Sa fiche Wikipédia ne cesse de s'allonger...
Voir ici :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Assa_Traor%C3%A9
On y apprend notamment qu'elle soutient le dissident du NPA Anasse Kazib :
Soutien à Anasse Kazib
Assa Traoré cosigne en un appel de soutien à la candidature à l'élection présidentielle de 2022 du syndicaliste Anasse Kazib41.
Mais elle a bien le soutien de toute l'extrême-gauche française... contre des violences policières présumées ou avérées commises uniquement contre des délinquants, voire des criminels... jamais contre leurs victimes...
Or, ces dernières aussi peuvent être victimes de véritables violences policières ou judiciaires, en guise de double peine après avoir déjà subi des violences graves de la part de délinquants ou de criminels dont police ou justice garantissent l'impunité totale, quoi qu'ils fassent.
C'est par exemple un problème récurrent pour les victimes de pédophilie et ceux de leurs parents, généralement les mères, qui tentent de les protéger contre les violeurs.
Les victimes de harcèlement moral dans le travail ont aussi vite fait de se retrouver dans cette situation de double peine à la demande de leurs employeurs harceleurs.
Les cas de figure sont nombreux, multiples, divers et variés, toujours particulièrement choquants, car il s'agit là de victimes et non de délinquants ou de criminels, et personne ne soutient jamais ces victimes-là.
Un exemple pris parmi mes proches, que la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest doit bien connaître pour en être encore à l'origine, ou si ce n'est pas elle un de ses complices de l'extrême-gauche brestoise : il s'agit d'un paisible retraité qui n'a jamais enfreint la loi ni fait de mal à qui que ce soit mais qui dérange en tant que victime de multiples faits délictueux voire criminels (comme tous mes proches, il est harcelé par la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et ses complices) et a bien failli lui aussi être tué par des gendarmes pour un pseudo refus d'obtempérer dans des conditions qui sont celles d'un guet-apens commis par ces gendarmes à la porte de sa propriété, sachant qu'il allait sortir de chez lui, un soir dans la nuit noire; à peine sorti, donc, se trouvant toujours sur le chemin quasi privé qui mène de sa propriété jusqu'à la route, il aperçoit des ombres autour de sa voiture et pense être attaqué par des voyous, comme cela s'est déjà produit plusieurs fois (toujours la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et ses complices); du coup, il accélère, pour fuir les attaquants, leur échapper, et en une fraction de seconde, aperçoit dans son rétroviseur, éclairés par les feux de sa voiture, des flingues pointés sur lui... et les uniformes de ceux qui le braquent... S'il n'avait pas immédiatement pilé, ils auraient tiré pour le tuer, c'est bien lui qu'ils visaient et non ses pneus. Changement de programme à ce moment-là, il a eu droit à un contrôle d'identité avec un interrogatoire que je laisse mes lecteurs juger eux-mêmes : Pourquoi sortait-il de chez lui ? Où allait-il ? Que faisait-il ?
Bien évidemment, à aucun moment avant de s'apprêter à tirer les gendarmes ne s'étaient manifestés de quelque manière que ce soit, ils étaient bien planqués et l'attendaient.
Et ce n'est pas non plus la seule tentative d'assassinat dont il ait été victime, il y en a eu plusieurs autres (nous avons tous fait l'objet de multiples tentatives d'assassinat).
Marche pour Adama Traoré à Paris : son frère Youssouf interpellé, procédure judiciaire contre sa sœur Assa
Youssouf Traoré a été interpellé à proximité de la gare de l’Est pour «violence sur personne dépositaire de l'autorité publique». La manifestation avait été interdite par crainte de violences, quelques jours seulement après les émeutes parties de Nanterre.
Faits Essentiels
- Hier
- Une procédure judiciaire engagée à l’encontre d’Assa Traoré
- La manifestation est terminée
- Youssouf Traoré, un des frères d’Adama Traoré, interpellé par la Brav-M
Ce live est terminé
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Éric Ciotti dénonce les «factieux et dangereux députés» de la Nupes
Dans un tweet, le président du parti Les Républicains a sévèrement critiqué la présence de députés de gauche, «factieux et dangereux», dans la manifestation parisienne organisée par la famille Traoré et pourtant interdit par la préfecture de police. «Aux cris insupportables de ’tout le monde déteste la police’, ils ont une fois de plus piétiné nos lois et l'autorité de l'État. Insupportable!!», a dénoncé Éric Ciotti.
Étaient notamment présents la cheffe de file des insoumis à l'Assemblée nationale Mathilde Panot, les députés Éric Coquerel et Louis Boyard, portant leur écharpe tricolore, et l’écologiste Sandrine Rousseau.
Que risque Assa Traoré, visée par une procédure judiciaire ?
La sœur d’Adama Traoré est visée par une procédure judiciaire pour avoir organisé une manifestation malgré son interdiction par les autorités. Le Code pénal prévoit une peine maximale de six mois d’emprisonnement et 7500 euros d’amende.
Des rassemblements se terminent dans le calme dans plusieurs villes de France
Alors que plus de 2000 personnes se sont rassemblées à Paris malgré l’interdiction de la préfecture de police, d’autres manifestations se sont déroulées, dans le calme à Lille, Saint-Nazaire, à Strasbourg ou encore à Marseille où plusieurs centaines de manifestants se sont réunies dans le 3e arrondissement, selon le quotidien La Marseillaise.
Des journalistes bousculés par les forces de l'ordre
Lors de l’interpellation d’un membre du collectif «Vérité pour Adama», plusieurs journalistes auraient été bousculés par les forces de l’ordre. «La BRAVM nous [a] fait tomber au sol», a rapporté le reporter indépendant Clément Lanot sur Twitter, évoquant également un «coup de bouclier» au journaliste du HuffPost Pierre Tremblay et du «matériel cassé» pour le photographe Florian Poitout.
Youssouf Traoré serait parti à l’hôpital après son interpellation
Selon le député LFI Eric Coquerel, le jeune homme serait parti à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière «suite à son arrestation violente». Le frère d'Adama Traoré a été interpellé par les forces de l'ordre à l'issue de la manifestation interdite et organisée par le comité «La Vérité pour Adama».
«Il était ciblé alors que tout se passait pacifiquement», a aussi affirmé le député alors que le jeune homme a été pour «violence sur personne dépositaire de l'autorité publique», comme l’a confirmé la préfecture de police de Paris au Figaro.
Une procédure judiciaire engagée à l’encontre d’Assa Traoré
Dans un communiqué, la Préfecture de Police évoque que «l’ensemble des manifestants a quitté les lieux», et qu’«aucun incident n’est à déplorer». «Des sommations ont été effectuées, suivies d’effet», toujours selon la Préfecture. «Deux interpellations ont été effectuées, au moment de la dispersion, pour violences sur personne dépositaire de l’autorité publique».
«Le délit d’une manifestation non déclarée étant manifestement caractérisé, une procédure judiciaire est engagée à l’encontre de l’organisatrice», conclut le communiqué.
La manifestation est terminée
Les forces de l'ordre évacuent le secteur de la Gare de l'Est progressivement, la manifestation est terminée et la circulation reprend. Selon la préfecture de police, deux personnes ont été interpellées en marge du rassemblement, dont Youssouf Traoré, le frère d’Adama Traoré.
Youssouf Traoré, un des frères d’Adama Traoré, interpellé par la Brav-M
La préfecture de police a confirmé au Figaro que Youssouf Traoré, un des frères d’Adama Traoré, avait été interpellé par la Brav-M pour « violence sur personne dépositaire de l'autorité publique » près de la Gare de l'Est, alors que la manifestation interdite et organisée par le comité « La Vérité pour Adama » touchait progressivement à sa fin.
Les derniers manifestants se rassemblent près de la Gare de l’Est
Encouragés à se disperser par la police, les ultimes manifestants se sont rassemblés près de la Gare de l’Est. On y retrouve Sandrine Rousseau (EELV) ainsi que le député Carlos Martens Bilongo (LFI).
Le cortège se vide peu à peu de ses manifestants
Les forces de l’ordre entourent les rues du Faubourg Saint-Martin et des Récollets. Après avoir progressé en direction de la Gare de l’Est, le mouvement se disperse progressivement selon notre envoyé spécial.
Certains, comme Emma, une fonctionnaire de 29 ans, décident de rester: « je ne sais pas si on peut parler de convergence des luttes, mais une chose est sûre, il n'y a pas que des militants, il y a aussi beaucoup de jeunes et c'est important après ce qu'il s'est passé à Nanterre ». Le comité Adama Traoré est quant à lui toujours sur les lieux de la manifestation, bien que dispersé, comme nous le rapporte un de ces membres.
L’union syndicale Solidaires présente au rassemblement parisien
À Paris, des membres de l’Union syndicale Solidaires sont présents au sein du cortège. «Nous ne sommes plus dans un pays de droit et de liberté», a dénoncé, place de la République, la co-déléguée générale de l’organisation, Murielle Guilbert. Accusant l’exécutif de «nier l’existence des violences policières» et du «racisme systémique», celle-ci a estimé qu’être «là a un sens collectif et commun très fort : de dire que plus jamais on ne laissera la répression prendre le pas sur nos droits».
Des représentants du syndicat sont également présents dans d’autres rassemblements contre les «violences policières», à Pau, notamment. Solidaires a par ailleurs signé, aux côtés de nombreuses autres organisations - dont l’Unef, la CGT, LFI, le NPA ou Lyon en lutte - un texte appelant à participer à «des marches citoyennes» ce samedi, suite aux émeutes de la semaine dernière.
«De Pétain à Valeurs actuelles» : Mélenchon accuse Macron
Sur Twitter, Jean-Luc Mélenchon (LFI) s’est insurgé contre l’interdiction de la manifestation annuelle organisée par le collectif «Vérité pour Adama». «D'interdiction en répression, de Pétain à Valeurs actuelles, le chef de l'arc républicain entraîne la France dans un régime déjà vu», a-t-il écrit. Et d'ajouter : «Danger. Danger».
La Brav-M est sur les lieux de la manifestation
Plusieurs agents de la Brav-M affluent place de la République et boulevard de Magenta.
Le rassemblement improvise une marche boulevard de Magenta
Un cordon de sécurité a été érigé autour de la statue de la République, autorisant les manifestants à sortir mais pas à rentrer. Selon la Préfecture de Police, tous les soutiens qui arrivent place de la République pour participer au rassemblement organisé par Assa Traoré sont systématiquement contrôlés, verbalisés, évincés.
D’après notre envoyé spécial, le mouvement se déporte boulevard de Magenta, alors que la circulation n’y était pas arrêtée. Plusieurs personnes en voiture sont coincées entre les manifestants.
«L’escalade liberticide du gouvernement» : des députés LFI présents place de la République
Jérôme Legavre, député LFI dans la douzième circonscription de la Seine-Saint-Denis interrogé par notre envoyé spécial, est venu manifester place de la République malgré l'interdiction pour dénoncer « l'escalade liberticide du gouvernement » : « Ce gouvernement a décidé de réprimer tous ceux qui montent au créneau pour dénoncer ces violences, de la répression déclenchée après le 49.3 à la mort de Nahel. C'est la raison pour laquelle je suis venu malgré l'interdiction ».
Louis Boyard, député LFI de la troisième circonscription du Val-de-Marne, est également présent à la manifestation « Cette marche existe depuis 7 ans, pourquoi est-elle interdite ? C'est incompréhensible, les gens demandent justice et vérité. Est-ce que le Président de la République souhaite mettre de l'huile sur le feu ? » déclare-t-il
La place de la République sous haute surveillance
À 14h30, la place de la République à Paris est déjà sous haute surveillance. D’après notre journaliste Nicolas Farmine qui s’est rendu sur place, «le rassemblement n'a pas commencé que les lieux sont déjà quadrillés par les forces de l'ordre». «Plusieurs policiers patrouillent dans le calme tout autour de la place, sous les yeux attentifs de reporters et curieux attroupés à l'ombre tout autour», rapporte-t-il.
«Nous avons toujours manifesté en paix. Ils jettent de l'huile sur le feu. Nous avons toujours marché pour dénoncer l'impunité policière» déclare Assa Traoré, présente sur place. Entourée d'une nuée de reporters et applaudit par plusieurs dizaines de personnes, Assa Traoré s'exprime en marge de sa venue au rassemblement interdit par la préfecture de police de Paris. Derrière, des policiers observent la scène.
«L’exécutif met la France au ban des démocraties», s’indigne Éric Coquerel
Sur Twitter, le député Éric Coquerel s’indigne : «À force de multiplier les interdictions d'un droit constitutionnel, celui de manifester, de pratiquer une répression disproportionnée des mouvements sociaux, d'employer une doctrine d'utilisation de la police dangereuse pour les libertés, de passer en force à l'assemblée sans vote, l'exécutif met la France au ban des démocraties».
Nahel : après la publication d'informations personnelles sur le policier ayant tiré, Oise Hebdo persiste et signe
Oise Hebdo persiste et signe. Sommé par le ministre de l'Intérieur de retirer une publication non signée sur son site internet dans laquelle il donne des informations personnelles sur le policier mis en cause dans la mort du jeune Nahel, le directeur de publication, Vincent Gérard a publié une tribune où il cite «l'article 39 sexies» de la loi sur la liberté de la presse qui, selon lui, fixe de façon limitative la liste des fonctionnaires de police et militaires de la gendarmerie nationale qui ont droit à l'anonymat. Dont le policier visé ne fait pas partie.
«C'est qu'en France, suite à la révolution française et au rôle phare qu'a tenu notre nation pour brandir le flambeau des droits de l'homme, la liberté de la presse est la règle générale. Les atteintes à cette liberté ne peuvent être qu'exceptionnelles et strictement limitées». «On peut enfin s'étonner que le ministre de l'Intérieur ait besoin d'un journal de presse locale pour découvrir que les coordonnées du policier sont, depuis maintenant une semaine, disponibles sur Internet, ironise encore le patron de l'hebdomadaire local. On peut s'étonner que sa vindicte judiciaire soit uniquement dirigée contre Oise Hebdo», s'insurge-t-il.
Il se défend également en rappelant que son journal n'a pas publié l'adresse du policier, mais seulement le nom de sa commune. En effet, l'hebdomadaire a publié jeudi sur son site internet un portrait non signé du policier mis en cause dans la mort du jeune Nahel, dans lequel il révèle son identité et sa commune de résidence. Le ministre de l'Intérieur a immédiatement réagi et saisi le procureur, après avoir demandé le retrait du contenu jugé «irresponsable», sans réponse du média local. «La publication Oise Hebdo publie des informations personnelles mettant en danger la vie de la famille du policier en détention», avait tweeté Gérald Darmanin.
Assa Traoré annonce sa présence place de la République à 15h
Malgré l’interdiction de la préfecture de police de Paris, Assa Traoré a annoncé sa présence place de la République à Paris à 15h00. «Pour la Liberté, la Justice, l'Égalité», écrit-elle sur un post Instagram, où elle pose sous un drapeau français, les bras dirigés vers le ciel.
Jean-Luc Mélenchon réagit aux propos d’Olivier Véran
Jean-Luc Mélenchon réagit sur Twitter aux propos du porte -parole du gouvernement Olivier Véran, qui a accusé certains élus de gauche de «sortir de l’arc républicain» en appelant à manifester ce samedi à la mémoire d’Adama Traoré.
«Depuis quand c'est eux qui décident de qui est républicain ? Si "l'arc républicain" c'est eux, à qui ça fait envie ? Aurore Bergé, Macron, Retailleau, Le Pen et quelques autres, ils veulent nous chasser du club des dégoûtants. Tant mieux, on reste avec les dégoûtés», a écrit le leader insoumis sur Twitter.
Une dizaine de députés LFI comptent aller place de la République à 15h00
Une dizaine de députés de La France Insoumise qui devaient rejoindre la manifestation dans l'Oise, dont la chef de groupe Mathilde Panot, comptent bien aller place de la République à 15H00, malgré l'interdiction, selon une source du parti. Des élus écologistes pourraient aussi s'y rendre, selon une source d'EELV à l’AFP.
Le maire de Saint-Gratien (Val d’Oise) demande que ses administrés dénoncent les casseurs de la ville
Julien Bachard (LR) a affiché sa désolation après plusieurs jours d’émeutes, dans un communiqué dirigé aux habitants de Saint-Gratien. Il évoque la situation des Raguenets, quartier sensible de la ville, qui «fait l'objet de violences et d'exactions intolérables, avec des destructions de mobilier urbain, de poubelles, de voitures».
«Les Gratiennois ne sont plus prêts à payer les dégradations perpétrées par des bandes de jeunes mineurs que les parents ne surveillent pas et laissent agir sans réagir», s’est alors indigné le maire. «Tant que nous ne posséderons pas les noms des auteurs des faits, aucun» des «travaux de reconstruction» prévus «ne sera engagé».
286 kilogrammes de mortiers saisis à Aubervilliers
La Préfecture de Police a annoncé avoir confisqué 286 kilogrammes d’appareils pyrotechniques hier au cours d’une opération de contrôle. Depuis la mort du jeune Nahel, les forces de l’ordre tentent de limiter l’approvisionnement en mortiers d’artifices des émeutiers. Une autre grosse saisie de 400 kilogrammes avait déjà été réalisée dans la nuit du 4 juillet porte de Clignancourt.
Malgré l’interdiction, le député LFI Antoine Léaument annonce qu’il sera place de la République à 15h
«Ces marches se sont toujours déroulées dans le calme. C'est justement le fait de l'interdire qui peut faire qu'il y a des tensions, car les gens sont en colère, il faut le comprendre», a commenté sur BFMTV le député LFI de l'Essonne Antoine Léaument. Il a précisé dans un tweet qu'il se rendrait place de la République à 15h00, malgré l’interdiction.
Paris «conteste» les propos «excessifs» d'un comité de l'ONU
Dans un communiqué, le ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères écrit contester des propos qu’il «juge excessifs» et «déplore l'oubli des violences injustifiables commises ces derniers jours contre les forces de l'ordre, les élus, les services publics, les commissariats, des écoles, des centres sociaux et de soins ou encore les mairies ainsi que de nombreux biens».
Le ministère exprime également son «incompréhension face à l'absence de solidarité et de compassion à l'égard des élus ou représentants d'institutions françaises ayant fait l'objet d'attaques alors qu'ils sont les acteurs centraux de la vie démocratique française ainsi qu'à l'égard des 800 policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers blessés». Et rappelle que «toute accusation de racisme ou de discrimination systémique par les forces de l'ordre en France est infondée».
Les 3 raisons données par la préfecture de police de Paris pour interdire le rassemblement place de la République
L’arrêté sur l’interdiction de la manifestation qui devait se tenir à partir de 15h00 de la République a été publié sur le site de la préfecture de police de Paris, a fait savoir la préfecture de police au Figaro. Le préfet de police justifie cette interdiction par trois raisons :
- Premièrement, du fait que d’annoncer «un rassemblement la veille pour le lendemain ne permet pas à l’autorité de police de mobiliser les effectifs et moyens nécessaire pour sécuriser le rassemblement».
- Deuxièmement, que les motifs ayant conduit «le préfet du Val-d’Oise à interdire le rassemblement sont similaires à ceux qui doivent conduire à interdire celui faisant l’objet d’un appel par la même personne, portant sur la même thématique et pour le même jour sur la place de la République, notamment parce qu’il intervient dans un contexte tendu qui a vu plusieurs foyers de violences urbaines en Île-de-France et singulièrement à Paris».
- Enfin, du fait de «deux autres rassemblements qui ont été déclarés ce même samedi place de la République, entre 14h30 et 17h00 par l’Association France Palestine Solidarité et Ensemble pour la Palestine et entre 16h00 et 19h30 par l’Union des Ukrainiens de France afin de ’’dénoncer la guerre en Ukraine’’».
Fabien Roussel trouve «regrettable qu’on ne permette pas à la famille de défiler pacifiquement»
Au micro de RMC, Fabien Roussel, secrétaire national des communistes, réagit à l’interdiction du rassemblement place de la République à Paris à la mémoire d'Adama Traoré : «Je trouve regrettable qu'on ne permette pas à la famille, à ses soutiens, de défiler pacifiquement et d’appeler à ce que la justice puisse se prononcer».
«Je dis surtout que la préfecture fait le mauvais choix de l’interdire», continue-t-il, expliquant défendre le droit «de pouvoir exprimer ses opinions». «C’est la démocratie. On peut ne pas être d'accord avec tout le monde mais on peut se battre pour que les idées puissent s'exprimer».
Mort de Nahel : la jeune femme qui a posté la vidéo du tir du policier estime «avoir fait son devoir»
La jeune femme qui a posté la vidéo du tir du policier sur Nahel s’est confiée pour la première fois à BFMTV. La femme de 27 ans raconte que, peu avant 9h00, l’une de ses collègues entre dans son bureau et lui confie avoir été témoin d’une scène choquante, qu’elle a filmée. La jeune femme regarde alors la vidéo et voit un policier tirer en direction du siège conducteur à l’intérieur d’une voiture jaune. Elle dit avoir trouvé cela «très choquant et grave».
Elle se questionne alors : doit-elle aller apporter cette vidéo aux forces de l’ordre ? Doit-elle la partager sur ses réseaux sociaux ? Elle choisit finalement la deuxième option. Elle s’en explique : «Je me sentais assez gênée de devoir aller au commissariat avec cette vidéo. Je sais que des policiers font bien leur travail, mais quand on voit ça et qu'on connaît la première version qui a été donnée et qui n'était pas le reflet de ce qu'on voyait dans la vidéo, je pense que j'ai bien fait de la poster».
Selon BFMTV, la jeune femme de 27 ans n’imaginait pas que cette séquence, visionnée près de trois millions de fois, allait être à l’origine de cinq nuits d’émeutes. «Je peux entendre la colère des Français. S'il n'y avait pas eu la vidéo, quelle aurait été la suite?» questionne-t-elle. Elle affirme penser «avoir fait son devoir» : «Je ne pouvais pas faire comme si rien ne s’était passé».
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Les rassemblements prévus en France ce samedi
Près de 100 organisations classées à gauche appellent à des «marches citoyennes» samedi
Près d'une centaine d'associations, syndicats et partis politiques classés à gauche, parmi lesquels LFI, EELV, CGT et Solidaires, ont appelé à ces «marches citoyennes», pour exprimer «deuil et colère» et dénoncer des politiques jugées «discriminatoires» contre les quartiers populaires. Ces organisations mobilisées «pour le maintien des libertés publiques et individuelles», demandent «une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d'intervention et de son armement».
Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a critiqué vendredi des organisations dont «la seule proposition», selon lui, est «d'appeler à manifester (...) samedi dans les grandes villes qui ne se sont pas encore remises des saccages». Il a particulièrement pointé la responsabilité des élus, dont ceux de la France insoumise, qui avaient appelé à se joindre à la marche interdite de Beaumont, les accusant de sortir «de l'arc républicain».
La mort de Nahel et les violences urbaines qui ont suivi - sans précédent depuis 2005 - ont jeté une lumière crue sur les maux de la société française, des difficultés des quartiers populaires aux relations houleuses entre jeunes et forces de l'ordre. Depuis le 27 juin, plus de 3700 personnes ont été placées en garde à vue en lien avec ces émeutes, dont quelque 1160 mineurs, selon des chiffres de la Chancellerie, qui a fait état vendredi de près de 400 incarcérations.
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La préfecture de police de Paris va interdire la marche à République
Suite à l'interdiction du rassemblement à Persan et Beaumont-sur-Oise, Assa Traoré, la sœur d'Adama Traoré, avait appelé vendredi à un rassemblement sur la place de la République à Paris, à 15 heures ce samedi.
Selon les informations de BFMTV, confirmées par Le Figaro, la préfecture de police de Paris va également prendre ce samedi un arrêté dans la matinée pour interdire la marche.
Interdiction dans le Val-d'Oise vendredi
Emmené par sa sœur Assa Traoré, le collectif «Vérité pour Adama» tient chaque année en juillet une marche pacifique à Persan et Beaumont-sur-Oise pour réclamer la mise en examen des quatre gendarmes mis en cause, et plus largement dénoncer les violences policières.
Jeudi soir, la préfecture du Val-d'Oise avait annoncé avoir décidé d'interdire cette marche prévue en hommage à Adama Traoré, érigé en emblème des violences policières, dans le contexte d'émeutes consécutives à la mort de Nahel. Le 19 juillet 2016, ce jeune homme noir de 24 ans décédait dans la cour de la caserne de Persan, à une trentaine de kilomètres au nord de Paris, peu après son arrestation par des gendarmes au terme d'une course-poursuite. «Compte tenu des violences survenues les jours passés et face au risque de débordements et de troubles à l'ordre public que l'événement peut susciter, le préfet a informé le comité Vérité pour Adama qu'il envisage d'interdire la marche», avait justifié la préfecture du Val-d'Oise dans la journée de jeudi.
Vendredi, le tribunal administratif de Cergy Pontoise avait validé en référé l'arrêté préfectoral interdisant la marche qui était prévu samedi dans le Val-d'Oise pour les sept ans de la mort d'Adama Traoré. «Les juges des référés ont estimé que, bien que les violences aient diminué ces derniers jours, leur caractère extrêmement récent ne permet de présumer que tout risque de trouble à l'ordre public ait disparu», a indiqué le tribunal dans un communiqué.
Bonjour à tous, bienvenue dans ce direct
Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct au sujet de la marche prévue ce samedi à Paris à la mémoire d'Adama Traoré, mort en 2016 lors d'une arrestation. Après une interdiction dans le Val-d'Oise, la préfecture de police de Paris a annoncé prendre un arrêté dans la matinée pour l'interdire, selon les informations de BFMTV confirmées par Le Figaro.
À retenir
- Près d'une centaine d'associations, syndicats et partis politiques classés à gauche, parmi lesquels LFI, EELV, CGT et Solidaires, ont appelé à des «marches citoyennes» en France, pour exprimer «deuil et colère» et dénoncer des politiques jugées «discriminatoires» contre les quartiers populaires.
- Vendredi, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a accusé certains élus de gauche de «sortir de l'arc républicain» en appelant à manifester ce samedi à la mémoire d'Adama Traoré.
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