Ismaël Boudjekada, conseiller municipal à Grand Charmont, dans le Doubs, déjà condamné en première instance pour apologie du terrorisme, a tenu à rendre hommage au chef du Hamas, Yahya Sinouar, éliminé jeudi 17 octobre par une frappe israélienne dans la bande de Gaza.
La commune de Grand Charmont se situe à 3 km au nord de Montbéliard.
Or, le jour de la disparition de Lina Delsarte à Plaine, le 23 septembre 2023, son ravisseur présumé Samuel Gonin était parti de la commune d'Audincourt, à 8 km au sud de Montbéliard, à 4h49, puis sa voiture avait été géolocalisée au sud de Montbéliard à 5h50. Il avait ensuite franchi la frontière allemande avant de revenir en France.
Une relation ?
Que faisait-il dans le secteur de Montbéliard ?
On trouve déjà d'étranges correspondances entre cette affaire criminelle et le réseau à la fois pédocriminel et terroriste "islamigré" du malade mental et néanmoins cybercriminel Pascal Edouard Cyprien Luraghi :
http://satanistique.blogspot.com/2024/10/16-octobre-gregory-en-1984-et-lina-40.html«Un héros est mort» : déjà condamné pour apologie du terrorisme, un élu du Doubs rend hommage au chef du Hamas
Un élu du Doubs déjà condamné en première instance pour apologie du terrorisme a rendu hommage au chef du Hamas, Yahya Sinouar, tué jeudi 17 octobre dans une frappe israélienne dans la bande de Gaza.
Ismaël Boudjekada, conseiller municipal à Grand Charmont, dans le Doubs, a tenu à rendre hommage au chef du Hamas, Yahya Sinouar, éliminé jeudi 17 octobre par une frappe israélienne dans la bande de Gaza. « Un héros est mort », a-t-il écrit sur son compte X, rapporte Le Figaro.
L’édile a qualifié Yahya Sinouar, qui est considéré comme le cerveau des attaques du 7 octobre, de « martyr », accusant les médias occidentaux de refuser de diffuser « quelques-unes de ses déclarations profondément pacifistes ».
Des propos homophobes
Ismaël Boudjekada, candidat dans la 9e circonscription des Français de l’étranger pour les législatives, a déjà été condamné, le 20 juin dernier pour apologie du terrorisme. En cause, des propos tenus deux jours après le 7 octobre, dans lesquels il avait qualifié le Hamas d’« organisation de résistants palestiniens » .
Dans la foulée de l’annonce de sa condamnation, l’édile avait annoncé son intention de faire appel, persistant et signant ses propos. Le 15 octobre dernier, Ismaël Boudjekada se targuait même de « ne pas condamner le 7 octobre ».
L’élu a également tenu des propos homophobes, déclarant que l’homosexualité est « un péché » au micro de Sud Radio .
Disparition de Lina : "Qu’est-ce qu’il est venu faire là ?", le parcours du principal suspect Samuel Gonin le jour de la disparition retracé
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Lina a disparu le 23 septembre 2023 alors qu’elle marchait le long de la route entre son domicile à Plaine et la gare de Saint-Blaise-la-Roche.
La présence de Samuel Gonin dans la région de Plaine demeure un "angle mort" pour les enquêteurs, a regretté ce jeudi en fin de matinée le procureur de la République de Strasbourg lors d’une conférence de presse.
Que faisait Samuel Gonin, le principal suspect dans l’affaire de la disparition de Lina, dans la région de Plaine (Bas-Rhin), lui qui était originaire de Besançon, dans le Doubs ? C’est un "angle mort" de l’enquête, a regretté ce jeudi en fin de matinée le procureur de la République de Strasbourg lors d’une conférence de presse.
"Rien de commun entre Lina et Samuel Gonin, si ce n’est ce point de rencontre"
Au cours de sa prise de parole, le magistrat a en revanche retracé le parcours du suspect le jour de la disparition de la jeune fille. Selon ses dires, Samuel Gonin se déplaçait beaucoup, sans parcours cohérent. Le 23 septembre 2023, il est parti à 4h49 d’une commune proche de Montbéliard. Il a pris la route en direction du nord et franchi la frontière allemande avant de revenir en France et de se rendre sur la départementale où a disparu Lina. "Cette départementale n’est vraiment pas un axe de passage. On a aucun élément qui nous révèle qu’il connaissait cet endroit" et "rien de commun entre Lina et Samuel Gonin, si ce n’est ce point de rencontre", n’a été identifié, a expliqué Alexandre Chevrier.
En effet, l'analyse des données du téléphone de Lina a permis de montrer qu'elle n'avait "pas [eu] de contact avec Samuel G." avant sa disparition, a noté le procureur. De même, pour l'heure, il n'y a pas d'élément pouvant établir une préméditation, mais cela ne veut pas dire qu'il n'y en a pas eu, a rappelé Alexandre Chevrier.
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