339, et avait épousé le la princesse Anina Gagarine Sturdza (1865-1918), artiste peintre10, descendante de la famille Gagarine, arrière-grand-tante de Macha Méril. Il adopte sa fille, Helen Minitzky (1893-1977), future épouse de Raoul Philippe Legras (1879-1953)11.
En 1903, il fonde à Rodez un musée des Beaux-Arts. Le bâtiment, inauguré en 1910, est conçu en concertation avec l'architecte Boyer pour y conserver la donation de son œuvre. Il est l'auteur de la statue de La Musique sur la nouvelle façade de l'Opéra-Comique à Paris. En tout, 573 œuvres sont recensées12. Plusieurs dessins et maquettes de ses œuvres ont figuré dans la vente aux enchères publiques de son atelier compris dans la succession Lestel-Puech à Rodez en 1991.
De ses trois frères, Louis Puech sera avocat, député de la Seine (1898-1932), ministre des Travaux publicsNote 1, Germain sera médecin et Henri reprendra l'exploitation agricole familiale.
Récompenses
- Prix de Rome en 1884.
Distinctions
Denys Puech est nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur par décret du , promu officier, du même ordre, par décret du et promu commandeur, toujours du même ordre, le 13.
Œuvres dans les collections publiques
- Cannes, monument à Édouard VII, en 1911 le grand-duc Michel Alexandrovitch de Russie (1878 - 1918) constitue un comité pour l'érection d’un monument en l'honneur d'Édouard VII (1841 - 1910). Il fut réalisé en marbre blanc par le sculpteur Denys Puech et inauguré le 13 avril 1912. Il était situé dans les Jardins de la Croisette, près de l'ancien casino. Cette statue représentant Edouard VII en pied, reposait sur un haut piédestal orné de guirlandes dont la base était entourée d’une jardinière taillée dans le marbre. Un nu féminin en bronze symbolisant la ville de Cannes assis au pied du piédestal et lui jetant des fleurs14. Le monument en hommage au père de l'Entente Cordiale franco-britannique en 1904, a été détruit dans la nuit du par des groupements antinationaux. Après la Libération, le parquet intenta des poursuites contre ces personnes qui avaient été identifiées. La ville de Cannes décida d'obtenir la réparation des préjudices15.
- Carcassonne, musée des Beaux-Arts : Buste d'Eugène Poubelle, 1897.
- Espalion, église Saint-Jean-Baptiste : Décollation de saint Hilarian, haut-relief en bronze.
- Fontaine-Chaalis, abbaye de Chaalis, chapelle : Gisant de Nélie Jacquemart-André, 1925, commande de l'Institut de France.
- Marseille, parc Chanot, hall du pavillon de Marseille et de la Provence : Jules Charles-Roux, 1907, buste en marbre.
- Montbazon, château d'Artigny : Tympan du fronton de l'avant-corps central, édifié de 1919 à 1928 pour le parfumeur français François Coty (1874-1934).
- Mortagne-au-Perche, jardin de l'hôtel de ville : Monument à Jules Chaplain, 191416.
- Nemours, château-musée : Jeune Vestale ou Graziella, 1892, plâtre, 32 × 28 cm17,18.
- Niort, hôtel de préfecture des Deux-Sèvres : La Sèvre niortaise et La Sèvre nantaise, 1895-1896, encadrant le visage de Marianne.
- Noyon, musée du Noyonnais : Portrait en buste de Virginie-Hélène Porgès, 1922, terre cuite.
- Paris :
- cimetière du Père-Lachaise : Monument des travailleurs municipaux, 1899.
- Comédie-Française, galerie du Théâtre-Français : Pierre Corneille ; Molière ; Jean Racine et Victor Hugo, portraits en médaillon en marbre.
- hôpital Tarnier : Monument au professeur Tarnier, 1905.
- jardin du Luxembourg : Monument à Sainte-Beuve, 1898.
- musée d'Orsay :
- La Muse d'André Chénier, 1888, statue en marbre19 ;
- Sirène, 1889, marbre20 ;
- L'Aurore, 1900, statue en marbre21.
- Petit Palais : La Pensée, 1902, statue en marbre polychrome.
- place Camille-Jullian : Monument à Francis Garnier, 189822.
- place du Guatemala : Monument à Jules Simon, 1903, marbre23.
- place Saint-Georges : Monument à Gavarni, 1911, pierre et bronze.
- place Victor-Hugo : Monument à Victor Hugo, 1902, achevé à titre posthume par André-Joseph Allar et Louis-Ernest Barrias, partiellement envoyé à la fonte sous le régime de Vichy. Les vestiges en bronze ont été transférés à Veules-les-Roses en 1972 ou 197324.
- Quimper, musée des Beaux-Arts : La Nuit, 1903, marbre.
- Reims Place Aristide-Briand, Monument en hommage aux infirmières du monde.
- Rodez :
- musée des Beaux-Arts Denys-Puech :
- fonds d'atelier de l'artiste ;
- Nymphe de la Seine, 1894, haut-relief en marbre.
- jardin du Foirail : Monument de La Victoire, 1925, initialement place d'Armes, inauguré en présence d'Émile Borel, ministre de la Marine25,26.
- place Foch : La Naïade de Vors, 1882, fontaine.
- musée des Beaux-Arts Denys-Puech :
- Veules-les-Roses, place Mélingue : vestiges du Monument à Victor Hugo, fragments en bronze du monument préalablement érigé en 1902 place Victor-Hugo à Paris24.
- Villefranche-de-Rouergue : Monument à Charles de Pomairols, 193027.
- Rome, musée Boncompagni Ludovisi des Arts Décoratifs : L’Enfant au poisson, bronze, environ40 × 60 × 30 cm, dépôt de la galerie nationale d'Art moderne et contemporain.
-
La Muse d'André Chénier (1887), Copenhague, Statens Museum for Kunst.
-
Tombeau du cardinal Joseph Bourret (1896), cathédrale Notre-Dame de Rodez.
-
Buste d'Eugène Poubelle (1897), musée des Beaux-Arts de Carcassonne.
-
Madame Cauvin ou Citoyenne Sorgue (1897), Rodez, musée des Beaux-Arts Denys-Puech.
-
Sirène enlevant un adolescent (1899), Lisbonne, musée Calouste-Gulbenkian.
-
Sirène (1899), Paris, musée d’Orsay.
-
L'Aurore (1900), Paris, musée d'Orsay.
-
La Pensée (1902), Paris, Petit Palais.
-
Baigneuse nouant ses cheveux (1929), Rodez, musée des Beaux-Arts Denys-Puech.
Élèves notables
- François Bazin.
- Rudolf Bosselt, sculpteur allemand.
- Robert Delandre.
- Richard Engelmann (sculpteur) (de).
- Else Fürst.
- Herbert Hampton (en), sculpteur britannique.
- Jeanne Jozon.
- Arthur Lewin-Funcke, sculpteur allemand.
- Miklós Ligeti.
- Charlotte Monginot (de).
- Jane Poupelet.
- Frank Mowbray Taubman28.
Notes et références
Notes
- En exercice du au .
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Guillaume Peigné, Dictionnaire des sculpteurs néo-baroques français (1870-1914), Paris, CTHS, coll. « Format no 71 », , 559 p. (ISBN 978-2-7355-0780-1, OCLC 828238758, BNF 43504839), p. 404-410.
- Henri Jaudon, Denys Puech et son Œuvre, Fb&c Limited, 1908, réédité en 2018, 312 p. (ISBN 9780428005634).
- Pascal Cazottes, Deux grandes figures du Rouergue : Emma Calvé & Denys Puech, Anneville-Ambourville, Faërie's Craft, , 173 p. (ISBN 9782957440306, BNF 46676373)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts
- Œuvres de Denys Puech [archive] sur la Base Joconde
.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Puech
Louis Puech
Louis Puech | |
Fonctions | |
---|---|
Député | |
– 34 ans |
|
Élection | 8 mai 1898 |
Réélection | 11 mai 1902 20 mai 1906 8 mai 1910 10 mai 1914 16 novembre 1919 11 mai 1924 29 avril 1928 |
Législature | VIIe, VIIIe, IXe, Xe, XIe, XIIe, XIIIe, XIVe et XVe (Troisième République) |
Groupe politique | RS (1898-1902) GR (1902-1906) GRS (1906-1910) PRRS (1910-1924) RRS (1924-1928) RRRS (1928-1932) |
Ministre des Travaux publics, des Postes et Télégraphes | |
– 4 mois et 24 jours |
|
Président | Armand Fallières |
Premier ministre | Aristide Briand |
Gouvernement | Briand II |
Prédécesseur | Alexandre Millerand |
Successeur | Charles Dumont |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bozouls |
Date de décès | (à 96 ans) |
Lieu de décès | Bozouls |
Fratrie | Denys Puech |
Résidence | Paris 3e |
modifier |
Louis Puech, né le à Gavernac (commune de Bozouls, Aveyron) dans la maison natale de son grand-père tisserand, mort à quatre vingt-seize ans le dans sa propriété d'Aubignac (près de Bozouls), est un avocat et un homme politique de Gauche de la Troisième République.
Biographie
Son père, Jean Puech, cultivateur illettré né à Saint-Julien-de-Rodelle en 1810, épouse la jeune Rose Guibert en 1849, fille orpheline du tisserand Georges Guibert née à Gavernac en 1829, qui lit et écrit et a hérité la maison familiale avec ses sœurs.
Quatre fils sont issus de cette union : Louis Puech en 1851 (avocat, député et ministre de la gauche radicale), Denys Puech en 1854 (sculpteur de nombreux monuments, fondateur du Musée Denys Puech de Rodez en 1910, directeur de la Villa Médicis à Rome), Germain Puech en 1857 (médecin), et Henri Puech en 1859 resté cultivateur à Gavernac.
Élevé dans la pauvreté de la terre et le respect du devoir, c'est grâce aux instances de sa mère, de famille artisanale modeste mais instruite, que Louis fait de bonnes études classiques au petit séminaire de Rodez. Devenu bachelier, il part faire son droit à Paris tout en étant journaliste d'opinion pour gagner sa vie d'étudiant. Il va voir Victor Hugo, dont il est un admirateur fervent, qui le pousse vers la carrière des Lettres, mais l'action politique est une vocation pour Louis Puech. Avocat au barreau de Paris en 1880, il s'y marie en 1884 avec Juliette Meissonnier née en 1867, élevée au couvent des Oiseaux. Ils auront cinq fils et une fille.
Louis Puech entre en politique en 1886 en défendant les mineurs grévistes de Decazeville (qui, à bout d'arguments, avaient défenestré le directeur des houillères, M. Watrin) ; puis en plaidant la cause des anarchistes Monod et Lucas.
Conseiller municipal de Paris de 1893 à 1898, élu député de la Seine en 1898 pour le 3e arrondissement de Paris et réélu jusqu'en 1932, ayant voté la séparation de l'Église et de l'État en 1905 avec succès, et sans succès l'abolition de la peine de mort en 1908, Louis Puech est très actif pendant plus de trente ans à l'Assemblée nationale (vice-président de la Chambre, rapporteur du Budget), avec la réputation inentamée d'homme probe et attentif1.
Resté très attaché à son pays et aux siens, comme à son ami l'Abbé Bessou avec qui il parle occitan, il œuvre au versement de pensions aux vieux travailleurs et aux veuves, aux améliorations des chambres d'artisans du Marais ainsi qu'à la culture, en soutenant activement dans sa circonscription la sauvegarde de l'hôtel de Rohan qu'un scandale financier voue à la démolition. Il dénonce la mauvaise conservation et la pitoyable surveillance des archives des administrations coloniales en Afrique, dévoilant être en possession d'originaux qui n'auraient jamais dû traverser la mer. Son action pousse le ministère des Colonies à revoir l'organisation des archives en Afrique-Occidentale française. Il est ministre des Travaux publics, Postes et Télégraphes dans le deuxième gouvernement Aristide Briand, du au .
Au cours de ses trente-quatre années de mandat, il fut inscrit aux groupes Radical-socialiste, Gauche radicale, Gauche radicale-socialiste, Républicain radical-socialiste, Radicaux de gauche.
Décoration
- Médaille d'honneur des chemins de fer, échelon vermeil (de droit en tant qu'ancien ministre des Travaux publics)2
Références
- Décret du 12 août 1939 ATTRIBUTIONS DES MEDAILLES D'HONNEUR DES CHEMINS DE FER ; article 7 (lire en ligne [archive])
Voir aussi
Bibliographie
- « Louis Puech », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique
- « Louis Puech [archive] », sur www.assembleenationale.fr (consulté le )
- Crise ministérielle : M. Puech, député (photographie de presse) [archive] sur Gallica
https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ernest_Barrias
Louis-Ernest Barrias
Paris
Décès |
---|
17e arrondissement de Paris
Sépulture | |
---|---|
Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Fratrie | |
Enfant |
Paul Barrias (d) |
A travaillé pour |
---|
Membre de | |
---|---|
Mouvement | |
Maître | |
Élève | |
Distinctions |
Le Serment de Spartacus (d), Jeune fille de Mégare, La Défense de Paris |
Louis-Ernest Barrias né le à Paris et mort le dans la même ville, est un sculpteur français.
Biographie
Louis-Ernest Barrias est issu d'une famille d'artistes. Son père est peintre sur porcelaine et son frère aîné, Félix-Joseph Barrias (1822-1907), est un peintre reconnu. Louis-Ernest Barrias s'oriente vers des études artistiques. Entré à l'École des beaux-arts de Paris en 1858, d'abord chez le sculpteur Jules Cavelier et le peintre Léon Cogniet1, il délaisse la peinture pour s'orienter vers la sculpture sous la direction de François Jouffroy. Second Prix de Rome en 1861 pour Chryséis rendue à son père par Ulysse, il obtient le Prix de Rome en 1865 avec La fondation de Marseille2 et est engagé sur le chantier de l'Opéra de Paris.
Barrias séjourne à l'Académie de France à Rome et « devient à son retour en France l'un des plus brillants espoirs de l'École française de sculpture »1 : si, constate Françoise Cachin, « Paul Dubois, Henri Chapu et Alexandre Falguière constitue le noyau de ce que l'on appelle les néo-florentins », Louis-Ernest Barrias figure bien parmi ceux qui, à leur suite, « se convainquirent que le XVe siècle n'est pas aussi gothique qu'on a voulu le dire et que les Donatello, les Andrea del Verrocchio, les Mino da Fiesole, les Bernardo Rossellino et autres barbares ont vu assez clair dans l'âme humaine : à la suite de cette découverte inattendue, une évolution s'est faite dans l'idéal. La sculpture redevint vivante »3.
C'est dans ce contexte que l'on observe que Le serment de Spartacus de Barrias « offre, dans le corps du supplicié, un écho de la Mise au tombeau de Michel-Ange au Duomo de Florence »3. Il produit par la suite de nombreuses œuvres sculptées, la plupart en marbre. En 1881, il est récompensé par une médaille d'honneur des beaux-arts et nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1878, puis promu officier en 1881 et commandeur en 1900. L'artiste remplace Auguste Dumont à l'Institut en 1884, puis succède à Jules Cavelier comme professeur aux Beaux-Arts de Paris, où, parmi ses élèves les plus notables, on compte Victor Ségoffin, Charles Despiau et Paul Landowski.
Il a eu trois enfants : Paul (1875-1973), qui deviendra un architecte réputé, lauréat du 2e second grand prix de Rome en 19014; Daniel (1883-1969), qui embrassera la carrière militaire5, et Madeleine (1877-1925).
Louis-Ernest Barrias meurt des suites d'un refroidissement le à son domicile au 9, avenue des Chasseurs dans le 17e arrondissement de Paris6. Il est inhumé à Paris au cimetière de Passy (8e division)7.
Une partie de son œuvre est visible dans les lieux publics à Paris, au musée d'Orsay ou au cimetière du Père-Lachaise.
Expositions
Expositions collectives
- Salon de peinture et de sculpture (puis Salon des artistes français), à partir de 18612, notamment : 1878 (médaille d'honneur pour Les premières funérailles)1, 1893 (La Nature se dévoilant à la Science)8.
- Exposition universelle de 1873, Vienne (Autriche).
- Exposition universelle de 1878, Paris.
- Exposition nationale des Beaux-Arts, Paris, 1883.
- Exposition universelle de 1889 (galerie des machines), Paris, L'Électricité.
- Exposition universelle de 1900, Paris, L'Électricité.
- Exposition universelle de 1905, Liège.
- The colour of sculpture, 1840-1910, Musée Van Gogh, Amsterdam, juillet-novembre 1996, puis Henry Moore Institute, Leeds, décembre 1996 - avril 1997.
- 1869 : Watteau et Chardin entrent au Louvre - La collection Louis La Caze, musée du Louvre, puis Musée des Beaux-Arts de Pau, 2007.
- Masterpieces from the Louvre : the collection of Louis La Caze, Wallace Collection, Londres, 2008.
- En couleurs - La sculpture polychrome en France, 1850-1910, musée d'Orsay, juin-septembre 20189.
Exposition personnelle
- La Défense de Saint-Quentin, musée Antoine-Lécuyer, Saint-Quentin, octobre 2020 - janvier 202110.
Œuvres dans les collections publiques
Argentine
Canada
- Québec, Musée national des beaux-arts du Québec11,12:
- Buste de Paul Barrias, fils de l'artiste, 1876, bronze ;
- Buste de Daniel Barrias, fils de l'artiste, 1886, terre cuite ;
- Blaise Pascal, 1887, bronze ;
- Bacchante courant, 1889, métal argenté ;
- La Première Naissance, 1891, bronze ;
- La Chimère, 1897, bronze ;
- Le Printemps, 1902, marbre.
Danemark
États-Unis
- Baltimore, Walters Art Museum.
- Boston, Musée des Beaux-Arts.
- Chicago, Smart Museum of Art, Université de Chicago, La Nature se dévoilant à la Science13.
- Cleveland, Cleveland Museum of Art.
- New York :
- Metropolitan Museum of Art, Anatole de La Forge, médaillon bronze14.
- musée d'Art Dahesh, La Fille de Bou Saâda15.
- Oberlin (Ohio), Allen Memorial Art Museum : Jeanne d'Arc prisonnière.
- Washington :
- Hirshhorn Museum and Sculpture Garden.
- National Gallery of Art : La Nature se dévoilant devant la Science, statue en bronze, ancienne collection Frank Anderson Trapp.
Finlande
France
- Angers, musée des Beaux-Arts, Les premières funérailles, plâtre, 188316.
- La Boissière-École, château de La Boissière :
- Bonsecours, basilique Notre-Dame, esplanade : Monument à Jeanne d'Arc, 1894, statue en marbre19.
- Bordeaux, musée des Beaux-Arts : La Nature se dévoilant à la Science, 1893, plâtre original avec traces de mise-aux-points20.
- Bourbon-Lancy, musée Saint-Nazaire de Bourbon-Lancy : Monument à Victor Schœlcher, 1896, groupe en plâtre original21.
- Cayenne, place Victor-Schœlcher : Monument à Victor Schœlcher, 1896-1897, groupe en bronze22.
- Chambéry, musée des Beaux-Arts, buste de Victor Hugo, plâtre23.
- Cosne-Cours-sur-Loire, musée de la Loire :
- Courbevoie : La Défense de Paris, 1883, groupe en bronze. Ce monument remplace une statue de Napoléon Ier qui a surmonté la colonne Vendôme de 1833 à 1863. Il a donné son nom au « carrefour de Courbevoie », devenu « rond-point de la Défense », puis au quartier d'affaires éponyme.
- Dijon, musée des Beaux-Arts : La Fille de Bou Saâda, 1890, plâtre.
- Dreux, musée d'Art et d'Histoire : Gisant de Sophie-Charlotte en Bavière, duchesse d'Alençon (1847-1947), morte dans l'incendie du bazar de la Charité, 1904, marbre blanc, initialement situé dans la chapelle royale de Dreux28,29.
- Épernay, hôpital Auban-Moët : Le Refuge, ou Monument à Victor Auban, 189930.
- Eu, musée Louis-Philippe : La Duchesse d'Alençon, buste plâtre d'après Barrias31.
- Grenoble, musée de Grenoble :
- Lille, palais des beaux-arts :
- Monument de la défense de Saint-Quentin ;
- Louis-Jules André, médaillon bronze34.
- Lyon, palais des Beaux-Arts : Les Premières Funérailles, 1878, groupe en plâtre original, médaille d'honneur du Salon de 1878. Groupe représentant Adam et Ève portant le corps d'Abel35.
- Le Mans, musée de Tessé :
- La Nature se dévoilant à la Science, bronze36;
- Ledru-Rollin, 1892, statue en plâtre37.
- Montpellier, musée Fabre, L'enfant Mozart.
- Montréjeau, chapelle du château de Valmirande, Christ, 1904, marbre.
- Nemours, château-musée :
- Monument à Victor Hugo, haut-relief en plâtre. Hugo entouré des personnages de ses romans : Esmeralda, Quasimodo, Cosette, Gavroche , Jean Valjean , les Travailleurs de la Mer, 131 × 203 cm, no inv. 1904.9.138;
- Monument à Victor Hugo : la nuit du 4, haut-relief en plâtre. Hugo appelant à la résistance au coup d'État de Louis-Napoléon le , 133 × 206 cm, no inv. 1904.8.138.
- Nice, musée des Beaux-Arts :
- Les Premières Funérailles, 1878, groupe en bronze ;
- Le Refuge ou Monument à Victor Auban, esquisse en terre cuite.
- Nogent-sur-Seine, musée Camille-Claudel : La fille de Bou Saâda, bronze et marbre39.
- Paris :
- Académie nationale de médecine :
- Buste d'Amédée Dechambre, 1885, marbre blanc40;
- Buste de Mathieu Hirtz, plâtre41;
- Buste de Jean-Marie Jacquemier, marbre blanc42.
- bibliothèque Richelieu, L'Étude, 1903.
- boulevard de Port-Royal : Monument à Philippe Ricord, vers 1892, statue en bronze, envoyé à la fonte sous le régime de Vichy43
- cimetière de Montmartre :
- tombe de Joseph Garnier, portrait en médaillon44;
- La Fille de Bou Saâda, 1887, ornant la sépulture de Gustave Guillaumet.
- cimetière du Montparnasse (7e division) : tombe d'Alexis-Joseph Mazerolle, portrait en médaillon.
- cimetière du Père-Lachaise :
- Tombe de Thomas Couture, 1879 ;
- Tombe d'Antoine-Gaëtan Guérinot, 1891 ;
- Tombe de Charles Jules Bigot, 1893 ;
- Tombe d'Anatole de La Forge, 189345;
- Tombe d'Emma Roslin, 1883.
- Cité de la musique - Philharmonie de Paris : Buste d'Antoine-François Marmontel, 188546.
- École nationale supérieure des beaux-arts :
- Fondation de la ville de Marseille, 1865, bas relief plâtre47;
- Louis-Jules André, architecte, médaillon en bronze48;
- Julien Guadet, médaillon en bronze49.
- hôtel de la Païva : Virgile, 1865, statue en marbre ornant l'escalier.
- jardin des Tuileries, près du grand bassin rond : Le Serment de Spartacus, 1869, groupe en marbre d'après un plâtre réalisé à la villa Médicis, installé en 1875.
- lycée Henri-IV : Henri Regnault, 1871, buste en bronze50.
- musée du barreau : Jules Favre, buste en bronze.
- musée du Louvre :
- L'Architecture, plâtre, modèle pour un fronton du Pavillon de Marsan du musée du Louvre51;
- Louis Lacaze, médecin, peintre amateur, vers 1900-1901, buste en marbre52.
- musée d'Orsay :
- Jeune fille de Mégare assise et filant, 1870, marbre53;
- Buste de Claire Eiffel (Madame Adolphe Salles, fille et assistante de Gustave Eiffel), plâtre, 188354;
- L'enfant Mozart, bronze, 188755;
- Les Nubiens ou Les Chasseurs d'alligators, 1894, haut relief en plâtre56.
- La Nature se dévoilant à la Science, 1899, marbre, onyx, granit, malachite, lapis-lazuli. Cette première version fut commandée en 1889 pour orner la nouvelle façade de la faculté de médecine de Bordeaux. Des réductions de l'œuvre ont été éditées par la fonderie Susse57.
- Georges Clairin (1843-1919), peintre, buste terre cuite58;
- La Maçonnerie et la Serrurerie, vers 1872, haut-relief plâtre, esquisse pour le fronton d'un dessus de porte de l'avant-foyer de l'opéra Garnier de Paris59;
- Gustave Guillaumet, médaille bronze60;
- Julien Guadet, médaille bronze61.
- palais du Luxembourg, galerie des bustes du Sénat :
- Buste de Sadi Carnot ;
- Buste de Jules Dufaure.
- Petit Palais :
- La Défense de Paris, plâtre patiné bronze62,63;
- Les Premières Funérailles, 1883, groupe en marbre64.
- place de l'Odéon : Monument à Émile Augier, 1895, bronze, envoyé à la fonte sous le régime de Vichy65.
- place Victor-Hugo : Monument à Victor Hugo, 1902, bronze, envoyé à la fonte sous le régime de Vichy66.
- Sorbonne :
- Edmond Hébert, géologue, 1894, buste en marbre67;
- Bossuet, 1872, façade de la chapelle de la Sorbonne.
- square des Épinettes : Monument à Maria Deraismes, 1898, bronze, envoyé à la fonte sous le régime de Vichy, restituée en 1983, à l'exception de la chaise68.
- square Félix-Desruelles : Monument à Bernard Palissy, 1883, statue en bronze69.
- université Paris Descartes : La Nature se dévoilant à la Science, statue en marbre.
- Académie nationale de médecine :
- Pau, musée des Beaux-Arts : Fleurs d'hiver, 1884, statue en marbre70.
- Poitiers, hôtel de ville : L'Agriculture71et La Science72, 1873, statues en pierre cantonnant la grande horloge.
- Puteaux, Centre national des arts plastiques :
- La Nature se dévoilant devant la Science, 1889, statue en plâtre73;
- La Défense de Saint-Quentin, groupe en bronze ;
- Louis Lacaze, vers 1900, buste en plâtre74.
- Reims, musée des Beaux-Arts : Le Refuge, 1909, plâtre, don de Madame Veuve Barrias75.
- Rennes, musée des Beaux-Arts :
- Saint-Cyr-l'École, lycée militaire : La Fortune, vers 1879, bronze78.
- Saint-Geniez-d'Olt, Mausolée de Marie Talabot, 1892, en collaboration avec Denys Puech. Barrias est l'auteur des quatre bas-reliefs en marbre ornant le piédestal. Exposé au Salon des artistes français de 1891.
- Saint-Quentin, musée Antoine-Lécuyer : Anatole de La Forge de profil, 1881, médaillon en bronze79.
- Sens (Yonne), musée municipal, Buste d'Amédée Dechambre, plâtre, 188580.
- Sèvres, cour du musée national de Céramique : Monument à Bernard Palissy, 1880, statue en bronze81.
- Strasbourg, musée d'Art moderne et contemporain : Portrait de Jean-Désiré Ringel d'Illzach, 1868, dessin, 31 × 24 cm82.
- Veules-les-Roses, place Mélingre : Monument à Victor Hugo, en collaboration avec André-Joseph Allar et Denys Puech83.
- Villeneuve-sur-Lot, boulevard Bernard-Palissy : Monument à Bernard Palissy, statue en bronze84.
Royaume-Uni
- Bournemouth, Russell-Cotes Art Gallery & Museum (en) : Les Premières Funérailles, groupe en bronze85.
- Londres, Royal College of Music : Mozart enfant, 1883, statue en bronze85.
- Preston (Lancashire), Harris Museum & Art Gallery (en) : Mozart enfant, 188385.
-
Monument de la défense de Saint-Quentin (1881), palais des Beaux-Arts de Lille.
-
La Défense de Paris (1883), La Défense.
-
La Fille de Bou Saâda (1890), plâtre, musée des Beaux-Arts de Dijon.
-
Monument à Philippe Ricord (vers 1892), modèle en plâtre, localisation inconnue.
-
Victor Hugo, maquette pour un monument à Paris (1896-1900), musée des Beaux-Arts de Lyon.
-
La Nature se dévoilant à la Science (1899), marbre polychrome, Paris, musée d'Orsay.
-
La Reconnaissance (1900), Mulhouse, musée de l'Impression sur étoffes.
Réception critique et contextualisation
- « Pour la ville d'Épernay désireuse d'honorer la mémoire du fondateur de ses hospices (Victor Auban, 1832-1896, n.d.l.r.), Barrias a sculpté Le Refuge : c'est une pauvre fille lasse et défaillante, affaissée plus encore qu'assise sur un banc hospitalier au-dessus duquel se dresse le buste du philanthrope, donateur de l'asile qui va la recevoir. Cette figure est fort touchante en sa grâce douloureuse. J'aurais préféré, pour ma part, que le bienfaiteur, modeste jusqu'au sacrifice, s'effaçât complètement et allégeât le monument du buste qui le couronne. À la section des "arts décoratifs", on peut se donner le plaisir de revoir dans une jolie réduction le chef-d'œuvre de Barrias, cette Fille de Bou Saâda, accroupie et jetant d'un geste triste et affectueux des fleurs sur le tombeau du peintre Gustave Guillaumet. » - André Michel86
- « Au lendemain de la proclamation de la IIIe République, un nouveau style républicain, laïque et patriotique, surgit du macadam. Essentiellement bourgeois et toujours rétrograde, chargé de lourds symboles, il se veut le héraut du progrès. Ce style, où l'emphase le dispute à la naïveté, n'est pas dépourvu d'intérêt et il n'est pas exclu que, dans un avenir assez proche, on rende justice au talent de Barrias ou de Chapu. Certaines de leurs sculptures telles L'Électricité ou La Vapeur sont remarquables par le génie qu'ils eurent - mêlant les symboles aux appareils techniques - de réaliser des œuvres d'une originalité aussi belle sur le plan plastique que singulière par la composition. » - Maurice Rheims8.
- « If Barrias intended to elevate the new energy force (L'Électricité) - to endow it with a "rightness" in the cosmos - the allegory he presents is not completely intelligible. As in many sculptures of the period, a seriously intended subject was treated with such a high degree of sensualism that the result was wonderfully ludicrous. He demonstrates the dilemn of academic artists ettempting to cope with modern technology in a traditional, outmoded vocabulary of visual expression. » - Marie Busco et Peter Fusco87
- « La Défense de Paris et La Défense de Saint-Quentin, tous deux signées Barrias, sont des émanations d'un même fond idéologique ; mais, en réalité, leur ressemblance est bien plus le résultat d'une rivalité personnelle. Edmond Turquet, sous-secrétaire aux Beaux-Arts, a voulu s'approprier l'idée d'un grand monument à la mémoire de la Défense nationale tel que celui envisagé par le nouveau préfet de la Seine Ferdinand Hérold. Tous deux étaient de jeunes avocats ambitieux, gravitant dans l'orbite de Jules Ferry, et tous deux avaient pouvoir de décision sur les fonds attribués aux arts par le gouvernement. Bien que sincèrement attachés à la République, ils n'avaient aucun plaisir à voir leur propre mérite diminué par l'action d'éclat d'un rival. Turquet profita de son amitié avec Barrias, ainsi que de ressources financières plus conséquentes de l'État, pour s'assurer pour s'assurer que lorsque La Défense de Saint-Quentin serait inaugurée en 1881, elle précéderait de deux ans celle de La Défense de Paris. » - June Hargrove88
- « Durant son séjour en Italie, le jeune Barrias, désireux de sortir des lisières de l'école, renouvelle la tradition classique par une étude plus attentive de la réalité puis, à la suite de Carpeaux et Dubois, trouve dans l'art de la Renaissance le moyen de son émancipation de la seule influence antique. L'art de Michel-Ange participe bientôt dans son œuvre à la constitution d'une sculpture expressive où s'entremêlent les références à l'art ancien et une volonté nouvelle de réalisme, et dont Les premières funérailles sont un parfait exemple. » - Camille Osersanz1
Hommages
André-Joseph Allar a sculpté le Buste de Louis-Ernest Barrias, dont un exemplaire en bronze doré est conservé à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris89.
Élèves
- René Baudichon.
- Henri Bouchard.
- Eugène Bourgouin.
- Lucien Brasseur.
- Paul Chevré.
- Pierre-Victor Dautel.
- Léon Delagrange, sculpteur et aviateur, élève de 1894 à 1899.
- Charles Despiau.
- Léon-Ernest Drivier.
- Marcel Gaumont, prix de Rome en 1908.
- Albert Guérin.
- Gustave Guillaumet, second prix de Rome en peinture de 1862.
- Paul Landowski.
- Émile Laporte.
- Hippolyte Lefèbvre.
- Augustin Lesieux, dès avril 1899.
- Charles Maillard.
- Alphonse Muscat
- Eugène Piron.
- Charles-Henri Pourquet.
- Paul Roger-Bloche.
- Jules Roulleau, second prix de Rome en 1880.
- Constant Roux.
- Victor Ségoffin.
- Alphonse Camille Terroir, dès 1893, premier prix de Rome en 1902.
- Raoul Verlet, entre 1886 et 1887, second prix de Rome en 1887.
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Albert Soubies, L.-E. Barrias (1841-1905) : Notes biographiques, Paris, Flammarion, , 16 p. (BNF 34148512, lire en ligne [archive]).
- Discours prononcés par André-Joseph Allar et Julien Guadet sur la tombe d'Ernest Barrias à l'inauguration de son buste par André-Joseph Allar le , Paris, s.i., 1906.
- Georges Lafenestre, L'œuvre de Ernest Barrias, Paris, Renouard, , 116 p. (BNF 30713714, lire en ligne [archive]).
- Daniel Cady Eaton, A Handbook of Modern French Sculpture, Dodd, Mead & Co, New York, 1913.
- Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au XIXe siècle, tome premier, Librairie ancienne Honoré Champion, 1919 (lire en ligne) [archive].
- Maurice Rheims, La sculpture au XIXe siècle, Arts et métiers graphiques, Paris, 1972.
- Marie Busco et Peter Fusco, The Romantics to Rodin, French nineteenth century sculpture from North America collections, Peter Fusco & H.W. Janson éditeurs, New York et Los Angeles, 1980.
- Christine Debrie, « Le musée Antoine-Lécuyer de' Saint-Quentin : une sculpture de Louis-Ernest Barrias », La Revue du Louvre, no 1, 1981, pp. 53-62.
- Sous la direction de Georges Weill, La perspective de la Défense dans l'art et l'histoire, Archives départementales des Hauts-de-Seine, Paris, 1983.
- June Hargrove, Les statues de Paris, Albin Michel, 1989.
- Sous la direction de Françoise Cachin, L'art du XIXe siècle - Seconde moitié, 1850-1905, Éditions Citadelles – Edito, Paris, 1990.
- Geneviève Bresc-Bautier et Anne Pingeot, Sculptures des jardins du Louvre, du Carrousel et des Tuileries, Réunion des musées nationaux, 1991.
- Andreas Blühm, The colour of sculpture, 1840-1910, Van Gogh Museum, Amsterdam, 1996.
- Georges Poisson, Le sort des statues de bronze parisiennes sous l'occupation allemande, 1940-1944, mémoires publiés par la Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l'Île-de-France, tome 47, 1996.
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol.1, Gründ, 1999.
- June Hargrove, « Les monuments de la guerre de 1870-1871 », La République en représentation autour de l'œuvre de Maurice Agulhon, études réunies par Maurice Agulhon, Annette Becker et Évelyne Cohen, Publications de la Sorbonne, 2006.
- Guillaume Peigné, Dictionnaire des sculpteurs néo-baroques français (1870-1914), Paris, CTHS, coll. « Format » (no 71), , 559 p. (ISBN 978-2-7355-0780-1), p. 69-78.
- Caterina Y. Pierre, « Louis-Ernest Barrias and modern allegories of technology », Nineteenth Century Art Worldwide 11, no 2, été 2012 (consulter en ligne) [archive].
- Camille Osersanz, Louis-Ernest Barrias (1841-1905) - Un sculpteur sous la IIIe République, thèse de doctorat sous la direction de Barthélemy Lobert, Université Paris-Sorbonne, 2 juillet 2014 (consulter en ligne) [archive].
Liens externes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire