Je reprends la terminologie de Macron pour désigner les quatre candidats qui ont été exclus du show télévisé de lundi et pourraient au moins à ce sujet faire cause commune avec celui qui est moins que rien et n’a même pas eu ses parrainages pour se présenter à l’élection présidentielle, François Asselineau.
Je le précise avant de me faire agonir d’injures par toutes les troupes du NPA : ce n’est pas moi qui les ignore, j’en parle même assez souvent, et là, je viens carrément de me taper 44 mn de Poutou alors que j’ai déjà du mal à en supporter 2… un vrai supplice que je n’ai pu m’infliger que confortablement installée et calée au lit avec trois oreillers pour éviter de tomber de ma chaise… J’avoue avoir eu beaucoup de mal au début, mais finalement, je ne suis pas trop déçue, car il a bien confirmé plusieurs de mes propos concernant l’organisation qu’il représente.
Pour commencer, donc, j’ai été assez contente de l’entendre dire lui-même qu’il n’est pas crédible – forcément, il ment tout le temps, c’est une des « stratégies » majeures de son parti, en fait un service de renseignement occulte doublé d’une milice ultra-violente qui a fait du mensonge une de ses armes privilégiées; il ne cesse d’ailleurs de se contredire tout au long de son monologue sans être jamais repris par le journaliste sauf une fois et le propos est immédiatement noyé dans le flot de paroles du professionnel de la chose… qui toutefois ne se présente pas comme pacifiste, c’est bien le top belliciste de cette élection, sans autre cohérence que celle de tous les combats de la maison mère américaine… et on ne l’entend d’ailleurs à aucun moment émettre la moindre critique contre Emmanuel Macron qui lui aussi est affilié à cette maison-là… Pas un mot non plus sur la corruption, c’est un sujet absolument tabou au NPA du fait que ses militants y participent eux-mêmes autant qu’ils peuvent, il s’agit pour eux de « pourrir » au maximum notre société capitaliste afin de la rendre totalement invivable pour pouvoir provoquer les révoltes devant amener à la révolution communiste affichée comme objectif de ce parti – c’est du moins ce que ses cadres soutiennent à leurs troupes en interne pour motiver toutes leurs violences, mais ils n’y croient pas eux-mêmes…
« La légitimité est du côté de ceux qui se battent »… ou bien encore : vas-y, bats ta femme ou ton voisin, t’auras toujours raison… mort aux plus faibles et vulnérables… t’es déprimé ? suicide-toi, t’as plus aucune légitimité… gazons tous les dépressifs, ils n’ont aucune légitimité à quoi que ce soit, ce ne sont que des merdes, des gens qui ne sont rien, des « no-life » ou des « déchets de l’humanité » comme dit le psychopathe ultra-violent et foncièrement nazi Pascal Edouard Cyprien Luraghi.
C’est bien évidemment cette phrase qui m’a d’emblée accrochée… Elle a été prononcée par Philippe Poutou à propos des violences de ces derniers jours en Corse, suite à la tentative d’assassinat commise sur la personne d’Yvan Colonna par un islamiste, dont l’enquête ne dira sans doute pas qu’elle a été commanditée par un membre du NPA ou par Pascal Edouard Cyprien Luraghi en personne, vu que toutes les enquêtes sur les crimes dont ces gens-là sont directement responsables s’arrêtent toujours avant leur mise en cause, ce qui de plus leur permet de faire de la récup’ autant qu’ils veulent, quand ce n’est pas le but de l’opération, comme ce fut le cas, par exemple, pour l’assassinat de Clément Méric en juin 2013.
Et donc, eh bien voilà, c’est récupéré… alors que le NPA, anciennement LCR, s’est toujours positionné très violemment contre tous les nationalismes et autres régionalismes, son truc étant bien au contraire, au moins théoriquement, l’internationale communiste, à imposer par la force à des populations qui ne veulent plus en entendre parler – le laïus habituel des représentants de ce parti sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est démagogique et ne vaut jamais qu’en temps de propagande pour les territoires visés par la maison mère.
Terminons ce commentaire sur l’interview de Philippe Poutou avec les mouvements sociaux : aucun n’a jamais abouti depuis 68, se plaint-il, hors celui de 2006 contre le CPE. Ah ben celui-là, je peux en parler un peu, je n’en fus pas très éloignée. Comme ont pu le remarquer tous ceux qui me suivent depuis assez longtemps, j’ai une drôle d’habitude, celle de ramer à contre-courant, ce que je faisais encore à propos du CNE au cours de l’été 2005 sur les listes de discussion d’AC !, sous les quolibets de militants de la LCR tous déchaînés contre moi, parce qu’ils étaient, eux, entièrement pour toutes les mesures que le premier ministre Dominique de Villepin venait de prendre par ordonnance. Nous n’étions alors que 2 ou 3 à envisager des actions judiciaires contre le CNE et à en discuter sérieusement hors liste pour être tranquilles, la LCR et ses syndicats comme tous leurs alliés politiques ne s’opposant qu’à nous… Ces actions ont finalement été menées jusqu’à leur terme avec succès, mais sans moi en raison de mon exclusion d’AC ! Brest à l’automne 2005 après que Josette Brenterch et ses amis de la LCR nous eurent volé cette association, exactions concomitantes de la casse de tout le mouvement AC ! au niveau national, organisée exactement par les mêmes personnes et immédiatement suivie de l’opération banlieues en feu manifestement destinée à nous faire taire. Puis les jeunes se sont soulevés contre le CPE. La LCR et ses partenaires habituels, bien au chaud sous couvre-feu, ne s’y attendaient pas du tout et n’ont pas eu d’autre choix que de suivre le mouvement (et le récupérer, comme toujours), alors qu’à l’origine ils y étaient totalement opposés. Pour qu’une contestation sociale puisse aboutir, il faut qu’elle échappe au contrôle de la LCR dont le rôle dans les mouvements sociaux est bien toujours de tout pourrir, toujours avec le même motif donné en interne : pourrir notre système capitaliste au maximum pour obtenir la révolution communiste, et ne surtout pas l’adoucir avec des mesures sociales dont les effets ne peuvent que contrarier la survenue du Grand Soir. Accessoirement, rappelons que l’action judiciaire n’a jamais été un moyen prôné par la LCR (sauf contre moi, bien entendu), ses militants ayant toujours préféré aller brûler des pneus – ce qui est bien plus écologique et efficace…
Passons à LO et Nathalie Arthaud, que je connais très peu pour une raison très simple : je ne les ai jamais vus nulle part du temps où je participais aux activités de l’association AC ! Brest. Des militants du PT, oui, mais ceux de LO, non, jamais, ni à Brest ni à Paris. La lutte contre le chômage, la précarité et les exclusions ne les intéresse manifestement absolument pas. Ce n’est peut-être pas plus mal pour ceux qui sont directement concernés par ces problèmes, vu ce que viennent faire dans leurs mouvements de lutte les trotskystes des autres partis… Je reprends l’exemple de l’association AC ! Brest : créée en 1994 par un non trotskyste, elle connut d’emblée un tel succès auprès des chômeurs que Josette Brenterch et sa clique de la LCR y rappliquèrent dare-dare pour en virer son fondateur à peine 4 mois après sa création et prendre aussitôt des mesures propres à dégonfler cette toute nouvelle association comptant déjà plusieurs centaines de chômeurs, notamment celle-ci : l’interdiction de prise de parole et de vote pour les chômeurs réunis en assemblée pour discuter des actions qu’ils allaient mener, et pareil pour la gestion de l’association, tout accès à son conseil d’administration leur étant strictement interdit, comme tout droit de vote en AG. La LCR n’avait besoin que de bras et de jambes pour ses propres manifestations et distributions de tracts, outre l’argent des chômeurs pour remplir ses caisses.
Nathalie Arthaud et LO ont toutefois le mérite d’être assez cohérents dans leurs discours qui ne varient pas au gré des vents ou des publics. De plus, ils se montrent pacifistes, ce qui actuellement est assez courageux.
L’idée d’interviewer ces candidats et de les laisser chacun s’exprimer aussi longuement au lieu de les confronter au débat de contradicteurs n’était pas si mauvaise. Il manque quand même une analyse critique de leurs propos pour que l’exercice devienne vraiment intéressant et tout à fait instructif pour tous.
http://www.germe-inform.fr/?p=1995
Mouvement CPE (contrat première embauche): repères chronologiques (16 janvier-13 avril 2006).
16 mars 2006, à côté de la Sorbonne fermée et encerclée par la police. Photo Caroline Chalier/Cité des mémoires étudiantes
C’est le 16 janvier 2006 que Dominique de Villepin annonce la création du CPE, et c’est le 13 avril que le Sénat vote une loi remplaçant le CPE. C’est ce temps court qui fait l’objet de la brève chronologie qui suit. Toutefois, il y a un temps plus long : celui qui va de la création par ordonnance du 2 aôut 2005 du CNE (Contrat nouvelles embauches) à son abrogation par la loi du 25 juin 2008 qui venait légaliser son abandon de fait, la condamnation de l’Organisation internationale du travail, et la mort judiciaire de ce type de contrat devant diverses juridictions. Le CPE était – après les « émeutes » des jeunes des banlieues à l’automne 2005 – la réponse gouvernementale face au chômage des jeunes. C’était l’adaptation à toute la classe d’âge (jeunes embauchés avant l’âge de 26 ans) du CNE, limité lui aux entreprises de moins de 20 salariés. C’est la raison pour laquelle nous mettons également à disposition la chronologie aux bornes plus éténdues (mai 2005 à mai 2006), et plus exhaustive, établie par Paolo Stuppia en annexe de sa thèse.
JANVIER
16 janvier Dominique de Villepin annonce la création du CPE dans le cadre de sa « bataille pour l’emploi. »
19 janvier Réunies au siège de l’UNEF, les organisations syndicales étudiantes, lycéennes et les organisations de jeunesse constituent le collectif national « Stop-CPE ».
24 janvier Première réunion unitaire de 12 organisations et appel à la journée de manifestations du 7 février, pas d’appel à la grève des confédérations de salariés.
31 janvier Début de l’examen en urgence à l’Assemblée du projet de loi sur l’égalité des chances qui crée le CPE. Stop-CPE appelle à manifester dans une centaine de villes. Rencontre entre le collectif Stop-CPE et l’intersyndicale
FEVRIER
7 mars 2006 Paris. Photo Caroline Chalier/Cité des mémoires étudiantes
7 février Première manifestation contre le CPE qui réunit 218 700 personnes selon la police, 400 000 personnes selon les syndicats. L’Agde Rennes II vote la grève et le blocage des locaux.
7 février – 7 mars : période de vacances d’hiver selon les zones. Développement et construction de la mobilisation dans les universités.
8 février. L’intersyndicale propose une journée d’action interprofessionnelle le 7 mars, le collectif s’y joint et appelle à une journée d’action jeunes auparavant, soit le 23 février.
9 février Dominique de Villepin recourt au 49-3 pour accélérer l’adoption du texte à l’Assemblée après une longue bataille de procédure.
10 février. L’AG de Toulouse Rangueuil vote la grève et ke blocage.
11 février. Adoption de la LEC à l’Assemblée nationale par l’utilisation du 49-3.
13 février. L’AG de Rennes lance un appel à la mobilisation générale de la jeunesse.
14 février. Grève dans les universités de Nantes et Brest avec blocage.
14 mars. Nanterre fermée. Photo Caroline Chalier/Cité des mémoires étudiantes
15 février. L’Université PMF de Grenoble vote le blocage.
16 février. Manifestations dans une trentaine de villes.
18 février. Première coordination nationale étudiante à Rennes II. Appel à la mobilisation pour les 23, 28 février et 7 mars.
21 février L’Assemblée nationale repousse la motion de censure du PS contre la politique sociale du gouvernement et le recours au 49-3. L’AG de Nanterre vote la grève et le blocage.
26 février. Deuxième coordination nationale à Toulouse le Rangueuil.
27 février. Examen de la loi au Sénat. Jussieu et Paris I Tolbviac en grève et blocage. L’UNEF recense douze universités en grève et appelle à une journée d’AG et de blocages pour le 28 afin de « maintenir la pression jusqu’au 7 mars ».
MARS
16 mars 2006. Reims, le campus Croix Rouge bloqué. Photo Robi Morder/Cité des mémoires étudiantes
1er mars Adoption du CPE par le Sénat après 90 heures de débat. Aix-Marseille lettres en grève.
2 mars Jacques Chirac qualifie le CPE d’instrument « capital pour ouvrir les portes des entreprises. » Aix-Marseille sciences, 20ème université en grève.
3 mars. Première AG à la Sorbonne.
5 mars. Troisième coordination nationale étudiante à Jussieu avec 39 universités en grève, bloquées ou mobilisées. Appel à la grève reconductible aux blocages et à l’occupation des universités après le 7 mars.
6 mars. Sorbonne en grève et occupée.
7 mars Deuxième journée d’action, côté salariés la FSU appelle à la grève et d’autres débrayages ont lieu dans plusieurs entreprises. Entre 400 000 et un million de personnes manifestent pour exiger le retrait du CPE dans toute la France. 38 établissements en grève.
8 mars 55 % des Français sont favorables au retrait du CPE selon un sondage CSA pour « Le Parisien/Aujourd’hui en France ».
9 mars Première journée d’action « jeunes ». Le projet de loi est définitivement adopté par le Parlement. Dominique de Villepin annonce qu’il sera appliqué « dans les prochaines semaines ». Troisième réunion unitaire, avec appel à la mobilisation pour le 18 mars. L’UNEF annonce 45 universités et 9 IUT en grève.
10-11 mars La Sorbonne est occupée par plusieurs centaines de manifestants anti-CPE. Ils sont évacués dans la nuit par les CRS.
L’UNEF recense 45 universités en grève sur 84.
12 mars Sur TF1, Dominique de Villepin exclut de retirer le CPE et propose de le « compléter » par des « garanties nouvelles » à négocier avec les partenaires sociaux. Quatrième coordination nationale à Poitiers avec 60 universités
14 mars 41 000 jeunes manifestent en France contre le CPE. Depuis Berlin, Jacques Chirac apporte un soutien « total est sans réserve » à Dominique de Villepin sur le dossier du CPE. L’UNEF récense 59 universités en grève, le gouvernement 46 universités « perturbées ».
15 mars. Appel de 46 présidents d’université pour « le dialogue ». L’UNEF recense 64 universités en grève, le gouvernement 51 perturbées.
16 mars Deuxième journée « jeunes ». Entre 250 000 et 500 000 étudiants et lycéens manifestent dans toute la France. Le Snesup et le Snasub appellent à la grève. 68 % des Français sont favorables au retrait du CPE, selon un sondage CSA. Dominique de Villepin se dit prêt à « améliorer » le CPE . 66 universités en grève selon l’UNEF, 58 perturbées selon le gouvernement.
17 mars Jacques Chirac souhaite que le dialogue s’ouvre « au plus vite » entre le gouvernement et les partenaires sociaux.
18 mars Entre 500 000 et 1,5 millions de manifestants contre le CPE dans toute la France. 4ème réunion unitaire des « douze ».
20 mars Les syndicats appellent à une « journée d’action interprofessionnelle avec arrêts de travail, grèves et manifestations » pour le 28 mars.
Un syndicaliste Sud-PTT blessé pendant la manifestation du 18 mars est dans le coma.
21 mars Nouvelle journée d’action anti-CPE : 400 00 lycéens et étudiants manifestent dans toute la France. Devant les parlementaires UMP, Dominique de Villepin exclut tout « retrait, suspension ou dénaturation » du CPE. 5ème réunion unitaire des « douze » qui appellent au 28.
22 mars Le Premier ministre dit vouloir négocier « sans a priori » avec les syndicats. Nicolas Sarkozy recommande une expérimentation pour 6 mois du CPE.. 59 universités bloquées ou perturbées selon le gouvernement, 68 selon l’UNEF.
28 mars 2006 Clermont Ferrand. Photo Caroline Chalier/Cité des mémoires étudiantes
23 mars Dominique de Villepin écrit aux partenaires sociaux pour leur proposer une rencontre à Matignon pour « évoquer sans a priori des mesures propres à lever les inquiétudes et les interrogations » sur le CPE. Troisième journée « jeunes ». Appel à la grève de la FSU. 250 000 à 500 000 étudiants et lycéens manifestent dans toute la France. 420 personnes ont été interpellées.
24 mars L’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) à Paris, occupée depuis le 20 mars, est évacuée par la police. . Sixième réunion unitaire des « douze ». Dominique de Villepin reçoit les syndicats de salariés à Matignon. Les syndicats de lycéens et d’étudiants sont reçus par Gilles de Robien au ministère de l’Education nationale.
27 mars Lors d’un discours à Douai, Nicolas Sarkozy critique les méthodes de Dominique de Villepin et déclare : « il me semble utile qu’avant toute initiative d’application on prenne le temps que la négociation aboutisse. »
28 mars Entre un et trois millions de personnes manifestent dans toute la France pour demander le retrait du CPE. Dominique de Villepin exclut la possibilité de retrait et appelle les syndicats au dialogue. Appel des cinq confédérations à Chirac., demandant le retrait du CPE comme préalable à la négociation.
29 mars. Septième réunion unitaire des « douze ». L’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de mobilisation le 4 avril.
30 mars Le Conseil constitutionnel valide le CPE sans aucune réserve. Jacques Chirac annonce qu’il va s’exprimer le 31 mars pour annoncer s’il promulguera ou non la loi.
31 mars Jacques Chirac promulgue la loi tout en annonçant qu’un autre texte sera adopté pour en modifier les deux points principaux (période de consolidation et absence de motif de licenciement). Il invite les employeurs à ne pas signer de contrats CPE en attendant.
AVRIL
4 avril Le nombre de manifestatnts s’accroît, avec débrayages dans les entreprises. 1 028 000 personnes selon la police et 3,1 millions selon les syndicats ont manifesté contre le CPE dans toute la France .
5 avril Les premières rencontres entre les organisations syndicales et les parlementaires UMP débutent au Sénat. La présidente du Medef, Laurence Parisot, appelle au compromis. Les partenaires sociaux exigent le retrait du CPE avant le 17 avril.
6 avril Blocages de gares, routes et ponts. Dominique de Villepin prépare « trois chantiers nouveaux » : « la sécurisation des parcours professionnels », « la lutte contre la pauvreté et l’exclusion » et « le renforcement des liens entre l’université et l’emploi ».
5 avrill 2006 à Nanterre. Photo Caroline Chalier / Cité des mémoires étudiantes
7 avril L’Unef appelle à une nouvelle mobilisation le 11 avril. Rencontre Villepin/Chirac à l’Elysée. Une « synthèse sera dégagée pour élaborer » une nouvelle proposition de loi, annonce M. Accoyer., président du groupe UMP à l’Assemblée nationale.
9 avril Consultations des parlementaires UMP. Pour l’Unef, « si le retrait du CPE est clair et net », le 10, il s’agira d’une « réussite incontestable ». 13 présidents d’universités demandent aux politiques d’enterrer le CPE.
10 avril Dominique de Villepin annonce que « les conditions nécessaires de confiance et de sérénité ne sont réunies ni du côté des jeunes, ni du côté des entreprises pour permettre l’application du contrat première embauche ». L’article sur le CPE sera remplacé par un dispositif « en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes en difficulté ». La confédération étudiante appelle à « lever les blocages ». Syndicats et partis de gauche crient « victoire ». L’Unef appelle au maintien de la pression.
11 avril Dans la soirée, les députés commencent à examiner la proposition de loi qui doit remplacer le CPE.
12 avril Le texte qui remplace le CPE est approuvé par 151 voix (UMP, UDF) contre 93 (PS, PCF), au terme de près de quatre heures de séance, marquée par de vifs échanges gauche-droite.
13 avril La proposition de loi qui doit remplacer le CPE est adoptée au Sénat.
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