J’ignore s’il fait partie de la bande de « déconnologues » du cybercriminel extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi, mais il pourrait tout à fait en être, il en a le profil.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/un-professeur-de-francais-soupconne-d-avoir-viole-50-enfants-en-asie-05-04-2019-8047209.php
Un professeur de français soupçonné d’avoir violé 50 enfants en Asie
>Faits divers|Vincent Gautronneau, Jérémie Pham-Lê et Jean-Michel Décugis| 05 avril 2019, 16h07 | MAJ : 05 avril 2019, 23h25 |64
Interpellé en flagrant délit en Thaïlande puis relâché, un Français expatrié de 51 ans a été arrêté le 30 mars à son retour à Besançon. Mis en examen, il est soupçonné d’avoir violé et agressé au moins une cinquantaine d’enfants en Asie.
Un véritable prédateur, qui pourrait être responsable d’une
cinquantaine de viols sur de très jeunes garçons à l’autre bout du
monde… Selon des sources concordantes, un professeur de français qui
abusait de jeunes garçons vient d’être mis hors d’état de nuire par les
enquêteurs de l’Office central de répression des violences aux personnes
(OCRVP).
Âgé de 51 ans, Jean-Christophe Q. a été mis en examen le 1er avril pour « viols et agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans », « détention, acquisition et captation en vue de sa diffusion d’images à caractère pornographique sur un mineur », « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime » et « corruption de mineur de plus de 15 ans », confirme une source judiciaire. Il a été placé en détention provisoire.
Installé en Malaisie depuis le début des années 2000, enseignant au sein d’un centre de langues à Singapour, ce quinquagénaire inconnu de la justice en France et originaire de Besançon (Doubs) avait été interpellé le 4 février par la police thaïlandaise. Dans sa chambre d’hôtel à Bangkok, les policiers tombent sur deux jeunes garçons de 13 et 14 ans et la panoplie complète du touriste sexuel : une caméra, des provisions de Viagra et une trentaine de préservatifs. Recrutés sur Facebook par Jean-Christophe Q., les deux jeunes garçons auraient dû toucher un peu moins de 30 euros pour ces relations sexuelles.
« Afin de montrer son implication dans la lutte contre ce tourisme sexuel », la police thaïlandaise médiatise l’affaire début février de manière spectaculaire. Une conférence de presse est même organisée. La police assure avoir trouvé des vidéos de Jean-Christophe Q. en train de violer un jeune garçon, publie des photos anthropométriques du suspect… Sauf qu’après quelques jours de détention, le professeur est libéré. « A-t-il bénéficié d’un contrôle judiciaire sous caution ? Ou s’agissait-il de corruption ? Il a en tout cas récupéré son passeport », soupire une source proche de l’enquête.
Mais durant sa détention, Jean-Christophe Q. est signalé à l’ambassade de France, qui alerte la justice française. Une enquête préliminaire est ouverte par le parquet de Paris et un mandat de recherche délivré, car la justice française est compétente pour les crimes commis par des ressortissants à l’étranger. Jean-Christophe Q. est pisté, mais l’ignore. Le 30 mars, il rentre en France par avion pour rendre visite à ses parents à Besançon (Doubs). Il y est interpellé par les enquêteurs de l’OCRVP. Les policiers français saisissent le téléphone portable du quinquagénaire.
À l’intérieur, ils découvrent des dizaines de photos et de vidéos de Jean-Christophe Q., qui se mettait en scène avec ses jeunes victimes asiatiques. En garde à vue, il aurait « cherché à minimiser » les faits, reconnaissant uniquement ceux pour lesquels il a été interpellé en flagrant délit. Mais le prédateur pourrait avoir fait beaucoup plus d’agressions. Les policiers soupçonnent le pédophile présumé d’avoir fait au moins cinquante jeunes victimes.
Grand voyageur, Jean-Christophe Q. « allait régulièrement en Thaïlande, mais aussi dans d’autres pays d’Asie du Sud-Est », confie un proche du dossier. Les autorités thaïlandaises évoquent une dizaine de voyages. Ce que semblent confirmer les réseaux sociaux du suspect. « L’information judiciaire vise des faits susceptibles d’avoir été commis en Thaïlande, en Malaisie, aux Philippines et en Inde », indique une autre source proche du dossier.
Autant de pistes de travail pour les enquêteurs de l’OCRVP, qui tentent de quantifier précisément le nombre de victimes. Pour cela, ils vont « retracer ses voyages, en vérifiant ses billets d’avion », confie une source proche du dossier. Le matériel informatique découvert dans la chambre d’hôtel du Bisontin va aussi être passé au peigne fin.
Cette arrestation illustre en tout cas le problème du tourisme sexuel en Asie du Sud-Est, où de nombreux Européens abusent de jeunes enfants en profitant de la misère. La direction centrale de la police judiciaire traite, tous les ans, une vingtaine de cas de pédophiles français à l’étranger. « On arrive parfois à travailler avec les autorités locales, confie un connaisseur de ces dossiers. Mais on bénéficie surtout de la coopération d’ONG sur place, qui mènent de véritables enquêtes en recueillant les témoignages de jeunes victimes. »
Âgé de 51 ans, Jean-Christophe Q. a été mis en examen le 1er avril pour « viols et agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans », « détention, acquisition et captation en vue de sa diffusion d’images à caractère pornographique sur un mineur », « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime » et « corruption de mineur de plus de 15 ans », confirme une source judiciaire. Il a été placé en détention provisoire.
Installé en Malaisie depuis le début des années 2000, enseignant au sein d’un centre de langues à Singapour, ce quinquagénaire inconnu de la justice en France et originaire de Besançon (Doubs) avait été interpellé le 4 février par la police thaïlandaise. Dans sa chambre d’hôtel à Bangkok, les policiers tombent sur deux jeunes garçons de 13 et 14 ans et la panoplie complète du touriste sexuel : une caméra, des provisions de Viagra et une trentaine de préservatifs. Recrutés sur Facebook par Jean-Christophe Q., les deux jeunes garçons auraient dû toucher un peu moins de 30 euros pour ces relations sexuelles.
Signalé à la justice française durant sa détention
« Afin de montrer son implication dans la lutte contre ce tourisme sexuel », la police thaïlandaise médiatise l’affaire début février de manière spectaculaire. Une conférence de presse est même organisée. La police assure avoir trouvé des vidéos de Jean-Christophe Q. en train de violer un jeune garçon, publie des photos anthropométriques du suspect… Sauf qu’après quelques jours de détention, le professeur est libéré. « A-t-il bénéficié d’un contrôle judiciaire sous caution ? Ou s’agissait-il de corruption ? Il a en tout cas récupéré son passeport », soupire une source proche de l’enquête.
Mais durant sa détention, Jean-Christophe Q. est signalé à l’ambassade de France, qui alerte la justice française. Une enquête préliminaire est ouverte par le parquet de Paris et un mandat de recherche délivré, car la justice française est compétente pour les crimes commis par des ressortissants à l’étranger. Jean-Christophe Q. est pisté, mais l’ignore. Le 30 mars, il rentre en France par avion pour rendre visite à ses parents à Besançon (Doubs). Il y est interpellé par les enquêteurs de l’OCRVP. Les policiers français saisissent le téléphone portable du quinquagénaire.
À l’intérieur, ils découvrent des dizaines de photos et de vidéos de Jean-Christophe Q., qui se mettait en scène avec ses jeunes victimes asiatiques. En garde à vue, il aurait « cherché à minimiser » les faits, reconnaissant uniquement ceux pour lesquels il a été interpellé en flagrant délit. Mais le prédateur pourrait avoir fait beaucoup plus d’agressions. Les policiers soupçonnent le pédophile présumé d’avoir fait au moins cinquante jeunes victimes.
Des faits commis dans d’autres pays d’Asie
Grand voyageur, Jean-Christophe Q. « allait régulièrement en Thaïlande, mais aussi dans d’autres pays d’Asie du Sud-Est », confie un proche du dossier. Les autorités thaïlandaises évoquent une dizaine de voyages. Ce que semblent confirmer les réseaux sociaux du suspect. « L’information judiciaire vise des faits susceptibles d’avoir été commis en Thaïlande, en Malaisie, aux Philippines et en Inde », indique une autre source proche du dossier.
Autant de pistes de travail pour les enquêteurs de l’OCRVP, qui tentent de quantifier précisément le nombre de victimes. Pour cela, ils vont « retracer ses voyages, en vérifiant ses billets d’avion », confie une source proche du dossier. Le matériel informatique découvert dans la chambre d’hôtel du Bisontin va aussi être passé au peigne fin.
Cette arrestation illustre en tout cas le problème du tourisme sexuel en Asie du Sud-Est, où de nombreux Européens abusent de jeunes enfants en profitant de la misère. La direction centrale de la police judiciaire traite, tous les ans, une vingtaine de cas de pédophiles français à l’étranger. « On arrive parfois à travailler avec les autorités locales, confie un connaisseur de ces dossiers. Mais on bénéficie surtout de la coopération d’ONG sur place, qui mènent de véritables enquêtes en recueillant les témoignages de jeunes victimes. »
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/thailande-quel-est-le-parcours-du-predateur-sexuel-francais_3268881.html
ENQUÊTE FRANCE 2. Thaïlande : le parcours du professeur de français mis en examen pour viols et agressions de mineurs
Un enseignant français est accusé d’être un prédateur sexuel en Thaïlande. Quel a été le parcours de ce multirécidiviste présumé ?
Deux inspecteurs de la police de Bangkok (Thaïlande) ont mené l’enquête depuis le premier jour, ils ont été alertés par les témoignages de plusieurs enfants. Ces derniers ont beaucoup d’argent en leur possession, alors qu’ils sont issus de familles pauvres du quartier. Après une semaine, les policiers suivent un groupe d’enfants jusqu’à un hôtel. Dans une chambre, ils interpellent un Français de 51 ans vivant à Singapour, il est arrêté pour viol et corruption de mineurs. Dans ses valises, des préservatifs, du viagra et de nombreuses vidéos pornographiques. Remis en liberté après avoir payé une caution, le violeur présumé est retrouvé à Besançon (Doubs). La police va lancer une enquête interne pour comprendre comment cet homme a pu quitter la Thaïlande.
Un tourisme sexuel très présent
Le tourisme sexuel est un fléau qui ne sévit pas qu’en Thaïlande, mais aussi au Népal, aux Philippines et en Indonésie. « Ces pays ont en commun un niveau de pauvreté élevé, mais aussi un grand nombre de jeunes livrés à eux-mêmes », rapporte le journaliste Nicolas Bertrand depuis Bangkok. Ils seraient plusieurs dizaines de milliers d’enfants victimes du tourisme sexuel en Asie.
Le JT
JT de 20h du samedi 6 avril 2019 https://www.parismatch.com/Actu/International/Pedophile-francais-presume-sevissant-en-Asie-parti-incognito-de-Thailande-1617330
Pédophile français présumé sévissant en Asie : parti incognito de Thaïlande
Paris Match | Publié le 07/04/2019 à 11h43
La Rédaction avec AFP
Un Français, mis en examen pour de multiples viols sur mineurs, avait réussi à quitter la Thaïlande incognito.
Un Français mis en examen pour de multiples viols sur mineurs commis en Asie du Sud-Est et écroué en France avait réussi à quitter la Thaïlande incognito, a indiqué dimanche la police thaïlandaise. «Il avait été mis en examen pour violences et avait obtenu d’être libéré sous caution», a déclaré à l’AFP le colonel de police Kampol Ratanaprateep.
«D’après les vérifications des services de l’immigration, sa sortie de territoire n’a pas été enregistrée. Il a pu utiliser de faux papiers ou partir par d’autres moyens», a-t-il assuré. La Thaïlande est connue pour la corruption de ses fonctionnaires, mais aussi pour être une plaque tournante du trafic de faux papiers et un havre pour criminels en cavale, malgré les tentatives des autorités de changer cette image.
Des cours de langue à des enfants
Ce Français, qui résidait à Singapour, avait été interpellé début février à Bangkok, où il avait l’habitude d’entraîner des adolescents dans sa chambre d’hôtel. Sous couvert de donner des cours de langue à des enfants, il entrait en contact avec des mineurs et les persuadait d’avoir des relations sexuelles tarifées avec lui, selon la police thaïlandaise.
Tout était parti d’une enquête concernant des jeunes qui dépensaient d’importantes sommes d’argent, que la police avait d’abord soupçonné de provenir du trafic de drogue. Selon le Parquet de Paris, le suspect a finalement été interpellé à Besançon (est de la France) le 30 mars et mis en examen deux jours plus tard, notamment pour «viols et agressions sexuelles sur mineurs» et «détention, acquisition et captation en vue de sa diffusion d’images à caractère pornographique d’un mineur».
Il a été placé en détention provisoire pour ces faits qui lui sont reprochés dans plusieurs pays d’Asie, notamment la Thaïlande.
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