C'est assez rare pour être noté... D'habitude, les sbires de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest, grande prêtresse du NPA national, ont toujours tous les droits.
L'agression de l'avocat a-t-elle été celle de trop ?
Toulouse : cinq individus antifascistes interpellés pour une série d’agressions violentes
La bande est suspectée d’avoir commis une dizaine d’agressions depuis mars 2023, l’une d’elles sur un avocat du barreau de Toulouse. Des armes et 12.000 euros «manifestement» issus du trafic de drogue ont été saisis.
Coup de filet dans la mouvance d’ultragauche. Cinq individus appartenant à une entité nommée ORA, pour Offensive révolutionnaire antifasciste, ont été interpellés mardi aux alentours de 6 heures du matin, après une longue enquête ayant duré plus d’un an, a annoncé au Figaro le parquet de Toulouse ce jeudi 16 mai. Les cinq suspects sont nés en septembre 2002, janvier 2005, juin 1994, novembre 1987 et décembre 1997, et sont suspectés d’agressions violentes et armées et de trafic de drogue.
Les individus interpellés sont soupçonnés d’avoir commis des «faits de violences sur des personnes repérées lors de regroupements festifs», prétendument liés à l’extrême droite, précise le parquet. Les agresseurs présumés surveillaient ainsi les participants lors de ces rassemblements, puis «profitaient de l’isolement de l’un d’entre eux à la fin de l’événement» pour le rouer de coups, à plusieurs, en «utilisant parfois des armes». Une dizaine d’agressions de ce type ont eu lieu depuis mars 2023, dans les villes de Toulouse et Ramonville. L’une d’elles a ciblé un avocat du barreau de Toulouse.
Attaques filmées et diffusées
Ces attaques étaient par ailleurs filmées, puis diffusées sur les comptes Instagram ou TikTok des groupuscule «ORA Toulouse» ou «Antifasquads», selon nos informations. «Les faits étaient revendiqués au nom d’une prétendue lutte contre l’extrême droite et le fascisme», indique le parquet. L’Offensive révolutionnaire antifasciste serait née l’année dernière, et s’est montrée particulièrement active sur les réseaux sociaux ou lors d’actions violentes survenues durant les manifestations contre la réforme des retraites, ou durant la mobilisation contre le projet d’autoroute A69. L’enquête, qui a duré plus d’un an sous l’égide des autorités de Toulouse, a permis de réunir divers éléments de preuves, et d’identifier les participants à ce groupe antifasciste.
Des perquisitions ont été menées dans le sillage des interpellations. Des armes, notamment des poings américains et des aérosols à gaz lacrymogène, ont été retrouvées. Au domicile de deux des suspects, «une quantité importante de produits stupéfiants, soit 3,8 kg de résine de cannabis et 16,6 kg d’herbe destinée au trafic» de drogue ont été saisis. Plus de 12.000 euros en liquide «provenant manifestement du trafic» ont aussi été découverts. «En parallèle de ses actions violentes justifiées par une idéologie politique utilisant des passages à l’acte violents, ce groupuscule avait développé une activité lucrative de trafic de stupéfiants», poursuit le parquet.
Certaines des personnes interpellées ont déjà été condamnées ou impliquées pour des «faits de port d’arme, de participation avec arme à un attroupement, de participation à un groupement formé pour commettre des violences, détention de produits incendiaires, dégradation de biens publics, outrage à personne dépositaire de l’autorité publique, trafic de stupéfiants, vols et agressions sexuelles». Les suspects ont été déférés au parquet de Toulouse en vue de leur mise en examen. Le placement en détention provisoire a été requis pour trois d’entre elles.
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