Comme bien d’autres « déconnologues », le second a été
recruté par le maître sur Internet, plus précisément sur le site Rue89
en 2014, si ma mémoire est bonne, et se la joue depuis NEMROD34, ou pas
loin.
En ce qui concerne ses « contre-mesures massives, radicales et pas marrantes du tout », il est bien évident qu’il devra rendre des comptes et s’y attende. C’est peut-être même ce qu’il cherche.
http://rue89.nouvelobs.com/2016/05/31/sfr-deux-salaries-licencies-propos-racistes-tenus-periscope-264201
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En ce qui concerne ses « contre-mesures massives, radicales et pas marrantes du tout », il est bien évident qu’il devra rendre des comptes et s’y attende. C’est peut-être même ce qu’il cherche.
http://rue89.nouvelobs.com/2016/05/31/sfr-deux-salaries-licencies-propos-racistes-tenus-periscope-264201
SFR : deux salariés licenciés pour des propos racistes tenus sur Periscope
Par Boris Manenti, journaliste à L’Obs. Publié le 31/05/2016 à 16h42
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Commentaires postés
Publié le 31/05/2016 à 17h36
Itzig Finkelstein
génocidé
Je ne les plains pas, bien au contraire.
Dommage que ce soit leur patron qui ait pris l’initiative de jeter ces
ordures à la benne. La Justice devrait être aussi prompte à tomber sur
le râble des hordes de fumiers racistes masqués polluant le réseau avec
leur propagande dégueulasse, mais manque de bol, ce n’est qu’une machine
à bout de souffle vivant retranchée dans un autre siècle, et totalement
incapable de faire appliquer les lois de notre pays sur Internet.
5 réponses
Publié le 31/05/2016 à 19h28
1 réponse
Publié le 31/05/2016 à 19h40
3 réponses
Publié le 31/05/2016 à 21h05
1 réponse
Publié le 01/06/2016 à 09h39
Mais tout le monde est contre. Le débat n’est pas là. La question est de savoir comment la combattre.
Personne ne souhaite j’imagine interdire la haine. Vous n’avez pas envie qu’il soit interdit de dire que les nazis sont haïssables. Enfin, je ne pense pas.
Donc vous êtes pour la haine, mais uniquement envers la catégorie de personne qui convient à vos opinions. Et si on fait un liste qui contient plus de catégorie que « nazi », je pense qu’avant la dixième catégorie, nous ne seront plus exactement d’accord. Et s’il faut mettre 60 millions de personnes d’accord sur une liste exhaustive des catégorie légalement haïssable, c’est peine perdue.
Passer par la loi, c’est se condamner très vite à se vautrer en marchant sur ses mains.
La loi interdit l’atteinte aux personnes et aux biens. Si l’expression d’une idée par une personne qui possède une autorité implique un risque effectif de passage à l’acte, alors on peut faire intervenir la Justice. Mais autrement, c’est à la société des gens de bonne volonté de constituer une force d’opinion et d’agir sans réclamer le secours de la Justice.
Personne ne souhaite j’imagine interdire la haine. Vous n’avez pas envie qu’il soit interdit de dire que les nazis sont haïssables. Enfin, je ne pense pas.
Donc vous êtes pour la haine, mais uniquement envers la catégorie de personne qui convient à vos opinions. Et si on fait un liste qui contient plus de catégorie que « nazi », je pense qu’avant la dixième catégorie, nous ne seront plus exactement d’accord. Et s’il faut mettre 60 millions de personnes d’accord sur une liste exhaustive des catégorie légalement haïssable, c’est peine perdue.
Passer par la loi, c’est se condamner très vite à se vautrer en marchant sur ses mains.
La loi interdit l’atteinte aux personnes et aux biens. Si l’expression d’une idée par une personne qui possède une autorité implique un risque effectif de passage à l’acte, alors on peut faire intervenir la Justice. Mais autrement, c’est à la société des gens de bonne volonté de constituer une force d’opinion et d’agir sans réclamer le secours de la Justice.
1 réponse
Publié le 01/06/2016 à 09h44
2 réponses
Publié le 01/06/2016 à 10h46
Nestor Ivanovitch Makhno
Acquérir de la puissance se paie cher, la puissance abêtie.
répond à Itzig Finkelstein
faut en avoir une sacrément petite pour autant enculer les mouches que lui quand même hein… ^^
1 réponse
Publié le 01/06/2016 à 11h58
Publié le 01/06/2016 à 15h51
1 réponse
Publié le 31/05/2016 à 20h58
raginwulf
répond à Itzig Finkelstein
Je vais sans doute passer pour un pro-Quadrature du net ou pire, mais
tant pis, j’aime à penser qu’il puisse rester un bastion de totale
liberté de parole, même si la liberté de penser de la merde est
forcément le contrepoint obligé.
Certes cela permet aux pires cons d’exprimer leur simili-pensées nauséabondes, mais je pense sincèrement que c’est un moindre mal, dans le sens où je pense (et ça n’engage que moi évidemment) qu’il ne faut franchement pas avoir grand chose à faire de sa vie et n’avoir que peu de foi en ses propres convictions s’il suffit seulement de propos écrits/dits sur internet par quelque abruti fini pour s’en trouver offusqué, offensé, et avoir des envies profondes de répression et de régulation de la liberté de parole.
Poser la limite à la diffamation à la rigueur, quand c’est personnel… mais les idées pourries des fachos, misogynes ou autres, à mon avis il vaut mieux s’en foutre et les tourner en dérision plutôt que leur donner une importance à laquelle elles ne peuvent même pas prétendre.
Que leur employeur les vire, OK à 100% bien sûr, faut bien avouer qu’ils sont cons comme des placards ces mecs. Les traîner en justice ? Meh, il y a tant de plus gros poissons à pêcher !
Certes cela permet aux pires cons d’exprimer leur simili-pensées nauséabondes, mais je pense sincèrement que c’est un moindre mal, dans le sens où je pense (et ça n’engage que moi évidemment) qu’il ne faut franchement pas avoir grand chose à faire de sa vie et n’avoir que peu de foi en ses propres convictions s’il suffit seulement de propos écrits/dits sur internet par quelque abruti fini pour s’en trouver offusqué, offensé, et avoir des envies profondes de répression et de régulation de la liberté de parole.
Poser la limite à la diffamation à la rigueur, quand c’est personnel… mais les idées pourries des fachos, misogynes ou autres, à mon avis il vaut mieux s’en foutre et les tourner en dérision plutôt que leur donner une importance à laquelle elles ne peuvent même pas prétendre.
Que leur employeur les vire, OK à 100% bien sûr, faut bien avouer qu’ils sont cons comme des placards ces mecs. Les traîner en justice ? Meh, il y a tant de plus gros poissons à pêcher !
6 réponses
Publié le 31/05/2016 à 20h42
1 réponse
Publié le 31/05/2016 à 21h07
1 réponse
Publié le 31/05/2016 à 21h15
1 réponse
Publié le 31/05/2016 à 22h01
2 réponses
Publié le 31/05/2016 à 22h26
À la diffamation, la calomnie, l’injure
publique, la délation, les flics à la maison, ta famille alarmée et
réveillée pour te vomir dessus, ton nom associé sur google à toutes les
perversions et les crimes passés, en cours, ou à venir, etc, etc.
Pour certains, ce n’est pas à quoi on a pu être confrontés, mais à quoi on l’est quotidiennement depuis des années par 1 ou 2 félés. Seulement 1 ou 2 suffisent.
Bon, en l’occurrence, ça va finir par voler dans les brancards d’une manière qu’ils ne s’imaginent même pas, tellement leur pratique de l’internet les a détachés des contingences judiciaires et médicales de ce bas monde.
Parce que, comme les deux couillons de l’article ou la petite folle nazie de celui d’à côté, la justice, voire la psychiatrie, vont leur tomber dessus : il y a eu retard à l’allumage, mais ça se précise très sévèrement.
Pour certains, ce n’est pas à quoi on a pu être confrontés, mais à quoi on l’est quotidiennement depuis des années par 1 ou 2 félés. Seulement 1 ou 2 suffisent.
Bon, en l’occurrence, ça va finir par voler dans les brancards d’une manière qu’ils ne s’imaginent même pas, tellement leur pratique de l’internet les a détachés des contingences judiciaires et médicales de ce bas monde.
Parce que, comme les deux couillons de l’article ou la petite folle nazie de celui d’à côté, la justice, voire la psychiatrie, vont leur tomber dessus : il y a eu retard à l’allumage, mais ça se précise très sévèrement.
Publié le 31/05/2016 à 22h27
Le truc, c’est qu’il est impossible de
séparer ce qui est du domaine purement personnel, de ce qui se passe à
un autre niveau : la propagande des extrémistes de la haine, qui usent
exactement des mêmes techniques avec leurs adversaires, que celles des
corbeaux ordinaires. Cette propagande, dont l’essence est constituée de
calomnies et de diffamations odieuses, ainsi que de doxage, de traque,
d’affichage grotesque sur des piloris de l’internet, je souhaite
ardemment qu’elle soit éradiquée. Parce vous aurez peut-être remarqué
que cela a pris des proportions prodigieuses et que les belles idées et
les bonnes intentions ne font pas du tout le poids face à ce déferlement
de démence haineuse.
La liberté d’expression est un luxe bourgeois.
La liberté d’expression est un luxe bourgeois.
2 réponses
Publié le 31/05/2016 à 22h45
1 réponse
Publié le 01/06/2016 à 09h48
Mais la loi sur la liberté de la presse initiale, celle de 1881 c’est
exactement cela : l’expression des idée est autorisé mais les
*personnes* ont le droit de défendre leur honneur. Les personnes, et non
les catégories de personnes. C’est ça qu’il me semble fondamental de
rétablir.
Si quelqu’un écrit sur le net que *vous* (nommément reconnaissable) êtes un « sale youpin / une ordure stalinienne / un petit bourgeois de merde (…) » vous avez le droit de vous défendre par la loi. A fortiori s’il y a harcèlement sur différents canaux.
Par contre écrire : je déteste les sales youpins, les ordures staliniennes, les petits bourgeois de merde (…), sans qu’une personne *nommément* soit visée, je pense que ça doit être autorisé, car nous ne saurions nous mettre d’accord sur la liste de ce qui est permis ou pas permis de détester en général.
Si quelqu’un écrit sur le net que *vous* (nommément reconnaissable) êtes un « sale youpin / une ordure stalinienne / un petit bourgeois de merde (…) » vous avez le droit de vous défendre par la loi. A fortiori s’il y a harcèlement sur différents canaux.
Par contre écrire : je déteste les sales youpins, les ordures staliniennes, les petits bourgeois de merde (…), sans qu’une personne *nommément* soit visée, je pense que ça doit être autorisé, car nous ne saurions nous mettre d’accord sur la liste de ce qui est permis ou pas permis de détester en général.
1 réponse
Publié le 01/06/2016 à 10h48
Nestor Ivanovitch Makhno
Acquérir de la puissance se paie cher, la puissance abêtie.
répond à Shamash
« je déteste les sales youpins, les ordures staliniennes, les petits
bourgeois de merde (…), sans qu’une personne *nommément* soit visée, je
pense que ça doit être autorisé »
Ben c’est autorisé puisque tu viens de le dire.
T’es pas la moitié d’un con toi hein ?
Ben c’est autorisé puisque tu viens de le dire.
T’es pas la moitié d’un con toi hein ?
1 réponse
Publié le 01/06/2016 à 11h29
Nestor Ivanovitch Makhno
Acquérir de la puissance se paie cher, la puissance abêtie.
répond à Shamash
Et inversement !
Publié le 01/06/2016 à 18h19
Nestor Ivanovitch Makhno
Acquérir de la puissance se paie cher, la puissance abêtie.
répond à Shamash
disons que les millions de juifs massacrés dans les camps de
concentration leur donne le droit au doute quand aux propos antisémites
hein.
Quand on connaît l’héritage nazi que le monde a connu après la défaite de l’Allemagne on sait parfaitement que des grands psychopathes sont au sein de nombreuses oligarchies.
Quand on connaît l’héritage nazi que le monde a connu après la défaite de l’Allemagne on sait parfaitement que des grands psychopathes sont au sein de nombreuses oligarchies.
1 réponse
Publié le 02/06/2016 à 11h59
Nous sommes effectivement des sociétés traumatisées par la barbarie
du XXe siècles. Mais on ne peut pas rester éternellement en état de
choc.
On ne peut pas se permettre d’être inefficace. Or restreindre le débat par la voie légale c’est forcément se condamner à l’être. Car bien sûr l’interdiction ne va concerné que certaines idées bien ciblées qui ont prouvé leur nuisance, et contre lesquelles, de se fait, la majorité est déjà vaccinée. Par contre ça empêche de lutter contre certaines idées qui elles ne sont pas interdites parce que les attaquer peut être vu comme attaquer une communauté.
On ne peut pas se permettre d’être inefficace. Or restreindre le débat par la voie légale c’est forcément se condamner à l’être. Car bien sûr l’interdiction ne va concerné que certaines idées bien ciblées qui ont prouvé leur nuisance, et contre lesquelles, de se fait, la majorité est déjà vaccinée. Par contre ça empêche de lutter contre certaines idées qui elles ne sont pas interdites parce que les attaquer peut être vu comme attaquer une communauté.
1 réponse
Publié le 02/06/2016 à 12h06
Nestor Ivanovitch Makhno
Acquérir de la puissance se paie cher, la puissance abêtie.
répond à Shamash
on est pas resté traumatisé par la barbarie du 20ème siècle, on est
pas en état de choc on est sous la dicture économique néolibérale des
décideurs financiers et politiques.
1 réponse
Publié le 02/06/2016 à 12h51
1 réponse
Publié le 02/06/2016 à 13h18
Nestor Ivanovitch Makhno
Acquérir de la puissance se paie cher, la puissance abêtie.
répond à Shamash
ouais voilà c’est moi l’antisémite, bravo pour ton manque total d’originalité en ce qui concerne le trollage.
Faut vraiment que la modération soit aveugle ici ou d’extrême droite pour ne rien voir…
T’es un grand malade.
Faut vraiment que la modération soit aveugle ici ou d’extrême droite pour ne rien voir…
T’es un grand malade.
1 réponse
Publié le 02/06/2016 à 15h17
Non, mais relisez vous. Dictature, oligarchie, psychopathe, partis
politiques pourris, magouille… Le discours du « tous pourris » est le
meilleurs indicateur d’une volonté tyrannique.
Je sais plus qui a dit qu’aujourd’hui s’il devait guetter le retour des tyrannies qui ont semées le malheur durant le XXe siècles, il regarderait du côté de l’extrême gauche plutôt que de l’extrême droite. En tout cas je suis d’accord avec ça. Notamment en vous lisant.
Je sais plus qui a dit qu’aujourd’hui s’il devait guetter le retour des tyrannies qui ont semées le malheur durant le XXe siècles, il regarderait du côté de l’extrême gauche plutôt que de l’extrême droite. En tout cas je suis d’accord avec ça. Notamment en vous lisant.
1 réponse
Publié le 02/06/2016 à 15h22
Nestor Ivanovitch Makhno
Acquérir de la puissance se paie cher, la puissance abêtie.
répond à Shamash
à force d’enculer les mouches de la sorte tu vas finir par choper une crampe je te le dis moi…
Heureusement que rue89 dispose de sa modération d’extrême droite hein, sinon ton imposture t’aurait fait disparaitre depuis belle lurette…
Heureusement que rue89 dispose de sa modération d’extrême droite hein, sinon ton imposture t’aurait fait disparaitre depuis belle lurette…
Publié le 31/05/2016 à 22h08
Non mais si tu veux, à mon avis et
d’expérience, celui qui sous couvert d’anonymat du net se sent d’un coup
tout à fait légitime à orienter impunément sa psychose sur l’un ou
l’autre au choix les anchois… et ben la phase 2, qui suit très vite,
c’est le harcèlement par email, les blogs dégueulasses et orduriers, les
coups de téléphone et les menaces à la famille, etc etc.
Et ça, ça va très très vite.
À tel point même que, les « acteurs » du net n’étant absolument pas préparés ou dans le déni oui-oui, le seul recours est, ce qui n’est pas donné à tout le monde, de mettre en place des contre-mesures massives, radicales et pas marrantes du tout.
Je suis pour le coup très défavorable au coup du droit à l’anonymat sans limites sur le net.
Et ça, ça va très très vite.
À tel point même que, les « acteurs » du net n’étant absolument pas préparés ou dans le déni oui-oui, le seul recours est, ce qui n’est pas donné à tout le monde, de mettre en place des contre-mesures massives, radicales et pas marrantes du tout.
Je suis pour le coup très défavorable au coup du droit à l’anonymat sans limites sur le net.
1 réponse
Publié le 31/05/2016 à 22h34
raginwulf
répond à Caporal_Pancho
Oui, c’est vrai que j’aurais du en effet compléter diffamation avec
harcèlement en ligne, my bad (ça se rejoignait un peu dans ma tête comme
attaque personnelle).
L’anonymat sans limite c’est encore un autre débat, sur lequel j’avoue ne m’être pas vraiment penché, pour moi dire ce qu’on veut sur internet c’est aussi devoir être capable d’en assumer les conséquences, même si l’anonymat change beaucoup la donne… Dans le cas de la diffamation ou du harcèlement en ligne c’est en effet intéressant. J’imagine que les réseaux « habituels » sont tout de même assez simples pour permettre aux autorités de tracer le harceleur (mais peut être me trompes-je ?).
J’imagine mal des ados être harcelé(e)s sur Tor en gros, après je ne connais pas vraiment la politique de Facebook concernant la divulgation d’infos aux autorités.
L’anonymat sans limite c’est encore un autre débat, sur lequel j’avoue ne m’être pas vraiment penché, pour moi dire ce qu’on veut sur internet c’est aussi devoir être capable d’en assumer les conséquences, même si l’anonymat change beaucoup la donne… Dans le cas de la diffamation ou du harcèlement en ligne c’est en effet intéressant. J’imagine que les réseaux « habituels » sont tout de même assez simples pour permettre aux autorités de tracer le harceleur (mais peut être me trompes-je ?).
J’imagine mal des ados être harcelé(e)s sur Tor en gros, après je ne connais pas vraiment la politique de Facebook concernant la divulgation d’infos aux autorités.
1 réponse
Publié le 31/05/2016 à 23h00
Oui non pas de problème, et je te remercie de m’avoir répondu.
Je pense que quand une limite semble « easyment » franchissable, ça devient très vite le règne du no-limit.
Hors, d’un point de vue judiciaire et psychiatrique, le mecs n’ont vu arriver les choses que vraiment petit à petit, sans être forcément habitué du champs etc etc.
Je discute régulièrement avec ma proprio qui est pédopsy : il y a quelques mois/années encore, elle me disait : je comprends pas de quoi tu parles…
Aujourd’hui, elle ne parle (presque) que de ça.
Je pense que quand une limite semble « easyment » franchissable, ça devient très vite le règne du no-limit.
Hors, d’un point de vue judiciaire et psychiatrique, le mecs n’ont vu arriver les choses que vraiment petit à petit, sans être forcément habitué du champs etc etc.
Je discute régulièrement avec ma proprio qui est pédopsy : il y a quelques mois/années encore, elle me disait : je comprends pas de quoi tu parles…
Aujourd’hui, elle ne parle (presque) que de ça.
Publié le 31/05/2016 à 22h39
Je ne sais pas exactement ce qui est arrivé à Itzig Finkelstein (et
sincèrement je m’en fous). Mais je trouve sa posture victimaire
parfaitement ennuyeuse. « La liberté d’expression est bourgeoise » ai-je
pu lire de sa plume. Ah bon ? La liberté d’expression t’a fait du mal
donc il faut empêcher tout un chacun d’en jouir ?
Ce raisonnement me fait un peu penser aux familles de victimes du 13 novembre qui ont réclamé le rétablissement de la peine de mort et l’expulsion de tous les musulmans du pays. Dans les deux cas, on est face à des personnes incapables de saisir l’importance de la liberté.
Que la loi soit mal faite, que la justice ne fasse pas son travail, que l’éventuel préjudice d’Itzig Finkelstein aurait subit n’ait pas été reconnu, je veux bien l’entendre. Mais ce n’est pas une raison pour chier sur les libertés numériques, et donc sur les libertés de personnes qui n’ont rien fait de mal.
Ce que propose la QDN est parfaitement équilibré. Dans un état de droit, seul un tribunal est à même de restreindre les libertés et de prononcer des sanctions. Alors, c’est vrai, civiliser Internet est un travail titanesque. Mais n’est absolument pas une excuse pour passer outre ce principe.
D’ailleurs, si les délits commis en ligne étaient systématiquement jugés par un tribunal pour éventuellement aboutir à des condamnations, les « trolls » modéreraient eux-mêmes leurs propos pour éviter amendes et dommages et intérêts. Les enfantillages sont au contraire grandement facilités quand les hébergeurs font eux-mêmes la modération, j’en tire moi-même partie d’ailleurs.
Il ne faut pas se tromper de combat. Si les tribunaux avaient des moyens matériels à la hauteur de la logorrhée de nos codes civil et pénal, nous n’en serions pas là.
Ce raisonnement me fait un peu penser aux familles de victimes du 13 novembre qui ont réclamé le rétablissement de la peine de mort et l’expulsion de tous les musulmans du pays. Dans les deux cas, on est face à des personnes incapables de saisir l’importance de la liberté.
Que la loi soit mal faite, que la justice ne fasse pas son travail, que l’éventuel préjudice d’Itzig Finkelstein aurait subit n’ait pas été reconnu, je veux bien l’entendre. Mais ce n’est pas une raison pour chier sur les libertés numériques, et donc sur les libertés de personnes qui n’ont rien fait de mal.
Ce que propose la QDN est parfaitement équilibré. Dans un état de droit, seul un tribunal est à même de restreindre les libertés et de prononcer des sanctions. Alors, c’est vrai, civiliser Internet est un travail titanesque. Mais n’est absolument pas une excuse pour passer outre ce principe.
D’ailleurs, si les délits commis en ligne étaient systématiquement jugés par un tribunal pour éventuellement aboutir à des condamnations, les « trolls » modéreraient eux-mêmes leurs propos pour éviter amendes et dommages et intérêts. Les enfantillages sont au contraire grandement facilités quand les hébergeurs font eux-mêmes la modération, j’en tire moi-même partie d’ailleurs.
Il ne faut pas se tromper de combat. Si les tribunaux avaient des moyens matériels à la hauteur de la logorrhée de nos codes civil et pénal, nous n’en serions pas là.
1 réponse
Publié le 31/05/2016 à 23h00
No comment.
Là, à ce niveau de saloperie et de mépris ordurier pour les uns et les autres des personnes ou des groupes de victimes « convoqués » pour l’occase, j’ai jamais vu dans la Rue.
Ah oui vraiment, le trollage ça doit être rigolo pour s’occuper, mais là… ça laisse sans voix.
Troll affamé fait dans la fosse septique, c’est lolilo trop rigolo.
Là, à ce niveau de saloperie et de mépris ordurier pour les uns et les autres des personnes ou des groupes de victimes « convoqués » pour l’occase, j’ai jamais vu dans la Rue.
Ah oui vraiment, le trollage ça doit être rigolo pour s’occuper, mais là… ça laisse sans voix.
Troll affamé fait dans la fosse septique, c’est lolilo trop rigolo.
1 réponse
Publié le 31/05/2016 à 22h54
Publié le 31/05/2016 à 22h37
Publié le 01/06/2016 à 09h25
+1
Une sanction privée (celle de l’entreprise), pas de soucis. L’entreprise peut très bien inclure dans son règlement que tel et tel propos contre telle et telle catégorie de la population ne sont pas tolérés et entraîne rupture du contrat de travail.
Mais une sanction pénale, ça nous entraîne vers une fondrière idéologique. Concrètement ça veut dire que c’est au juge de trancher les débats d’idées et c’est ingérable.
Une sanction privée (celle de l’entreprise), pas de soucis. L’entreprise peut très bien inclure dans son règlement que tel et tel propos contre telle et telle catégorie de la population ne sont pas tolérés et entraîne rupture du contrat de travail.
Mais une sanction pénale, ça nous entraîne vers une fondrière idéologique. Concrètement ça veut dire que c’est au juge de trancher les débats d’idées et c’est ingérable.
1 réponse
Publié le 01/06/2016 à 10h50
Nestor Ivanovitch Makhno
Acquérir de la puissance se paie cher, la puissance abêtie.
répond à Shamash
C’est ingérable parce qu’il n’y a pas assez de juges en France, mais
ça plait à nos partis politiques pourris, comme le front national par
exemple, leur permettant ainsi de magouiller massivement dans le dos de
leurs électeurs.
Publié le 01/06/2016 à 10h56
raciste et con comme un placard c’est un pleonasme :)
je suis pour tout ce qui permet d’en reduire le nombre
mais malheureusement dans leur tete ca ne changera rien voire cela sera pire, dans 90% des cas un raciste restera raciste quoi que l’on fasse… ca doit venir d’eux je pense sinon c’est cuit (comme arreter la clope en fait)
je suis pour tout ce qui permet d’en reduire le nombre
mais malheureusement dans leur tete ca ne changera rien voire cela sera pire, dans 90% des cas un raciste restera raciste quoi que l’on fasse… ca doit venir d’eux je pense sinon c’est cuit (comme arreter la clope en fait)
Publié le 31/05/2016 à 22h04
Hari-Seldon
On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels »
répond à Itzig Finkelstein
en même temps, vu le budget « royal » de la justice en France
1 réponse
Publié le 31/05/2016 à 22h32
C’est évident. C’est le problème numéro
un, en France. Une justice avec des moyens ridicules. Aucun
gouvernement, de gauche ou de droite depuis un bon demi-siècle au moins,
n’a su ou voulu régler ce problème qui cause tant de maux dans la
société, puisque le sentiment d’injustice est ce qu’il y a de plus
terrible.
Publié le 31/05/2016 à 22h54
Publié le 01/06/2016 à 09h19
Pour ma part, je pense qu’au contraire la seule sanction envisageable
est le licenciement (l’entreprise a le droit de protéger son image).
Mais autrement la sanction légale pour délit d’opinion, prise par le juge, me semble une pente glissante ou un engrenage infernal, au choix.
Il faut, quoiqu’il nous en coûte, autoriser l’expression du racisme, de l’homophobie, de l’antisémitisme, de l’anti-ce-qu’on-veut.
Il restera l’interdiction à commettre des actes illégaux pour que la loi commande d’en rester à l’expression des idées sans inciter à atteindre les personnes et les biens. Comme dit Vaneigem, la seule limite à la liberté de s’exprimer doit être d’empêcher quiconque de désigner quelqu’un et de lancer à la foule « Pendez le ! »
Autrement il faut lever l’interdiction du débat d’idées. Le bénéfice concerne d’abord l’éradication des idées néfastes. Une personne doit pouvoir dire que l’homophobie est une perversion, ou que les incroyants méritent d’être punis, ou que la démocratie doit disparaitre, ou que les Noirs sont moins intelligents, ou que les Arabes sont des menteurs, ou les Roms que des voleurs, ou qu’il faut rétablir l’esclavage, que sais je. Et c’est [b]à ceux qui ne sont pas d’accord d’apporter la réplique[/b], pas au juge. Les juges n’ont pas à se prononcer dans tout débat touchant à l’expression factuelle et générale de la réalité, ce qui forme le coeur de la politique.
Ça aurait comme premier avantage, celui d’inciter les progressistes à mobiliser leurs effort dans les campagne d’opinion avec des démonstrations, des arguments convaincants et de combattre le mal par le bien. Car en matière d’idée, dire que Machin a été condamné pour avoir dit A permet certes de faire taire Machin. Mais ça ne permet aucunement de prouver que A est faux. Or l’enjeu est là.
Lien
Quatrième de couv’ :
« Il n’y a ni bon ni mauvais usage de la liberté d’expression, il n’en existe qu’un usage insuffisant. “ L’affirmation de Raoul Vaneigem donne le ton de cet essai qu’il consacre à la liberté la plus fondamentale de l’être humain. Un texte sans concession pour défendre une liberté qui ne doit, d’après lui, rencontrer aucune limitation, qu’elle soit politique, morale ou juridique
Contre les vérités-sanctuaires et les secrets d’État, contre les lois sur la calomnie, le racisme et la pornographie, l’auteur considère qu’on ne combattra et vaincra la bêtise et l’ignominie qu’en travaillant à faire disparaître les conditions qui les rendent possibles. Il affirme haut et fort : ‘ Autorisez toutes les opinions, nous saurons reconnaître les nôtres, nous les combattrons, nous apprendrons à annuler la force attractive des nuisances. [...] Nous les combattrons par la seule critique qui les puisse éradiquer : en pensant par nous-mêmes… L’enjeu de l’usage illimité et entier de la liberté d’expression est, pour Raoul Vaneigem, que l’homme parvienne enfin à sortir de son état de minorité et de dépendance, à se restaurer dans sa pleine humanité. Ce texte provocateur, d’une grande qualité littéraire, met en pièces les idées reçues qui courent dans le débat public. Il ébranle les certitudes raisonnables des bien-pensants et bouscule les bonnes intentions des juges et des apprentis censeurs qui toujours veulent imposer des limites à une activité qui ne peut en tolérer aucune
Mais autrement la sanction légale pour délit d’opinion, prise par le juge, me semble une pente glissante ou un engrenage infernal, au choix.
Il faut, quoiqu’il nous en coûte, autoriser l’expression du racisme, de l’homophobie, de l’antisémitisme, de l’anti-ce-qu’on-veut.
Il restera l’interdiction à commettre des actes illégaux pour que la loi commande d’en rester à l’expression des idées sans inciter à atteindre les personnes et les biens. Comme dit Vaneigem, la seule limite à la liberté de s’exprimer doit être d’empêcher quiconque de désigner quelqu’un et de lancer à la foule « Pendez le ! »
Autrement il faut lever l’interdiction du débat d’idées. Le bénéfice concerne d’abord l’éradication des idées néfastes. Une personne doit pouvoir dire que l’homophobie est une perversion, ou que les incroyants méritent d’être punis, ou que la démocratie doit disparaitre, ou que les Noirs sont moins intelligents, ou que les Arabes sont des menteurs, ou les Roms que des voleurs, ou qu’il faut rétablir l’esclavage, que sais je. Et c’est [b]à ceux qui ne sont pas d’accord d’apporter la réplique[/b], pas au juge. Les juges n’ont pas à se prononcer dans tout débat touchant à l’expression factuelle et générale de la réalité, ce qui forme le coeur de la politique.
Ça aurait comme premier avantage, celui d’inciter les progressistes à mobiliser leurs effort dans les campagne d’opinion avec des démonstrations, des arguments convaincants et de combattre le mal par le bien. Car en matière d’idée, dire que Machin a été condamné pour avoir dit A permet certes de faire taire Machin. Mais ça ne permet aucunement de prouver que A est faux. Or l’enjeu est là.
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Quatrième de couv’ :
« Il n’y a ni bon ni mauvais usage de la liberté d’expression, il n’en existe qu’un usage insuffisant. “ L’affirmation de Raoul Vaneigem donne le ton de cet essai qu’il consacre à la liberté la plus fondamentale de l’être humain. Un texte sans concession pour défendre une liberté qui ne doit, d’après lui, rencontrer aucune limitation, qu’elle soit politique, morale ou juridique
Contre les vérités-sanctuaires et les secrets d’État, contre les lois sur la calomnie, le racisme et la pornographie, l’auteur considère qu’on ne combattra et vaincra la bêtise et l’ignominie qu’en travaillant à faire disparaître les conditions qui les rendent possibles. Il affirme haut et fort : ‘ Autorisez toutes les opinions, nous saurons reconnaître les nôtres, nous les combattrons, nous apprendrons à annuler la force attractive des nuisances. [...] Nous les combattrons par la seule critique qui les puisse éradiquer : en pensant par nous-mêmes… L’enjeu de l’usage illimité et entier de la liberté d’expression est, pour Raoul Vaneigem, que l’homme parvienne enfin à sortir de son état de minorité et de dépendance, à se restaurer dans sa pleine humanité. Ce texte provocateur, d’une grande qualité littéraire, met en pièces les idées reçues qui courent dans le débat public. Il ébranle les certitudes raisonnables des bien-pensants et bouscule les bonnes intentions des juges et des apprentis censeurs qui toujours veulent imposer des limites à une activité qui ne peut en tolérer aucune
2 réponses
Publié le 01/06/2016 à 09h45
2 réponses
Publié le 01/06/2016 à 09h54
C’est bien sur ce point que je suis pour changer la loi ! C’est à
dire de retourner à la loi de liberté de la presse de 1881, dans lequel
le délit de presse condamne uniquement l’atteinte à l’honneur ou à la
considération d’un citoyen.
D’un citoyen et non d’un groupe de personne défini par la classe sociale, l’ethnie, la nationalité, le sexe, la préférence sexuelle, la religion, le handicap, etc.
Publié le 01/06/2016 à 10h01D’un citoyen et non d’un groupe de personne défini par la classe sociale, l’ethnie, la nationalité, le sexe, la préférence sexuelle, la religion, le handicap, etc.
Les mecs ils planent à dix mille, quand ils ne défendent pas le bifteck de leurs patrons les hébergeurs.
Le dealer de phone a Drahi.