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lundi 20 décembre 2021

Une manifestation de prostitué(e)s organisée hier à Brest

 

C’est drôle, il suffit que j’en parle pour qu’on en voit sortir du bois…

Avions-nous déjà eu une telle manifestation à Brest ?

Je ne crois pas.

Encore des copains et copines du duo de proxénètes et terroristes Josette Brenterch / Pascal Edouard Cyprien Luraghi, je présume.

Tandis que ces gens qui n’ont aucune difficulté à se rassembler dans la rue pour s’y faire entendre et se disent toujours très fiers de tapiner pour payer leurs impôts demandent une dépénalisation de cette activité pour leurs clients, on n’entend toujours pas ceux et celles qui au contraire ne cherchent qu’à sortir de l’enfer de la prostitution ou se débattent encore pour ne pas y entrer.

Une des premières mesures à prendre pour sauver tous ceux-là est de supprimer toute imposition sur les revenus de la prostitution pour les personnes qui se livrent à cette activité.

Je ne vois que ça pour casser le système prostitutionnel français et toutes les violences qu’il génère.

 

 

https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/a-brest-des-prostitue-e-s-alertent-contre-les-violences-20-12-2021-12892710.php

À Brest, des prostitué(e)s alertent contre les violences

 

Lecture : 2 minutes.

Des travailleurs et travailleuses du sexe se sont rassemblés dimanche à Brest. Ils dénoncent les effets pervers de la loi d’avril 2016 qui a instauré la pénalisation des clients.

 

Le rassemblement était organisé à l’occasion de la Journée internationale contre les violences faites aux travailleurs et travailleuses du sexe.
Le rassemblement était organisé à l’occasion de la Journée internationale contre les violences faites aux travailleurs et travailleuses du sexe. (Auteur anonyme)

 

Bougies, affichettes, parapluies rouges… À l’initiative de l’antenne finistérienne de l’association rennaise Les Pétrolettes, un rassemblement était organisé dimanche au square Mathon, près de la place de la Liberté, à Brest, à l’occasion de la Journée internationale contre les violences faites aux travailleuses et travailleurs du sexe. Une cinquantaine de personnes, alliées ou concernées, se sont réunies devant le monument aux Morts drapé de noir et rebaptisé pour l’occasion « le monument aux Mortes ».

Une loi qui accentue la précarisation

Utilisé pour la première fois lors d’une manifestation dans la rue en Italie, à l’occasion de la 49e biennale de Venise, le parapluie rouge est le symbole de la lutte pour les droits des Travailleurs du sexe (TDS) et de la résistance contre les discriminations. Dimanche, les participants ont déployé un stand où l’on pouvait trouver de l’information sur les luttes des TDS, du matériel de prévention et une petite collation.

Trois membres de l’association ont pris la parole pour commémorer toutes celles et tous ceux qui ont été victimes de violences. Ils ont aussi pointé du doigt la précarisation grandissante qu’engendre la loi d’avril 2016 dite de pénalisation des clients sur leurs conditions matérielles, sur leur sécurité et sur leur accès à la santé. « Depuis cette loi, les violences ont augmenté. La pénalisation des clients a renversé le rapport de force en faveur des clients. Nombre d’entre eux n’hésitent pas à négocier les tarifs et les pratiques, et à imposer des rapports non protégés », a indiqué une prostituée. Pour ce collectif, un seul mot d’ordre : « Décriminalisation » !

 

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/prostitution-la-complainte-des-filles-du-bois_1302879.html

Prostitution: la complainte des filles du bois

 

Elles sont « indépendantes » du côté de Vincennes. Régine et ses copines s’opposent à une « loi hypocrite » visant à pénaliser les clients débattue à partir de ce mercredi à l’Assemblée. Et parlent de leur travail. Sans détour.

 

Les prostituées veulent être reconnues comme travailleuses du sexe. Ici, dans une rue de Lyon.

Les prostituées veulent être reconnues comme travailleuses du sexe. Ici, dans une rue de Lyon.

AFP PHOTO JEAN-PHILIPPE KSIAZEK

Par Géraldine Catalano
Publié le 27/11/2013 à 09:29
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Le Sept

 

Même dans cette galerie marchande où elles prennent leur pause déjeuner, elles restent emmitouflées comme des footballeurs non titulaires un soir de match contre l’Ukraine. D’épaisses doudounes émergent des visages sans âge, des ongles vernis de rose ou d’orangé.

La plupart exercent dans le bois de Vincennes et, à l’exception de Kedidja, fille de harkis, et de Sonia, qu’on devine portugaise, toutes viennent du Cameroun. Elles sont mères de famille, déjà grands-mères parfois, fières d’un métier qu’elles pratiquent « librement », « sans patron », pour nourrir leurs enfants et payer leurs études. Au menu, ce jour-là, il est beaucoup question de la proposition de loi portée par Najat Vallaud-Belkacem.

>> À lire, en complément, notre dossier complet sur la prostitution
« Si le client ne vient plus, on va payer comment notre loyer? Sans études, on n’est rien dans ce monde », s’inquiète Mélodie, 41 ans. Certes, depuis l’ouverture des frontières, les réseaux sont partout et fragilisent un business déjà heurté par la crise. Mélodie gagne un petit smic, quand elle touchait plus de 5000 euros à ses débuts, il y a dix ans. Sonia travaille quatre jours par semaine pour un revenu qui oscille entre 20 et 150 euros par jour.

« Et le smicard qui a besoin d’une gâterie, il va aller où? »

« Il m’arrive de revenir sans rien », dit-elle, les yeux plongés dans son riz cantonais. Kedidja raconte avoir caché trois jeunes filles de l’Est, il y a quelques années, afin qu’elles échappent aux griffes de leur proxénète. « Le lendemain, mon camping-car a été brûlé en représailles », se souvient-elle.

Mais pour Régine, 48 ans, qui mène la fronde, la pénalisation des clients ne peut rien contre la traite des êtres humains: « Les réseaux sont richissimes et n’auront aucun problème pour payer des appartements et y cacher leur cheptel. Ce sont les indépendantes comme nous qui vont faire les frais de cette loi hypocrite! »

Pour elle, la lutte passe par un quota imposé de prostituées par ville et la reconnaissance pour celles-ci d’un statut de travailleuse du sexe, comme en Allemagne. Kedidja s’énerve. Cette ancienne employée d’un hôpital lyonnais assume avoir choisi la prostitution à 19 ans par goût « des fringues, de la nuit et de l’aventure ». « Cette ministre, elle veut juste faire parler d’elle. »

Les autres acquiescent, mais racontent aussi, à mots très choisis, cette vie en camion jalonnée de bosses : un divorce, le plongeon dans la précarité, la honte des premières fois, la routine qui s’installe « comme pour un travail à la chaîne », l’impossible confession aux enfants qui les croient auxiliaires de vie ou nounous.

Sonia avoue être « abîmée » et ne continuer que pour soigner son fils, malade. Cynthia, cinq ans de pavé, devient une autre personne chaque fois qu’elle franchit la porte Dorée. « J’ai compartimenté ma vie », confie l’ancienne esthéticienne, aussi discrète sur elle-même que diserte sur le lien complexe et ambigu qui l’unit aux clients. « Nous sommes des travailleuses sociales. On n’imagine pas la misère sexuelle dans ce pays. »

Eboueur ou cadre, ils viennent pour une étreinte, assouvir leurs fantasmes ou, tout simplement, parler. Certains leur offrent des fleurs ou deviennent des amis. Peu se montrent agressifs. « Quand les jeunes sont un peu énervés, je leur dis « Wesh wesh, on se calme », et ils rigolent », dit Kedidja, qui s’inquiète : « Et le smicard qui a besoin d’une gâterie, il va aller où? »

Le temps de rêver tout haut d’une retraite qui ne s’annonce ni proche ni très ensoleillée, et le petit comité se disperse dans le froid parisien. Régine a prévenu ses copines : quand, vendredi, au nom des « Femmes de Vincennes », elle ira à l’Assemblée pour protester contre le projet de loi, elle sera « fière et sapée comme pas permis ! ».

Paroles de clients

Lionel, 38 ans, cuisinier: Que du plaisir, et pas d’emmerdes »

« Il y a trois ans, je n’avais plus de copine et j’ai passé quelques nuits avec des escorts… J’ai bien dû débourser 40 000 euros, en tout… C’est un budget, à 1500 euros la soirée. Plus cher que les prostituées que j’ai pu aller voir en voyage en Thaïlande, à 50 euros la passe. Une escort, ce n’est que du plaisir, et pas d’emmerdes, pour faire court.L’excitation, l’interdit, un besoin insatiable du corps de la femme, une domination masculine mal placée… C’est la fête. Plus sérieusement, je pense qu’on méconnaît la part de souffrance, de manque, les carences éprouvées par certains hommes. Quand tu es moche, gros et que tu n’as pas d’argent, va trouver une femme qui t’aime…

Dans certains pays nordiques, on autorise des services sexuels pour les personnes handicapées. Je n’ai d’ailleurs jamais compris le mépris que ressentent les hommes, et les femmes, pour les prostituées. Elles rendent un service considérable à la société. C’est pour ça que je suis totalement contre la loi sur la pénalisation des clients. Il est illusoire de croire qu’on arrêtera la prostitution.

Cette loi va stigmatiser encore plus ces femmes, qui seront la proie des macs et des mafieux, dans l’ombre. Et je suis persuadé qu’on assistera à une montée en flèche des viols et violences faites aux femmes. C’est du réalisme. Arrêtons l’hypocrisie. »

Jean-Louis, 56 ans, fonctionnaire: « Une telle misère! »

« J’ai été marin pendant cinq ans. J’avais 20 ans, c’était les années 1970, on faisait escale à Djibouti, en Amérique du Sud, en Asie. On était entre gars et, le soir, on allait au bordel comme on va au cinéma. Les prostituées étaient partout. Je ne me posais aucune question. Mais, très vite, j’ai ressenti un malaise : il y a quelque chose de profondément triste dans une sexualité où le désir n’est pas réciproque.

Les jeunes femmes se parlaient parfois d’une chambre à l’autre pendant leur passe, comme si leur corps ne leur appartenait plus. Plus tard, à Brest et à Toulon, je me souviens de longues conversations avec certaines prostituées qui me racontaient leur enfance souvent triste, leur quotidien avec les enfants. Quand, en 2005, le Mouvement du nid a lancé une enquête sur les clients, j’ai accepté de participer et tout ce que j’avais nié m’est revenu en pleine figure.

J’imaginais les gens que j’aimais affronter une telle misère et cela m’était insupportable. Aujourd’hui, je milite au sein de l’association. La loi pénalisant les clients n’empêchera pas tout, mais elle envoie un message à la société, et notamment à la jeunesse : on n’achète pas le corps d’un autre. Et ceux qui pensent que certaines natures vivent bien la prostitution se trompent : un jeune homme est venu nous voir, à l’association, il y a quelques années.

Il était très séduisant, gagnait très bien sa vie, se promenait toujours avec des liasses de billets. Et puis un jour, il a craqué et nous a confié sa détresse et la violence de ce qu’il endurait. Je ne l’ai jamais oublié. »

Victor, 49 ans, ingénieur: « Elles n’étaient que des objets »

« Vers la quarantaine, j’ai, pour des raisons diverses, cédé à différentes addictions. Au début, il y a eu la drogue, la cocaïne, qui m’aidait – je le croyais – pour faire tourner ma boîte. Après sont venus, sans que j’en prenne conscience, l’alcool et surtout le sexe. C’était devenu une préoccupation constante et seul le recours à des professionnelles me permettait d’assouvir mes pulsions. Comme je voyageais beaucoup dans le nord de l’Europe, en Belgique et surtout en Allemagne, je passais mon temps dans les bordels qui existent là-bas. Une fois, j’y suis resté deux jours sans en sortir…

Je n’avais aucune empathie pour les filles que je payais. Elles n’étaient, je le regrette, que des objets. J’avais besoin d’elles comme un toxicomane a besoin de sa dose. Je pense qu’une pénalisation n’aurait pas eu de conséquences sur mon comportement. Cette prohibition aurait même pu renforcer mon désir. De plus, techniquement, et avec Internet, un client ne risque pas grand-chose. Contacter une escort girl reste discret. Et donc se faire prendre demeurera peu probable.

 

https://www.unidivers.fr/prostitution-bretagne/

PROSTITUTION EN BRETAGNE. UN DIAGNOSTIC DESOLANT

 

16 décembre 2019

 

Dans le cadre du cycle « Non aux violences faites aux femmes » (du 16 novembre au 6 décembre 2019), un colloque sur le système prostitutionnel en Bretagne s’est déroulé en simultané à Rennes, Lorient et Brest mardi 3 décembre 2019. Pour la première fois, un diagnostic sur la situation en Bretagne a été réalisé dans les 4 départements bretons. L’heure est à la restitution.

 

prostitution bretagne

La prostitution. Un sujet tabou dont on tait trop souvent le mot, mais un fléau bien ancré sur le territoire breton. « Présente, mais plus discrète que visible », souligne Lucie Gil de l’Amicale du Nid, association qui accueille depuis plus de 70 ans des femmes, des hommes et des personnes transidentitaires, en danger, ayant connu ou en situation de prostitution.

« Parler de prostitution ne signifie pas faire injure à la personne. Il faut savoir poser les mots et les questions. En parler est primordial afin que le déclic s’opère et que ces personnes sachent qu’elles ont le droit d’être protégées », Hélène de Rugy, présidente de l’Amicale du Nid.

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« J’ai compris que je pouvais m’en sortir quand je me suis rendu compte que la France était UN pays de droits », mot d’une Camerounaise rapporté par Hélène de Rugy lors du colloque.

Quelle situation en Bretagne ?

En 2017-2018, la Direction régionale aux droits des femmes et à l’égalité entre les femmes et les hommes (DRDFE) de Bretagne a mandaté l’association l’Amicale du Nid afin d’établir un diagnostic de la prostitution dans les quatre départements bretons. Un état des lieux sur les trois dernières années a ainsi été réalisé entre mars 2018 et octobre 2019 via le prisme d’acteurs de terrains (questionnaire en ligne et entretiens semi-directifs) et des annonces Internet.

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Plus qu’un simple outil de collecte de données, le questionnaire et les entretiens ont également été conçus afin de sensibiliser au sujet. Sans avoir la prétention d’être exhaustif et dans l’impossibilité de représenter l’intégralité de la réalité du phénomène dans les quatre départements, ce diagnostic pose pour la première fois en Bretagne les premières bases du dispositif prostitutionnel régional.

REMIZOV

Au total, 630 professionnels et bénévoles ont répondu au questionnaire en ligne et/ou été rencontrés en entretien : 118 en Côtes-d’Armor, 223 dans le Finistère, 169 en Ille-et-Vilaine et 120 dans le Morbihan.

226 personnes en situation de prostitution en Ille-et-Vilaine entre 2016 et 2018

Les éléments fournis par les partenaires interrogés permettent de poser l’hypothèse de 846 personnes a minima concernées en Bretagne, dont au moins 661 en situation de prostitution probable ou avérée sur les trois dernières années.

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« Sans parler de spécificité bretonne, la région recense une part plus importante de prostitution discrète – appartements, hôtels et bars à hôtesses – que celle visible », précise Lucie Gil de l’Amicale du Nid. Un important réseau agissant à Rennes et Nantes a notamment été démantelé en 2019. Cependant des réseaux de prostitution de rue sont encore signalés sur la métropole rennaise, principalement originaires de Roumanie.

S’il est délicat d’établir des comparatifs entre les départements, nous pouvons remarquer que la prostitution discrète se concentre davantage dans les appartements dans les Côtes-d’Armor, le Finistère et le Morbihan, alors que dans la métropole rennaise, elle semble se dérouler autant dans les appartements que dans les hôtels et apparts-hôtels. Par ailleurs, six ou sept établissements font actuellement l’objet d’une surveillance à Rennes.

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La forte concentration constatée dans les grandes agglomérations et le manque de données dans les milieux les plus ruraux ne signifient pas pour autant que la prostitution n’y est pas présente. Une réalité particulièrement marquée en Ille-et-Vilaine. « Il est difficile aussi de certifier que les personnes en situation de prostitution sont actuellement domiciliées en Bretagne ou étaient seulement de passage », souligne Lucie Gil.

32 % des annonces internet bretonnes dans la métropole rennaise.

Compte tenu du pourcentage élevé de la prostitution via internet (62 %), l’Amicale du Nid a considéré ce support comme un terrain de recherche à part entière dans son enquête. À juste titre.

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Sur 40 sites étudiés – escorting, site de petites annonces généralistes, sites de rencontres et un site de salons de massage érotique, 2391 annonces ont été comptabilisées. « En tenant compte d’un taux de doublon de 53 %, nous arrivons à 1123 personnes en situation de prostitution via internet », précise Lucie Gil, dont 466 en Ille-et Vilaine, soit 41%.

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Comme souligné à plusieurs reprises par Lucie Gil lors de son intervention, ces données sont à prendre avec précaution : « Elles évoluent rapidement, notamment la cartographie des offres internet ».

« Coucou mes choux, je m’appelle Sarah et suis nouvelle dans la région. Douce et sensuelle. Venez vous évader de votre quotidien. À très vite. Bisoussss » (extrait du site ladyxena.com, Ille-et-Vilaine)

« De plus en plus d’hommes et de plus en plus jeunes »

Sur les 661 personnes en situation de prostitution probable ou avérée, la majorité s’avère féminine à 87 % (573). Cependant, on dénombre 11 % (74) d’hommes et 2 % (14) de transidentitaires. Bien que la prostitution soit en grande partie une violence faite à l’encontre des femmes, les chiffres en hausse de la prostitution masculine, souvent absente du débat, ne sont pas à négliger.

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À l’image du Maine-et-Loire, la Bretagne semble recenser moins de personnes étrangères et de mineures, mais peut-être est-ce dû à la difficulté de les identifier ou aux flux migratoires moins importants dans la région. En Ille-et-Vilaine, comme dans les Côtes-d’Armor, davantage de personnes étrangères ont été repérées contrairement au Finistère et au Morbihan où la moitié des personnes identifiées sont Françaises.

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L’année 2018 a été marquée par l’apparition d’une prise de conscience de la gravité de la prostitution des mineur.es. Au niveau régional, 142 mineurs et 206 jeunes majeurs âgés de 18 à 25 ans, majoritairement des filles, ont été repérés par les personnes interrogées. En Ille-et-Vilaine, 49 mineurs en situation de prostitution ont été identifiés entre 2016 et 2018.

« La prostitution est un système, à nous de créer un écosystème afin de le combattre »

 

Le diagnostic complet est téléchargeable sur le site de la Préfecture de région 

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Retrouvez l’intégralité de la LOI DU 13 AVRIL 2016

L’Amicale du Nid

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Autre article dans le cadre du cycle « Non aux violences faites aux femmes » :

Quelles réalités pour les violences faites aux femmes ?

Manifestation contre les violences faites aux femmes
Manifestation contre les violences faites aux femmes à Rennes le 23 novembre 2019. Photo : L.Musset
 

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