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samedi 29 octobre 2016

A propos de mon amant Le Roy


Mon petit doigt, qui est toujours très avisé, me dit que le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi m’a attribué un amant du nom de Le Roy, en s’emmêlant les pinceaux, comme à son habitude – il les confond tous et confond de plus le nom et le titre…

A mon avis, le vrai de vrai ne peut être que Denis Le Roy, l’ex-mari de sa copine Josette Brenterch, du NPA de Brest, dont je ne saurais même pas dire à quoi il ressemble, puisque je ne l’ai jamais vu.

En effet, à l’époque où il nous arrivait de nous rencontrer sans qu’elle ne me coure après en compagnie du « gauchiste hirsute » de Puy-l’Evêque pour voir avec qui je suis, des fois que je lui aurais encore piqué un mec, n'est-ce pas, une fois elle m’avait bien sorti : « Comment ?! Tu ne connais pas Denis Le Roy ???!!! »

La réflexion, totalement inattendue, était tombée dans la discussion à peu près comme une cuy dans le potage et le ton employé fut d’une telle violence qu’elle m’avait laissée sans voix, chancelante. J’en tremblais presque : de quoi qu’elle me cause, là, tout à coup ? Je devrais connaître ce type, moi ? Mais c’est qui ? Je ne le savais même pas…

Aussi, si Josette s’est mis dans le crâne l’idée saugrenue que je lui aurais piqué son ex-mari, pour le moins, il faut un très bon chirurgien pour l’en extirper. Or, les neurologues du CHU de Brest n’ont pas bonne réputation, ils sont même très mauvais. Donc, elle l’a sûrement toujours en tête.

Voilà pourquoi je pense que mon véritable amant du nom de Le Roy ne peut être que celui-là.

Et puis c’est quand même vachement mieux que n’importe quoi d’autre pour le bouquin qu’écrit le mythomane Pascal Edouard Cyprien Luraghi sur ma vraie vie, la vraie de vraie tellement vraie que même les juges brestois me condamnent quand je prétends le contraire, parce qu’avec ça, notre histoire commence enfin à prendre un peu de consistance. Non ?

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