compteur

dimanche 22 juin 2014

Affaire Clément Méric : un collectif nîmois très informé

Un collectif nîmois a organisé samedi 21 juin 2014 une manifestation tardive à la mémoire de Clément Méric.

Elle était ainsi annoncée :

http://www.objectifgard.com/2014/06/16/nimes-manifestation-antifasciste-a-la-memoire-de-clement-meric-devant-la-maison-carree/

NÎMES Manifestation antifasciste à la mémoire de Clément Méric devant la Maison Carrée

16 juin 2014  |   Classé dans: Actualité générale  |   Publié par:
Photo : Wikipédia / Lieu de la rixe, rue de Caumartin, aux abords de l’église Saint-Louis-d'Antin.
Photo : Wikipédia / Lieu de la rixe, rue de Caumartin, aux abords de l’église Saint-Louis-d’Antin.
A l’initiative d’un collectif composé notamment du syndicat Sud-Solidaire, du PCF et du NPA, une manifestation à la mémoire de Clément Méric est organisée le samedi 21 juin, devant la Maison Carrée à Nîmes. Clément Méric, un militant d’extrême gauche décédé le 5 juin 2013 à l’issue d’un bagarre avec des skinheads.
Les droites extrêmes ne cessent de progresser en France et en Europe, à la faveur des politiques menées ici et là, par des gouvernants qui de concert renforcent une austérité qui ne fait que profiter au patronat (…) La violence d’extrême droite n’est plus à démontrer. Au delà du cas de Clément Méric, rappelons nous des ratonnades qui avaient eu lieu à Aigues-Mortes en 2012. Comme n’est plus à démontrer également la proximité idéologique et quasi structurelle entre les identitaires ( à l’origine de la mort de C.Méric ) et l’Extrême Droite“, fait valoir le collectif.

Ce collectif semble donc particulièrement bien renseigné sur les causes de la rixe ayant entraîné la mort de Clément Méric, celles-ci n’ayant jamais été élucidées jusqu’à ce point par les différents enquêteurs qui jusqu’à présent se sont penchés sur cette affaire.

Notons que trois Nîmois soupçonnés d’appartenir à une filière jihadiste vers la Syrie ont été mis en examen et incarcérés la veille de cette manifestation :


http://www.leparisien.fr/faits-divers/filiere-jihadiste-deux-hommes-et-une-femme-mis-en-examen-a-nimes-21-06-2014-3941723.php

Filière jihadiste : deux hommes et une femme mis en examen à Nîmes


assanrt | Publié le 21.06.2014, 10h04 | Mise à jour : 12h27
ILLUSTRATION. Deux hommes ont été mis en examen et incarcérés vendredi soir à Nîmes, soupçonnés d'appartenir à une filière jihadiste vers la Syrie, a-t-on appris de source judiciaire.s.

ILLUSTRATION. Deux hommes ont été mis en examen et incarcérés vendredi soir à Nîmes, soupçonnés d’appartenir à une filière jihadiste vers la Syrie, a-t-on appris de source judiciaire.s. | AFP / Salah al-Ashkar


Deux hommes soupçonnés d’appartenir à une filière jihadiste vers la Syrie depuis la région de Nîmes ont été mis en examen et incarcérés vendredi soir. Une troisième personne, une femme, a été mise en examen et laissée libre sous contrôle judiciaire.

A Nîmes, les deux hommes mis en examen et incarcérés se sont rendus en Syrie pour y combattre le régime de Bachar al-Assad dans les rangs jihadistes.

La troisième personne, une femme, a été mise en examen du même chef d’association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme, mais laissée libre sous contrôle judiciaire, a précisé une source judiciaire.

Plusieurs centaines de personnes parties de France se sont rendues en Syrie ou envisagent d’y aller pour rejoindre les rangs jihadistes du Front al-Nosra ou de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). Ils représentent aux yeux des services antiterroristes européens le risque principal d’attentat à leur retour, une crainte concrétisée pour la première fois par l’attaque du musée juif de Bruxelles le 24 mai, qui a coûté la vie à quatre personnes. Le tireur présumé, Mehdi Nemmouche, est un Français revenu en mars de Syrie où il a combattu. Arrêté à Marseille, il doit être prochainement remis à la justice belge.

Quelque 55 procédures en lien avec des filières syriennes sont en cours à Paris. Elles concernent environ 300 personnes, mises en examen ou susceptibles d’être poursuivies, selon un proche du dossier.


Le procès de quatre islamistes radicaux s’ouvre lundi à Paris 
 
A partir de lundi et jusqu’au 4 juillet se tiendra au tribunal correctionnel de Paris le procès de quatre jihadistes présumés et de cinq membres de leur groupe de soutien. Au moins deux d’entre eux  sont soupçonnés d’avoir préparé une campagne d’attentats en Europe à leur retour des zones de combat pakistano-afghanes en 2010 et 2011.Les prévenus, âgés de 24 à 41 ans, appartiendraient à la mouvance de l’islamisme radical. Ils sont français, tunisiens ou franco-tunisiens et gravitaient autour de la mosquée de la rue Jean-Pierre Timbaud à Paris (XIe) ou de plusieurs commerces voisins, qui leur servaient de base ou de couverture pour leurs activités.
Sur les neuf prévenus, les quatre soupçonnés de s’être rendus en zones de combat sont en détention provisoire. Ils sont renvoyés pour «association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes ou complicité», et «financement du terrorisme» pour l’un d’eux. Sur le banc, l’un des principaux prévenus sera Riadh Hennouni, 27 ans, arrêté à Naples en septembre 2010 puis extradé vers la France. Autre personnage central du dossier, Monahem Goujih, 34 ans, arrêté dans un train en Bulgarie en novembre 2011, avant son extradition
C’est l’enquête, ouverte en mars 2009, des juges du pôle anti-terroriste du parquet de paris qui a permis de mettre au jour cette filière. En passant par la Turquie puis l’Iran ou le Pakistan, elle a organisé l’acheminement vers la zone pakistano-afghane de plusieurs jihadistes, dont au moins trois ont trouvé la mort sur place.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/la-france-cible-privilegiee-d-al-qaida-selon-le-patron-de-l-antiterrorisme-12-06-2014-3917577.php

«La France, cible privilégiée d’al-Qaïda» selon le patron de l’antiterrorisme


Publié le 12.06.2014, 17h01 | Mise à jour : 13.06.2014, 08h28
Loïc Garnier, chef de l'unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat), dénombre «environ 850 jihadistes français potentiels».

Loïc Garnier, chef de l’unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat), dénombre «environ 850 jihadistes français potentiels». | (capture écran TF1.)


Sa parole est rare, le propos est sans détour. Loïc Garnier, chef de l’unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat) estime que «la France reste une cible privilégiée d’al-Qaïda».

«D’abord parce qu’elle prône une laïcité qui refuse toute forme d’ostentation religieuse, que nos soldats sont engagés au Mali et encore en Afghanistan et, enfin, que l’intervention en Centrafrique est brandie de façon extravagante comme une croisade de l’Occident chrétien contre le monde musulman», affirme celui qui a été l’ancien patron de la brigade criminelle.

Selon lui, «pour l’heure, la menace n’est pas imminente, même si les prévisions en la matière sont toujours incertaines…»

Entraînés pour commettre des attentats en Europe

Loïc Garnier tient cependant à rappeler que «certains jeunes individus, des jihadistes européens parmi lesquels figurent des Français, sont pris en charge par des cadres d’al-Qaïda qui les entraînent dans le but de mener des attentats en Europe».

Pour le chef de l’Uclat, on dénombre «environ 850 jihadistes français potentiels, dont 31 sont décédés et certains ont pris la route du retour».

«Aujourd’hui en France, plusieurs centaines de gens potentiellement dangereux ou exprimant des velléités de départ vers le djihad sont sous surveillance», précise Loïc Garnier. Mais, sur TF1, le responsable de l’Uclat souligne les limites de cette surveillance, gourmande en hommes : pour contrôler les faits et gestes d’un seul suspect «H24, ça nécessite a minima 20 personnes pas individu», calcule Loïc Garnier.

VIDEO. Le patron de l’antiterrorisme évoque la menace Al-Qaïda sur la France



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire