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jeudi 22 décembre 2022

A Paris, le juge Tony Skurtys perturbe ses collègues et partenaires du monde judiciaire

Faites-le muter à Brest, ici il sera très bien accueilli par tout l'establishment.

Un ersatz de Raymond André, le dingue de Marilyn Monroe qui se focalisait aussi sur ma petite personne... 

Rappelons quand même qu'à Brest, les magistrats se montrent très tendres avec les pires criminels et particulièrement sadiques avec leurs victimes. Je ne sais ce qu'il en est du juge Tony Skurtys, ses cibles privilégiées s'il en a ne sont pas mentionnées dans les extraits d'articles copiés ci-dessous.

 

https://www.liberation.fr/checknews/haro-sur-le-juge-tony-skurtys-le-marteau-de-la-justice-20221222_WHWJBB46DBE5RIOIHLGRLCBO7M/

Haro sur le juge Tony Skurtys, le «marteau» de la justice

 
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Le magistrat, qui préside les comparutions immédiates du tribunal des Batignolles à Paris, suscite une fronde des avocats et de plusieurs magistrats. En cause : une sévérité répressive sans commune mesure couplée à des incidents professionnels et déontologiques signalés à de nombreuses reprises.

par Alexandre Horn 

publié aujourd'hui à 6h57


C’est le médiatique avocat derrière le pseudo de maître Eolas qui a crevé l’abcès sur Twitter, il y a un mois. «Il y a un moment où s’écraser face au président problématique qui sévit à Paris actuellement, tout le monde sait de qui je parle, devient plus que de la lâcheté, de la complicité.» Si aucun nom n’est mentionné dans le tweet, dans le monde de la justice, la personne visée est connue de tous. Il s’agit de Tony Skurtys, le juge qui préside depuis septembre 2021 les comparutions immédiates (CI) du tribunal de Paris, une des plus grandes machines judiciaires de France. Le nom, quasi homonyme de la star hollywoodienne qui a donné la réplique à Marylin Monroe, a de quoi faire sourire. L’intéressé nettement moins. Redouté, sinon haï, pour une sévérité qui outrepasse, selon beaucoup, la liberté de juger : «On feint de le respecter pour que les prévenus aient l’illusion d’un procès équitable», ajoutait maître Eolas sur Twitter.

Il y a cinq ans déjà, le Canard enchaîné s’était fendu d’un article sur le désarroi des avocats de Meaux, son affectation d’alors. Mais la colère dépasse aujourd’hui la défense. Alors que certains magistrats parisiens refusent de siéger avec lui, nous avons eu confirmation de plusieurs signalements le visant, adressés à la direction du tribunal de Paris.

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https://www.liberation.fr/checknews/continuer-une-audience-alors-quil-y-a-un-malaise-est-extremement-autoritaire-avocats-et-magistrats-temoignent-contre-le-juge-skurtys-20221222_AHFVPSO2DFH2LALH3VHFMYHNEA/

«Continuer une audience alors qu’il y a un malaise est extrêmement autoritaire» : avocats et magistrats témoignent contre le juge Skurtys

 
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«CheckNews» a recueilli quatre témoignages d’avocats et magistrats dénonçant les écarts du président des comparutions immédiates à Paris, ayant tous fait l’objet de signalements à la présidence du tribunal.

par Alexandre Horn
publié aujourd'hui à 6h55

 

Comme CheckNews le révèle dans son enquête, la fronde d’avocats et de magistrats contre Tony Skurtys, juge qui préside les comparutions immédiates à Paris, au tribunal des Batignolles, depuis plus d’un an, ne se cantonne pas à la dénonciation du tropisme «ultra-répressif» de ce magistrat. Certains magistrats parisiens refusent même de siéger avec lui.

Nous avons recueilli de nombreux témoignages d’avocats ou de magistrats qui dénoncent des incidents professionnels et déontologiques, ayant fait l’objet de signalements. En voici quatre détaillés.

«Des rapports très parcellaires, et surtout mensongers»

Jean-Claude Bouvier, juge et membre du syndicat de la magistrature, premier vice-président chargé de l’application des peines au tribunal judiciaire de Bobigny, a accepté de témoigner en son nom.

Le magistrat expérimenté dénonce des faits graves, observés quand il siégeait aux côtés de Tony Skurtys durant une audience de comparutions immédiates le 13 septembre 2021 : des rapports parcellaires et mensongers se basant sur des pièces qui ne figuraient pas dans les dossiers qu’il jugeait. Des accusations dont Jean-Claude Bouvier pèse la gravité, pour des faits qu’il a immédiatement signalés à sa hiérarchie, la présidence du tribunal, dès septembre 2021, dans un courrier que nous avons pu consulter.

«J’ai siégé avec lui en comparutions immédiates à Paris

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