Super !
Il ne restait déjà plus que 2000 adhérents alors que la LCR en comptait environ 3000 avant d'être renommée en NPA en février 2009, puis de voir très rapidement le nombre de ses adhérents monter à 10000. Si j'ai pu contribuer à sa dégringolade, j'en suis très fière.
A bas les imposteurs !
https://fr.news.yahoo.com/npa-acte-divorce-philippe-poutou-154520065.html
Le NPA acte son divorce avec Philippe Poutou et Olivier Besancenot
- Philippe PoutouHomme politique français
POLITIQUE - C’est un tournant dans l’histoire de ce petit parti. Réuni en congrès ce dimanche 11 décembre, le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), qui a porté les candidatures d’Olivier Besancenot et Philippe Poutou à l’élection présidentielle, acte une division entre deux courants.
« La situation est intenable », admettait dès vendredi Philippe Poutou auprès de l’AFP. « On ne peut plus rester un parti avec deux lignes politiques différentes. Les luttes internes, autant au niveau organisationnel que politique, nuisent au parti. La séparation peut apparaître comme une solution », a-t-il développé.
Que se passe-t-il précisément ? Un petit groupe, réuni autour de Philippe Poutou et Olivier Besancenot, plaide pour une « gauche radicale qui peut travailler avec LFI ». Ce que l’ancien candidat à l’élection présidentielle a défini sur le plateau de BFMTV comme une « gauche à la fois large et unitaire » prête à « bosser avec la partie antilibérale de la gauche ».
Mis en minorité, les intéressés ont donc décidé de quitter le navire, qui tient à conserver sa dimension révolutionnaire.
Un choix « irresponsable »
« Les quelques scissionnistes de la direction sortante ont fait le choix de tenter de faire exploser le parti au mépris du vote démocratique des militants et militante », cingle le NPA dans un communiqué, dénonçant un choix « irresponsable » dans un contexte où « la situation nationale et internationale exige que les révolutionnaires resserrent leurs rangs et avancent des perspectives d’émancipation révolutionnaire pour le monde du travail et la jeunesse ».
« Il n’y aura pas, comme le défend la France insoumise, de capitalisme à visage humain, ni de révolution citoyenne par les urnes. Nous réaffirmons la nécessité et la possibilité de construire un parti révolutionnaire, car faire reculer le patronat et à terme lui arracher le pouvoir, ne se fera pas par les élections », poursuit le parti issu de la Ligue communiste révolutionnaire.
Des conclusions partagées par la branche jeunesse du mouvement trotskiste, qui entend également rester fidèle au NPA, accusant Olivier Besancenot et Philippe Poutou de « quitter le parti pour se tourner vers la gauche institutionnelle, en tournant le dos à tout un pan de l’organisation et ses militants ».
Philippe Poutou avait récolté 0,8 % des voix, soit près de 270 000 votants, lors de la dernière élection présidentielle. Durant les régionales, il avait posé la première pierre de sa démarche unitaire, en scellant un accord « inédit » avec l’insoumise Clémence Guetté en région Aquitaine.
Le Nouveau parti anticapitaliste de Philippe Poutou est « au bord de l’implosion »
Le parti de Philippe Poutou est de plus en plus divisé quant à sa manière d’exister sur la scène politique. Le congrès du NPA, qui démarre ce samedi 10 décembre 2022, devrait donner le ton pour l’avenir du groupe politique.
« La situation est intenable » entre les défenseurs d’une ligne révolutionnaire stricte et les partisans d’une vision plus « large et unitaire » du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), a confié vendredi 9 décembre 2022 à l’AFP Philippe Poutou, candidat NPA lors des trois dernières élections présidentielles.
Une « guerre des clans » qui dure
« On ne peut plus rester un parti avec deux lignes politiques différentes. Les luttes internes, autant au niveau organisationnel que politique, nuisent au parti. La séparation peut apparaître comme une solution », a ajouté le dirigeant du petit parti d’extrême gauche.
Cette « guerre des clans dure depuis des années. Dans le parti, certains camarades se détestent et ces rancœurs personnelles ont mené le parti au bord de l’implosion. Maintenant, il y a deux chemins possibles : soit on trouve un accord, soit on se sépare », a confié à l’AFP un délégué du parti qui préfère rester anonyme.
L’ultimatum est fixé à samedi 10 décembre, lors du congrès du NPA qui a lieu à la Bourse du Travail de Saint-Denis, quatre ans après le dernier congrès du parti.
Philippe Poutou et Olivier Besancenot, un autre ancien candidat du parti à la présidentielle, suivis d’une courte majorité des adhérents, optent pour une « gauche radicale qui peut travailler avec LFI ».
« Un dialogue de sourds »
« Le choix du parti de soutenir la Nupes après la présidentielle n’était pas le bon. On pense qu’on aurait dû continuer à soutenir Poutou pour les législatives et affirmer nos idées. Si on est amenés à se séparer, ce sera la fin du NPA tel qu’il existe aujourd’hui », a déploré Damien Scali, porte-parole de la campagne de Philippe Poutou lors de la présidentielle 2022.
45 % des 2 000 adhérents du NPA sont du même avis.
« Ça ne s’est pas vu de l’extérieur mais en réalité, il y a eu plusieurs campagnes pendant les élections cette année. Il y a ceux qui ne souhaitent que travailler avec Lutte ouvrière, et les partisans d’un parti plus ouvert », a résumé Julien Salingue, le responsable presse du parti.
Au-delà des oppositions internes sur la ligne politique du NPA, les adhérents sont « embarqués depuis des années dans un dialogue de sourds », à cause « d’une construction du parti qui rassemble plusieurs fractions qui ne communiquent jamais ensemble », a rapporté un membre de la direction.
Philippe Poutou avait récolté 0,8 % des voix, soit près de 270 000 votants, lors de l’élection présidentielle en avril.
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