Le 3 février, il y a tout juste quatre jours aujourd’hui, j’avais posté ceci :
http://petitcoucou.unblog.fr/2022/02/03/et-les-flammes-ravagerent-notre-dame-de-paris/
Et voilà qu’un nouveau bâtiment historique de la capitale vient de subir le même sort…
Le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi doit faire pipi dans sa culotte.
Ses potes pédophiles du Ministère de la Culture lui ont encore fait un beau cadeau.
Et cette fois-ci, pile poil pour son anniversaire. Quelle belle amitié !
- Arts et Expositions
- 07.02.2022
Un violent incendie ravage un bijou architectural du XVIIIe siècle à Paris
Dimanche soir, l’Hôtel de Seignelay (Paris, VIIe arrondissement) a été ravagé par les flammes. L’incendie a infligé de lourds dégâts au monument historique en cours de rénovation.
Les pompiers de Paris ont été alertés ce dimanche 6 février par les flammes visibles qui sortaient de l’Hôtel de Seignelay, au 80 rue de Lille (VIIe arrondissement de Paris). En cours de rénovation, la luxueuse bâtisse des quais de Seine n’est actuellement pas habitée. Le feu devait donc couver depuis plusieurs heures et a fait de nombreux dégâts le temps que les secours interviennent. L’une des priorités était d’éviter la propagation des flammes aux monuments historiques voisins tels que l’Hôtel de Beauharnais ou encore l’ambassade d’Allemagne. Aucun blessé n’est heureusement à déplorer mais les pertes pour le patrimoine français risquent d’être immenses.
Un bijou du style rocaille tardif
Construit en 1713 par l’architecte Charles Boffrand, dans le but d’en faire en effet des hôtels particuliers, il est acheté par Charles Colbert, comte de Seignelay, petit-fils de l’intendant des finances et ministre de Louis XIV. En tant que demeure du duc de Mazarin quelques années plus tard, il est réaménagé par l’architecte Pierre Mouret. Le salon réalisé à cette occasion restait jusqu’à hier un bijou du style rocaille tardif. Chargé de moulures, de miroirs et d’ornements en or, il représentait parfaitement le mouvement esthétique du XVIIIe siècle, aussi appelé rococo. Ministère de l’Industrie puis de la Fonction Publique à partir de 2012, il est mis en vente par l’État il y a quatre ans. Finalement acheté par l’entrepreneur Pierre Kosciusko-Morizet, il était en rénovation depuis quelques mois.
D’après le capitaine des pompiers de Paris Julien Hardy, « le fait que le bâtiment soit en travaux incite bien sûr à penser à un point de surchauffe, mais il est absolument impossible de le savoir à cette étape ». La présence des nombreuses boiseries, les tapisseries et tableaux a rendu le brasier très difficile à contrôler. Il y a un gros risque que les quatre étages qui composent le bâtiment sur 3000 mètres carrés soient complètement détruits et que la toiture soit également endommagée. Vers 19h30 dimanche, on pouvait estimer que le feu était éteint mais il est encore trop tôt pour connaître l’état de conservation de la bâtisse classée monument historique depuis 1952, suivie par les parties communes, la cour et les jardins en 1991. On peut néanmoins souligner une bonne nouvelle : les fenêtres d’époque avaient été transportées ailleurs pour rénovation et sont donc en lieu sûr.
Incendie à Paris ça brûle à tous les étages de l’immeuble pic.twitter.com/iT8MtqHi5J
— Camille Louis (@CamilleLouis) February 6, 2022
Les risques d’incendies sur les chantiers de rénovations de monuments anciens
Notre confrère Didier Rykner du média « La Tribune de l’art » a publié dans la foulée de l’événement un éditorial dénonçant la surdité des pouvoirs publics quant au risque bien plus grand d’incendie sur les chantiers de rénovations de monuments anciens. Ce n’est pas la première fois qu’un tel incident se produit, il cite notamment celui de Notre-Dame de Paris en 2019 et écrit « Nous nous répétons donc une fois de plus, et probablement pour rien puisqu’il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre : il faut imposer des précautions spéciales pour les chantiers sur monuments historiques qui sont infiniment plus précieux qu’un bâtiment lambda. »
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