Les massacres de la Saint-Barthélémy expliqués aux auditeurs du Média

 

 

C'est ça, l'actualité, maintenant, chez vous ?

Ce n'est pas inintéressant du tout, mais il est quand même assez surprenant de le trouver sur cette chaîne.

Comme le savent bien tous les criminels de l'organisation criminelle qui continue à me violer quotidiennement depuis plus d'une trentaine d'années, notamment au moyen de piratages informatiques depuis que je suis connectée comme à peu près tout le monde aujourd'hui, ainsi que d'écoutes illégales comme au premier jour (les moyens techniques ayant bien évolué depuis, je signale au passage que les keums très typés que j'avais aussi constamment sur les talons en 1994 étaient équipés de téléphones portables pour communiquer entre eux, ce qui n'était quand même pas si commun à cette époque et peut encore fournir quelques pistes d'enquête...), je suis justement en train de rechercher l'origine exacte d'un de mes ancêtres franciliens qui serait né a priori en 1572 et peut-être à Paris, et comme je ne suis pas paléographe, je n'avance pas très vite, ayant besoin de nombreuses et très longues pauses pour reposer mes pauvres yeux...

Mais j'ai quand même trouvé ceci, qui va certainement bien amuser un certain nombre de mes violeurs du quotidien, notamment en leur rappelant que Michel de l'Hôpital est aussi à l'origine des tribunaux de commerce (une enquête sur leurs activités actuelles pourrait s'avérer très opportune) :

http://roglo.eu/roglo?lang=fr;p=pierre;n=de+la+cour;oc=13

Pierre de La Cour

(Pierre de La Court)

Marchand de vins et poissons de mer, demeurant aux Halles, 3e consul de Paris en 1564, échevin en septembre 1565 Décédé le 23 février 1592 Inhumé - Saints-Innocents, Paris

Mariages et enfants

• Marié avec Hélène Bouguier †1583, dont
  • Pamphile †1589
  • Marie
  • Constantin
  • Pierre
  • Jehan

(Test des pages liées)

Notes

"Il fallut l’autorité et l’opiniâtreté du chancelier Michel de L'Hospital, poursuivant le but qu'il s'était tracé de réorganiser complètement le système judiciaire, pour faire aboutir la création des tribunaux consulaires. Ce fut en novembre 1563 qu’il fit rendre par le roi Charles IX [qui n’a à cette date que 13 ans] l'édit portant création de la nouvelle juridiction. Le préambule de cet édit explique qu'il a été rendu pour le bien du public et abréviation de tous procès et différends entre marchands qui doivent négocier ensemble et de bonne foi sans être astreints aux subtilités des lois et ordonnances.
Le 27 janvier, le prévôt des marchands et les échevins convoquèrent cent des plus notables parmi les Six Corps pour élire en leur conscience, parmi les membres présents ou absents cinq d’entre eux, gens d'honneur et de probité, appelés à remplir les nouvelles fonctions de juge et de consuls. Cette élection fut un succès pour les merciers puisque sur les cinq nouveaux magistrats élus, trois, dont le juge ou président du tribunal appartenaient à leur corporation. Le premier tribunal consulaire fut ainsi constitué :
-Jean Aubry, mercier, juge (président du tribunal),
-Nicolas Bourgeois, pelletier, 1er consul,
-Henry Ladvocat, mercier, 2e consul,
-Pierre de la Court, vin et poisson, 3e consul,
-Claude Hervy, mercier, 4e consul.
Le même jour, à la requête des nouveaux juges et consuls une nouvelle assemblée de cinquante notables décida qu'une somme de vingt mille livres, qui devait être prélevée sur les marchands, serait réunie pour procéder à l’acquisition d’une maison où siègerait le nouveau tribunal et qui s’appellerait "place commune des marchands".
^{"Histoire de la Corporation des marchands merciers, grossiers, joailliers", par Pierre Vidal, 1911. Note d’Olivier Letourneur, forum du 27.10.2022.}

Le tribunal siégea d’abord dans l’hôtel abbatial de Saint-Magloire, rue Saint-Denis, puis dans une maison située près le l’église Saint-Merry et qui renfermait également la place commune, ou bourse des marchands. Malgré l’opposition des gens de loi, qui regardaient la création des tribunaux de commerce comme un empiètement sur leurs attributions, le chancelier l’Hôpital, qui avait rédigé l’édit de 1563, sut défendre son œuvre. La déclaration de 1565, en confirmant l’organisation de la justice consulaire à Paris, l’étendit à toutes les villes qui possédaient déjà ou qui réclamaient à l’avenir des juridictions de même ordre. Reims, Bordeaux, Poitiers, Amiens ne tardèrent pas à suivre l’exemple de Paris : l’unité de la juridiction commerciale précédait celle de la juridiction civile et criminelle.
^{"Histoire du commerce", par Henri Pigeonneau, 1889. Note d’Olivier Letourneur, forum du 27.10.2022.}

"Pierre de la Court, marchand-consul", est un homme très respecté ; il "sera imposé par Charles IX comme [échevin] en septembre 1565". Lorsque, le 13 juin 1569, le juge en exercice Nicolas Bourgeois meurt, une élection partielle est aussitôt organisée, et Pierre de La Court, "cy-devant Consul des Marchands & ancien Echevin" est élu pour finir le mandat. Il reste régulièrement associé au cérémonial des élections, jusqu’au 3 février 1583, lorsqu’il présente les nouveaux élus "à la Cour le Parlement où ils ont prêté ferment".
^{Note d’Olivier Letourneur, forum du 27.10.2022.}

Comme échevin de Paris, Pierre de La Court l’aisné est signataire du marché de travaux du port de Saint-Landry daté du 10 juillet 1566 ; ce port situé à l’emplacement de l’actuel quai aux fleurs, dans l’Ile de la Cité était à cette époque le port de commerce de Paris.
^{"Bulletin de la Société d’Histoire de Paris", 1908. Note d’Olivier Letourneur, forum du 27.10.2022.}

C’est Henri III qui en 1585 érigera les marchands de vin en septième corps, ce qui ne fera pas sans rencontrer de nombreux obstacles. On peut penser que Pierre de la Court a été à la manœuvre.
^{Note d’Olivier Letourneur, forum du 27.10.2022.}

CY DEVANT GISENT LES CORPS DE NOBLE HOMME PIERRE DE LA COURT, VIVANT L' UN DES QUATRE PREMIERS CONSULS DE PARIS CRÉEZ EN L'AN 1564 ET ANCIEN ESCHEVIN DE CESTEDICTE VILLE LEQUEL DECEDDA LE 23 FEBVRIER 1592. DAME HELENE BOUGUIER JADIS SA FEMME, LAQUELLE DECEDDA le 29 OCTOBRE 1583 Extrait de l’épitaphe, située dans le cimetière des Saints-Innocents qui a été déposée au XIXe siècle. Elle avait été autorisée par le chapitre de Saint-Germain le 13 novembre 1648, et installée à l’initiative des héritiers de La Court.
^{"Epitaphier de Paris (Tome 6)", 1890. Note d’Olivier Letourneur, forum du 27.10.2022.}

L’épitaphe est accompagnée des armes de la famille : D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d'un croissant d'or.

Sources:
- personne, famille : PRactMadoux ("fampar": famille de La Cour) 21 x 2014
- décès, inhumation : L-M.Blin (Olivier Letourneur, forum 2022-10-27 14:52:29 - Epitaphier de Paris) 27 x 2022

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Descendants

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