Lillois, Rémois d’origine, ils viennent tous se réfugier en Bretagne au fur et à mesure que s’allongent leurs fiches Wikipédia… ou au contraire qu’elles s’amenuisent comme peau de chagrin…
https://www.parismatch.com/Actu/Societe/Hulot-et-PPDA-une-amitie-particuliere-1773752
Hulot et PPDA, une amitié particulière…
Paris Match | Publié le 02/12/2021 à 16h57
Nicolas Hulot et Patrick Poivre d’Arvor ciblaient dans le public des femmes à conquérir et les notaient, révèle Paris Match dans son enquête consacré à l’ancien ministre.
Lorsque vingt-trois femmes ont témoigné contre les agissements du grand ami de Nicolas Hulot, Patrick Poivre d’Arvor, certaines l’accusant de viol, plusieurs personnes se sont souvenues du jeu que le journaliste star du 20 heures avait instauré avec un «ex-présentateur vedette de TF1, lui-même très insistant avec les femmes», révèle Paris Match dans son enquête consacré à l’ancien ministre.
Lire aussi : Accusé de viols et agressions sexuelles, Nicolas Hulot s’est réfugié à Saint-Lunaire
Un «système de points» pour chaque femme conquise dans le public, tant pour une serveuse, tant pour une hôtesse de l’air… avait même été instauré entre les deux hommes. «L’ami de PPDA dont il est question, c’est Hulot », ont confirmé plusieurs sources à Mariana Grépinet et Anne Jouan, co-autrice de l’enquête.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Hulot
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Nicolas Hulot
Pour les articles homonymes, voir Hulot.
Nicolas Hulot
Nicolas Hulot en 2015.Fonctions Ministre d’État
Ministre de la Transition écologique
et solidaire17 mai 2017 – 4 septembre 2018
(1 an, 3 mois et 18 jours)Président Emmanuel Macron Gouvernement Philippe I et II Prédécesseur Ségolène Royal (Environnement, Énergie et Mer) Successeur François de Rugy Biographie Date de naissance 30 avril 1955 (66 ans) Lieu de naissance Lille (Nord, France) Nationalité Français Parti politique Sans étiquette Profession Journaliste
Animateur de télévision
Producteur de télévision
Écrivainmodifier Nicolas Hulot [nikɔla ylo], né le 30 avril 1955 à Lille, est un journaliste, animateur et producteur de télévision, écrivain, homme d’affaires et homme politique français.
Avant de faire son entrée dans le monde médiatique, il est animateur de planche à voile.
D’abord connu du public pour son émission télévisée Ushuaïa, il s’engage dans la protection de l’environnement et la sensibilisation du grand public sur les questions écologiques.
En 1990, Nicolas Hulot crée la Fondation Ushuaïa, qui devient ensuite la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l’homme. Critiqué par une partie du mouvement écologiste français comme étant trop consensuel, il est le coauteur du film sorti en 2009, Le Syndrome du Titanic, visant à interpeller sur l’« urgence écologique ».
Désireux que les questions écologiques urgentes pèsent dans la campagne de l’élection présidentielle de 2007, il renonce à se présenter après avoir obtenu la signature du Pacte écologique par la plupart des principaux candidats. Candidat à la primaire présidentielle écologiste de 2011 en vue de l’élection présidentielle française de 2012, il est battu par Eva Joly.
Après avoir refusé le ministère de l’Écologie successivement proposé par les présidents Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande, il accepte en 2017 d’être nommé ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, au sein des gouvernements Philippe I et II, sous la présidence d’Emmanuel Macron. En désaccord avec plusieurs mesures prises par l’exécutif, il quitte le gouvernement quinze mois plus tard.
Il annonce « quitter définitivement la vie publique » et la présidence de sa fondation en 2021, la veille de la diffusion, le 25 novembre 2021, d’un reportage d’Envoyé spécial où il est accusé par plusieurs femmes d’agressions sexuelles et de viol.
Sommaire
- 1 Biographie
- 2 Décorations
- 3 Une figure médiatique
- 4 Critiques
- 5 Publications
- 6 Filmographie
- 7 Notes et références
- 8 Voir aussi
Biographie
Famille
Son grand-père paternel, architecte, vivait dans le même immeuble parisien que le cinéaste Jacques Tati, lequel s’en est inspiré pour créer le personnage de Monsieur Hulot dans Les Vacances de monsieur Hulot (1953)1,2.
Son arrière-grand-père maternel, Georges Moulun, était un riche industriel qui tira sa fortune de la construction des premiers barrages hydroélectriques français, et qui « perdit au jeu son dernier fusil de chasse »3.
Nicolas Jacques André Hulot naît le 30 avril 1955 à Lille du mariage de Philippe Hulot, chercheur d’or et créateur de jardins, et de Monique Moulun, responsable de maisons de santé4. Il a un frère, Gonzague, et une sœur, Béatrice3. Philippe Hulot meurt d’un cancer et laisse une famille de trois enfants, alors que Nicolas a tout juste 15 ans. Quatre années plus tard, le soir de Noël, Nicolas et sa sœur découvrent le corps de leur frère aîné, censé faire le tour du monde depuis trois mois, suicidé à la cave, et, voulant préserver leur mère, ils préfèrent n’en parler que le lendemain matin3.
Formation, débuts comme photographe
Nicolas Hulot est élève au collège Fénelon-Sainte-Marie avant d’intégrer le lycée Saint-Jean-de-Passy, établissement d’enseignement privé catholique sous contrat d’association avec l’État, dans le 16e arrondissement de Paris, puis au collège Sasserno, autre établissement d’enseignement privé catholique, situé à Nice. Après le baccalauréat, il entame des études de médecine à l’université Pierre-et-Marie-Curie4, qu’il abandonne au bout de six mois5.
Il est successivement plagiste, moniteur de voile, serveur, puis photo-reporter3,6.
De 1975 à 1979, il est engagé par Gökşin Sipahioğlu, fondateur de l’agence de presse Sipa4.
En 1976, il part pour le Guatemala, après le tremblement de terre qui a fait 20 000 morts. La même année, grâce à un ami, il part en reportage en Afrique du Sud avec le navigateur Éric Tabarly. En 1977, il est en Rhodésie, en pleine guerre d’indépendance, et interviewe Ian Smith, le Premier ministre. En 1978, après l’enlèvement du baron Empain, il mène une surveillance, planqué pendant 46 jours dans une voiture devant son domicile, mais s’absente au moment où le baron est libéré par ses ravisseurs et manque le cliché espéré. Le 2 novembre 1979, il refuse de photographier la mort de Jacques Mesrine alors qu’il est parmi les premiers sur les lieux de la fusillade3.
Carrière dans l’audiovisuel
Nicolas Hulot commence sa carrière dans les médias à France Inter de 1978 à 19874.
Il fait ses débuts à la télévision dans une émission pour enfants, Les Visiteurs du mercredi7, en 1980, avant Les Pieds au mur (1982-1983)8. Puis il se fait connaître comme animateur-reporter en soirée sur France Inter sur des événements moto, sa chronique s’appelle La Poignée dans le coin.
Pour mieux raconter la course, Nicolas Hulot participe au deuxième rallye Paris-Dakar en 1980 en catégorie autos mais doit abandonner avant l’arrivée3, suivi d’une participation à l’expédition transafricaine en 1986 au volant d’une Peugeot 505 Dangel (prototype équipé d’un moteur essence V6 PRV spécialement préparé pour lui)9[source insuffisante].
De 1987 à 1995, il présente l’émission télévisée Ushuaïa, le magazine de l’extrême, diffusée sur TF1 et coproduite avec Dominique Cantien. Il devient, grâce à cette émission, un familier des téléspectateurs et l’un des grands porte-parole français de la sauvegarde de la nature de ces 20 dernières années. En 1996 et 1997, il présente Opération Okavango, puis Ushuaïa Nature de 1998 à 201210. Le 29 décembre 2011, TF1 et Nicolas Hulot annoncent la fin du contrat qui les liait11. Quatre épisodes seront cependant encore diffusés, jusqu’en avril 2012 où l’émission prend fin.
Il est l’inspirateur de la nouvelle chaîne Ushuaïa TV, lancée sur le câble en mars 2005 et appartenant au Groupe TF112.
Son émission Ushuaïa Nature obtient le 7 d’or de la meilleure émission de découverte, aventure et évasion en 1999 et 20014, et il reçoit le prix Roland-Dorgelès dans la catégorie Télévision en 2002.
Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l’homme
Il crée en 1990 la Fondation Ushuaïa13 (d’où son attribution du prix André-de-Saint-Sauveur en 1991 par l’Académie des sports, prix en faveur d’exploits sportifs exceptionnels et de caractères originaux), qui devient en janvier 1995 la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l’homme (reconnue d’utilité publique en 1996) dont il est président jusqu’en juin 2017.
En février-mars 1992, Nicolas Hulot et Gérard Feldzer expérimentent le dirigeable de Didier Costes avec sa dérive flottante appelée « chien de mer ». L’année suivante, en mars 1993, ils tentent la traversée de l’Atlantique depuis l’Espagne en dirigeable à pédales à propulsion électrique d’origine solaire et musculaire (pédaliers). Cette tentative échoue cependant après 1 500 km, non loin des îles du Cap-Vert14,15.
Depuis, les projets et les partenariats n’ont cessé de se développer. Ses « partenaires fondateurs » sont EDF, l’Oréal, TF1 auxquels s’ajoute Véolia16,17[source insuffisante]. TF1 possède la marque Ushuaïa dont Hulot reçoit des royalties18.
Depuis 2006, le Muséum national d’histoire naturelle et l’association Noé Conservation, en partenariat avec la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l’homme, organisent chaque année des événements ludiques dans le but de rapprocher l’humain de la biodiversité19.
Après avoir travaillé aux côtés des enfants et des enseignants, en 2005, la Fondation Nicolas-Hulot et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) lancent l’opération « Défi pour la Terre ». Elles invitent le public, les collectivités ou les entreprises à être dans les gestes de la vie quotidienne, plus respectueux de l’environnement20.
En 2009, la Fondation franchit une nouvelle étape en lançant la campagne ÉVOLUTION, Chapitre 2.
« Face au carrefour de crises écologique, sociale, financière, la Fondation Nicolas Hulot invite chacun à se projeter dans l’avenir, à oser l’inédit pour bâtir autre chose, ouvrir un nouveau chapitre de notre histoire individuelle et collective. Avec le Comité de Veille Écologique, la Fondation entend participer à sa mesure à ce grand défi, en encourageant la volonté d’agir et en mettant au débat des pistes de réflexion pour construire demain autrement21. »
En janvier 2013, la fondation lance un think tank de la transition écologique22.
Engagement politique pour l’écologie
Avant 2007
Cette section ne s’appuie pas, ou pas assez, sur des sources secondaires ou tertiaires (septembre 2021).Nicolas Hulot a conseillé plusieurs personnalités politiques telles que Laurent Fabius ou Jacques Chirac, dont il aurait refusé en 2002 la proposition de devenir ministre de l’Écologie. Il est à l’origine23 de l’idée d’inclure une charte de l’environnement dans la Constitution, ce qui est effectif depuis mars 200524.
Partisan d’une société de sobriété, il cite Jean-Baptiste de Foucauld qui préconise l’« abondance frugale »25 : « Il ne s’agit pas de supprimer voitures et avions. Mais d’organiser la modération avant d’y être contraint. Soit l’évolution sera imposée à nous, soit on l’organisera ».
Le 29 juillet 2006, des rumeurs circulent selon lesquelles il pourrait être candidat à l’élection présidentielle française de 2007, mais il dément : « Je ferai tout pour ne pas être candidat ». Il se rend aux universités d’été de l’UDF, des Verts et de Cap21 pour prôner aux politiques la nécessité d’agir d’urgence pour préserver notre environnement. Courant septembre, il annonce sur le site de sa Fondation qu’il présentera sa décision fin novembre.
Sa démarche vise à faire pression sur les hommes et appareils politiques, il écrit sur son site :
« Il faut placer les enjeux écologiques au cœur de l’élection présidentielle ! 9 Français sur 10 estiment nécessaire de changer profondément de politique pour faire face au risque écologique, 52 % souhaitent que la protection de l’environnement soit parmi les objectifs prioritaires du futur président. À l’aube des élections, je lance un appel à la raison en espérant que les candidats de l’ensemble des partis s’emparent de ces questions et fixent des priorités. Je souhaite que les politiques placent ces enjeux au cœur de leurs programmes électoraux. La Fondation et moi-même allons mettre toute notre énergie pour convaincre les candidats en ce sens. »
Pacte écologique de 2007
Le 7 novembre 2006, il lance le Pacte écologique afin d’imposer l’écologie dans la campagne présidentielle française. Il souhaite ainsi interpeller les candidats, mobiliser les citoyens et nourrir le débat public. Son pacte est signé par cinq candidats sur douze déclarés à la présidentielle (Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy, François Bayrou, Marie-George Buffet et Dominique Voynet) et 740 300 personnes (au 24 mai 2007). Deux autres candidats, qui n’ont pas signé le pacte, ont néanmoins réagi à l’initiative : Arlette Laguiller rejette la responsabilité de la situation sur le patronat et refuse en bloc les mesures proposées par Nicolas Hulot26 tandis qu’Olivier Besancenot propose des solutions alternatives, selon lui plus efficaces que celles proposées27.
Le 22 janvier 2007, au cours d’une conférence de presse au Palais de la découverte, il annonce qu’il ne se présentera pas à l’élection présidentielle. Il déclare, au cours de cette conférence de presse relative à sa candidature, qu’il ne « supportera aucun candidat à l’élection présidentielle » laissant « l’impératif écologique au cœur de ses préoccupations ». Il déclare par ailleurs « faire confiance aux candidats à l’élection quant à leur engagement vis-à-vis du Pacte écologique ». À une question relative à son intérêt personnel pour un poste de vice-Premier ministre chargé des affaires environnementales, Nicolas Hulot déclare qu’« à ce poste nouveau, délicat, il faudrait quelqu’un qui, au-delà de ses compétences écologiques, ait une solide expérience des institutions ». Il continue à promouvoir son Pacte en rassemblant le 31 janvier ses principaux signataires et des personnes de base28.
Au cours de la campagne, Nicolas Hulot est intervenu à plusieurs reprises pour rappeler l’exigence écologique. Les candidats, malgré la signature du pacte, ont relégué au second plan la question du réchauffement climatique et du développement durable29.
À la suite de l’élection, une pétition intitulée « Pacte contre Hulot » est mise en ligne sur Internet par ses détracteurs30.
Période 2008-2011
Le 22 octobre 2008, il intervient pendant la conférence de presse de la plateforme collaborative écologiste et humaniste Colibri, fondée par Pierre Rabhi. Il déclare entre autres : « … notre vernis civilisationnel ne résistera pas longtemps à la combinaison de la crise écologique et de la pauvreté31. »
Le 13 avril 2011, il devient candidat déclaré pour l’élection présidentielle de 201232.
Depuis 2011, il soutient publiquement le chef amérindien chef Raoni contre le barrage de Belo Monte[réf. nécessaire].
Primaire écologiste de 2011
Article connexe : Primaire présidentielle écologiste de 2011.Le 13 avril 2011, à Sevran en Seine-Saint-Denis, Nicolas Hulot se déclare candidat pour l’élection présidentielle de 201233. Il inscrit sa démarche dans la primaire présidentielle écologiste de 2011. Lors du premier tour, il arrive deuxième avec 40,22 %, derrière Eva Joly (49,75 %), alors que les sondages le donnaient largement gagnant. Il perd face à elle au second tour, en recueillant 41,34 % des suffrages. Eva Joly devient donc la candidate officielle d’Europe Écologie Les Verts.
Par la suite, lors de l’élection présidentielle de 2012, il déclare avoir voté pour le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, au premier tour, le trouvant plus pédagogue et plus performant qu’Eva Joly candidate officielle de son parti, en particulier sur les questions environnementales. Au second tour de l’élection, son choix s’oriente sur François Hollande34.
Sous la présidence Hollande
Le 6 décembre 2012, Nicolas Hulot est nommé « envoyé spécial pour la protection de la planète » par le président de la République, François Hollande. C’est une mission bénévole dont « les objectifs sont notamment de sensibiliser, informer et mobiliser la communauté internationale sur la crise écologique mondiale et les moyens pour y faire face, notamment là où ces enjeux ne sont pas suffisamment pris en compte »35. Dans ce cadre, il a transmis une demande d’audience de François Hollande au pape François36.
En janvier 2013, il lance un laboratoire d’idées en faveur de la transition écologique37.
En novembre 2013, il passe deux jours au Vatican pour y rencontrer de hauts responsables du Saint-Siège afin d’évoquer les questions d’environnement et la prochaine grande conférence qui se tiendra à Paris en 2015. Il rêve « d’un déplacement du pape consacré au changement climatique pour mettre l’humanité devant ses responsabilités et pour qu’elle voie cette réalité qui occasionne déjà des centaines de milliers de victimes par an et des millions de déplacés. »38. Il œuvre pour que François Hollande rencontre le pape François pour aborder explicitement ces sujets. Il fait partie de la délégation qui accompagne le président français lors de sa visite au Saint-Siège le 24 janvier 2014. Le Vatican confirme à cette occasion que le pape François prépare une encyclique sur l’« écologie de l’humanité »39.
Sa mission d’envoyé spécial pour la protection de la planète inclut notamment la préparation, avec la diplomatie et la société civile, de la 21e conférence sur le climat (COP21) qui se tient à Paris en décembre 201540,41. Dans le cadre de sa mission d’envoyé spécial, et dans la perspective de la Conférence de Paris, il lance le Sommet des Consciences, qui réunit le 21 juillet 2015 au Conseil économique, social et environnemental à Paris une quarantaine de personnalités morales et religieuses du monde entier pour répondre à la question « The climate, why do I care ? » et lancer ensemble un « Appel des Consciences pour le climat »42.
Le 7 octobre 2015, il lance un appel aux chefs d’État en vue de la Conférence de Paris de 2015 sur le climat (COP21) : « Chefs d’État, osez ! » accompagné d’une campagne de signatures qui s’appuie sur Break the Internet, une vidéo réalisée par Golden Moustache et un livre Osons !43,44.
En janvier 2016, il quitte son poste d’« envoyé spécial pour la protection de la planète »45, et n’écarte pas la possibilité de se présenter à l’élection présidentielle de 2017, mais sans passer par une primaire46.
En février 2016, Nicolas Hulot refuse une nouvelle fois d’entrer au gouvernement comme ministre de l’Écologie. Il « remercie le président de la confiance qu’il n’a cessé de lui accorder »47,48.
Le 5 juillet 2016, il déclare qu’il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle de 2017 alors que les principales figures écologistes françaises avaient annoncé qu’elles le soutiendraient s’il se présentait, que les statuts d’une association dévolue au financement de sa campagne venaient d’être déposés en préfecture et qu’une équipe de campagne était en place depuis plusieurs mois49. Il précisera que cette décision fut « la plus lourde » de son existence50. Au premier tour du scrutin, il vote pour le candidat PS Benoît Hamon51.
Ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire
Nicolas Hulot s’exprimant à l’Assemblée nationale.Le 17 mai 2017, Nicolas Hulot est nommé ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, au sein des gouvernements Philippe I et II, sous la présidence d’Emmanuel Macron52. Il se trouve protocolairement au troisième rang, derrière Édouard Philippe (Premier ministre) et Gérard Collomb (ministre d’État, ministre de l’Intérieur)53. Ses attributions ministérielles sont fixées par un décret54 et concernent le climat, la pollution de l’air, l’énergie et les transports (ces derniers étant délégués à Élisabeth Borne, ministre chargée des Transports auprès de lui) ; elles sont identiques à celles de sa prédécesseure, Ségolène Royal, à l’exception de la politique de la pêche qui revient au ministère de l’Agriculture ; il obtient en plus « la protection et la valorisation de la nature et de la biodiversité » et la conduite des négociations européennes et internationales sur le climat55. Sa directrice de cabinet est Michèle Pappalardo, qui avait déjà occupé ce poste dans le même ministère auprès de Michel Barnier de 1993 à 1995 ; magistrate à la Cour des comptes, elle a également été directrice de l’Ademe, poste auquel elle a collaboré avec Nicolas Hulot pour l’opération « Défi pour la Terre » en 200556. Sa cheffe de cabinet est Anne Rubinstein, qui occupait le même poste auprès d’Emmanuel Macron au ministère de l’Économie56,57.
En juillet 2017, Nicolas Hulot présente le « plan climat » du gouvernement, un projet de loi pour engager la France vers la neutralité carbone à horizon 2050 et dans lequel la France s’engage à cesser toute production énergétique à partir du charbon d’ici 2022 et arrêter la commercialisation des voitures roulant à l’essence d’ici 204058,59. Pour ce faire, des groupes de travail par filière ont été initiés, les procédures ont été simplifiées et le volume des appels d’offres pour le photovoltaïque ont été augmentés. Cependant des projets d’éoliens offshore attribués par appels d’offres ont été remis en question60. Il a aussi fait adopter une loi interdisant la production d’hydrocarbures (pétrole et gaz) en France d’ici 2040, avec cependant des dérogations61. Un plan d’aide à la rénovation énergétique des bâtiments a également été présenté62.
Toujours en juillet 2017, il autorise l’abattage de 40 loups gris dans l’année (soit quatre de plus que les années précédentes)63 pour une population estimée de 360 individus sur le territoire français64. Cette décision ne satisfait ni les éleveurs, ni les associations de protection de l’environnement65.
En 2017, Nicolas Hulot milite pour la fin de l’utilisation du désherbant glyphosate d’ici trois ans66. En septembre 2017, il affirme que la France s’opposera à un renouvellement européen de son autorisation, alors que la Commission européenne propose une prolongation de dix ans67. En novembre 2017, il annonce que la France votera contre un renouvellement d’autorisation au-delà de trois ans au niveau européen68. Finalement, l’Union européenne renouvelle la licence de l’herbicide pour cinq ans le 27 novembre 2017, 18 pays membre de l’UE ayant voté pour69. Nicolas Hulot continue son combat pour une sortie du glyphosate en France en trois ans, mais, en février 2018, évoque une possibilité d’exception pour certains agriculteurs, estimant que se passer du glyphosate à 95% serait une réussite66,70. En mai 2018, le refus des parlementaires de la majorité d’inscrire dans la loi l’interdiction du glyphosate en 2021 est analysé par L’Obs comme une « défaite » pour le ministre71, mais Nicolas Hulot affirme que le projet n’est pas remis en cause72,73. Le 22 juin 2018, une soixantaine d’acteurs concernés par la sortie du glyphosate sont réunis pour en discuter les modalités sous l’égide de Nicolas Hulot et du ministre de l’agriculture74.
En Décembre 2017, selon France TV Info, Nicolas Hulot déclare posséder neuf véhicules à moteur, dont un bateau, un scooter électrique, une moto et six voitures, qui ne rentrent pas toutes dans la catégorie des véhicules propres75 lui même luttant contre l’utilisation et la vente de la voiture thermique. Pour se défendre face à la polémique que suscitent ces révélations, Nicolas Hulot affirme au Journal du Dimanche qu’il « roule en électrique 95 % de son temps », en BMW électrique en Bretagne et en scooter électrique à Paris76,77.
Des écologistes reprochent à Nicolas Hulot le recul de l’exécutif sur le sujet des perturbateurs endocriniens, le CETA ou encore le nucléaire. Par ailleurs, Nicolas Hulot aurait mis sa démission dans la balance, dans le cas où le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes serait lancé78. Celui-ci est finalement abandonné en janvier 2018. S’agissant du nucléaire, Marc Endeweld indique que Nicolas Hulot « a surtout dû batailler quotidiennement contre le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, et même son propre secrétaire d’État, Sébastien Lecornu, tous convaincus que seule une relance du programme nucléaire peut répondre aux défis énergétiques de la France »79.
En mars 2018, il annonce un projet de réintroduction de deux ours bruns femelles dans les Pyrénées-Atlantiques80, conformément aux recommandations formulées par l’expertise conduite par le Muséum national d’histoire naturelle qui préconisait un renforcement de la population ursine dans les Pyrénées, afin que celle-ci soit viable à long terme.
Nicolas Hulot en 2018.Le 28 août 2018, Nicolas Hulot annonce sa décision de démissionner du gouvernement au micro de la matinale de France Inter81. Il dit avoir pris sa décision seul, sans en avoir prévenu ni le président de la République ni le Premier ministre, estimant qu’ils chercheraient à le dissuader. Il déclare : « Je ne veux plus me mentir » et motive son départ en affirmant qu’il a le sentiment que l’écologie n’est pas une priorité du gouvernement82. Il déclare aussi qu’il a vécu ses derniers mois au gouvernement comme une souffrance, qu’il ne se sentait pas soutenu, et que le gouvernement n’est pas à la hauteur des enjeux écologiques. Il cite plusieurs domaines où il n’a pas pu faire avancer ses dossiers : l’utilisation des pesticides, la perte de biodiversité et l’artificialisation des sols83. En ce qui concerne les progrès réalisés, il les qualifie de « petits pas », insuffisants à enrayer le réchauffement climatique. Ce dernier ne pourrait être stoppé, selon lui, qu’en changeant de système, et il met en cause le libéralisme économique qui serait cause de « désordres »84,85,86. Il explique enfin son départ par l’importance des « lobbies dans les cercles du pouvoir », il dénonce un « problème de démocratie », soulève la question « qui a le pouvoir, qui gouverne ? », et cite cet exemple qui a précipité sa décision : la veille, lors d’une réunion avec le président et des chasseurs, il découvre la présence du lobbyiste Thierry Coste, qui n’était pas invité, et à qui il déclare très frontalement « qu’il n’avait rien à faire là, qu’il n’était pas invité »87,88. De plus, la semaine précédente, il apprenait par Édouard Philippe une réduction de son budget de 200 millions d’euros, touchant notamment l’aide à la transition écologique (en particulier l’énergie solaire) et le contrôle de la qualité de l’eau ; l’allocation de cette somme basculait vers l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF), une agence jugée par la Cour des comptes « inutile » et « vide »89,90. La lettre de démission de Nicolas Hulot parvient à l’Élysée le 29 août91 et le 31 août il ne participe pas au conseil des ministres92. Il est remplacé le 4 septembre 2018 par le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy93.
Après son départ du gouvernement
Lors de son retour médiatique, le 22 novembre 2018 sur France 2, il réaffirme son soutien au projet de Pacte Finance Climat de Jean Jouzel et Pierre Larrouturou, tout en affirmant comprendre la colère exprimée par le mouvement des Gilets jaunes, notamment en raison de l’absence de taxe sur le kérosène des avions et sur le fioul lourd des cargos94,95.
Le 30 janvier 2019, Nicolas Hulot est nommé président d’honneur de la Fondation pour la nature et l’homme96, qui reprend à cette occasion son nom d’origine (Fondation Nicolas Hulot)97.
Le 19 février 2019, Nicolas Hulot intervient aux côtés de Laurent Fabius et Alain Juppé au Grand débat du Pacte Finance Climat pour soutenir ce projet98.
Il s’oppose en juin 2019 à l’accord commercial entre l’Union européenne et le Canada (CETA), qui favorise selon lui « le moins-disant environnemental, sanitaire et social »99.
Accusations d’agressions sexuelles et de viol
Article détaillé : Affaire Hulot.En février 2018, le magazine l’Ebdo révèle que, le 16 juillet 2008, une plainte pour viol a été portée par Pascale Mitterrand100,101, petite-fille de François Mitterrand et nièce de Mazarine Pingeot, contre Nicolas Hulot pour des faits remontant à 1997. Après cette plainte, Nicolas Hulot a été entendu en 2008 et reçoit une lettre du parquet indiquant : « Les faits dénoncés, qui en tout état de cause n’apparaissaient pas établis, font l’objet ce jour d’un classement sans suite en raison de la prescription intervenue. » La plaignante a en effet sciemment choisi d’attendre la prescription, ne voulant pas déposer plainte mais « le mettre devant sa conscience »102,103,104. Les avocats de Nicolas Hulot annoncent que ce dernier leur a demandé de porter plainte contre Ebdo pour « diffamation »105. Le magazine cesse de paraître en mars 2018, après seulement trois mois d’existence et en décembre 2018, Nicolas Hulot retire sa plainte106. En août 2019, Mazarine Pingeot publie chez Julliard un roman, Se taire, qui raconte l’histoire d’une jeune photographe violée par une sommité médiatique, allusion probable aux faits reprochés à Nicolas Hulot107,108. Un article de Reporterre relance le sujet le 22 septembre 2021, avec un témoignage de Bérangère Bonte, biographe de Nicolas Hulot. Celui-ci aurait choisi volontairement la « belle » photographe, et aurait refusé qu’elle vienne accompagnée109.
Le 24 novembre 2021, à la veille de la diffusion d’une enquête de l’émission Envoyé spécial sur France 2, donnant la parole à des femmes qui l’accusent d’agressions sexuelles et de viol, parmi lesquelles Maureen Dor110, Nicolas Hulot annonce « je quitte définitivement la vie publique tout simplement parce que je suis écœuré, [...] Je vais quitter la présidence d’honneur de ma fondation, qui est l’œuvre de ma vie [...] Certains esprits malins vont prendre ça comme un indice de culpabilité. Non, c’est l’expression de mon écœurement »111. Nicolas Hulot a toujours démenti les rumeurs le visant les qualifiant d’« ignominieuses »112. À la suite de la diffusion d’Envoyé spécial, le parquet de Paris annonce l’ouverture d’une enquête préliminaire pour viol et agression sexuelle à l’encontre de Nicolas Hulot113. Cela concerne des faits susceptibles d’avoir été commis à Paris, à l’égard d’une victime mineure114. La médiatisation de l’affaire suscite un débat sur le « désormais fameux tribunal médiatique »115, favorisé par un nouveau Journalisme d’enquête, mais l’expression est récusée par ses nouvelles figures 116. La polémique117 vaut à Elise Lucet la critique du choix d’un journalisme d’enquête: Laurent Ruquier l’accuse d’agir en juge118, ce qui est réprouvé par la charte de Munich, reprenant l’accusation de Nicolas Hulot sur BFMTV. Elle répond que c’est « au service public d’enquêter sur ces affaires »: recueil de témoignages, vérification, recoupement, proposition d’interview à Nicolas Hulot, approché depuis 17 jours119, en mettant en oeuvre la rigueur qui a fait sa popularité et celle de ses enquêtes télévisées.
Vie privée
De 1986 à 1992, Nicolas Hulot partage la vie de Dominique Cantien, directrice des variétés à TF1 (de 1987 à 1994) et productrice de l’émission Ushuaïa. Le 3 septembre 1993, il épouse à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) Isabelle Patissier, double championne du monde d’escalade. Le couple divorce le 9 avril 1996. Il se remarie à Viens (Vaucluse), le 5 octobre 2002, avec Florence Lasserre, la mère de ses deux fils, Nelson et Titouan, et ancienne conseillère municipale de Saint-Lunaire120,121 (Ille-et-Vilaine). Il est père de trois enfants122.
Décorations
- Commandeur de la Légion d’honneur (2015)123 ; officier (2007) ; chevalier (1997)
- Officier de l’ordre national du Mérite (2000)124 : nommé directement officier
- Commandeur de l’ordre du Mérite maritime ex officio, en tant que ministre chargé des affaires maritimes125
- Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres4
- Officier de l’ordre national du Lion du Sénégal (1999)
- Officier de l’ordre de Grimaldi (2013)126
Une figure médiatique
Popularité
Apprécié de l’opinion publique française, il est régulièrement en tête des sondages de popularité127,128. En 2016, il est l’homme politique le plus populaire selon un sondage de l’institut Odoxa pour le Parisien, mais sans que cela se traduise en intentions de vote129.
Pensée
Hervé Kempf, pour Le Monde, souligne que son film Le Syndrome du Titanic sorti en octobre 2009 pourrait faire de Nicolas Hulot une figure qui « dérange » si ce dernier accepte de cesser d’être « gentil » et commence à critiquer les « égoïsmes de classe », ceux de l’oligarchie qui cherche à « maintenir ses intérêts et ses privilèges »130.
Pour Le Monde, c’est un tournant dans sa carrière, l’écolo devenant radical, plus social :
« Les accents sont tiers-mondistes, anticapitalistes, décroissants » risquant de le rendre moins consensuel, ce à quoi Hulot répond : « Ce n’est pas moi qui me suis radicalisé, c’est la situation [...] Je me suis d’abord beaucoup penché sur la dimension écologique, je n’ignorais pas la dimension humaine, mais j’ai pris conscience, il y a deux ou trois ans, avec les crises qui se sont succédé, que tout était imbriqué131. »
L’échec du film affecte beaucoup Nicolas Hulot qui se dit « perdu » à devoir continuer à lutter pour exposer des évidences incontestées au public et aux élites, dans un combat qui lui a beaucoup coûté ces 20 dernières années face à l’inertie. Il considère déroutant de devoir continuer d’expliquer que la décroissance est inévitable à cause de l’épuisement de certaines ressources, et précise que le capitalisme s’il est débridé dans un monde physiquement limité, et inégalitaire dans un monde interconnecté va au désastre, « à cause de la nature et de la nature humaine », la nature arrivant au point de rupture et les nations et les individus se battant pour les ressources132.
Critiques
Médiatisation et financements
En 2007, Nicolas Hulot fait l’objet de critiques de Vincent Cheynet, membre du courant décroissant, qui le considère comme un homme surmédiatisé, acceptant des fonds de la part de grandes entreprises telles qu’EDF, Vinci ou L’Oréal133. L’hebdomadaire Marianne souligne également cette contradiction en septembre 2009 – qu’il qualifie de « relations incestueuses avec le CAC 40 » – entre son discours anti-capitaliste et le généreux soutien dont il bénéficie de la part de multinationales pour produire ses émissions et documentaires134[réf. incomplète]. Un rapport parlementaire de 2011 note également l’ambiguïté de Nicolas Hulot et sa fondation au niveau des financements notant qu’« EDF est une entreprise de pointe dans le secteur nucléaire [...] Dès lors, comment interpréter, par exemple, la position très mesurée de Nicolas Hulot sur l’énergie nucléaire ? ». Nicolas Hulot rétorque qu’il va chercher l’argent « là où il est » pour « créer des passerelles plutôt que des fossés ». Il réfute avoir changé la fin du Syndrome du Titanic sous la pression des sponsors et la FNH mentionne que « la position de Nicolas Hulot dans le Pacte écologique sur le nucléaire – en particulier sur l’EPR – est très loin du copier-coller de celle d’EDF »135.
Réchauffement climatique
Claude Allègre, ancien ministre de l’Éducation nationale, le critique en 2009, le traitant d’« imbécile » qui « envoie les gens rouler à vélo et lui, fait ses affaires en hélicoptère », après que Nicolas Hulot s’était opposé à son entrée au gouvernement de François Fillon à cause de ses opinions controversées sur le réchauffement climatique136,137. Rappelant que les changements climatiques occasionnent « 300 000 morts par an »138, Hulot rétorque que l’opposition d’Allègre au consensus de milliers de scientifiques sur le sujet font que « l’injure et le mensonge ne remplacent pas la vérité scientifique »139.
Ministre de la Transition écologique et solidaire
Pendant le ministère de Nicolas Hulot, qui commence en mai 2017, Reporterre met en place un « Hulotscope » pour juger des réalisations concrètes en matière d’écologie. Reporterre estime que « la politique environnementale de MM. Macron, Philippe et Hulot est déplorable : des mots, des plans, des promesses »140. Toujours selon Reporterre, Nicolas Hulot n’a pas compris que « MM. Macron et Philippe le traitent en fonction de leur seul intérêt politique » et que, à force de céder sur les projets concrets, Nicolas Hulot se déconsidère aux yeux du président de la République et son premier ministre, ainsi qu’aux yeux des écologistes140. Europe 1 estime que Nicolas Hulot est « très isolé » au sein d’un gouvernement qui ne remet pas en cause « la logique productiviste, qu’elle soit industrielle ou agricole ». Selon Europe 1, Nicolas Hulot doit faire face à la « pression des lobbys », qui peuvent être soutenus par des experts qui « ne sont plus simplement de grands « sachants » qui défendent l’intérêt général », mais qui « sont souvent liés à des intérêts plus privés, dont le but est bien de conserver leurs rentes »141.
Environ un an après la nomination de Nicolas Hulot au ministère, le journal Le Parisien dresse un premier bilan de ses actions, jugeant qu’il y a eu des « succès », et des « renoncements ». Parmi les « succès », Le Parisien mentionne par exemple que Nicolas Hulot a sauvé l’interdiction des néonicotinoïdes, insecticides tueurs d’abeilles, ou encore que l’objectif de 50% de nourriture biologique dans les cantines est entré dans la loi. Le journal enregistre aussi dans les « succès » la loi adoptée en décembre 2017 visant à stopper la production de pétrole, charbon, gaz, gaz de schiste, etc, d’ici 2040. Mais Le Parisien affirme que le texte « comporte néanmoins plusieurs dérogations – comme la poursuite de l’exploitation de soufre du bassin de Lacq – mal digérées par les écolos ». Concernant les « renoncements », le journal indique un « gros revers pour les défenseurs de l’environnement » : l’annonce en novembre 2017, « du recul du gouvernement sur le nucléaire ». Et, selon le journal, Nicolas Hulot est « également accusé d’avoir cédé sur les perturbateurs endocriniens »142.
Publications
- Tabarly : 45 ans de défi, Pac, Paris, 1976
- Ces enfants qui souffrent, Pac, Paris, 1978
- Chasseurs de Pôles, Albin Michel, Paris, 1989
- Les Chemins de traverse, JC Lattès, Paris, 1989 ; Pocket, Paris, 1990
- États d’âme, JC Lattès, Paris, 1991 ; LGF, Paris, 1992
- Questions de nature, Plon, Paris, 1995 ; Pocket, Paris, 1996
- À mes risques et plaisirs, Plon, Paris, 1998 ; Pocket, Paris, 2000
- Pour que la Terre reste humaine, Seuil, Paris, 1999 ; Seuil, coll. Points, Paris, 2001
- Ushuaïa nature : paradis du bout du monde, Michel Lafon, Paris, 2000
- Planète nature, Michel Lafon, Paris, 2002
- Ushuaïa nature. Vol. 2, Voyages au cœur de l’extrême, Michel Lafon, Paris, 2003
- Le Syndrome du Titanic, Calmann-Lévy, Paris, 2004 ; LGF, Paris, 2004
- Écologuide de A à Z : pour les juniors, Le cherche midi, Paris, 2004
- Ushuaïa : le grand album, Michel Lafon, Paris, 2004
- La Terre en partage : éloge de la biodiversité, La Martinière, Paris, 2005
- Graines de possibles, regards croisés sur l’écologie (avec Pierre Rabhi), Calmann-Lévy, Paris, 2005 (ISBN 978-2-7021-3589-1)
- Pour un pacte écologique, Calmann-Lévy, Paris, 2006 (ISBN 978-2-7021-3742-0)
- Le Syndrome du Titanic 2, Calmann-Lévy, Paris, 2009 (ISBN 978-2-7021-3960-8)
- Parcs nationaux en France, avec Patrick Desgraupes et Michel Fonovich, Aubanel, Paris, 2009 (ISBN 978-2-7006-0672-0)
- Nos années Ushuaïa – 25 ans d’émerveillement, Éditions du Toucan, Paris, 2012 (ISBN 978-2-8100-0511-6)
- Plus haut que mes rêves, Calmann-Lévy, Paris, 2013 (ISBN 978-2-7021-4398-8)
- Osons ! Plaidoyer d’un homme libre, Les liens qui libèrent, 2015 (ISBN 979-1020903198)
- Mon écologuide de A à Z, Paris, 2015
- Ne plus me mentir, entretiens, éditions de l’aube, 2018 (ISBN 9782815932325)
Filmographie
- Le Syndrome du Titanic, documentaire de Nicolas Hulot et Jean-Albert Lièvre, 2009
- Fais pas ci fais pas ça, saison 9 épisodes 5 et 6 : lui-même (apparition d’images et vidéos récupérées[pas clair])
Notes et références
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- La Fondation Nicolas Hulot sous le feu des critiques [archive], Le Figaro, 17 février 2011.
- « Allègre et l’imbécile Hulot » [archive], JDD, 27 septembre 2009.
- Bové et Hulot montent au créneau contre Allègre [archive], lexpress.fr, 23 mai 2009.
- Chiffre provenant du Global Humanitarian Forum, Think tank de Kofi Annan, et revu par les dix plus grands experts sur le réchauffement climatique qui admettent une marge d’incertitude, le nombre de morts pouvant être plus grand ou plus élevé Global warming causes 300,000 deaths a year, says Kofi Annan thinktank [archive], The Guardian, 29/5/2009.
- Hulot : Allègre utilise son intelligence « à mauvais escient » [archive], Europe 1, 28 septembre 2009.
- Nicolas Hulot vu par le HulotScope : un très léger mieux [archive] sur reporterre.net, site deReporterre.
- « Nicolas Hulot, un ministre démuni », Europe 1, 13 septembre 2017 (lire en ligne [archive], consulté le 10 juillet 2018).
- « Ecologie : quel bilan pour Nicolas Hulot ? », leparisien.fr, 2018-05-16cest16:33:44+02:00 (lire en ligne [archive], consulté le 14 juillet 2018).
Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
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- Nicolas Hulot, sur Wikinews
Bibliographie
- Bérengère Bonte, Sain Nicolas, éditions du Moment, 2010 (ISBN 978-2-35417-085-1)
- Jean-Luc Bennahmias, Les Paradoxes de Monsieur Hulot, éditions de l’Archipel, 2018 (ISBN 978-2-80982-484-1)
Articles connexes
Liens externes
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Patrick Poivre d’Arvor
Pour les autres membres de la famille, voir Poivre d’Arvor.
Patrick Poivre d’ArvorPatrick Poivre d’Arvor au Festival de Cannes 2016.Biographie Naissance Nom de naissance Patrick Jean Marcel PoivreSurnom PPDANationalité Formation Activités Famille Fratrie Conjoint Véronique Courcoux, Claire Chazal, Claire CastillonEnfants Autres informations A travaillé pour Parti politique Maître Site web Distinctions modifier – modifier le code – modifier Wikidata
Patrick Poivre d’Arvor, né Patrick Poivre, souvent désigné par ses initiales PPDA, né le 20 septembre 1947 à Reims (Marne), est un journaliste français.
Il a diversifié ses missions à la radio en étant tour à tour reporter, présentateur de journal ou de la revue de presse, animateur, éditorialiste et polémiste. À la télévision, il fut le présentateur-vedette du journal de 20 heures d’Antenne 2 de 1976 à 1983, puis du journal de 20 heures de TF1 de 1987 à 2008.
Patrick Poivre d’Arvor a inspiré la création, en 1988, du personnage de PPD, la marionnette centrale de l’émission de Canal+ Les Guignols de l’info.
Également écrivain, Patrick Poivre d’Arvor a publié une soixantaine d’ouvrages.
Sommaire
- 1 Biographie
- 2 Carrière journalistique
- 3 Émissions en tant que présentateur
- 4 Controverses
- 5 Affaires judiciaires
- 6 Engagement
- 7 Distinctions
- 8 Caricature et critique
- 9 Publications
- 10 Filmographie
- 11 Théâtre
- 12 Opéra
- 13 Notes et références
- 14 Annexes
Biographie
Jeunesse, études et premiers engagements politiques
Patrick Jean Marcel Poivre1 naît au domicile parental, 22 rue Talleyrand à Reims. Ses parents sont originaires de Bretagne : sa mère, Madeleine Jeuge (1925-2011), est née à Nantes, de parents auvergnats ; son père, Jacques Poivre (1922-2018), né à Fougères2, est représentant en chaussures puis directeur de société3. Il a une sœur, Catherine (née en 1948), et un frère, Olivier (né en 1958, diplomate, écrivain et responsable culturel)4.
Durant toute son enfance, il passe les vacances à Trégastel, lieu auquel il est très attaché depuis, et où il a acquis une maison4.
Durant son enfance à Reims, Patrick se révèle être un garçon timide, solitaire5 mais également harcelé par ses camarades à l’école6,7,8. Il déclare que « [ses] seuls amis étaient les livres »5. À 13 ans, il est atteint d’« un début de leucémie » et se fait soigner en Alsace9. Cette maladie lui inspire à 17 ans l’écriture de son premier roman Les Enfants de l’aube publié bien plus tard, en 198210. En 1962, Patrick Poivre est bachelier à 15 ans11,12.
Il poursuit ses études à l’Institut d’études politiques de Strasbourg, où il effectue sa première année, profitant ensuite des procédures en place à l’époque pour aller à l’Institut d’études politiques de Paris dont il sort diplômé. Jack Lang, son professeur de droit, se souvient plus tard d’un étudiant « très brillant »13.
Il est alors militant des Républicains indépendants (favorables à Valéry Giscard d’Estaing), et responsable régional de son mouvement de jeunesse, les Jeunes républicains indépendants (JRI) dont il a intégré le bureau national avant d’en devenir le vice-président14,15. Il figure d’ailleurs à la une du mensuel France moderne no 350 de mars 1970, le journal de la Fédération nationale des républicains indépendants.
Parallèlement, il étudie le russe, le polonais et le serbo-croate aux Langues O16 dont il ne sort pas diplômé[réf. souhaitée].
Il est critique de cinéma pour Valeurs actuelles sous le pseudonyme d’Alexis d’Orgel.
En 1970, âgé de 22 ans, il intègre finalement le Centre de formation des journalistes (CFJ) pour devenir journaliste. Il en est diplômé l’année suivante. C’est à cette époque qu’il ajoute à son patronyme « Poivre » le pseudonyme « d’Arvor », emprunté à son grand-père maternel, Jean-Baptiste Jeuge, relieur et poète connu sous le nom de plume « Jean d’Arvor », qui l’a initié à l’écriture et qui est mort quelques mois plus tôt17,18.
Il quitte en 1971 les Jeunes républicains indépendants14.
Famille
En avril 1971, Patrick Poivre épouse Véronique Courcoux, institutrice puis mère au foyer, née à Tarbes le 23 avril 1942. Ils divorcent en 2010. Au début des années 2000, il a une relation de près de trois ans avec l’écrivaine Claire Castillon ; PPDA glisse quelques mots sur sa cadette de trente ans dans son roman La Mort de Don Juan19. Entre 2007 et juillet 2008, il a une relation avec Agathe Borne, qui devient chroniqueuse dans l’émission Vol de nuit qu’il anime alors sur TF120.
Il a eu sept enfants, les six premiers avec Véronique Courcoux et le dernier avec la présentatrice des éditions du week-end du journal télévisé de TF1 Claire Chazal : Dorothée (née en 1963), Arnaud (né en 1972), Tiphaine (née en 1974 et morte en 197521 de la mort subite du nourrisson10), Solenn (née en 1975 et morte par suicide en 1995), Garance (mort-née22 en 1980[réf. souhaitée]), Morgane (née en 1981) et François, né en 199523. En 2005 dans son livre Confessions, il évoque pour la première fois la paternité de ce dernier enfant – François – né d’une liaison avec Claire Chazal.
Le 27 janvier 1995, sa fille Solenn, âgée de 19 ans et atteinte d’anorexie mentale, se suicide en se jetant sous une rame de métro24. Elle laisse une lettre à son père : « Merci pour tout mais je n’aime pas la vie. Je veux être incinérée et gardée dans une petite boîte, mais pas jetée à la mer ». PPDA lui a dédié deux livres Lettres à l’absente en 1993 et Elle n’était pas d’ici en 1995.
En 2004, Patrick Poivre, ses enfants Arnaud, Dorothée et Morgane et son frère Olivier déposent une requête en changement de nom auprès des services du garde des Sceaux25, afin d’adopter officiellement le nom Poivre d’Arvor — requête satisfaite en septembre 2005, par décret26,27.
Lors des élections européennes de 2004, sa fille Morgane est en deuxième position sur la liste « L’Ouest au cœur » (divers droite) présentée par Michel Hunault28,29.
La base généalogique de Daniel de Rauglaudre le fait descendre de Hugues Lepoivre établi au XVIIe siècle à Fouquières-lès-Lens dans le Pas-de-Calais. PPDA se dit « Breton d’origine et de cœur », né à Reims, dans la Marne. Il possède une maison de vacances dans les Côtes-d’Armor, sur la côte de granit rose à Trégastel30, « à un kilomètre du château de Costaérès » comme il le dit lui-même dans une interview accordée à la chaîne bretonne Armor TV, dont il est le parrain.
Carrière journalistique
France Inter (1971-1974)
Le 25 janvier 1971, à 23 ans, il fait ses débuts à la radio, sur France Inter en présentant un reportage sur l’Île Maurice. La même année, il est lauréat du concours radiophonique organisé dans le cadre de l’émission « Envoyé spécial »31 de Pierre Wiehn à France Inter, pour avoir rapporté des Philippines une interview exclusive de madame Marcos32. Il gagne ainsi le droit d’exercer à la radio à l’ORTF pendant un an. Il y commence sa carrière de journaliste sous la direction de Roger Gicquel. Il est chargé des journaux du matin et de la revue de presse11.
Antenne 2 (1975-1984) et retour sur France Inter (1979-1981)
En 1975, il entre à la rédaction d’Antenne 2 où il devient chef adjoint du service « politique intérieure »11, puis chef du service « politique, économique et social »11.
Le 16 février 1976, il effectue un premier remplacement en tant que présentateur du journal télévisé de 20 heures d’Antenne 2, le temps d’un week-end33. Le 15 août de la même année, le directeur de la chaîne Jean-Pierre Elkabbach le choisit pour être le rédacteur en chef adjoint du journal télévisé de 20 heures et présenter en alternance (trois jours chacun) avec Daniel Bilalian et Didier Lecat34. En 1977, il est le présentateur unique du journal. Le 10 octobre 1979, il présente son journal depuis la place Tian’anmen à Pékin, en Chine, une première mondiale. Il devient également grand reporter.
De 1979 à 1981, il est éditorialiste de la rubrique « Humeur du jour » sur France Inter à 7 h 45[réf. nécessaire].
À partir d’octobre 1981 il doit partager la présentation du journal de 20 heures d’Antenne 2 avec Christine Ockrent (en alternance une semaine sur deux). En 1982, pour la première fois de son histoire, le journal de 20 heures d’Antenne 2 devance celui de TF1 en nombre de téléspectateurs. Lorsque Christine Ockrent est nommée rédactrice en chef du journal d’Antenne 2, il préfère partir et présente son dernier journal le 28 juillet 198335. Il part s’isoler en Bretagne, à Trégastel dans la maison de son enfance. À partir de 1983, il travaille pour la presse écrite, notamment dans Le Journal du dimanche ou en page 2, il réalise un portrait d’une personnalité pendant sept ans, ainsi qu’à Paris-Match, Le Point, Lire, Le Nouvel Observateur, Géo, Le Figaro Magazine, Entreprendre, et Vogue. Il présente Sautes d’humeur sur FR3 Bretagne en 1984.
En 1983, PPDA anime avec Jacqueline Alexandre une émission hebdomadaire d’information aux consommateurs, À nous 2, diffusée sur Antenne 2 pendant 3 ans jusqu’en 198636.
Canal+ (1984-1985) et RMC (1986-1987)
En 1984, il quitte Antenne 2 pour rejoindre la nouvelle chaîne Canal+ lancée en novembre 1984 pour animer l’émission quotidienne Tous en scène, diffusée jusqu’en 198537 sur la tranche « en clair » de 19 à 20 heures. En 1986, il fait un rapide passage sur la station de radio RMC où il est éditorialiste dans la matinale jusqu’en 198738. Patrick Poivre d’Arvor couvre pour Le Journal du Dimanche l’action humanitaire de Daniel Balavoine au cours du Rallye Dakar 1986. Il doit initialement faire partie de l’équipe de journalistes qui vont monter dans l’hélicoptère avec Thierry Sabine, François-Xavier Bagnoud, Yann Arthus-Bertrand, Jean-Luc Roy et Patrick Chêne. Il laisse finalement sa place dans l’hélicoptère a sa consœur Nathalie Odent pour prendre un avion en provenance de Bamako. Il aurait donc pu être une victime de l’accident d’hélicoptère du rallye Dakar 198639.
TF1 (1986-2008)
À la folie pas du tout (1986-1987)
Patrick Poivre d’Arvor au festival de Cannes 1990.En 1986, Patrick Poivre d’Arvor rejoint TF1, présidée par Hervé Bourges, pour présenter l’émission dominicale À la folie pas du tout jusqu’en 198711. L’émission devient À la folie, toujours diffusée le dimanche, pendant la saison 1987-198840.
Le journal de 20 heures de TF1 et émissions d’information (1987-2008)
En 1987, TF1 est privatisée et, à partir du 6 avril, sous le contrôle de Francis Bouygues. Le président-directeur général de TF1 Patrick Le Lay et son vice-président Étienne Mougeotte remarquent Patrick Poivre d’Arvor et l’installent, le 31 août, à la place de la journaliste Marie-France Cubadda, aux rênes du journal télévisé de 20 heures, qu’il présente du lundi au jeudi. Bien que courtisé par d’autres chaînes, notamment La Cinq, il reste sur TF1. En moins d’un an, le journal de la chaîne redevient le plus regardé de France devant celui d’Antenne 2, réunissant jusqu’à 10 millions de téléspectateurs11. Il est relayé le week-end par Bruno Masure d’août 1987 à 1990, Ladislas de Hoyos en 1990-1991 et Claire Chazal d’août 1991 à juin 2008.
En 1989, il devient également directeur délégué à l’information de TF1 sous la direction de Patrick Le Lay (PDG de la chaîne depuis le 23 février 1988) et du vice-président Étienne Mougeotte. Il présente également en direct les soirées électorales de TF1 (élections présidentielles, législatives, régionales, européennes, référendums, etc.) souvent avec Claire Chazal. Ils sont entourés de spécialistes, de journalistes et de sondeurs et reçoivent des personnalités politiques.
En 2000, il est nommé vice-président de la nouvelle chaîne régionale bretonne privée TV Breizh, lancée en septembre par Patrick Le Lay. Il est lauréat du prix Roland-Dorgelès en 2001.
Durant les saisons 2002-2004 à RTL[Passage contradictoire], il présente chaque vendredi soir de 19 h à 20 h le magazine culturel hebdomadaire Invitations, donnant la part belle à des personnes qui ont marqué l’actualité41. Durant la saison 2004-2005, l’émission toujours programmée le vendredi débute à 19h15 au lieu de 19h. Il refuse d’être le successeur de Dominique Baudis à la présidence du Conseil supérieur de l’audiovisuel42.
Le 14 avril 2005, pendant la campagne pour le référendum sur la Constitution européenne, il interviewe le président de la République Jacques Chirac dans l’émission spéciale Référendum : en direct avec le Président, avec la participation de Jean-Luc Delarue pour France 2, Marc-Olivier Fogiel (France 3) et Emmanuel Chain (M6).
Le 2 mai 2007, il coprésente avec Arlette Chabot le débat télévisé du second tour de l’élection présidentielle entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal.
Durant ses 21 ans à la présentation du « 20 heures » de TF1, il a interviewé de nombreuses personnalités françaises et internationales issues de divers domaines (cinéma, musique, sciences, politique, chefs d’État, etc.). Il a interrogé, seul ou avec d’autres journalistes, les présidents de la République François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. L’interview se transforme parfois en joute verbale : en 1993, il ose demander à Mitterrand s’« il a bien été le sherpa de son Premier ministre Édouard Balladur », et se fait férocement remettre à sa place par le chef d’État43 : « Je vous reconnais bien là. Il n’y a pas de doute, la marque de fabrique, ça ne change pas chez un homme ». Jacques Chirac, s’offusquant d’une question du journaliste sur l’immunité présidentielle, lui rétorque en 2000 : « Votre question dérape vers une certaine insolence ». Dans une interview avec Claire Chazal le 20 juin 2007, il fait remarquer au président Sarkozy qu’il a semblé, lors du sommet du G8, « un peu excité, comme un petit garçon dans la cour des grands », cette pique rendant Nicolas Sarkozy furieux44.
L’éviction de Patrick Poivre d’Arvor du journal télévisé est annoncée le 8 juin 2008 et confirmée le lendemain. Il présente son dernier journal télévisé de 20 heures le 10 juillet 2008, citant William Shakespeare (« ce qu’on ne peut éviter, il faut l’embrasser »), et est remplacé à partir du 25 août 2008 par Laurence Ferrari (Harry Roselmack ayant assuré la transition pendant un mois et demi)45,46,47,48. Patrick Poivre d’Arvor, qui avait l’intention de continuer à présenter le journal télévisé jusqu’en 201249, affirme alors que « cette éviction n’[est] pas journalistique »50, insinuant par là que son interview de Sarkozy en 2007 n’y serait pas étrangère51. En 2017, dans le documentaire de France 2 Un jour, un destin consacré à PPDA, Patrick Le Lay parle d’« une faute » du journaliste lors de l’interview sans pour autant expliquer les raisons de son éviction.
Sa rémunération à TF1 s’est élevée à près de 100 000 euros par mois, auxquels s’ajoutent alors 150 000 euros bruts par an au titre d’une clause d’exclusivité52.
Émissions littéraires : Ex-libris (1988-1999), puis Vol de Nuit (1999-2008)
En 1988, parallèlement au 20 heures, Patrick Poivre d’Arvor obtient de TF1 de présenter une émission littéraire en dernière partie de soirée, Ex-libris, qui devient le 16 octobre 1999 Vol de nuit11. À la suite de son éviction du journal télévisé, son émission Vol de Nuit est arrêtée et le dernier numéro a lieu le 16 juin 2008 ; l’émission Au Field de la nuit de Michel Field la remplace quatre mois plus tard, en octobre. Lors de la création de la chaîne d’information en continu LCI par le groupe TF1 en 199453, il anime également l’émission littéraire Place au livre qui est arrêtée en même temps. Il quitte définitivement le groupe TF1.
RTL, Paris Match, France Télévisions, Arte, France Soir, Radio Classique et CNews
En septembre 2008, Patrick Poivre d’Arvor revient à RTL en intervenant régulièrement en tant que polémiste dans On refait le monde 54. En octobre 2008, il devient parrain de l’émission Qui l’a lu, sur Gulli55,56.
Il devrait parallèlement réaliser de « grandes interviews tout au long de l’année avec des personnalités de divers horizons » pour l’hebdomadaire Paris Match57.
Cette section doit être actualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.De janvier 2009 à mai 2012, Patrick Poivre d’Arvor présente sur France 5 La Traversée du miroir, une émission hebdomadaire d’interview de deux personnalités d’une durée de 52 minutes58,59,60.
À partir de février 2009, il anime sur la chaîne franco-allemande Arte six numéros de L’avis des autres, un magazine mensuel de géopolitique de deux heures diffusé en première partie de soirée, durant laquelle un panel de vingt-sept téléspectateurs (neuf Français, neuf Allemands, neuf représentants d’autres pays européens)61,62 interroge différents invités.
De mars 2010 à janvier 2011, il tient un billet dans le quotidien France-Soir63,64.
À partir du juin 2011, il présente Une maison, un écrivain, une série documentaire sur France 565.
À partir de décembre 2011, il anime Place publique, un magazine de société, sur France 366.
Depuis mars 2012, il anime sur La Chaîne parlementaire, une émission mensuelle, Thèmes de campagne, devenue en octobre 2012 Place aux idées, diffusée jusqu’en juin 2013.
À partir d’avril 2012, il anime, avec Arnaud Poivre d’Arvor, Flash-Back sur France 3 en première partie de soirée, un magazine dans lequel ils revisitent en images des événements passés67.
Patrick Poivre d’Arvor est le président du jury de la 16e édition du festival du film de télévision de Luchon du 12 au 16 février 201468.
Depuis janvier 2014, il anime tous les soirs une nouvelle tranche d’information à Radio Classique entre 19 h et 20 h69.
Fin novembre 2015, il est placé en garde à vue et interrogé dans le cadre de l’affaire Aristophil, affaire d’escroquerie en bande organisée70.
Depuis février 2017, Patrick Poivre d’Arvor est sur CNews (anciennement I-Télé) pour animer une émission littéraire intitulée Vive les livres et participe avec Rachid Arhab à l’émission de décryptage de l’actualité + de recul présentée par Virginie Chomicki71.
En juin 2018, Radio Classique annonce que Patrick Poivre d’Arvor est remercié pour la prochaine saison72.
Émissions en tant que présentateur
Journaux télévisés
- 1976-1983 : Le journal de 20 heures (Antenne 2)
- 1987-2008 : Le journal de 20 heures ( TF1)
Émissions régulières
- 1983-1986 : À nous 2 (Antenne 2)
- 1984-1985 : Tous en scène (Canal+)
- 1986-1987 : À la folie pas du tout (TF1)[réf. souhaitée]
- 1987-1988 : À la folie… (TF1)
- 1988-1999 : Ex-Libris (TF1)
- 1990-1994 : Le Droit de savoir (TF1)[réf. souhaitée]
- 1994-2008 : Place au livre (LCI)
- 1999-2008 : Vol de nuit (TF1)
- 1998 : Droit de cité (TF1)[réf. souhaitée]
- 2000 : Répondez-nous (TF1)[réf. souhaitée]
- 2005 : Référendum : en direct avec le Président (en simultané sur TF1, France 2, France 3 et M6)
- 2007 : 2007 Le Débat, coanimé avec Arlette Chabot (TF1 et France 2)
- 2007 : J’ai une question à vous poser (TF1)
- 2008-2009 : Qui l’a lu (Gulli)
- 2009 : L’avis des autres (Arte)
- 2009-2012 : La Traversée du miroir (France 5)
- 2010 : Globe de Cristal (Virgin 17)
- 2011-2018 : Une maison, un écrivain (France 5)
- 2011-2012 : Place publique (France 3)
- 2012 : Flash-Back (France 3)
- 2012 : Thèmes de campagne (LCP)
- 2012-2013 : Place aux idées (LCP)
- 2014-2018 : La tranche d’information de 19h/20h (Radio Classique)
- 2017 : + de recul (CNews)
- 2017-2021 : Vive les livres (CNews)
- 2019-: « Vu de France »(LN24)73.
Controverses
Interview truquée de Fidel Castro
Patrick Poivre d’Arvor est accusé de manquer à la déontologie en présentant le 16 décembre 1991 sur TF1 des extraits d’une conférence de presse internationale de Fidel Castro comme étant une interview exclusive accordée par Fidel Castro à TF174. Patrick Poivre d’Arvor : « Une des équipes de TF1 l’a interrogé hier à Cuba »75. Les plans de coupe mettent en évidence que Patrick Poivre d’Arvor et Régis Faucon ont rejoué les questions de leurs confrères en studio, et les ont insérées après coup dans le film de la conférence de presse76.
Le bidonnage est révélé le 2 janvier 1992 par un article dans Télérama, puis argumenté images à l’appui le 25 janvier 1992 dans le Magazine du Fô de Thierry Ardisson avec un sujet du journaliste Pierre Carles incorporant une déclaration de la journaliste qui est alors à côté de l’équipe de TF1 précisant qu’ils n’ont posé aucune question durant toute la conférence de presse76.
Dans l’émission Bouillon de Culture intitulée La télévision et les pouvoirs du 18 octobre 199277, Patrick Poivre d’Arvor conteste radicalement les critiques78 : « On a toujours parlé, moi-même à l’antenne, d’une conférence de presse, où nous avons pu avec Régis Faucon approcher Fidel Castro lors d’une conférence de presse improvisée. Voilà exactement le mot que j’emploie », ce à quoi Bernard Pivot s’inscrit en faux ainsi qu’Albert du Roy en s’appuyant sur une retranscription rigoureuse des propos de Patrick Poivre d’Arvor de l’époque évoquant une interview79. L’émission Télés Dimanche du 25 octobre 1992, présente un enregistrement réalisé dans les coulisses de Bouillon de culture quelques minutes après la fin de l’émission en compagnie des invités, où Bernard Pivot répondant à la journaliste Pascale Clark (en face de Patrick Poivre d’Arvor, silencieux) fait part de son incompréhension devant l’attitude de ce dernier80;81.
L’affaire est portée devant le tribunal de grande instance de Paris par une association, TV Carton Jaune, créée par Arnaud Montebourg courant 199282, et un téléspectateur, attaquant le présentateur et la chaîne pour diffusion d’informations falsifiées, mais le tribunal refuse leur droit à agir 83.
Dans le livre Confessions, Patrick Poivre d’Arvor déclare que « s’il y avait eu faute, le CSA, dont c’est la mission, n’aurait pas manqué de nous convoquer. Cette pseudo affaire est un enchaînement de rumeurs ». Deux ans plus tard, par l’entremise de Gérard Bourgoin, PPDA réalise un long entretien personnel avec Fidel Castro84, sans remettre en cause le montage litigieux.
Interview d’un faux garde du corps de Saddam Hussein
Le 23 janvier 1991, dans un contexte de guerre contre l’Irak, il diffuse dans l’émission Le Droit de Savoir une interview du « capitaine Karim », présenté comme un garde du corps repenti de Saddam Hussein. Devant les protestations de l’ambassade irakienne qui assure que l’homme est alors attaché de presse à Paris et n’a jamais approché Saddam Hussein, Patrick Poivre d’Arvor prétend l’avoir rencontré à Bagdad et avoir été fouillé par lui. Il est pourtant prouvé par la suite que le « capitaine Karim » n’a en fait, jamais été garde du corps et n’est qu’un mythomane dont certains médias se sont fait l’écho sans vérifier leurs sources85.
Plagiat
En janvier 2011, Patrick Poivre d’Arvor est accusé par le journaliste Jérôme Dupuis dans l’hebdomadaire L’Express d’avoir plagié, pour écrire son essai Ernest Hemingway, la vie jusqu’à l’excès (éditions Arthaud), l’ouvrage de Peter Griffin Along with youth : Hemingway, the early years, publié en 1985 aux États-Unis par l’antenne new-yorkaise d’Oxford University Press (OUP) et publié en français en 1989 aux éditions Gallimard. Selon l’auteur de l’article, Jérôme Dupuis, quelque 100 pages sur les 414 que compte le livre sont démarquées de la biographie écrite par Peter Griffin86,87. Patrick Poivre d’Arvor juge ce soupçon de plagiat « très désobligeant » : « je me suis naturellement documenté auprès des nombreuses biographies existantes, au nombre desquelles celle de Griffin me semble la meilleure sur le jeune Hemingway. Mais je n’allais pas lui réinventer une vie ! » Les éditions Arthaud reconnaissent pour leur part une « grosse erreur technique » : « Le texte imprimé, diffusé par erreur à la presse en décembre, était une version de travail provisoire. Elle ne correspond pas à la version définitive validée par l’auteur »88.
Affaires judiciaires
Affaire Botton
En janvier 1996, il est condamné en appel dans le procès Michel Noir – Pierre Botton, pour recel d’abus de biens sociaux, à 15 mois de prison avec sursis et 200 000 francs d’amende. À la suite de cette condamnation, le présentateur est suspendu du JT de 20 heures par TF1 pendant trois mois. Il fait son retour à l’antenne le 1er avril 199689. Dans le livre Confession, Serge Raffy relève qu’un an plus tard, « sans qu’on en trouve le moindre écho dans la presse, cette peine est alors effacée de son casier judiciaire par une cour lyonnaise composée de trois magistrats » dont l’un a jugé PPDA.
Procès intenté par TF1
En mai 2009, après une plainte en son nom propre de Nonce Paolini pour « diffamation », Patrick Poivre d’Arvor est condamné par le tribunal correctionnel de Paris à 500 euros d’amende avec sursis ainsi qu’à un euro de dommages et intérêts90. Dans une interview au magazine mensuel Bretons en juillet 2008, l’ancien présentateur du 20 heures déclare alors que Nonce Paolini, nouveau PDG de TF1, a « installé un système de pointage avec des badges » à son arrivée à la tête de la chaine, et qu’il a également mis en place une « police privée chargée de scruter les moindres déplacements » des salariés91. Parallèlement, le groupe TF1 porte plainte contre Patrick Poivre d’Arvor auprès du tribunal de grande instance de Nanterre en réclamant 400 000 euros pour « dénigrement ». En novembre 2011, il est condamné par les prud’hommes à verser 400 000 euros de dommages et intérêts à TF1, pour non-respect de sa clause de confidentialité92. Cette condamnation est confirmée en appel en octobre 201293. La Cour de cassation94 la confirme définitivement en janvier 201495.
Procès pour violation de la vie privée
En 2010, Agathe Borne, son ancienne compagne, l’attaque en justice pour violation de la vie privée dans Fragments d’une femme perdue, publié chez Grasset en 200920. En septembre 2011, il est condamné à lui verser 33 000 euros et à publier, dans deux journaux, un communiqué résumant sa condamnation, à hauteur de quatre mille euros hors taxes par publication ; toute réimpression ou réédition du livre est par ailleurs interdite96. Patrick Poivre d’Arvor a interjeté appel de cette décision.
Visé par une enquête pour viols et agressions sexuelles
Cette section est liée à une affaire judiciaire en cours.
Le texte peut changer fréquemment, n’est peut-être pas à jour et peut manquer de recul. N’hésitez pas à participer à l’écriture de synthèse de manière neutre et objective, en citant vos sources. N’oubliez pas que, dans nombre de systèmes judiciaires, toute personne est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement et définitivement établie.En février 2021, l’écrivaine Florence Porcel dépose une plainte contre Patrick Poivre d’Arvor auprès du parquet de Nanterre, qui entraine une enquête préliminaire pour viols, confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne97.
Elle accuse l’ancien présentateur du journal de TF1 de l’avoir violée et agressée sexuellement à plusieurs reprises entre 2004 et 2009. Dans son témoignage, elle pointe « un contexte d’emprise psychologique et d’abus de pouvoir ». Celle-ci aurait envisagé de déposer plainte dès 2009 mais aurait renoncé « par crainte de ne pas être crue au regard du statut de PPDA »98. Patrick Poivre d’Arvor nie fermement ces accusations, dénonçant des « accusations qui ne peuvent être que fantaisistes » et « une dénonciation calomnieuse inspirée par une quête de notoriété inconvenante »99. Le journaliste annonce sa volonté de collaborer avec les enquêteurs et son intention de déposer plainte100,101.
Dans des témoignages recueillis par Le Parisien, plusieurs femmes — sous couvert d’anonymat — accusent également le présentateur de comportements pouvant relever de harcèlement ou d’agressions sexuelles, qu’elles qualifient « [d']expériences traumatisantes »102. Par la suite, d’autres femmes relatent également leurs témoignages sur Twitter103,104. Plusieurs personnalités prennent la défense de Patrick Poivre d’Arvor, dont son ex-compagne Claire Chazal et son ancien collègue Jean-Pierre Pernaut105. Le 15 mars 2021, Le Monde publie les témoignages de huit femmes présumées victimes de Patrick Poivre d’Arvor, dont trois pour des faits de viol106. L’une d’entre elles, Hélène Devynck, journaliste à TF1 au moment des faits, déclare notamment avoir « cédé une fois devant l’insistance » du présentateur107. Une autre femme raconte : « J’ai essayé de me débattre doucement et de me dégager en murmurant que je ne voulais pas, que j’avais un petit ami, mais j’étais pétrifiée et je n’ai pas osé le repousser vigoureusement »108. Le parquet de Nanterre, chargé de l’enquête, précise que les témoignages « font actuellement l’objet d’un examen attentif, afin de confirmer ou non si ces faits sont prescrits »109.
D’après les témoignages, il est alors « impensable de ne pas passer à la casserole » et Patrick Poivre d’Arvor demande à toutes les filles de la rédaction : « Est-ce que t’es en couple, est-ce que t’es fidèle ? », ce qui est même « devenu son surnom »106. Les assistantes de Patrick voient défiler de nombreuses femmes (étudiantes, stagiaires, collaboratrices ou autres) dans son bureau, que, « pour rigoler », elles surnomment alors entre elles « le McDo de Patrick »110.
En mai 2021, deux nouvelles plaintes visent PPDA, l’une pour viol, l’autre pour agression sexuelle111.
Après quatre mois d’investigation, huit plaintes et les témoignages de 23 femmes, l’enquête pour viols est classée sans suite pour « prescription » ou pour « insuffisance de preuves », a indiqué le parquet de Nanterre112. Selon Le Monde, un élément matériel fourni par la défense de PPDA a pesé dans la décision du parquet de Nanterre dont le témoignage de Dominique Ambiel, ami et associé du journaliste, qui a affirmé n’avoir assisté à aucune scène de viol le 29 avril 2009 dans le bureau de PPDA (le jour indiqué par Florence Porcel) qu’il décrit comme entièrement vitré et donnant sur le sien113. Selon le Journal du Dimanche, c’est le compte rendu de l’examen psychologique de Florence Porcel remettant en cause sa « sincérité » et affirmant qu’elle ne présente « aucun symptôme psychotraumatique » qui a joué dans la décision du procureure de Nanterre, Catherine Denis114. De même, la plainte de PPDA pour « dénonciation calomnieuse » contre Florence Porcel a également été classée sans suite par le parquet, qui a invoqué une « absence de démonstration d’une intention de nuire »115.
En juillet 2021, une femme de 49 ans apporte son témoignage sur le viol qu’elle aurait subi lorsqu’elle est âgée de 16 ans au moment des faits allégués en 1988 par PPDA sur son lieu de travail. Les faits étant prescrits, elle déclare ne pas vouloir porter plainte116,117.
En novembre 2021, le journal Libération publie les accusations de huit femmes pour des faits supposés de viols, agressions, ou harcèlement sexuel118.
Engagement
Patrick Poivre d’Arvor, à vélo, lors de l’opération « On a tous un cœur », à Montpellier au cours du Tour de France 2009.Militant giscardien dans sa jeunesse119, il est membre du club Le Siècle, club d’influence rassemblant dirigeants politiques, économiques, culturels et médiatiques français120.
Il intervient dans les années 1980 au Comité des intellectuels pour l’Europe des libertés (CIEL), une organisation conservatrice qui s’oppose notamment à François Mitterrand121.
Il remporte le rallye de Tunisie en 1984. En 1996, PPDA participe avec Yvan Bourgnon à la Transat Québec-Saint-Malo pendant onze jours122.Il participe au marathon de New York en 2001 et 2006.En 2005, il escalade le mont Blanc en compagnie de Gérard Holtz puis le Kilimandjaro en 2012123 Il remporte a deux reprises le Trophée des Personnalités à Roland-Garros. Il pratique de nombreux sports (football, rugby, parachutisme, saut à l’élastique entre autres)124.
En 2006, il participe au théâtre de la Madeleine à la mobilisation en faveur des populations du Darfour. Il parraine un défi sportif de la navigatrice française Maud Fontenoy.
En 2007, PPDA participe avec Sylvie Pinatel à la course Le Grand Parcours sous le drapeau de Reporters sans frontières.
Il est ambassadeur de bonne volonté de l’UNICEF pour la France depuis novembre 2004125 et pour les pays francophones depuis 2007126,127.
Patrick Poivre d’Arvor et Maud Fontenoy en 2006En 2008, il est avec Maud Fontenoy, le parrain de la 40e édition de la Course Croisière EDHEC128.
En 2009, il participe à l’émission Fort Boyard : son équipe récolte 20 620 € pour le Secours populaire français129.
En décembre 2009, il soutient le bus parrainé par la cantatrice Natalie Dessay pour la libération d’Aung San Suu Kyi, figure de l’opposition non-violente à la dictature militaire de Birmanie, prix Nobel de la paix en 1991130.
Il est le parrain du Musée des lettres et manuscrits de Paris131. À la suite des problèmes judiciaires rencontrés par la société Aristophil, le Musée des lettres et manuscrits a fermé en 2015.
En 2017, il devient le parrain de l’école Espérance banlieue à Asnières-sur-Seine et offre un chèque de 50 000 euros à celle-ci, au nom de la Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la jeunesse132.
Distinctions
Patrick Poivre d’Arvor et les Écrivains de Marine en 2014Jurys
- Il fait partie du jury du prix Marguerite-Duras à partir de sa création en 2001133.
- En 2011, il est un des membres du jury du prix Françoise-Sagan134.
- Il fait partie du jury du Prix Bretagne, après l’avoir présidé pendant dix ans, du Prix Méditerranée, du Prix Roger-Nimier, du Prix Jean-Luc Lagardère du journaliste de l’année, du Prix Maurice-Genevoix.
- Il préside le jury du Prix Hervé Ghesquière135.
- Il préside le jury du Festival des créations télévisuelles de Luchon en 2014.
Récompenses
En 2007, il est élu vice-président de l’association des écrivains de Marine136, et a donc, à ce titre le grade de capitaine de frégate.
En novembre 2008, Armor magazine lui a décerné le titre de « Breton de l’année »137.
Le 26 mai 2011, la rose « Patrick Poivre d’Arvor » a été baptisée lors des journées « jardins, jardin » à Paris138.
En avril 2012, Patrick Poivre d’Arvor brigue le fauteuil numéro 40 de l’Académie française139 mais échoue, ne récoltant que trois voix (selon les tours) sur vingt-cinq votants140,141. Personne n’est élu ce jour là.
En juillet 2014, il est intronisé compagnon du Beaujolais lors d’une cérémonie à Villié-Morgon142.
Patrick Poivre d’Arvor et les membres du jury du Prix Bretagne en 2017Décorations
En avril 2003, sous la présidence de Jacques Chirac, Patrick Poivre d’Arvor est fait chevalier de la Légion d’honneur. Il est élevé, en mars 2007, au grade de commandeur dans l’ordre des Arts et des Lettres par le ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres. Après avoir été nommé chevalier en janvier 2001, il est promu, en novembre 2009, officier de l’ordre national du Mérite143.
- Chevalier de la Légion d’honneur
- Officier de l’ordre national du Mérite
- Commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres
Caricature et critique
PPD des Guignols de l’info lors d’une exposition de marionnettes à la citadelle de Besançon en 2013À partir de 1988, sa caricature marionnette, surnommée « PPD » avec une voix imitée par Yves Lecoq, assure la présentation du journal satirique Les Guignols de l’info sur Canal+, d’abord en duo avec la marionnette de Christine Ockrent, puis en solo à partir de 1990. Sa marionnette reste à ce poste plusieurs années après sa propre éviction du journal télévisé. En mars 2009, dans le cadre du 20e anniversaire de l’émission, il présente une émission en personne sur le plateau, à la place de sa marionnette144.
Publications
Patrick Poivre d’Arvor au festival de Cannes 2008.Patrick Poivre d’Arvor est un écrivain prolifique avec une soixantaine d’œuvres littéraires, coécrites pour certaines avec son frère Olivier Poivre d’Arvor. Une partie de son œuvre est d’inspiration autobiographique. Il est auteur de nombreuses préfaces.
Romans
- Les Enfants de l’aube : (moia bieda) : roman, Paris, éditions Jean-Claude Lattès, 1982, 203 p. (ISBN 2-7096-0148-6)
Ce best-seller écrit à 17 ans145 a été vendu à 1,7 million d’exemplaires et adapté en téléfilm en 2004 (L’Enfant de l’aube de Marc Angelo avec Thierry Lhermitte et Mélanie Thierry).
- Deux amants, Paris, JC Lattès, 1984, 222 p. (ISBN 2-7096-0340-3)
- avec Olivier Poivre d’Arvor, Le Roman de Virginie, Paris, Balland, 1985, 218 p. (ISBN 2-277-22080-9)
- Les Loups et la Bergerie : roman, Paris, éditions Albin Michel, 1994, 219 p. (ISBN 2-226-06987-9)
roman de politique-fiction
- Un héros de passage, Paris, éditions Albin Michel, 1996, 375 p. (ISBN 2-226-08563-7)
- La Fin du monde : roman, Paris, éditions Albin Michel, 1998, 375 p. (ISBN 2-226-10009-1)
- Petit homme : roman, Paris, éditions Albin Michel, 1999, 176 p. (ISBN 2-226-10658-8)
- L’Irrésolu : roman, Paris, éditions Albin Michel, 2000, 385 p. (ISBN 2-226-11670-2)
- Un enfant, Paris, éditions Albin Michel, 2001, 183 p. (ISBN 2-226-12608-2)
Prix des lecteurs du Livre de poche 2003
- La Traversée du Miroir (trad. de l’anglais), Paris, éditions Balland, 1986, 535 p. (ISBN 2-7158-1416-X)
- J’ai aimé une reine : roman, Paris, éditions Fayard, 2003, 372 p. (ISBN 2-213-61562-4)
roman historique d’après l’histoire de La Fayette
- La Mort de Don Juan : roman, Paris, éditions Albin Michel, 2004, 218 p. (ISBN 2-226-15400-0), Prix Maurice-Genevoix
- avec Olivier Poivre d’Arvor, Frères et Sœur, Paris, éditions Fayard, coll. « Littérature française », 19 février 2004, 242 p. (ISBN 2-7158-1482-8)
nouvelle version du Roman de Virginie (1985)
- avec Olivier Poivre d’Arvor, Disparaître, Paris, éditions Gallimard, 2006 (ISBN 2-07-077966-1)
Ce livre est retenu dans la dernière sélection des prix Renaudot et Femina 2006
- avec Olivier Poivre d’Arvor, J’ai tant rêvé de toi : roman, Paris, éditions Albin Michel, 2007, 257 p. (ISBN 978-2-226-17977-7)
Ce livre est retenu en première sélection pour le prix Goncourt 2007.
- Petit Prince du Désert : roman, Paris, éditions Albin Michel, 2008, 114 p. (ISBN 978-2-226-18666-9)
- Fragments d’une femme perdue, Paris, éditions Grasset & Fasquelle, 2009, 292 p. (ISBN 978-2-246-76131-0)
Ce livre est retenu en première sélection pour le prix Renaudot 2009
- Rapaces, Paris, Le Cherche midi, 8 mars 2012, 305 p. (ISBN 978-2-7491-2356-1)
- Un homme en fuite : roman, Paris, Laffont, 2015, 234 p. (ISBN 978-2-221-14676-7)
- La Vengeance du loup, Paris, Grasset, 2019, 320 p. (ISBN 978-2-246-81809-0 et 2-246-81809-5)
- L’Ambitieux, Paris, Grasset, 2020, 221 p. (ISBN 978-2-246-82295-0)
Ouvrages autobiographiques
- Les Femmes de ma vie, Paris, éditions Grasset, 1988, 272 p. (ISBN 2-246-39571-2)
- L’Homme d’image : Un métier, une passion, Paris, éditions Flammarion, 1992 (ISBN 2-08-066802-1)
- Lettres à l’absente, Paris, éditions Albin Michel, 1993, 154 p. (ISBN 978-2-226-15674-7)
à sa fille, Solenn, alors hospitalisée pour anorexie mentale
- Elle n’était pas d’ici, Paris, éditions Albin Michel, 1995, 164 p. (ISBN 2-226-07846-0)
à sa fille Solenn, morte en 1995
- Lettre aux violeurs de vie privée, Paris, éditions Albin Michel, 1997, 134 p. (ISBN 2-226-09204-8)
- Conversations Raffy et Serge Raffy, Confessions : conversations avec Serge Raffy, Paris, éditions Fayard, 2005, 280 p. (ISBN 2-213-62438-0)
- Aimer c’est agir : Mes engagements, Paris, éditions Fayard, 20 mars 2007, 240 p. (ISBN 978-2-213-63264-3 et 2-213-63264-2)
- À demain ! : en chemin vers ma liberté, Paris, éditions Fayard, 2008, 254 p. (ISBN 978-2-213-63850-8)
- avec Nathalie Duplan, Valérie Raulin, et Olivier Poivre d’Arvor, Tenir et se tenir, Paris, Presses de la Renaissance, coll. « Chemin faisant », 28 janvier 2010, 166 p. (ISBN 978-2-7509-0548-4)
- L’Expression des sentiments, Paris, éditions Stock, 2011, 133 p. (ISBN 978-2-234-07181-0)
- Seules les traces font rêver, Paris, éditions Robert Laffont, 2013 (ISBN 978-2-221-11691-3 et 2-221-11691-7).
- Secrets d’enfance, Paris, éditions de l’Archipel, 2019 (ISBN 978-2-8098-1802-4 et 2-8098-1802-9)
- La Bretagne au cœur, Le Rocher, 2020
Documents et biographies
- Mai 68, mai 78, Paris, éditions Seghers, 1978, 96 p.
photographies de l’agence Gamma
- Jean-Pierre Soisson, Patrick Poivre d’Arvor et Patrice Duhamel, La Victoire sur l’hiver, Paris, Fayard, 1978, 159 p. (ISBN 978-2-213-00583-6)
- avec Benoît Gysembergh, Les Derniers Trains de rêve, Paris, éditions Le Chêne, 1986, 135 p. (ISBN 2-85108-720-7)
- Rencontres, Paris, éditions Lattés, 1987 (ISBN 978-2-7096-0589-2)
recueil de portraits de personnalités réalisés pour Le Journal du dimanche
- Roland-Garros 1987, Paris, éditions Le Chêne, 1988 (ISBN 978-2-85108-491-0)
avec les photos de Yann Artus-Bertrand et de Gérard Vandystadt
- Jo Séoul 88, Ouest-France, 1988, 128 p. (ISBN 978-2-7373-0260-2)
- avec Éric Zemmour, Les Rats de garde, Paris, éditions Stock, 2000, 110 p. (ISBN 2-234-05217-3)
- Courriers de nuit, la légende de Mermoz et de Saint-Exupéry, Paris, éditions Place des Victoires, 2003, 239 p. (ISBN 2-84459-045-4)
- Une France vue du ciel, Paris, 2005 (ISBN 2-7324-3306-3)
commentaires de 230 photos du photographe Yann Arthus-Bertrand
- avec Olivier Poivre d’Arvor, Chasseurs de trésors et autres flibustiers, Paris, éditions Place des Victoires Eds, 2005 (ISBN 2-84459-110-8)
- avec Olivier Poivre d’Arvor, Pirates et corsaires, Paris, éditions Place des Victoires Eds, 2005, 235 p. (ISBN 2-84459-075-6)
Prix Encre Marine
- avec Olivier Poivre d’Arvor, Coureurs des mers, les découvreurs, Paris, éditions Place des Victoires Eds, 2005 (ISBN 2-84459-058-6)
- en collaboration, Cinq siècles de trésors et d’aventures, Mémoires de la mer, Paris, éditions de l’iconoclaste, 2005, 335 p. (ISBN 2-913366-08-2)
- avec Olivier Poivre d’Arvor, Le Monde selon Jules Verne, Paris, Mengès, 2005, 187 p. (ISBN 2-85620-453-8)
biographie
- avec Olivier Poivre d’Arvor, Les Aventuriers du ciel, Paris, éditions Albin Michel, 2005, 37 p. (ISBN 978-2-226-15933-5)
- avec Olivier Poivre d’Arvor, Lawrence d’Arabie : La quête du désert, Paris, Place victoires, 2006, 237 p. (ISBN 978-2-84459-141-8)
- avec Olivier Poivre d’Arvor, Les Aventuriers des mers, Paris, éditions Albin Michel, 2006 (ISBN 978-2-226-17032-3)
- L’Âge d’or du voyage en train, Paris, éditions Le Chêne, 2006 (ISBN 978-2-84277-701-2)
- Lady Di, Paris, Hugo Images, 2007, 160 p. (ISBN 978-2-7556-0164-0)
- avec Olivier Poivre d’Arvor, Rêveurs des mers, Paris, éditions Place des Victoires, 2007 (ISBN 978-2-253-11545-8)
- avec Olivier Poivre d’Arvor, Solitaires de l’extrême, Paris, éditions Place des Victoires, 2007 (ISBN 978-2-84459-165-4)
- Horizons lointains, mes voyages avec les écrivains, Paris, éditions du Toucan, 2008, 191 p. (ISBN 978-2-8100-0056-2)
- avec Olivier Poivre d’Arvor, Le Mystère des Pirates : Frères de sang, frères d’armes, Paris, Albin Michel, 2009, 40 p. (ISBN 978-2-226-18948-6)
- Patrick Poivre d’Arvor, Stéphane Weiss, et Yvon Boëlle, La Bretagne vue par Patrick Poivre d’Arvor, Paris, Éditions Hugo et Compagnie, coll. « Phare’s », 2010, 317 p. (ISBN 978-2-7556-0580-8)
- avec Olivier Poivre d’Arvor, Jusqu’au bout de leurs rêves, Paris, Place des Victoires, 2010 (ISBN 978-2-8099-0109-2)
- Ernest Hemingway, la vie jusqu’à l’excès, Paris, éditions Arthaud, 19 janvier 2011 (ISBN 978-2-08-124497-9 et 2-08-124497-7)
- avec Olivier Poivre d’Arvor, L’Odyssée des marins, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2015, 1265 p. (ISBN 978-2-221-11676-0)
ce volume contient: Chasseurs de trésors et autres flibustiers; Pirates et corsaires; Coureurs des mers, les découvreurs; Rêveurs des mers; Solitaires de l’extrême
- en collaboration, Hommage au Belem par les peintres officiels de la Marine et les écrivains de Marine, Paris, Gallimard, 2016, 191 p. (ISBN 978-2-7424-4567-7)
- Saint-Exupéry, le cartable aux souvenirs, Paris, Michel Lafon, 2016, 197 p. (ISBN 978-2-7499-2958-3)
- Éloge des écrivains maudits, Paris, Philippe Rey, 5 octobre 2017, 392 p. (ISBN 978-2-84876-640-9)
- avec Olivier Poivre d’Arvor, Héros des mers, Paris, Place des Victoires, 2017 (ISBN 978-2-8099-1512-9)
Anthologies
- Les Plus Beaux Poèmes d’amour : anthologie, Paris, Albin Michel, 2004 (ISBN 2-226-07996-3)
- Et puis voici des fleurs, mes poèmes préférés, Paris, éditions Le Cherche-Midi, coll. « Espaces », 5 mars 2009, 482 p. (ISBN 978-2-7491-1389-0)
- Un mot de vous, mon amour : anthologie de mes lettres d’amour préférées, Paris, éditions Le Cherche-Midi, septembre 2010, 304 p. (ISBN 978-2-7491-1623-5)
- avec Olivier Poivre d’Arvor, Je souffre trop, je t’aime trop : Passions d’écrivains, Paris, Le Seuil, coll. « Points », septembre 2010, 191 p. (ISBN 978-2-7578-1650-9)
extraits des correspondances de couples mythiques de la littérature française
- avec Olivier Poivre d’Arvor, Entre la mer et le ciel : Rêves et récits de voyageurs, Paris, Le Seuil, coll. « Points », septembre 2010, 173 p. (ISBN 978-2-7578-1760-5)
- avec Olivier Poivre d’Arvor, À la vie, à la mort : Amitiés célèbres, Paris, Le Seuil, coll. « Points », septembre 2010 (ISBN 978-2-7578-2011-7)
- avec Olivier Poivre d’Arvor, À toi, ma mère : Correspondances intimes, Paris, Le Seuil, coll. « Points », septembre 2010, 199 p. (ISBN 978-2-7578-1759-9)
- avec Olivier Poivre d’Arvor, Faut-il brûler ce livre ? : Ecrivains en procès, Paris, Le Seuil, coll. « Points », 2010, 197 p. (ISBN 978-2-7578-1651-6)
- avec Olivier Poivre d’Arvor, Mon cher éditeur : Ecrivains et éditeurs, Paris, Le Seuil, coll. « Points », 2010 (ISBN 978-2-7578-2012-4)
- 100 poèmes incontournables, Paris, Librio, coll. « Poésie », 2010, 143 p. (ISBN 978-2-290-02681-6)
- L’Appel ardent de Jean d’Arvor, Paris, éditions Melis, 24 avril 2011, 128 p. (ISBN 978-2-35210-062-1)
recueil de poèmes de Jean d’Arvor, grand-père de PPDA
- Les 100 mots de la Bretagne, Paris, Presses universitaires de France (PUF), coll. « Que sais-je ? », 6 juin 2012, 128 p. (ISBN 978-2-13-058860-3)
Livres audio
- Bleu de bleu, Vif Argent, 1987
- Mémoires de la mer : de Colbert à Tabarly, édition de l’iconoclaste, 2006
lu par Patrick Poivre d’Arvor
- Les Enfants de l’aube, Audiolib, 2010
- Robert-Louis Stevenson, L’Île au trésor, Gallimard, 2016
lu par Patrick Poivre d’Arvor
Filmographie
Patrick Poivre d’Arvor a fait plusieurs apparitions dans des œuvres cinématographiques, interprétant souvent son propre rôle de présentateur du journal télévisé.
En 2019, il est l’invité d’honneur du Festival films courts Dinan (en Bretagne) et présente son premier téléfilm en tant que réalisateur, Mon frère Yves148.
Acteur ou intervenant
Cinéma
- 1968 : Les Cracks d’Alex Joffé: un figurant149.
- 1969 : Jeff de Jean Herman: un figurant150.
- 1979 : Au bout du bout du banc de Peter Kassovitz : lui-même
- 1979 : La Gueule de l’autre de Pierre Tchernia : lui-même à Antenne 2
- 1982 : L’Indiscrétion de Pierre Lary : lui-même à Antenne 2
- 1985 : Contes clandestins de Dominique Crèvecœur: un journaliste de télévision
- 1986 : Un homme et une femme : Vingt ans déjà de Claude Lelouch : lui-même
- 1990 : Promotion canapé de Didier Kaminka : lui-même
- 1995 : Le Fabuleux Destin de madame Petlet de Camille de Casabianca : lui-même
- 1997 : Assassin(s) de Mathieu Kassovitz : lui-même
- 1998 : Que la lumière soit d’Arthur Joffé : Dieu le mégalomane
- 2000 : Stardom de Denys Arcand : un présentateur de télévision français
- 2003 : Les Adieux suspendus de Daniel Le Bras : lui-même
- 2004 : Là-haut, un roi au-dessus des nuages de Pierre Schœndœrffer : lui-même
- 2004 : Les Indestructibles de Brad Bird : un journaliste qui commente en voix off des images d’« actualités »
- 2004 : Albert est méchant de Hervé Palud : lui-même
- 2006 : Mon dernier rôle de Olivier Ayache-Vidal : lui-même
- 2007 : Taxi 4 de Gérard Krawczyk : lui-même
- 2007 : Le troisième œil de Gregory Desarzens : lui-même
- 2008 : La Personne aux deux personnes de Nicolas & Bruno : lui-même
- 2008 : John Rambo de Sylvester Stallone : un journaliste qui commente en voix off des images de la guerre en Birmanie
- 2009 : Des illusions d’Étienne Faure : lui-même
- 2011 : Le Skylab de Julie Delpy : lui-même dans un reportage d’époque consacré au Skylab
- 2015 : Kickback de Franck Phelizon : lui-même
- 2019 : Toute ressemblance… de Michel Denisot: lui-même
Télévision
- 1983 : La Veuve rouge, d’Édouard Molinaro
- 1983 : Secret diplomatique de Denys de la Patellière : le Speaker
- 1988 : Cinéma de Philippe Lefebvre : Damiani
- 2001 : H, saison 2 épisode 18 : lui-même
- 2013 : Le pouvoir ne se partage pas de Jérôme Korkikian : lui-même
Documentaires
- 2008: Empreintes, épisode Patrick Poivre d’Arvor, journal d’un homme pressé, réalisé par Dorothée Poivre d’Arvor (France 5)
- 2017 : Un jour, un destin, épisode Patrick Poivre d’Arvor, le roman de sa vie de Fanny Guiard-Norel ; présentation, voix-off et interview de Laurent Delahousse (France 2)
Parc d’attraction
- 2008 : Dragon Ride, au parc Vulcania : présentation d’un faux JT
Autres
- 2003 : L’Enfant de l’aube de Marc Angelo – scénario d’après le roman Les Enfants de l’aube de Patrick Poivre d’Arvor
- 2005 : Petit Homme de Benoît d’Aubert – scénario d’après le roman Petit Homme de Patrick Poivre d’Arvor
- 2012 : Mon frère Yves – réalisateur
Théâtre
Comédien
- 2016 : Garde alternée de Louis-Michel Colla, Edwige Antier, avec Alexandra Kazan, David Brécourt, mise en scène de Hervé Van Der Meulen -Théâtre des Mathurins151.
- 2018 : Patrick et ses Fantômes, de Normand Chaurette , mise en scène Normand Chouinard , direction musicale Jean-Pascal Hamelin, avec Vincent Bilodeau, Gilbert Lachance, Sylvain Massé, Patrick Poivre d’Arvor, André Robitaille -Casino de Paris152.
Mise en scène
En juin 2010, Patrick Poivre d’Arvor met en scène avec Manon Savary l’opéra-comique Carmen de Georges Bizet au château du Champ de Bataille dans l’Eure153. Il est également présenté de juin à septembre dans différents lieux prestigieux dans le cadre de l’opération « Les opéras en plein air » : au parc de Sceaux154, à Carcassonne, à Perpignan, au mont Saint-Michel, aux châteaux de Chambord, de Vincennes155 et de Fontainebleau156 et dans la cour d’honneur des Invalides153.
Depuis mars 2010 il a créé avec le pianiste Jean-Philippe Collard le récital L’Ame déchirée157.
En juin et juillet 2011, il réalise le film Mon frère Yves, d’après le roman Mon frère Yves de Pierre Loti avec Thierry Fremont et Jérôme Kircher, diffusé le 17 juillet 2012 sur France 3.
Depuis 2012 il se produit avec le quatuor Salieri dans le Transsibérien158.
Depuis janvier 2013, il a créé avec le pianiste Hugues Leclère le récital L’Engrenage159.
En août et septembre 2014 il met en scène Don Giovanni avec Manon Savary dans différents sites historiques français (parc de Sceaux, château du Champ de Bataille, château de Vincennes, cité de Carcassonne, château de Haroué, cour d’honneur de l’hôtel des Invalides et château de Fontainebleau), toujours dans le cadre des « Opéras en plein air »160.
Opéra
- 2014 : Un amour en guerre, opéra en quatre actes avec un livret écrit par Patrick Poivre d’Arvor et une musique composée par Caroline Glory, créé le 24 octobre 2014 avec une mise en scène de Patrick Poivre d’Arvor à l’opéra-théâtre de Metz161,162. La distribution est composé de Jacques Blanc qui interprète le chef d’orchestre, Nathalie Manfrino qui interprète madeleine, Sabine Revault d’Allones qui inte France, Sébastien Guèze qui interprète Jacques, Jean-Baptiste Henriat qui interprète Antoine,et Antoine Chenuet qui interprète Augustin.
Notes et références
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- « Patrick Poivre d’Arvor: « J’étais un enfant sauvage » ; LE JOURNALISTE NOUS RACONTE SON ENFANCE » [archive], Gala, 30 juin 2014 (consulté le 20 août 2017) : « J’étais un enfant plutôt timide, sauvage, j’avais du mal à communiquer avec les autres, j’avais donc peu de petits camarades. »
- « Patrick Poivre d’Arvor victime de harcèlement » [archive], Le Point, 27 décembre 2016
- « Patrick Poivre d’Arvor : harcelé à l’école, sa surprenante astuce pour échapper aux coups » [archive], Voici, 27 décembre 2016 (consulté le 20 août 2017)
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- Bernard Pivot : « Il présente merveilleusement le journal. Et un jour je lui ai dit en tête à tête : je n’arrive pas à comprendre pourquoi de temps en temps …il ne dit pas la vérité. Moi je suis persuadé que pour l’histoire de Castro s’il avait dit : écoutez, j’ai fait une connerie, qui n’a pas fait une connerie dans sa vie, il aurait mis tous les rieurs de son côté. Au lieu de ça il s’enfonce dans un truc interminable, il a encore fait 25 pages là dessus… Moi je pense qu’il a eu tort ! »
- Télés Dimanche du 25 octobre 1992
- A. Montebourg [archive] sur politique.net
- TGI Paris, 1e ch., 28-04-1993, obs. «Un téléspectateur et une association peuvent-ils agir en justice pour défendre le droit à une information honnête et exacte ?» – Thierry Massis – D. 1995. 263
- Conversations avec Serge Raffy 2005, p. 126 et 127
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- « PPDA et le Quatuor Salieri ont ouvert la saison à Aigueperse », La Montagne, 28 juin 2014 (lire en ligne [archive], consulté le 18 juin 2019).
- « Nancyphonies : « L’engrenage 1913-14 » avec PPDA le 9 août », L’Est Républicain, 4 août 2013 (lire en ligne [archive], consulté le 18 juin 2019).
- « Don Giovanni en tournée en plein air cet été » [archive], sur radioclassique.fr, juin 2014.
- « « Un amour en guerre », un opéra signé Patrick Poivre d’Arvor à Metz » [archive], sur Franceinfo, 22 octobre 2014
- « capatationopera-un amour en guerre » [archive], sur chapeau rouge studio (consulté le 11 avril 2020)
Annexes
Sur les autres projets Wikimedia :
- Patrick Poivre d’Arvor, sur Wikimedia Commons
Articles connexes
Bibliographie
- Bernard Violet, PPDA : biographie, Paris, éditions Flammarion, 2005, 294 p. (ISBN 2-08-068498-1)
- Jacques Asline, Présentateur vedette : Ce qu’on ne vous a jamais dit sur Patrick Poivre d’Arvor et les coulisses du 20 heures de TF1, Paris, éditions Alphée, 2008, 726 p. (ISBN 978-2-7538-0342-8)
- Hubert Coudurier, PPDA, l’inconnu du 20 heures, Paris, éditions Robert Laffont, septembre 1999, 331 p. (ISBN 2-221-08313-X)
- Patrick Le Bel, Madame, monsieur, bonsoir : les dessous du premier JT de France, Paris, Éditions du Panama, 2007, 168 p. (ISBN 978-2-7557-0327-6, notice BnF no FRBNF41190779).
Liens externes
- Site officiel de Patrick Poivre d’Arvor [archive]
- Vidéos de Patrick Poivre d’Arvor [archive] sur le site officiel de l’Institut national de l’audiovisuel
- Ressources relatives à l’audiovisuel
- :
- Allociné [archive]
- (en) AllMovie [archive]
- (en) Internet Movie Database
- Ressource relative au spectacle
- :
- Ressource relative à la littérature
- :
- Pierre Philippe Cader (journaliste), « Patrick Poivre d’Arvor se raconte », La Première, Radio télévision suisse « Vertigo », 9 avril 2013 (lire en ligne [archive] ) [lien audio [archive]]
Interview radiophonique par Pierre Philippe Cader de Patrick Poivre d’Arvor basée sur le contenu de l’ouvrage Seules les traces font rêver. Cf. minutages allant de 00:00 à 26:01, de 30:20 à 38:29 et de 41:58 à 49:45. Durée globale : 49:45.
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Roger Zabel
(69 ans)
ÉpernayNationalité Formation Activité Autres informations A travaillé pour Distinction Roger Zabel est un journaliste français né le 22 décembre 1951 à Épernay (Marne).
Sommaire
Parcours
Après une année d’études à l’École supérieure de journalisme de Paris, il passe huit années au service des sports de RTL, dirigé par Guy Kédia, au cours desquelles il couvre, entre autres, huit Tours de France cycliste de 1975 à 1981, des Jeux olympiques d’été (1976 et 1980) et d’hiver (1976 et 1980).
Journaliste télé
Robert Chapatte l’engage sur Antenne 2 en 1981. Il reste pendant trois ans à Stade 2 et présente le journal de 23 heures durant l’été 1983. En 1984, il rejoint Pierre Lescure sur Canal+ où il crée le service des sports avec Charles Biétry et anime le jeu Maxi-Tête, le temps d’une saison (Sophie Favier animera ensuite l’émission). En 1986, il rejoint La Cinq où il couvre de grands évènements sportifs (Flushing Meadow, 24 heures du Mans…) et anime un autre jeu Pentathlon. En mars 1987, il retourne sur Antenne 2 pour présenter la matinale Télématin jusqu’en 1989.
Journaliste sportif sur TF1
Date à laquelle, il devient directeur adjoint du service des sports de TF1, aux côtés de Jean-Claude Dassier. Il couvre pendant plus de dix ans les coupes du monde de football 1990, 1994 et 1998 ainsi que les coupes du monde de rugby 1991, 1995 et 1999. Il présente également les émissions : Téléfoot, Automoto, Formule Sport, Formule Foot et Va y avoir du sport avec Dominique Grimault et Jérôme Bureau, et présente aussi les soirées de Ligue des champions et les Grands Prix de Formule 1.
En 1989, il obtient le 7 d’Or du meilleur journaliste sportif.
L’après TF1
Il devient directeur de la rédaction de 2001 à 2003 puis directeur général adjoint d’Eurosport France de 2003 à 2007. Il anime aussi Auto Critiques de 2003 à 2007. Parallèlement, il participe aux émissions de Laurent Ruquier : On va s’gêner sur Europe 1 et On a tout essayé sur France 2.
À partir de la saison 2008, Roger Zabel, directeur général adjoint, n’anime plus le magazine Auto Critiques, après avoir été débarqué par sa direction. La chaine sportive de TF1 justifie sa décision par la volonté de rajeunir la présentation de ses émissions1,2,3.
Créateur d’une formation de journalisme de sports en 2009 à l’École supérieure de journalisme de Paris, puis directeur pédagogique de cette même école. Il quitte l’ESJ et prend la direction de l’école de journalisme de l’Institut international de la communication de Paris dont il sera le responsable pédagogique jusqu’en 2013.
Le 5 novembre 2014, il fait son retour à RTL en devenant sociétaire des Grosses Têtes. Il reste titulaire sur TF1.
Décorations
- Chevalier de l’ordre national du Mérite (décret du 24 juin 1993)4
Notes et références
- Roger Zabel viré d’Eurosport [archive], TV mag, 13-03-2008.
- Le blogtv.news cite un entretien paru dans La lettre de l’audiovisuel [archive].
- Interview de Roger Zabel [archive], Télé 2 semaines, 12-03-2008.
Décret du 24 juin 1993 portant promotion et nomination [archive]
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