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jeudi 29 juin 2017

Système Richard Ferrand à l'Assemblée : l'opposition s'en étrangle...







Bah… c’est le système Brenterch ou Luraghi…

Les innombrables victimes de ces deux-là y ont toutes goûté.

Pourquoi donc n’ont-elles jamais été entendues ?



http://www.huffingtonpost.fr/2017/06/29/la-colere-froide-dandre-chassaigne-apres-un-tour-de-force-de-ri_a_23007535/

La colère froide d’André Chassaigne après un tour de force de Richard Ferrand


Le patron des députés communistes n’a pas gouté la décision de La République en marche de s’arroger toutes les vice-présidences de l’Assemblée.



29/06/2017 10:16 CEST | Actualisé il y a 2 heures


POLITIQUE – L’ambiance était électrique dans l’hémicycle. Ce n’était que la deuxième journée de la législature et pourtant les députés étaient déjà à cran en raison d’un tour de passe passe des « contructifs » appuyés par La République en marche au détriment des Républicains.

Après une suspension de séance de trois heures, la tension n’est pas retombée puisque Richard Ferrand a décidé de s’arroger tous les postes de vice-présidents de l’Assemblée pendant le temps durant lequel les Républicains boycotteront le bureau de l’institution.

Cette décision a été unanimement dénoncée par les groupes d’opposition de gauche. Notamment par André Chassaigne, patron des députés communistes, pris d’une colère froide.

Une intervention de 2’30 visible ci-dessous.
Lire aussi :
Pourquoi cette tradition instituée par Sarkozy à l’Assemblée vire au casse-tête
Récit d’un deuxième jour surréaliste à l’Assemblée nationale
Comment Solère a réussi « un hold-up institutionnel » face à Ciotti
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http://www.boursorama.com/actualites/razzia-de-la-republique-en-marche-sur-l-assemblee-nationale-b8bfad6175bce6061f1c56f0858bf1e8

Razzia de La République en marche sur l’Assemblée nationale


Reuters le 29/06/2017 à 13:44


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RAZZIA DE LA RÉPUBLIQUE EN MARCHE SUR L’ASSEMBLÉE NATIONALE

PARIS (Reuters) – Le groupe La République en marche (LREM), qui dispose de la majorité absolue à l’Assemblée, s’est taillé la part du lion dans les postes de responsabilité au Palais-Bourbon en s’attribuant jeudi six présidences de commissions sur huit.

Son allié du MoDem récupère de surcroît celle des Affaires étrangères avec l’élection de Marielle de Sarnez, ne laissant à l’opposition que celle de la commission des Finances.

Le groupe LREM, qui a placé l’un des siens, François de Rugy, à la présidence de l’Assemblée, a également favorisé l’élection mercredi du « constructif » Les Républicains Thierry Solère au poste de troisième questeur.

Une tradition datant de 1973 veut que les deux premiers questeurs appartiennent à la majorité et le troisième à un membre de l’opposition.

Alors qu’Eric Ciotti, un LR partisan d’une opposition frontale à la majorité, devait occuper ce poste, Thierry Solère s’est fait élire avec les voix du groupe LREM, expliquant que son groupe se situait dans une opposition « constructive ».

Cela a provoqué une vive réaction du groupe LR qui a provoqué une série de suspensions de séance et son refus de siéger au sein du bureau de l’Assemblée. Le groupe LR estime que Thierry Solère « n’appartient pas à l’opposition » et ne peut donc être ce troisième questeur.

LES « CONSTRUCTIFS » DIVISES

Les UDI du groupe « constructif » n’ont pas non plus apprécié cette candidature annoncée au dernier moment.

« Nous n’étions pas au courant. C’est scandaleux. Nous allons en discuter lundi. Nous sommes sur des plaques tectoniques qui bougent », a dit Philippe Vigier, ancien président du groupe UDI.

LR, le principal groupe d’opposition qui compte cent élus, pourrait rentrer dans le rang, un accord scellé dans la nuit de mercredi à jeudi ayant été respecté mercredi pour l’élection d’Eric Woerth (LR) à la tête de la commission des Finances.

Afin de faciliter l’élection d’Eric Woerth, acquise à la majorité relative au troisième tour de scrutin, les groupes LREM et MoDem n’ont pas participé au scrutin.

Le candidat LR a dû affronter trois autres candidats, le constructif UDI Charles de Courson, le LFI Eric Coquerel et la Nouvelle gauche Valérie Rabault, une socialiste.

Le groupe LR a exprimé son mécontentement à propos de la composition des bureaux des différentes commissions, ses candidats n’ayant pas été élus à des postes de secrétaires.

Son président, Christian Jacob, a toutefois annoncé que son groupe ne boycotterait pas le Congrès du Parlement convoqué lundi à Versailles par le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, au contraire de ce qu’a annoncé l’UDI Jean-Christophe Lagarde.

« On n’est pas dans une attitude de blocage de quoi que ce soit », a dit Christian Jacob dans les couloirs de l’Assemblée.

« Nous participerons à tous les débats, on fera nos propositions, on fera notre travail de parlementaire mais l’exécutif de cette assemblée ne peut pas être entre les mains d’un seul parti. Ce n’est pas possible », a-t-il déclaré.

« Je fais confiance au président de la République, au président de notre assemblée pour trouver les solutions de façon à ce que l’opposition soit respectée », a-t-il ajouté.

(Emile Picy, édité par Yves Clarisse)



http://www.francetvinfo.fr/elections/bataille-des-postes-coups-de-poker-president-fantome-la-folle-nuit-de-l-assemblee-nationale-en-quatre-actes_2260493.html

Bataille des postes, coups de poker, président fantôme… La folle nuit de l’Assemblée nationale en quatre actes


Le groupe des Constructifs a « piqué » le poste de questeur au groupe Les Républicains, contrairement à la tradition de l’Assemblée, déclenchant une énorme pagaille dès le deuxième jour de la législature.



Le président du groupe La France insoumise à l\'Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon, le 28 juin 2017.
Le président du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon, le 28 juin 2017. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

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franceinfoFrance Télévisions
Mis à jour le 29/06/2017 | 12:56
publié le 29/06/2017 | 12:56

Coups bas, polémiques et prises de parole insurgées : les nombreux députés nouvellement élus ont bénéficié d’un apprentissage très particulier dès leur deuxième séance au Palais-Bourbon, qui s’est terminée tard dans la nuit, mercredi 28 juin. L‘Assemblée nationale devait élire son bureau : les six vice-présidents, les douze secrétaires et les trois questeurs, chargés de gérer son budget. Une séance qui relève normalement de la pure formalité. En 2012, elle avait duré cinq minutes. A 15 heures, mercredi, les députés ne se doutaient donc pas qu’ils quitteraient l’Hémicycle… à 0h35.

Tout est parti d’un coup de poker du groupe Les Constructifs (des élus de droite prêts à travailler avec Emmanuel Macron), qui ont récupéré un poste de questeur que la tradition de l’Assemblée nationale réserve en général au plus grand groupe d’opposition, donc aux Républicains. Ce qui a déclenché un boycott, une suspension de séance interminable et de nombreux coups de gueule. Récit en actes de cette folle soirée.

Acte 1 : Les Constructifs piquent un poste aux Républicains


C’est une candidature surprise qui a mis le feu aux poudres. La séance a débuté par l’élection des trois questeurs. Depuis 1973, la tradition veut que deux soient issus de la majorité et un de l’opposition, et les présidents de groupe se mettent d’accord, en amont, pour que seuls trois candidats soient présentés. Mais mercredi, outre les deux candidats de La République en marche et le Républicain Eric Ciotti, Thierry Solère, élu LR mais membre du groupe des Constructifs, se présente.

Les Républicains comptent 100 membres, ce qui en fait le principal groupe d’opposition, mais Les Constructifs, trois fois moins nombreux, raflent les voix des macronistes : Thierry Solère est largement élu, avec 306 voix contre 146 pour Eric Ciotti.

Christian Jacob, le président du groupe LR, s’insurge. Pour lui, non seulement l’Assemblée vient de rompre avec la tradition, mais elle a choisi « trois questeurs totalement acquis au gouvernement ». La position des Constructifs est au cœur du débat : ils sont officiellement inscrits comme un groupe d’opposition, mais, pour Christian Jacob, ils soutiennent la majorité, étant notamment prêts à voter la confiance au Premier ministre, Edouard Philippe. « Il n’y a plus de contrôle budgétaire dans cette maison », s’emporte le chef de file des Républicains.

Son homologue chez Les Constructifs, Franck Riester, se défend à la tribune : « La candidature du groupe Les Constructifs a vocation, au contraire, à faire en sorte que les droits de l’opposition soient respectés. Cette questure sera celle de tous les groupes de l’opposition. »

Acte 2 : Les Républicains boycottent le bureau de l’Assemblée


Après l’élection des questeurs, Christian Jacob demande une suspension de la séance et une réunion des présidents de groupe, mais aucun accord n’est trouvé. A son retour, il annonce donc que les députés Les Républicains refusent de siéger au bureau de l’Assemblée, en signe de protestation contre ce qu’il qualifie de « déni de démocratie ».

Acte 3 : un président de l’Assemblée porté disparu


Le coup d’éclat des Républicains entraîne une autre suspension de séance, à 19h45, pour définir comment élire un bureau sans le groupe LR, qui aurait dû y occuper deux places si l’on suit la tradition de l’Assemblée. Mais la suspension, qui devait durer environ une demi-heure, se prolonge sans explication, laissant les députés perplexes.

Acte 4 : la majorité s’arroge tous les postes de vice-président


Les débats reprennent trois heures plus tard, vers 22h30. En l’absence d’accord sur un retour des Républicains, La République en marche décide de présenter cinq candidats à la vice-présidence, et son allié du MoDem un, contrairement à ce qu’a annoncé le président du groupe LREM, Richard Ferrand, quelques heures plus tôt. La manœuvre assure à la majorité de remporter tous les postes.

Tollé dans l’Hémicycle. L’opposition s’insurge, et le député Les Constructifs Yves Jégo menace de déposer un recours. Pour détendre l’atmosphère, l’indépendant Jean Lassalle affirme avoir trouvé « une solution » et présente sa candidature, sous les rires des députés.

Richard Ferrand intervient alors pour défendre la démarche de la majorité et critiquer la « bouderie » des Républicains, qu’il accuse de blocage. Il promet que l’hégémonie de LREM et du MoDem n’est qu’une solution temporaire pour que l’Assemblée dispose d’un bureau en état de marche :  »Dès que Les Républicains voudront reprendre leurs responsabilités, les candidats élus céderont la place. »

Pendant ce temps, Les Républicains et Les Constructifs continuent de s’écharper. Christian Jacob demande que « les droits de l’opposition soient respectés », qualifiant le nouveau questeur des Constructifs, Thierry Solère, de « faux opposant ». Ce à quoi Franck Riester, président du groupe en question, réplique : « De quel droit, M. Jacob, êtes-vous le seul à pouvoir décider de l’appartenance à l’opposition ou à la majorité d’un groupe politique ?«  La séance se termine par un coup de gueule du vétéran de l’Assemblée André Chassaigne, président du groupe communiste, « époustouflé » par la teneur des débats.

Il ne reste que le vote, au terme duquel, sans surprise, les cinq candidats La République en marche et le candidat MoDem sont élus vice-présidents de l’Assemblée. Il est 0h30.





http://www.lcp.fr/la-politique-en-video/election-la-questure-les-udi-denoncent-les-combines-et-menacent-de-quitter-le

Election à la questure : les UDI dénoncent les « combines » et menacent de quitter le groupe Les Constructifs


29/06/2017

Les députés UDI ne savaient pas que leurs nouveaux collègues des Républicains Constructifs présenteraient la candidature de Thierry Solère à la questure de l’Assemblée nationale. Le divorce n’est pas encore consommé, mais la tension monte.


La nomination du bureau de l’Assemblée nationale n’en finit pas de créer des remous. Mercredi, les députés ont nommé Thierry Solère, député Les Constructifs (proche de la majorité), à la questure de l’Assemblée. Une décision qui a provoqué la colère de l’opposition puisque que ce poste devait lui revenir, conformément à la tradition. Les Républicains, qui soutenaient la candidature d’Eric Ciotti, pensaient l’obtenir.

Mais cette nomination a également provoqué une crise au sein même du groupe Les Constructifs à l’Assemblée nationale. Il est composé d’anciens députés Les Républicains favorables au gouvernement et de membres de l’UDI.

« Cette questure revient au groupe LR »


Or, comme le souligne jeudi matin le député Bertrand Pancher, les UDI Constructifs ont appris que leurs nouveaux collègues (issus des Républicains) présentaient la candidature de Thierry Solère au même moment que les députés des autres groupes, alors qu’ils étaient sur les bancs l’Assemblée nationale. Philippe Vigier, le président du groupe UDI sous la précédente législature, ne décolère pas :
Il y a eu un choix d’un candidat sans même qu’il y ait une décision de l’ensemble des parlementaires du groupe.Philippe Vigier
Philippe Vigier estime que « cette questure devait revenir au groupe Les Républicains qui sont les plus nombreux » : « C’est la tradition de cette maison. » L’élu menace, s’il n’est pas entendu prochainement, de provoquer une scission du groupe :
Nous n’en resterons pas là. Je ne resterai pas dans un groupe longtemps dans lequel il y ce genre de fonctionnement.Philippe Vigier

Propos recueillis par Rym Ben Ameur et Stéphanie Depierre



http://www.europe1.fr/politique/lexclusion-des-constructifs-de-lr-sera-examinee-le-11-juillet-promet-bernard-accoyer-3375143

L’exclusion des « Constructifs » de LR sera examinée le 11 juillet promet Bernard Accoyer


11h33, le 29 juin 2017

L'exclusion des "Constructifs" de LR sera examinée le 11 juillet promet Bernard Accoyer
Bernard Accoyer a annoncé que le sort des « Constructifs » issus de LR sera étudié le 11 juillet prochain.@ AFP
 

Bernard Accoyer a déclaré à « L’Opinion » que le sort des « Constructifs » LR sera débattu lors du prochain bureau politique.


Le secrétaire général des Républicains, Bernard Accoyer, a déclaré jeudi qu’une éventuelle exclusion des députés Les Républicains membres du groupe « Les Constructifs » à l’Assemblée nationale serait examinée en bureau politique le 11 juillet.

Futur débat en bureau politique. « Nous en débattrons au prochain bureau politique parce qu’ils s’étaient déjà éloignés d’eux-mêmes par leur choix, il conviendra probablement d’aller plus loin », a estimé Bernard Accoyer, invité de L’Opinion.

Il a rappelé que « 12 des parlementaires élus sous étiquette LR n’avaient pas de candidat En Marche ! en face d’eux, ils ont donc été élus ». « Ils ont rendu des remerciements au président de la République », en formant, avec l’UDI et des indépendants, le groupe des « Constructifs ».

Postes de questeurs : Accoyer dénonce un » scandale politique ». « On voit aujourd’hui qu’ils se disent d’opposition pour pouvoir disposer des postes, s’octroyer les postes de l’Assemblée qui constituent l’équilibre démocratique de l’Assemblée nationale », a poursuivi Bernard Accoyer en référence à l’élection de Thierry Solère comme questeur mercredi, aux dépens du député LR Eric Ciotti.

« C’est un vrai scandale politique », a-t-il commenté, évoquant une « décision téléguidée par l’Élysée au mépris de nos institutions ». Il a par ailleurs déclaré que le discours d’Emmanuel Macron devant le Congrès était un acte « méprisant » à l’endroit du Premier ministre.



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