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lundi 28 février 2022

Les Brestois sont fous

 

Je tiens à le souligner, à le rappeler encore une fois.

Par exemple, ce sont bien eux qui au cours de l’été 2001 étaient allés assassiner ou avaient fait assassiner en Sicile l’ancien administrateur judiciaire de Nanterre Olivier Sauvan, dans l’unique but de régler à leur avantage les affaires de fonctionnaires brestois corrompus.

L’un d’eux m’en avait parlé le 15 mars 2002 alors qu’officiellement personne ne savait encore ce qu’il était advenu de l’escroc de Nanterre : il était bien mort, m’avait-on affirmé ce jour-là, les Brestois avaient tout arrangé, il n’y avait plus aucun problème…

Les ripoux brestois sont bien capables de tout.

Notamment, ils sont parfaitement capables d’avoir décidé de provoquer Poutine en Ukraine il y a une dizaine de jours en sachant quelle serait sa réaction, de nature, encore une fois, à arranger leurs affaires.

En effet, quoi de mieux qu’une guerre qui permette à leur président et candidat préféré de se présenter comme chef de guerre et de resserrer les rangs derrière lui face à un bouc émissaire extérieur au pays, là, maintenant, en pleine campagne présidentielle, alors qu’ils craignent sérieusement de voir éventées leurs responsabilités dans tous les attentats islamistes qui ont été commis sur le territoire français ou contre des Français depuis mars 2012 ?

Notons que Jean-Pierre Chevènement vient de se rallier à Emmanuel Macron, un « être libre »…

Oui, oui, il a osé : Macron n’a pas été porté au pouvoir par Richard Ferrand et toute une clique de Brestois archi pourris dont l’ancien chevènementiste Arnaud Hell et sa complice la mère maquerelle Josette Brenterch du NPA de Brest, c’est un « être libre »…

Quant à leur commune « culture d’Etat », elle n’est faite que de respect pour les fonctionnaires corrompus, commandant pour leur tranquillité d’esprit l’assassinat de toutes leurs victimes, quelles qu’elles soient.

 

 

https://www.leparisien.fr/faits-divers/l-etrange-mort-de-l-administrateur-judiciaire-18-07-2002-2003257007.php

L’étrange mort de l’administrateur judiciaire

 

L'étrange mort de l'administrateur judiciaire

 

Par Laurent Léger et Geoffroy Tomasovitch

Le 18 juillet 2002 à 00h00

L’AFFAIRE Sauvan-Goulletquer, du nom des deux administrateurs judiciaires à la tête de la deuxième étude de France, soupçonnés par la justice d’avoir dilapidé 200 millions de francs, connaît un incroyable rebondissement. Olivier Sauvan, en fuite depuis deux ans, est mort dans des conditions troublantes. On était sans nouvelles de lui depuis le 19 juin 2000, à la veille d’une convocation chez le juge de Nanterre Patrick Desmure. Son corps a été retrouvé au pied d’une falaise en Sicile, plusieurs kilos de documents éparpillés à ses côtés. Le décès remonterait à près d’un an. Les enquêteurs italiens ont pratiqué des analyses d’ADN pour pouvoir certifier l’identité. La famille d’Olivier Sauvan n’a été informée qu’il y a peu de temps, via le consulat d’Italie. Selon nos informations, les Italiens ne croient pas à un suicide. « Il s’agit vraisemblablement d’un meurtre », confie un magistrat français, dans l’attente imminente des éléments d’enquête fournis par les policiers italiens. Jusqu’à sa mort, cet ancien associé de David Douillet dans l’agence de voyages Travelstore, dont la faillite a valu au judoka ses ennuis judiciaires, aurait vécu en Italie, réfugié dans des couvents et autres institutions religieuses. Révélé en 1997, le scandale a éclaboussé le monde des administrateurs judiciaires. A cette date, les deux associés, administrateurs judiciaires, sont à la tête d’une étude réputée. Ils sont chargés de redresser les entreprises en difficulté, et de gérer les sommes des trésoreries de ces sociétés. Premier reproche de la justice : Olivier Sauvan et Jean-Michel Goulletquer auraient bénéficié d’avantages indus de la part de banques dans lesquelles était placé de l’argent des entreprises en difficulté. La banque Rivaud avait été perquisitionnée en 1997. Ensuite, les deux hommes se lancent dans l’achat de bons du Trésor américain, un marché à risques. Objectif : placer l’argent qu’ils gèrent et s’enrichir en encaissant les intérêts, sans les réinjecter dans les entreprises d’où proviennent les fonds. Complètement illégal !La majeur partie de l’argent a disparu à l’étranger

Autre souci, la trace de 200 millions de francs se perd à la Bank of America, à Portland aux Etats-Unis, et dans la galaxie de sociétés de deux douteux hommes d’affaires, américain et ukrainien. Les deux administrateurs se sont défendus, expliquant avoir été eux-mêmes victimes d’une escroquerie. Aujourd’hui, le juge Desmure, nommé au parquet de Chartres, a bouclé l’instruction. Seule une partie des fonds, 40 millions de francs, a été retrouvée aux Etats-Unis et en Suisse. « Le reste a transité dans des pays où l’accès aux comptes bancaires est difficile », précise un enquêteur. Olivier Pardo, partie civile qui défend les intérêts de la profession, confie : « On est toujours à la recherche de l’argent. Les documents découverts en Italie permettront peut-être d’avancer sur de nouvelles pistes. Il faut indemniser la profession qui a solidairement payé le trou laissé par Sauvan et Goulletquer. » Le parquet de Nanterre prendra ses réquisitions à la rentrée sur le sort de Jean-Michel Goulletquer et de la banque Scalbert-Dupont, mise en examen en tant que personne morale. Goulletquer, qui avait fait de la détention préventive, a été radié de la profession le 9 juin 1997. Si l’assassinat de Sauvan est confirmé, une nouvelle enquête devrait démarrer.

 

https://www.sudouest.fr/elections/presidentielle-jean-pierre-chevenement-soutient-emmanuel-macron-un-etre-libre-9415626.php

Présidentielle : Jean-Pierre Chevènement soutient Emmanuel Macron, un « être libre »

 

 Lecture 1 min
 
Présidentielle : Jean-Pierre Chevènement soutient Emmanuel Macron, un « être libre »
Jean-Pierre Chevènement fut notamment ministre de l’Éducation nationale puis de la Défense sous François Mitterrand. © Crédit photo : AFP

 

Par SudOuest.fr avec AFP
Publié le 27/02/2022 à 9h41
Mis à jour le 27/02/2022 à 9h43

 

L’ancien ministre de François Mitterrand, figure de la gauche souverainiste, apporte son soutien au chef de l’État dans la course à l’Élysée. Le président serait le plus à même de satisfaire les électeurs de gauche attachés à la Ve République

L’ancien ministre de gauche Jean-Pierre Chevènement apporte officiellement son soutien à Emmanuel Macron pour l’élection présidentielle dans un entretien publié au Journal du Dimanche de ce 27 février. « La gauche a perdu ses repères idéologiques. Aucun candidat ne représente cette gauche enracinée dans le terreau des Lumières, qui prétendait donner la maîtrise de son destin à chacun, individuellement et collectivement », déplore-t-il.

Les limites de Mélenchon et de la gauche

L’homme fut ministre de l’Éducation nationale puis de la Défense sous François Mitterrand, et ministre de l’Intérieur du gouvernement de cohabitation de Lionel Jospin dans les années 1990. Pourtant, il se détourne ainsi des candidats les plus à gauche. « Mélenchon a un certain talent, mais un problème avec la République. La VIe République dont il rêve ne serait qu’un retour au régime d’assemblée » explique-t-il.

EXCLUSIF. Jean-Pierre Chevènement : « J’apporte un soutien républicain à Emmanuel Macron » https://t.co/K6h7mFxIh0 pic.twitter.com/4w4lo9vM3n

— Le JDD (@leJDD) February 27, 2022

« Quant aux autres, ils sont restés dans le sillage du social-libéralisme. Quel choix peut donc faire un électeur de gauche entre ces reliques ? Beaucoup préféreront, je crois, cet alliage entre la tradition du progrès social et la culture de l’État, auquel tend Emmanuel Macron. »

« Le macronisme n’existe pas »

Aux yeux de celui qui fut candidat à la présidentielle de 2002, « le macronisme n’existe pas ». « Il y a Emmanuel Macron, qui est un être libre, qui pense par lui-même et qui décide » assure-t-il. Invité à dessiner l’avenir de la France, ce souverainiste de gauche interroge : « Va-t-on assister à une radicalisation, avec une coalition de la droite et de l’extrême droite ? Est-ce que la droite revenant aux affaires va réinstaller le système de l’essuie-glace ? »

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Âgé aujourd’hui de 82 ans, l’ex-ministre se dit en quête d’espoir. « On se débarrasse des sortants en faisant revenir les autres ? Ou bien est-ce qu’Emmanuel Macron va pouvoir, à travers un second quinquennat, redresser le pays et redonner un sens à la politique ? ». Le chef de l’État a fixé la date de son premier meeting le 5 mars prochain, à Marseille.

 

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