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mardi 31 mars 2020

Affaire Matzneff : une nouvelle victime sort du silence


Je savais bien que cette affaire allait continuer à se développer…

Au passage, je rappelle que le pédophile et mythomane notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi de Puy-l’Evêque indiquait hier sur Twitter avoir pour « vieux client » un « gros ponte de la psychiatrie » actuellement à la retraite, laissant entendre que ce monsieur qui désormais animerait des conférences sur l’intelligence artificielle lui confierait pour dépannage son ou ses ordinateurs personnels depuis un grand nombre d’années :

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/03/30/cyprien-luraghi-bosse/

Or, il n’a commencé cette activité de dépanneur informatique qu’en février 2009, ce qui n’est tout de même pas si vieux, et elle est toujours restée très modeste et totalement inconnue de tous ses concurrents locaux, très certainement parce qu’envisagée dès le départ uniquement comme une couverture destinée à lui procurer un statut protecteur en cas de problème avec la justice alors que s’organisait son activité de cybercriminel et harceleur à mon encontre, à l’instigation et au profit de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest ainsi que d’un certain nombre de ses complices de l’extrême-gauche, dont, notamment, l’ancien psychiatre brestois pédophile Serge Rodallec, lequel vivait alors en Thaïlande sous une fausse identité après avoir illégalement quitté la France en 2005 pour se soustraire à sa justice.

Questions : depuis quand, véritablement, le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi a-t-il pour « client » son « gros ponte de la psychiatrie » actuellement à la retraite et dans quel cadre se sont-ils rencontrés ? trekking en Himalaya ? drogue ? autre ? quelles sont les relations éventuelles de ce psychiatre a priori renommé avec l’ancien psychiatre brestois pédophile Serge Rodallec ?

Je rappelle ici que le complice cybercriminel et harceleur du pédophile notoire Cyprien Luraghi Jean-Marc Donnadieu de Béziers, qui s’attaque de même à des personnes dénonçant des pédophiles ou leurs réseaux, a pour sa part travaillé comme agent des services hospitaliers et brancardier à l’hôpital de Béziers d’août 1992 à juin 2004 et dit y avoir été employé durant sept ans dans ses services psychiatriques. A ce titre, il connaît donc bien lui aussi quelques psychiatres.



https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/affaire-gabriel-matzneff/affaire-matzneff-trois-mois-apres-la-parution-du-consentement-une-autre-victime-sort-du-silence_3893173.html

Affaire Matzneff : trois mois après la parution du « Consentement », une autre victime sort du silence


Dans un entretien accordé au « New York Times », Francesca Gee, 62 ans, revient sur les trois années passées auprès de l’écrivain.

Francesca Gee a dévoilé au New York Times avoir elle aussi entretenu une relation avec Gabriel Matzneff. A l\'époque, elle a 15 ans et l\'écrivain, 37.
Francesca Gee a dévoilé au New York Times avoir elle aussi entretenu une relation avec Gabriel Matzneff. A l’époque, elle a 15 ans et l’écrivain, 37. (ULF ANDERSEN / ULF ANDERSEN)


Près de trois mois après la publication du Consentement de Vanessa Springora, une autre femme ayant eu, adolescente, une relation sous emprise avec l’écrivain pédophile Gabriel Matzneff est sortie du silence dans un entretien (traduit en français) au New York Times.

Francesca Gee, 62 ans, avait alors 15 ans et Gabriel Matzneff, 37. Comme Vanessa Springora avant elle, elle a rencontré Gabriel Matzneff pour la première fois en 1973, alors qu’elle était avec sa mère, et a vécu avec lui trois ans avec l’aval de ses parents.

« Justifier l’exploitation sexuelle des enfants »


De cette expérience qu’elle qualifie de « cataclysme« , Francesca Gee tire en 2004 un manuscrit, refusé par tous les éditeurs sollicités et notamment par Grasset, éditeur du Consentement. Elle s’y confie sur les années passées aux côtés de l’écrivain et raconte comment il a utilisé, contre son gré, son image et ses lettres dans ses écrits, y compris dans son essai défendant la pédophilie, Les moins de seize ans. « Il n’a cessé de se servir de moi pour justifier l’exploitation sexuelle des enfants et des adolescents. »

C’est le choc provoqué par la parution et le succès du Consentement qui conduit Francesca Gee à sortir du silence. « Elle a fait le travail, je n’ai plus à m’en préoccuper« , a-t-elle d’abord pensé, avant de changer d’avis. « Une ou deux semaines plus tard, je me suis rendu compte que je faisais totalement partie de cette histoire« . Ancienne journaliste, elle travaille actuellement sur un nouveau manuscrit après avoir passé des années à demander que des photos d’elle et ses anciennes lettres soient retirées des ouvrages de Matzneff.

Dans l’entretien accordé au New York Times, Francesca Gee évoque aussi l’ancienne ministre de la Santé Michèle Barzach (1986-1988), gynécologue de profession, affirmant l’avoir consultée une demi-douzaine de fois, toujours en compagnie de M. Matzneff, quand elle était mineure, notamment pour se faire prescrire la pilule.

« Le Consentement », un électrochoc


La publication en début d’année du roman autobiographique de Vanessa Springora a provoqué un électrochoc, mettant en lumière le sujet des violences sexuelles envers les mineurs et la complaisance dont Matzneff a bénéficié dans le milieu littéraire - en 2013, il avait obtenu le prix Renaudot essai.

L’écrivain de 83 ans, qui a longtemps revendiqué son attirance pour les « moins de 16 ans » et le tourisme sexuel en Asie, a affirmé fin janvier « regretter » ses pratiques pédophiles passées, tout en faisant valoir qu’ »à l’époque« , « jamais personne ne parlait de crime« .

Visé par une enquête pour viols sur mineurs, il s’est réfugié en Italie quand le scandale a éclaté. Il doit être jugé en septembre 2021 pour apologie de la pédophilie.


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