Cela devient une habitude.
Simultanément à l’annonce de révélations des services secrets occidentaux sur les attentats du 11 septembre 2001 à New York et du 8 mai 2002 à Karachi survient une nouvelle tuerie.
Ce fut le cas le 13 novembre dernier, c’est encore le cas aujourd’hui.
Et puisqu’à chaque fois des implications saoudiennes apparaissent de manière évidente, même si certains nient qu’il en existe des preuves, je rappelle aussi que les aléas des négociations des contrats Agosta et Sawari II tout au long de l’année 1994 tiennent énormément à ma situation à cette époque, comme le savent bien Josette Brenterch et d’autres militants du NPA de Brest, lesquels ne manquent pas d’amis ou de complices en Floride.
http://www.rtbf.be/info/monde/amerique-du-nord/detail_pas-de-preuves-d-une-implication-saoudienne-dans-les-attentats-du-11-septembre?id=9323637
Pas de preuves d’une implication saoudienne dans les attentats du 11 septembre
Le directeur de la CIA John Brennan a affirmé samedi qu’un rapport
top secret sur le 11 sptembre qui pourrait être déclassifié ne devait
pas être considéré comme une preuve de la complicité de l’Arabie
saoudite dans ces attaques.
Une décision doit être annoncée prochainement sur une possible déclassification de ce document ultrasensible, qui dort depuis 15 ans dans un coffre-fort du Congrès des Etats-Unis.
Le rapport avait été rédigé en décembre 2002 par les commissions sur le Renseignement de la Chambre des représentants et du Sénat, mais le président de l’époque, George W. Bush, l’avait expurgé de 28 pages dont il avait ordonné la classification, officiellement pour protéger les méthodes et les sources du Renseignement américain.
15 des 19 auteurs étaient Saoudiens
L’ancien vice-président de la commission sénatoriale, l’ex-sénateur de Floride Bob Graham, a récemment réclamé que ces 28 mystérieuses pages soient rendues publiques. Il accuse des responsables saoudiens, en particulier des cadres à l’époque de l’ambassade d’Arabie saoudite à Washington et du consulat en Californie, d’avoir apporté une aide financière aux pirates de l’air des avions-suicide du 11 septembre 2001.
« Je crois que ces 28 pages vont être rendues publiques, je pense que c’est bien qu’elles le soient. Mais les gens ne devraient pas prendre cela comme une preuve de la complicité saoudienne dans les attaques« , a affirmé Brennan dans une interview à la chaîne à capitaux saoudiens Al Arabiya.
Il a souligné que le rapport avait été rédigé un an après les après les pires attentats jamais commis sur le sol américain (près de 3000 morts) – dont 15 des 19 auteurs étaient Saoudiens – et revendiqués par Al-Qaïda.
C’était « un rapport très préliminaire, qui tentait de rassembler des éléments d’information, sur qui était responsable » de ces attaques, a affirmé Brennan dans un extrait de l’interview diffusé par la chaîne basée à Dubaï.
Une décision doit être annoncée prochainement sur une possible déclassification de ce document ultrasensible, qui dort depuis 15 ans dans un coffre-fort du Congrès des Etats-Unis.
Le rapport avait été rédigé en décembre 2002 par les commissions sur le Renseignement de la Chambre des représentants et du Sénat, mais le président de l’époque, George W. Bush, l’avait expurgé de 28 pages dont il avait ordonné la classification, officiellement pour protéger les méthodes et les sources du Renseignement américain.
15 des 19 auteurs étaient Saoudiens
L’ancien vice-président de la commission sénatoriale, l’ex-sénateur de Floride Bob Graham, a récemment réclamé que ces 28 mystérieuses pages soient rendues publiques. Il accuse des responsables saoudiens, en particulier des cadres à l’époque de l’ambassade d’Arabie saoudite à Washington et du consulat en Californie, d’avoir apporté une aide financière aux pirates de l’air des avions-suicide du 11 septembre 2001.
« Je crois que ces 28 pages vont être rendues publiques, je pense que c’est bien qu’elles le soient. Mais les gens ne devraient pas prendre cela comme une preuve de la complicité saoudienne dans les attaques« , a affirmé Brennan dans une interview à la chaîne à capitaux saoudiens Al Arabiya.
Il a souligné que le rapport avait été rédigé un an après les après les pires attentats jamais commis sur le sol américain (près de 3000 morts) – dont 15 des 19 auteurs étaient Saoudiens – et revendiqués par Al-Qaïda.
C’était « un rapport très préliminaire, qui tentait de rassembler des éléments d’information, sur qui était responsable » de ces attaques, a affirmé Brennan dans un extrait de l’interview diffusé par la chaîne basée à Dubaï.
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/la-vente-de-fregates-en-arabie-saoudite-un-contrat-en-or_952611.html
La vente de frégates en Arabie Saoudite, un contrat en or
Par pascal ceaux et jean-marie pontaut, publié le 17/01/2011 à 12:56
Après Karachi, c’est à cette affaire de vente de frégates à l’Arabie saoudite que s’intéressent les juges. Avec une question clef: en marge de l’accord sulfureux négocié en 1994, des rétrocommissions ont-elles financé la campagne présidentielle d’Edouard Balladur?
Cap sur Riyad. Le contrat Sawari II de vente de trois frégates de la France à l’Arabie saoudite en novembre 1994 est désormais au coeur des soupçons de rétrocommissions ayant alimenté la campagne présidentielle d’Edouard Balladur, dont Nicolas Sarkozy était le porte-parole. Les juges Roger Le Loire et Renaud Van Ruymbeke, codésignés au terme d’une passe d’armes avec le parquet de Paris, sont désormais libres d’enquêter sur les dessous d’un sulfureux contrat. Ils s’apprêtent à réclamer au ministère des Finances les pièces relatives à cet accord commercial.
Les magistrats s’intéressent aux rétributions des intermédiaires. Ils pourraient également, pour retrouver la trace de ces versements, délivrer plusieurs commissions rogatoires internationales dans divers paradis fiscaux.
Une similitude troublante avec le contrat du Pakistan
L’enquête sur Sawari II semble prendre le pas sur le contrat des sous-marins Agosta avec le Pakistan et ses liens éventuels avec l’attentat du 8 mai 2002 à Karachi. 15 personnes, dont 11 employés français de la Direction des constructions navales (DCN), avaient été tuées dans l’explosion d’une voiture piégée. Or le contrat saoudien présente une similitude troublante avec celui du Pakistan: il fait apparaître les mêmes personnages parmi les intermédiaires, chevilles ouvrières des négociations.
Il retient l’attention des juges en raison du montant des sommes en jeu, quatre fois plus importantes. Pour toutes ces raisons, Sawari II suscite aussi l’intérêt des familles des victimes de l’attentat de Karachi. Convaincu du lien entre les deux affaires, leur avocat, Me Olivier Morice, a déposé le 23 décembre une plainte auprès des juges Le Loire et Van Ruymbeke. Me Thibault de Montbrial, défenseur des blessés dans l’explosion, devrait lui emboîter le pas.
Que sait-on aujourd’hui du contrat saoudien, de sa destinée hors norme et de ses contours romanesques? Négocié à l’arraché pendant la cohabitation (1993-1995) par les balladuriens, il a été en partie remis en question, quand Jacques Chirac, élu président, a décidé d’interrompre le paiement des sommes promises aux intermédiaires. Un cas unique dans l’histoire des contrats d’armement signés par la France.
L’année 1993 marque un tournant décisif. Les négociations entre Paris et Riyad remontent déjà à plusieurs mois, sans aboutir. Elles portent sur un ensemble d’équipements militaires, mais surtout sur la vente de trois frégates La Fayette, le dernier cri en la matière. Les réseaux traditionnels de discussions échouent à conclure favorablement. Les Saoudiens exigent en effet des délais de paiement étirés.
De nouveaux réseaux d’intermédiaires mis en place
Les élections législatives de 1993 se traduisent par une victoire nette de la droite. Elles conduisent Edouard Balladur à la tête du gouvernement et François Léotard au ministère de la Défense. Celui-ci modifie la stratégie adoptée jusque-là pour convaincre les Saoudiens d’acheter français. Il nomme Jacques Douffiagues, l’un de ses proches, à la tête de la Société française d’exportation de systèmes avancés (Sofresa). L’arrivant présente l’avantage d’avoir une surface politique, lui qui fut ministre et maire d’Orléans (Loiret). De nouveaux réseaux d’intermédiaires sont mis en place, en catastrophe. Apparaissent alors trois personnages clefs, Ziad Takieddine, Abdul Rhaman el-Assir et le cheikh Ali bin Mussalam.
Ce dernier va jouer un rôle déterminant. C’est un homme d’affaires doublé d’un courtisan à l’entregent efficace. Bien que d’origine yéménite et de confession chiite, il est un familier de la cour saoudienne et du roi Fahd, qui en a fait son conseiller privé. Bin Mussalam dispose d’un accès direct à la personne royale et au ministre de la Défense, le prince Sultan bin Abdulaziz. A Paris, lui appartient le luxueux hôtel Prince-de-Galles, près des Champs-Elysées, et, à Londres, le Sheraton de l’aéroport de Heathrow. Ses relations avec les Américains sont plus étroites encore. Dans les années 1980, il aurait financé pour le compte de la CIA, des groupes d’islamistes combattant l’occupation soviétique en Afghanistan.
Pour mener à bien la négociation Sawari II, Bin Mussalam collabore avec un Libanais, Ziad Takieddine. Ce quadragénaire, fils de diplomate, est versé dans les affaires. Ancien dirigeant au Moyen-Orient de l’agence de publicité américaine Young & Rubicam, il reprend au début des années 1980 la station de sports d’hiver Isola 2000. C’est à cette époque qu’il fait connaissance du Tout-Paris politique et de François Léotard.
En 1993, Takieddine entre donc en scène par le biais de contrats de consultant passés avec la Sofresa. Il met en place les réseaux financiers liés à Sawari II. A-t-il aussi été au coeur du système des rétrocommissions, comme il en est aujourd’hui soupçonné? Ou n’a-t-il rien à se reprocher, comme il l’assure avec force?
Charles Pasqua privé de voyage
En cette année 1993, François Léotard suit de près le dossier. Il s’y investit personnellement. Dès l’été, il effectue une visite officielle en Arabie saoudite. Les 18 novembre 1993 et 1er janvier 1994, Ali bin Mussalam est reçu par le Premier ministre Balladur, après avoir rencontré Nicolas Bazire, directeur du cabinet du chef du gouvernement, et François Léotard. Fort de ce dispositif, le ministre de la Défense croit l’affaire conclue. Un déplacement de Balladur est même programmé pour janvier 1994. Dans un entretien au quotidien économique La Tribune du 17 novembre 1993, Léotard déclare: « J’ai la certitude que nous obtiendrons notification du contrat Sawari II pour de nouvelles frégates, une signature lors de cette visite du Premier ministre n’est pas à exclure. »
Le ministère des Affaires étrangères ne partage pas cet enthousiasme. L’ambassadeur de France à Riyad, Jean Bressot, émet des doutes sur la fiabilité des intermédiaires. Ce gaulliste arabisant, ayant multiplié les postes dans la région, se fend d’un télégramme au Quai d’Orsay. Il y formule des réserves à l’encontre d’Ali bin Mussalam. Pour lui, l’homme n’est plus en cour. Chiite, il souffre d’un handicap majeur au royaume de l’islam sunnite.
Pourtant, c’est une délégation fournie qui débarque le 8 janvier 1994 dans la capitale saoudienne. Le ministre de l’Industrie, Gérard Longuet, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, et François Léotard accompagnent le Premier ministre, Edouard Balladur. En dépit des efforts, rien n’est signé. Les Français repartent tête basse. L’humiliation a épargné Charles Pasqua: le ministre de l’Intérieur n’était pas du voyage. Mais il n’est pas écarté des discussions. A la même date, il rencontre son homologue saoudien dans le sud du Maroc, afin d’évoquer un autre contrat portant sur la sécurisation des frontières terrestres du royaume wahhabite. Invité à discuter sous une tente, Pasqua en profite pour vanter à ses interlocuteurs, chefs de tribu, la qualité des chèvres corses!
Une affaire conclue dans un décor des Mille et Une Nuits
L’échec du voyage à Riyad ne fait qu’accélérer les négociations en coulisse. Le contexte pousse à l’urgence. L’élection présidentielle de 1995 approche. D’où l’interrogation d’aujourd’hui: et si le contrat Sawari II avait fourni l’occasion de récupérer des fonds pour la campagne du candidat Balladur?
Léotard multiplie les rendez-vous avec Bin Mussalam. Il le rencontre à sept reprises jusqu’à la signature du contrat, au Maroc, le 19 novembre 1994. Dans un décor de palais des Mille et Une Nuits, l’affaire est conclue, à l’issue d’un protocole solennel. Sans que l’on sache les raisons du revirement saoudien. Les Balladuriens ont-ils convaincu les Saoudiens que leur champion allait entrer à l’Elysée?
« Le contrat Sawari II était une grande victoire pour l’économie française », affirme Renaud Donnedieu de Vabres, alors conseiller politique de Léotard. Interrogé par L’Express, il se dit aujourd’hui « ulcéré » d’être mis en cause, alors qu’il tenait un rôle purement politique dans les discussions. « Ce n’est pas moi qui ai signé les contrats, précise-t-il. Et tout se décidait au niveau interministériel. Mais, moi, j’ai l’honnêteté de dire que j’ai rencontré ces gens sans me cacher au ministère de la Défense. »
Il n’empêche que les conditions de ce happy end interpellent. Car le montant des commissions réclamé par les intermédiaires dépasse largement la norme. On évoque pas moins de 18 % du contrat, quand les taux habituels dépassent rarement 10 %. Autre particularité: les Français exercent une forte pression sur les Saoudiens, afin d’en obtenir un premier versement, sur lequel sera prélevée une partie de la rémunération des intermédiaires. Une troisième bizarrerie retient l’attention: après la signature de novembre 1994, des rencontres se poursuivent jusqu’à la veille de l’élection présidentielle.
A Riyad, on critique la gourmandise des intermédiaires
Le 7 mai 1995, les Français choisissent Jacques Chirac. Au ministère de la Défense, Léotard fait ses cartons. Passation de pouvoir oblige, il converse un moment avec son successeur, Charles Millon. Celui-ci s’étonne de sa fébrilité et remarque que « Léo » ne lui parle que du contrat saoudien. Quinze jours plus tard, le président Chirac charge son ministre d’enquêter sur les soupçons de rétrocommissions illégales qui auraient alimenté les caisses de Balladur.
Charles Millon se rend à Riyad en octobre 1995 pour s’entendre reprocher de la bouche de son homologue saoudien la gourmandise des intermédiaires du contrat. Le dignitaire aurait ajouté ironiquement que, si lui, dans un système féodal, avait à payer ses tribus, il ne comprenait pas ce que les gens en France faisaient de tout cet argent.
Au cabinet Millon, un jeune conseiller, Marwan Lahoud, est chargé des investigations et identifie une série d’anomalies. Très vite, sa conviction est faite, comme il l’a expliqué le 13 décembre au juge Van Ruymbeke. « Vers l’été 1996, j’ai compris le caractère inhabituel de ce réseau supplémentaire. Il vient de ce qu’il est rajouté à la dernière minute, qu’il n’est pas validé et que les profils de paiement ne sont pas conformes au profil de paiement du client. » En clair, les Saoudiens ne procèdent pas de cette manière dans les autres contrats.
En juillet 1996, après une visite officielle en Arabie saoudite, Jacques Chirac ordonne de cesser les paiements aux intermédiaires. Selon une lettre révélée par l’hebdomadaire Le Point, ceux-ci ont déjà encaissé près de 53 millions d’euros sur l’ensemble des contrats passés avec Riyad. Quelle a été la destination réelle de ces sommes d’argent? Ont-elles un rapport avec l’achat du siège du Parti républicain via le Fondo?
L’un des bénéficiaires n’est plus là pour en répondre aux juges. Ali bin Mussalam est décédé à Genève en juin 2004 des suites d’une maladie respiratoire. Le cheikh était alors en disgrâce à la cour de Riyad. Il était aussi visé par une enquête américaine sur une banque suisse de Lugano suspectée de financer le terrorisme islamiste. Mais les deux autres intermédiaires sont susceptibles de répondre aux juges, dont l’objectif est dorénavant d’identifier des bénéficiaires français d’éventuelles rétrocommissions. Ce qui constituerait une véritable affaire d’Etat.
http://www.francetvinfo.fr/monde/usa/floride-fusillade-en-cours-dans-une-discotheque-d-orlando_1496169.html
Au moins 50 morts dans une fusillade à Orlando, la pire tuerie de l’histoire des Etats-Unis
La police a ouvert une enquête pour « acte de terrorisme » et a évoqué les « sympathies » du suspect avec l’islamisme.
Une fusillade, survenue dans le Pulse Orlando, une discothèque gay de la ville d’Orlando (Floride), a fait 50 morts et au moins 53 blessés, selon un nouveau bilan donné par le maire de la ville, dimanche 12 juin. Un bilan initial avait fait état de 20 morts et une quarantaine de blessés. Le tireur fait lui aussi partie des victimes.
Selon le FBI, il pourrait avoir « un penchant » pour le terrorisme islamiste. La police fédérale a donc ouvert une enquête pour « acte de terrorisme » et a évoqué les « sympathies » du suspect avec l’islamisme.
>> Fusillade à Orlando : suivez la situation en direct
Un message exhortant les clients à « sortir et courir »
Le suspect a fait irruption dans cette discothèque fréquentée par la communauté homosexuelle d’Orlando dans la nuit de samedi à dimanche. « Vers 2 heures [8 heures en France], quelqu’un a commencé à tirer. Les gens se sont jetés sur le sol », raconte l’un des clients de la boîte, Ricardo Negron, interrogé par la chaîne Sky News (en anglais).
Aussitôt après, la discothèque a posté un message sur sa page Facebook (en anglais), dans lequel elle exhorte ses clients à « sortir et courir ».
Sur les réseaux sociaux, de multiples témoins ont eux aussi rapporté la fusillade en postant des photos et des vidéos des secours arrivant sur place pour transporter les blessés.
« Cela a tourné à la prise d’otages », a déclaré ensuite le chef de la police John Mina. « Vers 5 heures [11 heures en France] ce matin, la décision a été prise de secourir les otages qui étaient à l’intérieur », a-t-il ajouté, sans que l’on sache si les victimes avaient été tuées par le tireur qui avait ouvert le feu vers 2 heures (6 heures, heure française) dans la discothèque ou lors d’échanges de tirs avec la police. Les enquêteurs cherchent désormais à comprendre le mobile de l’homme lourdement armé.
Une chanteuse tuée vendredi dans la même ville
C’est la deuxième fois en trois jours que la ville d’Orlando est le théâtre d’une fusillade. Vendredi soir, une jeune chanteuse américaine, Christina Grimmie, ancienne candidate de l’émission « The Voice », a été abattue alors qu’elle signait des autographes à l’issue d’un concert au Plaza Live. Le lieu est situé à moins de 5 km du Pulse Orlando.
Son agresseur, un jeune homme de 27 ans en possession de deux armes de poing, s’est donné la mort en se tirant une balle dans la tête sans que ses mobiles aient été éclaircis.
http://www.lefigaro.fr/international/2016/06/12/01003-20160612ARTFIG00037-fusillade-dans-une-boite-de-nuit-gay-en-floride.php
Une vingtaine de morts après une fusillade dans une boîte de nuit gay en Floride
-
- Par lefigaro.fr
- Mis à jour le 12/06/2016 à 14:41
- Publié le 12/06/2016 à 11:25
Une fusillade a éclaté dans la nuit de samedi à dimanche dans une
boîte de nuit gay d’Orlando, en Floride, le Pulse Club. Des coups de feu
ont été tirés à l’intérieur de l’établissement par un homme qui,
ensuite, a retenu pendant près de 3 heures des personnes en otage. Selon
la police locale, il y a une vingtaine de morts et au moins 42
personnes ont été transportées à l’hôpital.
Après des heures de confusion, les autorités ont expliqué dans une conférence de presse avoir été appelées vers 2h du matin. Selon le chef de la police d’Orlando, John Mina, vers 5h du matin, les autorités, contactées par des personnes qui s’étaient réfugiées dans plusieurs endroits de la salle, comme les toilettes, ont décidé de procéder à une «explosion contrôlée» d’une partie du bâtiment pour aller libérer les otages.
Le tireur est mort après un échange de tirs impliquant neuf membres des forces de sécurité, dont l’un est blessé. Le suspect avait un fusil et un pistolet, et portait un engin qui est actuellement contrôlé de près par les équipes de déminage. Le maire de la ville, Buddy Dyer, a salué l’effort «héroïque» des forces de police épaulées par le FBI. Selon lui, on peut parler «d’acte de terrorisme» domestique: «on ne sait pas encore s’il s’agissait d’un loup solitaire ou s’il a eu des complices». Il était en tout cas préparé et pas du coin. Le suspect pourrait avoir «un penchant» pour le terrorisme islamiste, a indiqué un porte-parole du FBI.
Pendant la prise d’otages, un témoin qui avait réussi à s’enfuir a dit avoir entendu «des tirs non-stop» pendant probablement moins d’une minute, mais que ça lui a paru beaucoup plus long. Sur CNN, Christopher Hanson a expliqué avoir d’abord cru qu’il s’agissait de la musique avant de comprendre que c’était des tirs. «Je n’ai vu aucun des tireurs. J’ai juste vu des corps tomber. J’étais au bar pour commander un verre, je suis tombé, j’ai rampé pour sortir. Les gens essayaient de sortir par-derrière. Quand je suis arrivé dans la rue, il y avait du monde, du sang partout».
La zone autour de la discothèque a été évacuée et des dizaines de véhicules de secours ont été mobilisées. Sur son compte Facebook, le night-club avait rapidement demandé à tous ses clients de s’enfuir en courant sans s’arrêter: «Everyone get out of pulse and keep running».
Cette fusillade intervient moins de 48 heures après le meurtre par balles d’une jeune chanteuse américaine dans cette ville du sud des États-Unis. Mais aucun lien n’existerait entre ces deux fusillades, selon la police. Les violences par armes à feu sont quasi quotidiennes aux États-Unis. Depuis le début de l’année, il y a déjà eu plus de 5800 morts par armes à feu dans le pays et plus de 23.000 incidents impliquant des armes à feu d’après le site Gunviolencearchive.org.
Après des heures de confusion, les autorités ont expliqué dans une conférence de presse avoir été appelées vers 2h du matin. Selon le chef de la police d’Orlando, John Mina, vers 5h du matin, les autorités, contactées par des personnes qui s’étaient réfugiées dans plusieurs endroits de la salle, comme les toilettes, ont décidé de procéder à une «explosion contrôlée» d’une partie du bâtiment pour aller libérer les otages.
Le tireur est mort après un échange de tirs impliquant neuf membres des forces de sécurité, dont l’un est blessé. Le suspect avait un fusil et un pistolet, et portait un engin qui est actuellement contrôlé de près par les équipes de déminage. Le maire de la ville, Buddy Dyer, a salué l’effort «héroïque» des forces de police épaulées par le FBI. Selon lui, on peut parler «d’acte de terrorisme» domestique: «on ne sait pas encore s’il s’agissait d’un loup solitaire ou s’il a eu des complices». Il était en tout cas préparé et pas du coin. Le suspect pourrait avoir «un penchant» pour le terrorisme islamiste, a indiqué un porte-parole du FBI.
«Des tirs non-stop»
Pendant la prise d’otages, un témoin qui avait réussi à s’enfuir a dit avoir entendu «des tirs non-stop» pendant probablement moins d’une minute, mais que ça lui a paru beaucoup plus long. Sur CNN, Christopher Hanson a expliqué avoir d’abord cru qu’il s’agissait de la musique avant de comprendre que c’était des tirs. «Je n’ai vu aucun des tireurs. J’ai juste vu des corps tomber. J’étais au bar pour commander un verre, je suis tombé, j’ai rampé pour sortir. Les gens essayaient de sortir par-derrière. Quand je suis arrivé dans la rue, il y avait du monde, du sang partout».
La zone autour de la discothèque a été évacuée et des dizaines de véhicules de secours ont été mobilisées. Sur son compte Facebook, le night-club avait rapidement demandé à tous ses clients de s’enfuir en courant sans s’arrêter: «Everyone get out of pulse and keep running».
Cette fusillade intervient moins de 48 heures après le meurtre par balles d’une jeune chanteuse américaine dans cette ville du sud des États-Unis. Mais aucun lien n’existerait entre ces deux fusillades, selon la police. Les violences par armes à feu sont quasi quotidiennes aux États-Unis. Depuis le début de l’année, il y a déjà eu plus de 5800 morts par armes à feu dans le pays et plus de 23.000 incidents impliquant des armes à feu d’après le site Gunviolencearchive.org.
http://www.20minutes.fr/monde/1863983-20160612-fusillade-floride-sait-tuerie-fait-moins-20-morts-boite-nuit
Fusillade en Floride: Que sait-on de la tuerie qui a fait au moins 20 morts dans une boîte de nuit?
FAITS DIVERS Le bilan pourrait bien s’alourdir au fil des heures…
F.F.
-
- Publié le 12.06.2016 à 15:49
- Mis à jour le 12.06.2016 à 16:37
Les faits se sont produits à l’aube, ce dimanche matin. Après le meurtre de la chanteuse Christina Grimmie, ancienne candidate de l’émission The Voice, la Floride est à nouveau le théâtre d’un drame. Que s’est-il passé cette nuit à Orlando ? 20 Minutes fait le point sur la situation.
Que s’est-il passé exactement cette nuit ?
Vers 2h du matin, un homme lourdement armé est entré dans la boîte de nuit gay Pulse, où se trouvaient 320 personnes. « Quelqu’un a commencé à tirer. Les gens se sont jetés sur le sol », explique un témoin de la scène à Sky News. « Il y a eu une courte pause dans les tirs et certains d’entre nous ont pu se lever et sortir en courant par-derrière. » Ce témoin dit avoir entendu « des tirs continus » pendant probablement moins d’une minute, mais que cela lui a paru beaucoup plus long. Une autre personne également présente dans la discothèque a expliqué à CNN avoir d’abord cru qu’il s’agissait de la musique avant de comprendre que c’était des tirs. « Je n’ai vu aucun des tireurs. J’ai juste vu des corps tomber. J’étais au bar pour commander un verre, je suis tombé, j’ai rampé pour sortir. Les gens essayaient de sortir par derrière. Quand je suis arrivé dans la rue, il y avait du monde, du sang partout. » La situation a ensuite tourné à la prise d’otages.
>> A lire aussi : Suivez les événements à Orlando en direct par ici
Vers 5h, le SWAT (sorte de Raid ou GIGN américain) a investi les lieux. « Vers 5h (9h GMT) ce matin, la décision a été prise de secourir les otages qui étaient à l’intérieur », a indiqué le chef de la police John Mina. Le tireur a été abattu par le SWAT.
Quel est le bilan ?
Une cinquantaine de personnes ont été tuées, d’après les autorités, et 53 blessées. Le bilan n’est pas définitif et pourrait encore s’alourdir dans les prochaines heures. Des proches de personnes qui passaient la soirée au Pulse se sont rendus devant la discothèque pour tenter d’avoir des nouvelles.
Qui est le tireur ?
L’auteur de la tuerie a été identifié comme un Américain d’origine afghane d’une trentaine d’années nommé Omar Mateen, selon les chaînes de télévision CBS et NBC. Il était originaire de Port Saint Lucie, à mi-chemin entre Orlando et Miami. Le FBI a ouvert une enquête pour « acte de terrorisme ». Le suspect pourrait avoir « un penchant » pour l’islam radical. « Nous avons des suggestions [laissant penser] que cet individu pourrait avoir des sympathies pour cette idéologie particulière mais nous ne pouvons pas l’affirmer catégoriquement », a expliqué Ron Harper, agent spécial du FBI interrogé sur de possibles liens entre l’auteur présumé des coups de feu, abattu par la police, et le terrorisme islamiste.
http://www.lalibre.be/actu/international/fusillade-a-orlando-nouveau-bilan-de-50-morts-et-53-blesses-photos-et-video-575d16d035708dcfedad040b
Fusillade à Orlando: nouveau bilan de 50 morts et 53 blessés (PHOTOS et VIDEO)
AFP Publié le dimanche 12 juin 2016 à 10h01 – Mis à jour le dimanche 12 juin 2016 à 16h55
International
La fusillade dans un night-club gay à Orlando (Floride, Etats-Unis)
dimanche à l’aube a fait 50 morts et 53 blessés, a déclaré le maire de
la ville, Buddy Dyer. L’auteur du massacre, mort dans un échange de tirs
avec les policiers d’élite, a été identifié comme Omar Mateen, un
citoyen américain d’origine afghane, né en 1986, selon les chaînes de
télévision CBS et NBC.
Le gouverneur de la province a déclaré l’état d’urgence dans la ville d’Orlando, ce qui lui permet de faire appel à des ressources supplémentaires. De nombreux corps se trouvent encore à l’intérieur de la discothèque, a noté le chef de la police locale, John Mina. Dégager la scène de crime prendra encore « un certain temps ».
Selon lui, le meurtrier était muni d’un fusil d’assaut AR 15, d’une arme de poing et d’un nombre indéterminé de munitions.
La police locale a ouvert une enquête pour acte de terrorisme et la police fédérale avait fait état plus tôt des « sympathies » de l’auteur de l’une des pires fusillades de masse aux Etats-Unis pour la mouvance islamiste.
Les autorités américaines sont convaincues qu’ »il n’y a pas d’autre menace » après la fusillade, a déclaré un responsable de la police fédérale dimanche, Ron Hopper.
L’attaque a débuté vers 2h du matin (heure locale) lorsqu’un policier à l’extérieur du building a été confronté au tireur, qui a ouvert le feu. Le forcené s’est ensuite rendu à l’intérieur du club et a pris des otages. Une équipe d’élite (SWAT) a donné l’assaut environ trois heures après. L’homme a été tué dans un échange de tirs.
Selon les médias, l’auteur de la fusillade vivait à environ 200 kilomètres au sud-est d’Orlando, dans la ville de Port Saint Lucie.
Un précédent bilan faisait état d’une vingtaine de morts et de 42 blessés.
Le gouverneur de la province a déclaré l’état d’urgence dans la ville d’Orlando, ce qui lui permet de faire appel à des ressources supplémentaires. De nombreux corps se trouvent encore à l’intérieur de la discothèque, a noté le chef de la police locale, John Mina. Dégager la scène de crime prendra encore « un certain temps ».
Selon lui, le meurtrier était muni d’un fusil d’assaut AR 15, d’une arme de poing et d’un nombre indéterminé de munitions.
La police locale a ouvert une enquête pour acte de terrorisme et la police fédérale avait fait état plus tôt des « sympathies » de l’auteur de l’une des pires fusillades de masse aux Etats-Unis pour la mouvance islamiste.
Les autorités américaines sont convaincues qu’ »il n’y a pas d’autre menace » après la fusillade, a déclaré un responsable de la police fédérale dimanche, Ron Hopper.
L’attaque a débuté vers 2h du matin (heure locale) lorsqu’un policier à l’extérieur du building a été confronté au tireur, qui a ouvert le feu. Le forcené s’est ensuite rendu à l’intérieur du club et a pris des otages. Une équipe d’élite (SWAT) a donné l’assaut environ trois heures après. L’homme a été tué dans un échange de tirs.
Selon les médias, l’auteur de la fusillade vivait à environ 200 kilomètres au sud-est d’Orlando, dans la ville de Port Saint Lucie.
Un précédent bilan faisait état d’une vingtaine de morts et de 42 blessés.
http://www.parismatch.com/Actu/International/A-Orlando-la-pire-fusillade-de-l-histoire-des-Etats-Unis-993808
A Orlando, la pire fusillade de l’histoire des Etats-Unis
Paris Match | Publié le 12/06/2016 à 17h18
L’attaque commise contre une boîte de nuit gay d’Orlando a fait au moins 50 morts et 53 blessés.
La pire fusillade de l’histoire des Etats-Unis. Le maire d’Orlando Buddy Dyer a annoncé ce dimanche que 50 personnes avaient été tuées et 53 blessées dans l’attaque commise, dans la nuit de samedi à dimanche, contre une boîte de nuit gay de la ville floridienne. C’est un bilan bien supérieur à celui annoncé il y a quelques heures, qui faisait état de 20 morts et d’une quarantaine de blessés. Une enquête pour «acte de terrorisme» a été ouverte.
Buddy Dyer a rapidement demandé au gouverneur de l’Etat de déclarer l’état d’urgence, comme il l’a fait pour Orlando. Cela permet notamment de mobiliser des ressources supplémentaires. Le centre médical régional d’Orlando est confiné, et ne laisse passer que les patients dans un état urgent.
Un responsable de la police fédérale, Ron Hopper, a déclaré qu’«il n’y a pas d’autre menace».
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« Il semble qu’il ait été organisé et bien préparé »
Le tireur est décédé dans un échange de tirs avec la police. Selon la chaine CBS, il s’agit d’Omar Mateen, un Américain d’origine afghane âgé de 29 ans. Un imam, invité par les autorités à prendre la parole pendant une conférence de presse, a appelé au calme, demandant à la population et aux médias de ne pas tirer de conclusions hâtives sur les motifs derrière cette tuerie.
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«Il semble qu’il ait été organisé et bien préparé», a dit du tueur John Mina, le chef de la police d’Orlando. Il était apparemment en possession d’un fusil d’assaut, d’un pistolet et d’«un autre appareil sur lui», a poursuivi le policier, sans donner de précision. Aucun engin explosif n’a été retrouvé près de la voiture du suspect.
« Maman, il y a des morts »
Le drame s’est produit cette nuit, aux alentours de deux heures du matin, au Pulse, une boîte de nuit gay d’Orlando. L’établissement était vraisemblablement au maximum de sa capacité lorsque le tireur est entré et a ouvert le feu. Les premiers témoignages évoquaient la présence d’un second assaillant, mais cela n’a pas été confirmé par les autorités.
Les témoignages des clients de la discothèque sont terribles. Helene Royster, dont le fils se trouvait au Pulse, a raconté à l’«Orlando Sentinel»: «Il pleurait et criait, il m’a dit: « Maman, il y a des morts ». Je ne savais pas quoi pensé. Donc j’ai sauté dans ma voiture, avec mon mari. Depuis, je réconforte des gens.» Son fils n’a pas été touché mais a été transféré vers un commissariat de la ville pour témoigner. Le jeune homme était avec deux de ses amis: un a reçu trois balles, l’autre est toujours porté disparu.
«Les gens se marchaient les uns sur les autres», a déclaré au journal local Jillian Amador. «Je me sens mal, je suis très nerveuse. J’ai peur, je ne veux pas sortir», a poursuivi la jeune femme, brièvement hospitalisée.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2016/06/12/de-nombreux-blesses-apres-une-fusillade-dans-une-boite-de-nuit-gay-de-floride_4948688_3222.html
Une fusillade à Orlando a fait au moins 50 morts, la plus grave de l’histoire américaine
Le Monde.fr avec AFP, AP et Reuters | 12.06.2016 à 12h02 • Mis à jour le 12.06.2016 à 17h14
Un homme lourdement armé a ouvert le feu, dans la nuit de samedi 11 à dimanche 12 juin, dans une boîte de nuit gay d’Orlando, en Floride aux Etats-Unis. Au moins cinquante personnes ont été tuées et 53 blessées, selon le dernier bilan diffusé par le maire de la ville, Buddy Dyer, plaçant ce drame parmi les plus meutriers de l’histoire américain.
Lire les témoignages : Tuerie à Orlando : « Au début, quand j’ai entendu les tirs, j’ai cru que c’était la musique »
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Que s’est-il passé ?
Un officier de police, qui travaillait comme agent de sécurité dans la boîte de nuit Pulse, a échangé des coups de feu avec l’assaillant vers 2 heures locales, ont précisé des responsables de la police lors d’un point presse.
L’homme a ensuite pris des personnes en otages, avant que les troupes d’élite américaines du SWAT ne décident de pénétrer dans la boîte de nuit et n’abattent l’agresseur. « A 5 heures [locales] ce matin, la décision a été prise de porter secours aux otages qui se trouvaient à l’intérieur. Nos officiers ont échangé des coups de feu avec le suspect. Le suspect est mort », a raconté John Mina, chef de la police d’Orlando. Au moins un policier a été blessé dans la fusillade et les forces de l’ordre ont réussi à sauver au moins 30 personnes, a-t-il ajouté.
Pour l’instant, on ne sait pas si les victimes ont été tuées par le tireur ou lors d’échanges de tirs avec la police.
La police a indiqué avoir procédé à une « explosion maîtrisée » dans la discothèque plusieurs heures après la fusillade mais n’a pas expliqué les raisons de cette intervention.
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Qui est le tireur ?
Selon les chaînes de télévision CBS et NBC, le tireur a été identifié comme Omar Mir Seddique Mateen, un citoyen américain d’origine afghane, né en 1986 de parents afghans. Selon elles, il vivait apparemment à Port St. Lucie, en Floride, à environ 200 kilomètres d’Orlando, et n’avait pas de casier judiciaire. Un responsable de la police fédérale, Ron Hopper, a refusé de confirmer l’identité du tireur.
Lors des échanges de tirs avec la police, le tireur était armé d’un fusil d’assaut de type AR-15, d’une arme de poing et d’un « dispositif suspect », dont la nature n’a pas été établie, ont indiqué les autorités.
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Ouverture d’une enquête pour « acte de terrorisme »
La police fédérale américaine (FBI) n’a pas écarté la piste du terrorisme islamiste. L’homme « pourrait avoir des sympathies pour cette idéologie particulière, mais nous ne pouvons pas l’affirmer catégoriquement », a expliqué un de ses agents. Le FBI a ouvert une enquête pour « acte de terrorisme ».
Le président américain Barack Obama a demandé à être informé régulièrement de la suite des événements et a ordonné au gouvernement fédéral « de fournir toute l’aide nécessaire ».
L’état d’urgence a été déclaré dans la ville d’Orlando, et pourrait être étendu à l’Etat de Floride. Toutefois, les autorités américaines sont convaincues qu’« il n’y a pas d’autre menace ».
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Le « Pulse », club emblématique de la cause gay
Le Pulse s’affiche comme l’une des boîtes de nuit emblématiques de la cause des personnes LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuelles, trans-genres, intersexuées) en Floride et aux Etats-Unis. Sur son site Internet, le club se présente comme « un univers de divertissement et de fantasme, le club le plus chaud d’Orlando ». Le club est réputé aussi pour ses spectacles de drag-queens.
L’établissement a été fondé en 2004 des suites d’un drame familial : sa co-fondatrice et co-propriétaire, Barbara Poma, issue d’une famille italo-américaine, raconte avoir perdu son frère John en 1991, emporté par le sida. Il s’agit alors pour Mme Poma de rendre hommage à un être cher prématurément disparu tout en « réveillant les consciences » sur la cause des personnes LGBTI et la prévention du VIH.
Pulse fait partie d’un réseau communautaire dynamique en Floride, faisant notamment la promotion des prochains Gay Games qui doivent se tenir à Paris en août 2018, une manifestation sportive mondiale à laquelle la ville d’Orlando était candidate.
Aucune information n’a été donnée sur le nombre de clients présents à l’intérieur de l’établissement au moment de la fusillade.
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Pas de lien avec le meurtre de Christina Grimme vendredi
C’est la deuxième fois en trois jours que la ville d’Orlando est le théâtre d’une fusillade. Vendredi soir, la chanteuse américaine Christina Grimmie, ancienne candidate de l’émission « The Voice », a été abattue alors qu’elle signait des autographes à l’issue d’un concert au Plaza Live, situé à moins de cinq kilomètres du Pulse. Mais selon la police, il n’existe aucun lien entre les deux affaires.
L’agresseur de la jeune chanteuse, un jeune homme de 27 ans en possession de deux armes de poing, s’est donné la mort en se tirant une balle dans la tête. Ses mobiles n’ont, pour le moment, pas été éclaircis.
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