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mardi 24 mars 2020
Assassinat de Jean-Jacques Le Page à Plougonvelin : des magistrats pris en flagrant délit de mensonge et plus...
Hier, en réponse aux délires du malade mental Jean-Marc
Donnadieu qui, une fois de plus, ne cessait de me traiter de folle, de
menteuse qui n’aurait jamais été ni ingénieur ni informaticienne, de
nulle en tout ne sachant même pas écrire, j’ai publié quelques preuves
du contraire avec notes et appréciations de mes anciens professeurs de
français et de philosophie, à Brest, dans l’article suivant :
En 1ère C dans le meilleur lycée de la ville à l’époque, celui qui
tous les ans obtenait les meilleurs résultats au baccalauréat, dans une
académie, celle de Rennes, également réputée comme étant toujours la
meilleure, j’étais donc la meilleure toutes classes confondues, et de
loin.
Ceux qui ont pris la peine de tout lire ont aussi pu remarquer que
mes différents professeurs de français, comme celui de philosophie,
appréciaient tous la clarté de mes argumentations.
Du coup, j’enregistre aujourd’hui un regain d’intérêt pour cet
article du 14 mars 2017 relatif à l’affaire de l’assassinat de
Jean-Jacques Le Page à Plougonvelin le 24 juillet 2009, lequel reste
toujours un mystère en dépit de deux procès en cour d’assises, la
principale accusée, rejugée seule en appel, ayant été recondamnée le 4
octobre 2018 (voir série d’articles ci-dessous) :
On remarque également au passage qu’un de mes articles concernant
Claude Hermant est actuellement très lu. Cela dure depuis maintenant
plus d’une semaine, j’y reviendrai dans un autre article.
Occupons-nous pour l’instant de l’affaire de l’assassinat de Jean-Jacques Le Page à Plougonvelin le 24 juillet 2009.
C’est la première des affaires criminelles qui, à compter de cette
année 2009, m’avaient amenée à soupçonner mes harceleurs cybercriminels
de la bande du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard
Cyprien Luraghi, avec pour ce faire d’excellents indices que je n’ai
jamais exposés en totalité.
Le premier à m’avoir alertée à l’époque des faits est tout
simplement, comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire à plusieurs
reprises, qu’elle concernait un proche de mon médecin traitant auquel la
criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et tous ses complices
reprochaient, et plus que jamais depuis le mois de mars 2009, de ne
m’avoir jamais vu aucun trouble psychiatrique, alors qu’eux soutenaient
et ont toujours soutenu que les ingénieurs et autres matheux sont tous
des fous, et qu’ils le sont d’autant plus que leur niveau intellectuel
est élevé : plus vous avez l’esprit clair, plus vous faites preuve
d’intelligence, et plus vous êtes fou, c’est de tous temps la doctrine
des trotskystes et autres pervers de la simili révolution de mai 1968,
qui se signalent par une inversion totale et systématique des valeurs,
des faits, des personnalités, de tout.
La criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et ses complices de
l’extrême-gauche brestoise haïssaient déjà ce médecin pour cette même
raison en 2004, à l’époque où j’ai fait leur connaissance.
Cette femme dont il apparaîtra en 2010 qu’elle était depuis deux ans
l’extrême-gauchiste de Brest à l’origine de tous les harcèlements dont
j’étais victime sur la toile pour avoir commencé à m’y exprimer
anonymement sur le site Rue89 pourrait donc avoir organisé l’assassinat
de 2009 avec son complice le cybercriminel, trafiquant de drogue et
pédophile notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi, aussi bien par esprit
de vengeance, comme elle le fait régulièrement en s’attaquant très
violemment à tous ceux qui refusent de lui obéir à mon sujet ou qui la
contrarient dans toutes ses prétentions et entreprises me concernant,
que pour tenter de faire pression sur mon médecin traitant et en obtenir
mon internement en psychiatrie, que tous mes harceleurs exigeaient déjà
publiquement au cours du printemps 2009, notamment dans leurs
innombrables textes diffamatoires me concernant sur le site Le Post.
Les magistrats brestois connaissent très bien cette hypothèse tout au
long de leur instruction criminelle concernant l’affaire Le Page. Ils
ne l’ont jamais explorée pour une raison très simple apparaissant très
clairement dans la condamnation ahurissante qu’ils avaient prononcée à
mon encontre le 11 juin 2013 au profit de la criminelle Josette
Brenterch du NPA de Brest, lui accordant très exactement tout ce qu’elle
avait demandé à mon encontre et celui de mon ancien hébergeur de blog
OverBlog, jusqu’à toutes ses argumentations mensongères et illégales –
je rappelle que ce jugement scandaleux a été définitivement annulé par
la décision de la cour d’appel de Rennes m’ayant également relaxée de
manière définitive de tous les chefs de la poursuite, ainsi que mon
soi-disant « complice » OverBlog, le 2 décembre 2015 – et qui est donc
celle-ci : ces magistrats brestois obéissaient à la criminelle Josette
Brenterch et à son avocat Maître David Rajjou, lequel intervenait dans
cette affaire d’assassinat commis en 2009 comme avocat de la famille de
la victime et s’est naturellement félicité de la « vérité judiciaire »
finale, qui reste assez « étrange » pour avoir motivé la réalisation
d’une émission de Christophe Hondelatte diffusée sur Europe1 le 4
novembre dernier (voir ci-dessous).
Tout comme mes harceleurs, ces magistrats ultra CORROMPUS
m’affirment donc folle à lier autant que débile mentale et haïssent
tout autant qu’eux tous les médecins qui leur soutiennent le contraire.
Depuis 2012, leur chef de file est l’actuelle doyenne des juges
d’instruction du Tribunal de Grande Instance de Brest Céline Verdier,
qui dès le printemps 2012 était chargée de traiter mes plaintes contre
la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et tous ses complices
cybercriminels et harceleurs de la bande du malade mental extrêmement
dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi, et les a toujours rejetées
illégalement, ou a ordonné à ses collègues de les rejeter, avec des
motifs tous plus délirants les uns que les autres, dont les principaux
sont largement contredits par les appréciations de mes anciens
professeurs de français et de philosophie que j’ai publiées hier, ce qui
est parfaitement normal, cette magistrate qui comme tous ses collègues
du TGI de Brest savait depuis le début qui j’étais réellement ayant bien
toujours menti.
Saint-Brieuc. L’affaire Lola jugée en appel ce mercredi
Le corps, en partie dénudé et calciné, de Jean-Jacques Le
Page avait été retrouvé, le 24 juillet 2009, dans sa villa incendiée du
Trez Hir, à Plougonvelin. L’autopsie révélera, par la suite, qu’une
quinzaine de coups de couteau lui avaient été portés, ainsi qu’un tir de
pistolet à grenaille. (Photo archives Eugène Le Droff)
Le 24 juillet 2009, le corps de Jean-Jacques Le Page était retrouvé
lardé de quinze coups de couteau dans sa villa incendiée du Trez Hir, à
Plougonvelin, près de Brest. En février 2017, Laëtitia Monier alias
Lola, une ancienne call-girl, était condamnée à 20 ans de prison par la
cour d’assises de Quimper. La jeune femme ayant fait appel, elle sera
rejugée à partir de ce mercredi devant la cour d’assises de
Saint-Brieuc.
Jean-Jacques Le Page et Lola, 22 ans à l’époque des faits, se
connaissaient bien. Ils s’étaient rencontrés dans un bar à hôtesses de
Brest et se revoyaient depuis pour des prestations tarifées. Que
s’est-il passé exactement dans la nuit du 23 au 24 juillet 2009, dans la
grande villa de l’audioprothésiste retraité ? Lors du procès en
première instance, qui a duré neuf jours, à Quimper, les jurés ont dû
composer avec de nombreuses zones d’ombre. Ce que l’on sait, c’est que,
ce soir-là, des voisins appellent les pompiers, pour signaler une fumée
suspecte s’échappant de la maison de Jean-Jacques Le Page. Les soldats
du feu n’interviennent pas tout de suite mais en matinée. À leur
arrivée, la maison est la proie des flammes. Après avoir lutté contre
l’incendie, ils découvrent le corps, en partie dénudé et calciné, de
Jean-Jacques Le Page. L’autopsie révélera que quinze coups de couteau
lui avaient été portés. Ainsi qu’un tir de pistolet à grenaille. Les
enquêteurs ne trouveront que de maigres indices dans les ruines fumantes
et copieusement arrosées par les lances des pompiers.
Bornage de téléphone et traces ADN
Très vite, les soupçons se tournent vers Laëtitia Monier. Le bornage
de son téléphone et des traces ADN attestent de sa présence dans le
secteur. Cette dernière ne nie pas avoir été avec la victime avant son
décès. Mais elle charge un de ses amis, William Rolland, arrêté quelques
jours plus tard à Marseille. Ce dernier avouera avoir commis le crime
en garde à vue. Puis il se rétractera. Estimant qu’aucune charge ne
pouvant être retenue contre lui, la cour d’assises de Quimper
l’acquittera.
Durant les neuf jours qu’a duré ce premier procès, Lola ne cesse de
se contredire, revenant sur ses dépositions. Les indices tendant à
prouver sa culpabilité ne manquent pas pourtant. Après le meurtre, elle
trouve refuge auprès de jeunes en fête dans une belle maison, au bord
d‘une piscine. Un des jeunes hommes trouvera deux couteaux maculés de
sang dans le sac de la jeune fille. Le lendemain, ce sont deux peintres
en bâtiment qui la prennent en stop dans leur camionnette et
aperçoivent, dépassant de son sac, le manche d’un couteau.
Personnalité ambiguë
Ce procès en première instance a permis également de mettre en
lumière la personnalité très ambiguë de la jeune femme qui ne cache pas
une addiction sévère à l’alcool et au valium. Une experte psychiatre a
noté chez elle une « absence de sociabilisation » et « un sentiment de
danger à l’idée d’effraction de son corps ». Le comportement
mythomaniaque et calculateur de Lola a, lui aussi, pesé de tout son
poids durant les débats. Au deuxième jour du procès, par exemple, cette
dernière indiquait à la présidente de la cour qu’elle était persuadée
que c’était sa mère « qui avait fait le coup » puisque la présence de
cette dernière avait été confirmée au Conquet, à sept kilomètres de là,
le soir de l’homicide.
L’appel d’une décision de cours d’assises n’étant pas suspensif,
Laëtitia Monier a commencé à purger sa peine. Parallèlement, avant le
procès quimpérois, elle a été condamnée à trois reprises par les
tribunaux de Brest et de Quimper à de la prison ferme pour des violences
et insultes racistes. Des faits commis sur fond d’alcoolisation,
entre 2012 et 2015.
Me Vincent Omez, avocat au barreau de Quimper, et Me Elma
Kraisnik, du barreau de Brest, défendent les intérêts de Laëtitia
Monier. (Photo Claude Prigent)
Le procès en appel de Laëtitia Monier, ancienne call-girl brestoise,
condamnée à 20 ans de réclusion, en mars 2017, pour le meurtre de
Jean-Jacques Lepage, un retraité qui demeurait à Plougonvelin (lire
notre édition d’hier), a débuté mercredi à la cour d’assises des
Côtes-d’Armor, à Saint-Brieuc. Comme en première instance à Quimper, on
nage en plein brouillard judiciaire. Sautant d’imprécision en
contre-vérités.
Elle est arrivée vers 10 h dans le box des accusés. Laëtitia Monier,
actuellement âgée de 33 ans, est emmitouflée dans une épaisse doudoune
et une chaude polaire. Son visage est blême, ses cheveux sont longs mais
ses traits sont tirés. Elle a perdu beaucoup de poids depuis son
placement en détention à Rennes, en mars 2017, au sortir de la cour
d’assises de Quimper. Sa voix est fluette. Elle s’excuse de ne pas
pouvoir tenir longtemps debout.
Huit années se sont écoulées depuis le meurtre de Jean-Jacques
Lepage, dont le corps a été lardé de 15 coups de couteau. Un délai
extrêmement long qui s’explique par le décès d’un juge d’instruction, le
congé maternité d’une autre juge et la mutation d’un troisième.
Résultat : les deux experts psychiatriques qui s’étaient prononcés sur
la santé mentale de Laëtitia Monier, alias Lola, ont fait savoir qu’ils
ne pourraient être présents pour raison médicale ou d’indisponibilité.
Au grand dam de maître Vincent Omez et Elma Kraisnik, qui défendent
désormais la jeune femme. Mais aussi des avocats de la partie civile,
qui désirent leur poser bien des questions. La cour leur donnera quand
même l’assurance que ces experts seront contactés, l’un pour témoigner
physiquement et l’autre par visioconférence. Ce n’est pas tout :
certains témoins, aussi, ont fait savoir qu’ils ne seraient pas présents
ou ne se sont pas manifestés. Laëtitia Monier, elle, ne semble pas
avoir changé. « À chaque fois, elle nous promet la vérité, commente en
aparté Me Rajjout, du barreau de Brest, qui intervient pour
la partie civile. Je n’attends rien d’elle. Elle nous a donné 18
versions différentes des faits. Elle va continuer à nous mener en
bateau ».
Vie chaotique
La fin de matinée a été consacrée à la personnalité de cette jeune
femme, fille d’un père soudeur et d’une mère enseignante devenue
prostituée en Espagne, à la suite de son divorce. Difficile de connaître
avec exactitude le parcours des deux femmes. Les dates se mêlent et
s’entremêlent parfois. Leur vie est faite de départs et de retours.
Entre Saint-Étienne, l’Espagne, l’Italie et Brest.
Lors de la lecture de l’ordonnance de mise en accusation qui détaille
les faits, Laëtitia Mounier a les yeux mi-clos. La présidente Claire Le
Bonnois lui pose alors de nombreuses questions sur sa vie
professionnelle plus que chaotique, car fortement dépendante de l’alcool
et de l’héroïne. Sur son CV, elle s’invente un passé de mannequin, puis
évoque, devant un employeur, un père chanteur. Elle sait bien se
présenter pour un entretien et revient quelques jours plus tard sentant
fortement l’alcool et tenant des propos incohérents.
À Brest, ville où elle arrive en 2005, elle poursuit cette vie
décousue ponctuée de violences pour obtenir de l’argent ou de la drogue.
C’est en 2006 qu’elle commencera à travailler dans des bars à hôtesses
de la ville. Dont le 46, où elle a rencontré Jean-Jacques Lepage.
« C’était souvent au noir, explique-t-elle au micro. Mon travail
consistait à faire boire les clients et à les masturber le cas échéant.
Mais rien de plus ».
« Quatre ou cinq rencontres avec la victime »
La présidente lui demande alors pourquoi les enquêteurs ont retrouvé
de nombreuses traces de contacts téléphoniques avec des clients de ces
établissements. Et d’où proviennent ces versements en liquide effectués
sur son compte courant. Laëtitia encore donne des explications confuses.
Parlant de simples contacts humains mais pas de relations tarifées.
Plus tard elle admettra avoir eu « quatre ou cinq » rencontres avec la
victime, chez elle. « Et d’autres rendez-vous en ville, dans des salons
de thé ou des restaurants ».
Plus tard, c’est sa mère qui se tient à la barre. Pour rajouter de la
confusion à la confusion. Parlant directement à sa fille : « Ça va ? Tu
m’entends quand je parle ? ». Elle tient des propos presque
surréalistes. « Son travail d’hôtesse ? Oui, on en avait parlé. J’étais
un peu naïve. Moi, je voulais qu’on parte de Brest ». Pas si naïve que
ça…
Peine de prison confirmée en appel pour l’ex call-girl de Brest, accusée de meurtre
L’ex-call girl brestoise avait été condamnée en première instance à
20 ans de prison, dont dix de sûreté, pour le meurtre d’un homme. Ce
jeudi 4 octobre, au terme de huit jours de procès devant la cour
d’assises des Côtes-d’Armor, elle voit sa peine de prison confirmée.
Accusée de meurtre, l’ex call-girl de Brest a vu sa peine de
prison confirmée devant la cour d’assises des Côtes-d’Armor |
OUEST-FRANCE Ouest-France Jean-Yves HINAULT. Modifié le 04/10/2018 à 18h11 Publié le 25/09/2018 à 10h30
Laëtitia Monnier, une ex-call girl brestoise, a été condamnée en 2017
par la Cour d’assises du Finistère à vingt ans de prison, avec une
peine de sûreté de dix ans. Reconnue coupable du meurtre de Jean-Jacques Le Page,
elle a fait appel de la décision de Quimper. Son second procès se
tenait devant la cour d’assises d’appel des Côtes-d’Armor depuis
mercredi 26 septembre.
Ce jeudi 4 octobre, « Lola » comme elle était surnommée, a à nouveau
été condamnée à 20 ans de prison, sans peine de sûreté cette fois, mais
avec un suivi socio-judiciaire de dix ans à sa sortie, l’interdiction de
se rendre dans le Finistère et de détenir une arme.
Le drame était survenu la nuit du 23 au 24 juillet 2009, dans une
grande villa de bord de mer (à Plougonvelin, cité balnéaire bourgeoise, à
30 km au nord de Brest), alors habitée par Jean-Jacques Le Page,
67 ans, audioprothésiste renommé à la retraite. Au matin du 24, le corps
sans vie du sexagénaire, lardé de coups de couteau, était retrouvé dans
sa villa en flammes.
Sulfureuse
D’une personnalité sulfureuse, la jeune femme, surnommée Lola,
avait marqué le procès de première instance par son comportement,
servant de multiples versions des faits et mettant en cause un autre
homme, finalement acquitté. Le parquet n’a pas fait appel pour ce
dernier. Il a été entendu comme témoin.
Très vite, les enquêteurs, soupçonnent Lola. Elle avait
passé une partie de la journée précédant la nuit du drame avec Le Page,
un de ses clients. Ils étaient allés dîner au Flunch, à Brest, avant de
se rendre au domicile du retraité boire du champagne.
Ce qu’il se passe ensuite est plus flou. La téléphonie permet
d’établir qu’ils ne sont plus ensemble à 21 h 43 et que Jean-Jacques Le
Page est aperçu vivant par un témoin à 22 h 30. À 23 h 57, Laëtitia
Monnier est en soirée chez des jeunes voisins de la victime. De nombreux
témoins assurent avoir vu un ou deux couteaux ensanglantés dans son
sac. Ses avocats avaient tenté de créer le doute sur l’horaire des faits
pour pouvoir la disculper, sans succès.
« Rien trouvé en huit ans »
L’avocat général Stéphane Cantero avait livré sa « conviction » :
« Le bain coule. Laëtitia Monnier se prépare. Jean-Jacques Le Page la
laisse et va boire un verre. Il traîne un peu. Quand il remonte à
22 h 30, il se déshabille. Il en veut plus que d’habitude, elle se sent
en danger. Elle n’est pas protégée par le bar et va se laisser déborder
par sa fureur, sa violence. Elle le tue, s’acharne, se rhabille et
enflamme le lit. »
Les avocats de Lola avaient pourtant brillamment démonté cette thèse. « En huit ans, on n’est pas capable de vous trouver la preuve de la culpabilité de Laëtitia Monnier. On n’a rien trouvé »,
tonnait l’avocat Pierre Tracol. À Saint-Brieuc, l’accusée a été
défendue par Vincent Omez, du barreau de Quimper et par Ronan Appéré,
de Brest.
Vingt ans de réclusion criminelle. Soit autant qu’en première
instance. Voici la peine prononcée ce jeudi après-midi, par les jurés de
cour d’assises de Saint-Brieuc qui jugeaient en appel Laëtitia Monier
pour avoir asséné, en juillet 2009, 18 coups de couteau à Jean-Jacques
Le Page, à Plougonvelin (29). Au sortir du palais de justice, la famille
de la victime s’estimait soulagée.
Au terme d’un procès-fleuve qui a duré sept jours, l’ancienne
call-girl qui officiait à Brest a donc retrouvé ce jeudi soir sa cellule
de la prison de Rennes où elle est enfermée depuis sa condamnation à 20
ans de réclusion criminelle en première instance, à Quimper, en
mars 2017, pour le meurtre de Jean-Jacques Le Page.
Ce jeudi matin, l’avocat général François Touret de Coucy est revenu
largement sur les éléments à charge. « La position de la défense ne
résiste pas à l’analyse des faits », a-t-il souligné en s’adressant aux
jurés. « Madame Monier a mis en cause cinq autres personnes qu’elle a
accusées d’avoir commis le crime. Dont sa mère ». Après avoir évoqué les
aveux de William Rolland, acquitté par la cour d’assises de Quimper, et
estimant qu’on ne pouvait « rien en tirer », le ministère public est
revenu longuement sur la personnalité – perverse mythomane et violente –
de la jeune femme, admise à plusieurs reprises dans des services
psychiatriques. « Laëtitia Monier est impulsive et est capable de coups
de folie ».
Autre élément à charge déterminant, selon l’avocat général : les
couteaux qu’elle portait dans son sac ont été vus par dix personnes.
Autre point important, l’avocat général a évoqué les confidences faites à
deux co-détenues. Au terme de ce réquisitoire le ministère public a
demandé vingt années de réclusion criminelle assorties de d’une période
de sûreté de dix ans.
« Quelle vie, quel vide »
« Quelle vie ! Quel vide ! Toute la solitude est résumée là ». C’est par ces mots que Me
Omez a débuté sa plaidoirie. « Les charges que vous apportez, vous
devez les transformer en preuve », a-t-il poursuivi en s’adressant à
l’avocat général. Pour l’avocat du barreau de Quimper, convaincu qu’une
tierce personne est intervenue cette nuit-là, il reste de grandes zones
d’ombre dans ce procès. Comme une trace d’ADN masculin retrouvée sur un
interrupteur. « Elle n’appartient pas à un des pompiers intervenus sur
l’incendie de la maison. Car ils ont coupé l’électricité en arrivant ».
Il met aussi en avant une trace de chaussure – pointure 44 – découverte
sur la lunette des toilettes ? Me Omez est aussi revenu sur
le témoignage d’une voisine qui dit avoir vu de la lumière à travers les
rideaux, vers 5 h du matin. « À cette heure-là, madame Monier dormait
ailleurs dans une villa où elle avait fait la fête. Bizarrement, tous
les volets de la maison étaient fermés à l’arrivée des pompiers en
matinée ». Selon Me Omez, quelqu’un d’autre aurait donc pu s’introduire dans la villa et commettre l’irréparable.
« Je suis innocente »
L’autre avocate de la défense, Me Kraisnik, est revenue
sur l’acquittement de William Rolland. « Il a expliqué qu’à cette
époque, il revendait de la drogue. Quand on fait cela, on a toujours
plusieurs téléphones. Si un de ses téléphones a borné à Brest, il a très
bien pu en utiliser un autre à Plougonvelin. Il a dit qu’il n’avait pas
de moyens de locomotion. Parallèlement, il a été établi qu’il faisait
de nombreux allers et retours entre Chartres et Brest pour son business.
Il avait sûrement une voiture à sa disposition ».
Au terme de ces réquisitoires, Laëtitia Monier s’est levée et a
déclaré à la barre : « Je suis innocente et je le dirai jusqu’à ma
mort ».
Les arguments de la défense n’ont pas convaincu les jurés. Outre les
vingt ans de réclusion criminelle, Laëtitia Monier fera l’objet d’un
suivi sociojudiciaire pendant cinq ans. Si elle s’y soustrait, elle
devra purger une peine supplémentaire de cinq années de prison. Il lui
est interdit de revenir dans le Finistère. Au sortir du tribunal, Me
Rajjou, avocat des parties civiles prenait la parole au nom de la
famille. « C’est un véritable soulagement. L’épilogue de neuf longues
années de procédure. C’est la victoire de la justice. La famille
cherchait la vérité. Elle a aujourd’hui une vérité judiciaire ».
Un crime « étrange » s’est déroulé en juillet 2009
à Plougonvelin, près de Brest. Le meurtre de Jean-Jacques Lepage.
Etrange, parce que sans « mobile »… En tous cas, on n’en a pas trouvé…
Invité : Maître Patrick Larvor, avocat de William Rolland
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