compteur

dimanche 13 novembre 2022

Réforme des lycées : la fabrique à tarés vient de prendre un coup dans l'aile

Il reste juste à revoir le recrutement des futurs magistrats pour tenter de redresser la barre judiciaire...

 

https://www.francetvinfo.fr/societe/education/reforme-des-lycees-retour-des-mathematiques-obligatoires-pour-tous-les-lyceens-de-filiere-generale-des-la-classe-de-premiere-a-la-rentree-2023_5474772.html

Réforme des lycées : retour des mathématiques obligatoires pour tous les lycéens de filière générale, dès la classe de première, à la rentrée 2023

Cette annonce solde l'une des mesures les plus controversées de la réforme Blanquer, qui avait supprimé les mathématiques du tronc commun des matières obligatoires enseignées en première et en terminale.

Article rédigé par
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min.
 
Le ministre de l'Education Pap Ndiaye, le 11 novembre 2022, à Rethondes (Oise).  (VIRGINIE HAFFNER / HANS LUCAS / AFP)

 

C'était une volonté partagée par de nombreux acteurs du secteur. Le ministère de l'Education a annoncé dimanche 13 novembre le retour des mathématiques obligatoires pour tous les lycéens de la filière générale dès la première à la rentrée 2023. 

Communauté éducative, chercheurs, grands patrons et politiques s'étaient inquiétés de la baisse du vivier scientifique comme du renforcement des inégalités sociales et de genre provoqués, depuis la réforme mise en oeuvre en 2019, par la disparition des mathématiques dans le tronc commun des matières obligatoires enseignées en classes de première et de terminale de la filière générale.

Le 2 juin, Emmanuel Macron avait confirmé le retour "non obligatoire" de cette matière dans le tronc commun de première, dès septembre, trois ans après sa suppression par le ministre de l'Education nationale de l'époque, Jean-Michel Blanquer, dans le cadre de la réforme du lycée. Mais l'option était jugée insuffisante pour une grande partie des acteurs éducatifs.



https://www.nouvelobs.com/sciences/20210612.OBS45186/recherche-etudier-les-maths-favorise-la-presence-d-un-neurotransmetteur-crucial-pour-le-cerveau.html

Recherche : étudier les maths favorise la présence d’un neurotransmetteur crucial pour le cerveau

 

Abandonner les maths pourrait impacter le développement cérébral des adolescents selon une étude de l’université d’Oxford (Joshua Hoehne /Unsplash) (Joshua Hoehne /Unsplash)
Abandonner les maths pourrait impacter le développement cérébral des adolescents selon une étude de l’université d’Oxford (Joshua Hoehne /Unsplash) (Joshua Hoehne /Unsplash)

Pour les 16-18 ans, ne plus étudier les mathématiques serait un handicap pour leur développement cognitif, assure une étude de l’université d’Oxford.

· Publié le
Temps de lecture

Les maths, on aime ou on déteste. Sans entrer dans le détail des nombreuses raisons qui poussent certains enfants à les fuir, ils ont cependant un effet formateur certain sur nos capacités de raisonnement, même si à l’âge adulte on n’en utilise pas forcément toutes les ficelles. A l’heure des réformes scolaires qui permettent désormais aux adolescents de faire l’impasse sur cette matière, ce n’est peut-être pas une bonne idée de céder à la tentation de renoncer aux joies de la géométrie ou de l’algèbre : cela pourrait impacter le développement cérébral à un âge où l’organe de la pensée n’est pas encore entièrement formé. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude menée par des chercheurs du département de psychologie expérimentale de l’université d’Oxford (Angleterre), qui vient d’être publiée dans la revue PNAS.

En Angleterre, justement, on a l’expérience d’un abandon des maths. Le système éducatif y permet ce choix depuis longtemps pour l’équivalent de nos deux dernières années d’études secondaires. Il était donc aisé d’y recruter des volontaires afin d’examiner et de comparer l’évolution de leur cerveau en fonction de leurs choix de matières scolaires… et le résultat est surprenant.

Un neurotransmetteur identifie les ados qui étudient les maths

George Zacharopoulos, Francesco Sella et Roi Cohen Kadosh ont ainsi soumis 113 adolescents de 14 à 18 ans à divers tests et à des imageries à résonance magnétique fonctionnelle (fMRI), un type de scanner prisé des neuroscientifiques

Cet article est réservé aux abonnés.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire