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mardi 16 mai 2017

Drôle de marche...


«Nous voulons agréger celles et ceux qui se reconnaissent dans notre démarche», explique Richard Ferrand.

Et c’est quoi, au juste, la « démarche » ?


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EN DIRECT. «Ce que propose Macron, c’est du dynamitage», grince Baroin


>Politique|J.Cl. et R.L.|16 mai 2017, 7h55 | MAJ : 16 mai 2017, 9h07|2
 
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François Baroin, chef de file des Républicains pour les législatives. (Capture BFM)
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JOURNAL DE CAMPAGNE, LÉGISLATIVES J-26. La volonté de recomposition politique d’Emmanuel Macron sème la zizanie à droite comme à gauche, annonçant des élections législatives inédites. Suivez le déroulement de la journée en direct.
Le nouveau Premier ministre Edouard Philippe est à la tâche avec le président Emmanuel Macron pour dessiner son futur gouvernement, qui sera connu en fin de journée. En attendant, les noms fusent. Ces ministres pris à En Marche, à droite, au centre et à gauche, seront autant de signes d’une recomposition profonde, qui ne pourra avoir que des conséquences sur les législatives, les 11 et 18 juin prochains.Les candidats peuvent déposer leur candidature en préfecture. ils ont jusqu’à vendredi. D’ici là…

>> Suivez le déroulement de la journée en direct >>

8h55. Baroin quittera le Sénat. Au nom du non-cumul des mandats, François Baroin, sénateur-maire de Troyes (Aube) va devoir renoncer à l’un de ses mandats : « je choisirai évidemment ma ville, je quitterai le Parlement après 25 ans de vie politique », annonce-t-il sur RMC et BFM TV. « Malheureusement, personne ne reviendra » sur cette mesure voulue par les Français. « Les territoires ne seront plus représentés à Paris », constate Baroin. Qui restera président de l’Association des maires de France.

8h52. La « schizophrénie » d’Edouard Philippe. « Le Premier ministre va soutenir les candidats pour avoir une majorité pour le président » alors qu’il s’est dit, hier encore lors de la passation de pouvoirs avec Bernard Cazeneuve, homme de droite. « Il lui appartiendra de combattre cet élément de schizophrénie », réagit François Baroin.

8h50. En Marche et le cas Sarnez. La vice-présidente du Modem Marielle de Sarnez a été investie aux législatives par En Marche, alors qu’elle en est à son quatrième mandat d’eurodéputée, ce qui ne correspond pas aux critères du mouvement de Macron qui au nom du renouveau veut des élus ayant maximum déjà deux mandats de parlementaire à leur actif. Interrogé sur cette investiture, Richard Ferrand ne cache pas qu’il n’y était pas forcément favorable. «Mais certains ont fait valoir qu’avoir été eurodéputée ce n’était pas avoir déjà été députée, fait-il remarquer. Ce n’est pas une jurisprudence c’est un cas d’espèce».

8h47. Retard ? Quel retard ? Interrogé sur France Inter sur le fait que la nomination d’Edouard Philippe lundi a pris plus de temps que prévu, Richard Ferrand balaye. «On ne peut pas caler les nominations sur les heures de bouclage des journaux». Le gouvernement est-il déjà composé ? Sera-t-il ministre ? «Je ne le sais pas», jure-t-il.

8h35. Baroin v. Philippe. Le nouveau Premier ministre « a fait un choix qui ne résume pas le nôtre ». « Je ne fais évidemment pas le choix d’Édouard Philippe », affirme, sur RMC et BFM TV, François Baroin. Pour le chef de file des Républicains aux législatives, « ce que propose Emmanuel Macron, c’est du dynamitage, ce n’est pas une recomposition politique ».

8h25. Ferrand justfie le «baroque». Sur France Inter, Richard Ferrand, secrétaire général d’En Marche, explique la démarche d’Emmanuel Macron et la nomination d’Edouard Philippe à Matignon. «Nous voulons agréger celles et ceux qui se reconnaissent dans notre démarche», explique-t-il. «Institutionnellement Edouard Philippe est le chef de la majorité, il lui revient de s’engager dans cette campagne des législatives et nous serons à ses côtés», poursuit Richard Ferrand. Le journaliste Patrick Cohen lui fait alors remarquer qu’il y a un côté baroque à ce qu’Edouard Philippe fasse campagne pour des candidats d’En Marche qui seront opposés à des candidats de son parti les Républicains, le proche d’Emmanuel Macron assume. «C’est normal que ça vous paraisse baroque puisqu’on est dans quelque chose d’inédit... nous découvrons tous et toutes en marchant comment les choses se recomposent», lâche-t-il.

8h25. Solère tend la main. « La droite a raté la marche de l’élection présidentielle », affirme, sur Europe 1, Thierry Solère. Le député LR des Hauts-de-Seine est signataire de l’ appel de 24 personnalités à travailler avec Macron. « Ce que me disent les habitants de Boulogne-Billancourt alors qu’ils sont de droite comme moi, c’est qu’ils veulent que ce quinquennat soit une réussite. Comme tout républicain, je préférerai toujours mon pays à mon parti ». Et de conclure, quelques instants plus tard : « je ne serai pas dans l’opposition à ce gouvernement, tout ce qui va dans le bon sens, je le voterai ».

8h15. L’extase de Gattaz. «Emmanuel Macron pour l’instant fait un sans faute», estime le patron des patrons sur CNews. «Maintenant nous jugerons sur pièces», ajoute aussitôt Pierre Gattaz. Alors que dans la campagne, il avait marqué une préférence pour le programme de François Fillon, il estime aujourd’hui qu’il «faut jouer le renouveau. Emmanuel Macron a 39 ans, il connait l’euro, l’entreprise il faut l’accomagner pour aller dans le bon sens».
«Il faut avancer sur des réformes et passer à l’action», insiste le président du Medef. «Nous sommes dans une bienveillance mais très vigilante, nous voulons accompagner ce vent de réformes, ce souflle nouveau», poursuit-il.


8 heures. L’exception Sarnez. Pour justifier que Marielle de Sarnez ait finalement été investie pour les législatives, alors qu’elle ne correspondait pas aux critères de renouvellement d’En Marche, Benjamin Griveaux, porte-parole d’EM, tente une explication : le bras-droit de François Bayrou a été élue quatre fois à « un mandat européen. Elle n’a jamais occupé un mandat national ».

7h55. La recomposition politique en marche. Interrogé sur la lettre des personnalités de droite qui appellent à se rapprocher de Macron, Benjamin Griveaux salue la démarche : « ce sont des personnalité qui par leur passé militant dans les différents territoires où ils sont, ont eu à faire des majorités de projets, dépasser les clivages ». Ajoutant que : « le Parti socialiste et les Républicains font comme si Marine Le Pen n’avait pas été au 2e tour. (…) Ils regardent leur grille d’analyse du monde d’avant pour faire le monde d’après, ça ne peut pas marcher ».

7h53. Griveaux a son refrain. Interview après interview, la formule revient sans cesse : « on a une faiblesse, on a toujours fait ce que nous avions dit que nous ferions, on va continuer », assène, sur RTL, Benjamin Griveaux (EM).

7h50. Griveaux sur un nuage. « Le ‘coup’, ce n’est pas tant de casser la droite que de recomposer la vie politique française. (…) Ce qu’a dit le nouveau Premier ministre hier est très juste, il faut préférer ses idées à son parti, je renvoie monsieur Chatel à ses idées », rétorque Benjamin Griveaux sur RTL. Le porte-parole d’En Marche glisse au passage qu’Edouard Philippe, « ce n’est pas un débauchage individuel ». Une formule pour le moins ambiguë.

7h43. «Le coup de maître de Macron». Bernard Accoyer revient sur France 2 sur la campagne d’Emmanuel Macron : «C’est un coup de maître, il a approché le pouvoir en écartant ses amis, François Hollande et Manuel Valls, ensuite il y a eu les affaires, et il ya ce qui se passe maintenant».
Mais le secrétaire général des Républicains veut le croire, «la droite tient même si certains peuvent se laisser tenter par l’appel du pouvoir».

7h40. Accoyer s’inquiète pour «la démocratie». Le secrétaire général des Républicains note sur France 2 qu’Emmanuel Macron, «après avor fait exploser la gauche, veut diviser la droite, voire la faire exploser, tout cela ne me parait pas sain pour la démocratie». Bernard Accoyer estime qu’«au lieu d’avoir une campagne des législatives qui parle du projet, on ne parle que des personnes, de casting, d’images».

7h35. Et si Darmanin entrait au gouvernement ? Selon Henri Vernet, journaliste au Parisien, le Républicain Gérald Darmanin, proche de Xavier Bertrand, pourrait entrer au gouvernement.



7h30. Qu’en pensez-vous ? 
QUESTION DU JOUR. Edouard Philippe fera-t-il un bon Premier ministre ?

7h20. A lire dans le Parisien aujourd’hui. La nomination d’un Premier ministre juppéiste sème la zizanie à droite.
Nomination d’Edouard Philippe : les Républicains au bord de la crise de nerfs
Nomination d’Edouard Philippe : la revanche des juppéistes
Edouard Philippe à Matignon, une nomination qui divise les socialistes

7h15. Une occurrence à l’agenda du président. Le site internet de l’Elysée est encore très peu fourni. L’agenda présidentiel ne mentionne qu’un rendez-vous, ce mardi de composition de gouvernement : à 8h15 avec les membres de la commission d’évaluation du Comité international olympique (CIO) pour défendre la candidature de Paris en 2024.


leparisien.fr

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