Nous apprenons ce soir que le procureur de la République de Brest a reçu ce 26 mai 2017 un signalement de l’avocat du mouvement politique « les Républicains » à la suite des faits relatés dans l’article du Canard enchaîné de cette semaine visant Richard Ferrand, et qu’il a publié un communiqué où il précise avoir lui-même procédé à une analyse juridique des mêmes faits et conclu au terme de celle-ci « qu’en l’état, aucun des faits relatés n’est susceptible de relever d’une ou plusieurs qualifications pénales permettant d’ouvrir une enquête préliminaire « .
La loi est censée être la même pour tous, mais à l’évidence, ce n’est pas le cas pour ces deux juristes dont l’un au moins ne doit pas savoir lire et répond parfaitement aux critères définissant l’illettré, atteint d’illettrisme :
« L’illettrisme désigne l’état d’une personne qui a été instruite (par une scolarisation ou autre) mais que cet apprentissage n’a pas conduit à la maîtrise de la lecture, de l’écriture et du calcul ou que cette maîtrise a été perdue. L’illettrisme est une forme particulière de l’analphabétisme. L’illettrisme relève de l’accès au sens des écrits. Le texte que l’illettré ne comprend pas est accessible lorsque le texte est lu. »
Question : lequel des deux est-ce donc ?
http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/brest/affaire-ferrand-faits-denonces-ne-permettent-pas-ouvrir-enquete-1261463.html
Affaire Ferrand: les faits dénoncés ne permettent pas d’ouvrir une enquête
Les faits dénoncés mercredi par le Canard Enchaîné sur une affaire
immobilière concernant la compagne de Richard Ferrand ne constituent pas
une infraction et à ce titre ne permettent pas d’ouvrir une enquête, a
annoncé vendredi le procureur de la République de Brest.
Par Krystel Veillard avec l’AFP Publié le 26/05/2017 à 17:59 Mis à jour le 26/05/2017 à 18:33
Il n’y aura pas d’enquête sur les faits dénoncés par le Canard
enchaîné, concernant Richard Ferrand, ministre de la Cohésion des
Territoires et l’affaire de la location de locaux appartenant à sa
compagne par les Mutuelles de Bretagne, qu’il dirigeait alors. Alors que
le parquet national financier, interrogé par des journalistes, a déjà
fait connaître de son côté qu’il n’entendait pas se saisir de ces faits,
le procureur de la République de Brest, Eric Mathais vient de diffuser
un communiqué où il précise avoir « procédé à une
analyse juridique pour déterminer s’il devait se saisir et diligenter
une éventuelle enquête ». »Au terme de celle-ci », conclut-il, « il
apparaît qu’en l’état, aucun des faits relatés n’est susceptible de
relever d’une ou plusieurs qualifications pénales permettant d’ouvrir
une enquête préliminaire« .
Le soutien du Premier ministre
Dans le même temps le Premier ministre Edouard Philippe a renouvelé vendredi sa « confiance » à Richard Ferrand, alors même que son gouvernement planche sur sa première loi, consacrée à la moralisation de la vie publique. Le Premier ministre a ainsi déclaré dans la matinée: « Richard Ferrand a ma confiance », les électeurs de la circonscription de Carhaix-Plouguer « pourront dans deux semaines dire si, comme moi, ils ont confiance en Richard Ferrand ». « Ce sera le juge de paix, celui que personne ne peut dépasser en démocratie », a-t-il ajouté, en marge d’un déplacement à Paris pour soutenir un autre ministre candidat aux législatives pour En Marche!, Mounir Mahjoubi, face au patron du PS.
Le communiqué du Procureur de la République de Brest
Le procureur de la République de Brest a pris connaissance d’un article paru le mercredi 24 mai 2017, dans l’hebdomadaire « le Canard enchaîné » et intitulé « la contribution de Richard Ferrand à la moralisation de la vie politique ».
Le parquet national financier, interrogé par des journalistes, a fait connaître qu’il n’entendait pas se saisir de ces faits.
Le procureur de la République de Brest a par ailleurs reçu ce 26 mai 2017 un signalement de l’avocat du mouvement politique « les Républicains » livrant, au nom de son client, sa propre analyse des faits relatés par cet article. Le procureur de Brest a procédé à une analyse juridique pour déterminer s’il devait se saisir et diligenter une éventuelle enquête. Au terme de celle-ci, il apparaît qu’en l’état, aucun des faits relatés n’est susceptible de relever d’une ou plusieurs qualifications pénales permettant d’ouvrir une enquête préliminaire.
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