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jeudi 3 mars 2016

Les "cagots" existent toujours !

J’en ai retrouvé la trace dans un blog… euh… comment dire… que l’on pourrait qualifier d’extrême-gauchiste ou d’inspiration nemorroïde.

Non ?

Jugez vous-mêmes :


http://www.deblog-notes.com/2015/12/creches-de-noel.html


Titre de l’article, paru le 4 décembre 2015 :

« Crèches de Noël : provocations de droite extrême »



Extraits :


Les crèches : une coutume, une tradition culturelle que dis-je un héritage culturel comme le clame l’héritier de Retailleau à la tête de la Vendée !

Cette tradition était-elle donc menacée par une horde de libre-penseurs marteau au poing et faucille entre les dents, dévastant les crèches de nos églises et cathédrales, comme des intégristes cathos en Avignon vandalisant les œuvres de Serrano ? Que nenni, ces horribles laïcards, comme osent dire les cagots, se sont contentés de demander l’application de la loi du 9 décembre 1905,  Article 28 « Il est interdit, à l’avenir, d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l’exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions. ».

En arrière-plan cependant, bien exprimée par la Présidente des maires de Vendée, A-M Coulon, on trouve l’idéologie rance des cagots de la manif anti-mariage pour tous qui ont noyauté la liste de Retailleau. Non M. Auvinet, l’héritage culturel dont vous vous réclamez, n’a toujours vu installer des créches que dans les lieux de culte catholiques ou chez les particuliers, pas dans les mairies. Non, Madame Coulon, vos valeurs intégristes ne sont pas celles de la République.

Quand les cagots salissent la laïcité !

Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage dit un vieux proverbe. Qui veut salir la laïcité, la baptise laïcisme. Et quand en plus ça rime avec fondamentalisme le tour est joué. Et ils se sont mis à deux pour livrer ce point de vue* totalement impartial : un député de l’Isère LR (« Les Républicains ») et un historien orthodoxe qui œuvre pour l’œcuménisme au sein d’une institution catholique. Tous deux garants on le voit d’une parfaite objectivité. On le sent bien quand ils évoquent les pauvres élus de base en prise « à la radicalisation à l’école, dans les cantines, à la piscine, etc. »
La caution d’un historien slave, spécialiste de l’orthodoxie et des uniates, est d’un grand poids pour nous asséner que les crèches de Noël dans les lieux publics « avant toute pratique cultuelle, elles font partie de la culture française ».
Bizarre, bizarre cette pratique culturelle qui date de l’an passé. Car qui a vu une crèche dans la Mairie de Béziers avant que Ménard, par pure provocation, décide d’en ériger une. Et qui à l’hôtel du département de la Vendée, avant que Retailleau ne l’imite ? D’où sort donc cette tradition que même le grand pourfendeur du mariage pour tous – P. Gosselin, député LR de la Manche – nie : « dans la Manche il n’y a pas de crèche dans les lieux publics, ce n’est pas notre tradition ». Et ce n’est pas plus la tradition dans l’Hérault ou la Vendée. Ce qui n’empêche pas évidement Gosselin de s’adonner ensuite à un grotesque amalgame où il mêle les calvaires, le père Noël et les sapins.
La loi de 1905, dont on vient de fêter le 110e anniversaire, mais que les Ménard, Retailleau appuyés par les cagots à la mode manif anti mariage pour tous veulent bafouer au nom de leurs prétendus racines, est claire. Son article 28 proscrit tout signe ou emblème religieux sur et dans les monuments publics. Sauf à dénier tout caractère cultuel aux crèches, sauf en faire des équivalents des sapins de Noël sans aucune référence religieuse, elles n’ont donc pas leur place dans une mairie. Un croyant digne de ce nom devrait être le premier à en interdire cette profanation !

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