Halte à la censure et la désinformation satanistes !
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mercredi 1 juin 2016
Accusé par 13 femmes, Denis Baupin conteste tout
HA ! HA ! HA ! HA ! HA ! HA ! HA !
Ce n’est pas Denis Baupin qui me faire rire, mais l’évolution de son
affaire en raison des comparaisons que je peux encore en retirer.
Comme le savent bien tous les lecteurs assidus du malade mental
extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi, sa complice
Josette Brenterch du NPA de Brest me fait notamment harceler
sexuellement par tous ses amis « déconnologues » au vu et au su de tous
depuis juin 2010 et ne s’est pas gênée pour multiplier à mon encontre
les dénonciations calomnieuses à partir du moment où je m’en suis
plainte, c’est-à-dire dès 2010.
Durant tout le temps de sa procédure abusive à mon encontre, tout en
qualifiant devant les juges de mensongères et diffamatoires mes plaintes
en partie publiques à raison de ces harcèlements démentiels, elle a
toujours continué à me faire harceler par ces malades mentaux, et
d’autres qui n’intervenaient pas sur les blogs, notamment un de ses amis
dont une partie des harcèlements à mon encontre est passée par
plusieurs centaines de messages électroniques.
Sauf qu’ils n’étaient pas publics, à moins qu’il se soit toujours
caché sous un pseudonyme quelconque pour une telle activité, les
harcèlements de cet individu à mon encontre étaient tout à fait
similaires à ceux de ses complices « déconnologues », comportant du
harcèlement sexuel, et je m’en suis plainte en les qualifiant très
précisément pour ce qu’ils étaient.
Je pouvais assez légitimement m’attendre à ce qu’il soit interrogé à
la suite de ma plainte afin qu’il s’expliquât sur les contenus de tous
les messages électroniques que j’y avais joints et fournisse lui-même sa
version des faits ou ses moyens de défense, à supposer qu’il contestât
les faits, quoiqu’ils fussent tout à fait clairs, indéniables.
Mais ce n’est pas ce qui s’est produit. C’est à moi qu’il a été
demandé de compléter ma plainte en fournissant tous les messages que je
lui avais moi-même envoyés en réponse afin de prouver que les siens ne
faisaient pas partie d’un jeu entre adultes consentants auquel j’aurais
librement participé.
Je n’ai plus jamais eu aucune nouvelle de cette plainte après l’avoir complétée comme exigé par le magistrat.
J’en conclus qu’il n’y a pas lieu de me poursuivre pour dénonciation calomnieuse, voyez-vous. C’est tout.
Par ailleurs, il s’agit encore d’un harceleur d’habitude contre
lequel les plaintes s’accumulent pour des faits de cette nature et je
n’étais pas la première à m’en plaindre, mais il n’est toujours pas
poursuivi ni même sommé de s’expliquer dans aucune de ces affaires…
LE SCAN POLITIQUE - Le député écologiste s’exprime pour la première fois dans L’Obs
sur les accusations de harcèlement et d’agressions sexuels dont il fait
l’objet. Évoquant des «jeux de séduction», il estime que ces
témoignages accablants pourraient être motivés par des «désaccords
politiques profonds».
Celui dont le nom a suscité un tollé dans les médias et le monde
politique ces dernières semaines a reçu des journalistes de
l’hebdomadaire dans le cabinet parisien de son avocat. Et sa version est
claire: il nie toutes les accusations, assurant que les femmes
politiques d’Europe Écologie-Les Verts (EELV) qui le mettent en cause
sont volontairement rentrées dans un jeu de séduction avec lui. «Je le
dis très clairement: j’affirme de toute ma vie n’avoir jamais commis de harcèlement sexuel ni d’agression sexuelle. Ce n’est pas ma conception des rapports entre les hommes et les femmes», martèle Denis Baupin.
Des SMS «de compliment, de séduction»
Assurant qu’«embrasser quelqu’un de force, ça n’a pas de sens»
pour lui, l’homme politique, époux de la ministre et ancienne
secrétaire nationale d’EELV Emmanuelle Cosse, récuse les affirmations
selon lesquelles il a envoyé des dizaines de SMS à contenu sexuel et cru
à plusieurs membres de son parti. «J’ai retrouvé ces SMS. Ils montrent une toute autre histoire»,
se défend-il, indiquant avoir confié à son avocat ces messages envoyés
entre 2011 et 2013. Denis Baupin justifie leur contenu, non pas salace,
«plutôt de compliment, de séduction», par les réactions encourageantes
de leurs destinataires.
«Au vu de la tonalité des réponses et des choses qu’elle me
confiait sur sa vie privée, elle ne se sentait visiblement pas dans une
situation de harcèlement», lâche-t-il au sujet de la députée Isabelle Attard, qui évoquait des messages «salaces» et «provocateurs». «Vu le type de réponses apportées, il n’y avait aucune ambiguïté: le jeu était assumé de part et d’autre»,
réaffirme-t-il en référence aux messages échangés avec Elen Debost, à
l’époque militante EELV et aujourd’hui adjointe au maire du Mans. Cette
dernière avait mentionné «plusieurs mois de SMS d’incitation sexuelle».
«Une relecture d’épisodes anciens»
Questionné sur la nature particulière de ces échanges, l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale, qui a démissionné de ce poste après le début du scandale, y voit «des jeux de séduction» et «une forme de complicité ou de recherche de complicité».
Un jeu dans lequel des phrases comme «je suis dans un train et
j’aimerais te sodomiser en cuissardes», rapportée par Elen Debost,
n’auraient toutefois pas été écrites. «Je conteste totalement le contenu très cru des extraits supposés de ces SMS
qui ne correspondent ni à mon vocabulaire, ni à mes fantasmes», tranche
Denis Baupin. Ce dernier refuse ainsi l’appellation de «DSK des Verts»
utilisée ces dernières semaines à son sujet.
Son explication quant à ces accusations accablantes et précises? Pour lui, «les rumeurs circulent à une vitesse incroyable» dans un parti où «les gens ont des relations qui ne sont pas que politiques», et «plus elles sont salaces, plus elles circulent».
Par ailleurs, une «période politique où l’écologie est en sale état» et
où «des clivages profonds, stratégiques et anciens resurgissent»,
motiverait de possibles règlements de comptes. «Je ne vais pas spéculer
sur les motivations de ces femmes. Mais il est possible que du fait des désaccords politiques profonds à EELV, il puisse y avoir une relecture d’épisodes anciens», estime le député. Autant d’arguments que l’élu devrait faire valoir dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte après la publication des premiers témoignages. Ces derniers ont été suivis de cinq nouvelles accusations, lundi.
EXCLUSIF. Denis Baupin : « Je ne suis pas le DSK des Verts »
Denis Baupin répond à « l’Obs », le 29 mai dans le cabinet parisien de son avocat. (Bruno Coutier)
Accusé de harcèlement et d’agressions sexuelles par
plusieurs femmes, le député écologiste n’a toujours pas été entendu par
la justice. Dans « l’Obs », il s’exprime pour la première fois sur cette
affaire. Entretien.
Son affaire a fait réagir la France entière. Depuis le 9 mai, date des premiers témoignages de femmes révélés par Mediapart et France-Inter,
son nom est associé à tous les débats sur le harcèlement sexuel.
Lui-même n’a jamais été interrogé point par point sur le sujet.
Après trois semaines de scandales, Denis Baupin a accepté de
rencontrer « l’Obs » au cabinet parisien de son avocat, Me Emmanuel
Pierrat. S’il semble avoir posé des conditions inacceptables pour nos
confrères de Mediapart et France Inter, nous n’avons eu comme seule
condition que de venir à deux journalistes uniquement, accompagnés
d’un photographe. Notre condition à nous était de pouvoir poser toutes
nos questions sans refus ou correction a posteriori des réponses. Deux
entretiens ont eu lieu, de quatre heures et demie au total, dimanche 29
mai et lundi 30 mai.
Sur une feuille de papier blanc, d’une écriture en pattes de mouche,
le député écolo de Paris a préparé minutieusement ses éléments de
réponse. Costume bleu, cravate stricte et toujours au côté de son
avocat, il apparaît d’abord anxieux, la voix nouée.
Mais son assurance d’homme politique revient progressivement pour
plaider sa cause. Sa défense est celle qu’il devrait développer devant
les policiers qui vont l’interroger dans les semaines qui viennent dans
le cadre de l’enquête préliminaire ouverte par le Parquet de Paris. A 54
ans, Denis Baupin, qui joue toute sa vie personnelle et politique, ne
semble pas prendre conscience de l’onde de choc associée désormais à son
nom. Entretien.
Dans une enquête de Mediapart et France-Inter, plusieurs
femmes écologistes vous accusent de harcèlement et d’agressions
sexuelles. Parmi elles, la porte-parole d’EELV, Sandrine Rousseau, qui
raconte s’être retrouvée seule avec vous dans un couloir en marge d’une
réunion en octobre 2011. « Denis Baupin, dit-elle, me plaque contre un
mur en me prenant par la poitrine et cherche à m’embrasser de force. »
Contestez-vous cette scène ?
Evidemment ! Embrasser quelqu’un de force, ça n’a pas de sens pour
moi. Je le dis très clairement : j’affirme de toute ma vie n’avoir
jamais commis de harcèlement sexuel ni d’agression sexuelle. Ce n’est
pas ma conception des rapports entre les hommes et les femmes.
Obtenir quelque chose de la part de quelqu’un en fonction d’un
rapport de force qui serait physique ou lié à un rapport hiérarchique,
c’est contraire à ce que je suis. [...]
La députée Isabelle Attard dit avoir été harcelée de SMS salaces de juin 2012 à décembre 2013. Avez-vous effectivement envoyé ce genre de messages ?
[...] J’ai retrouvé ces SMS. Ils montrent une toute autre histoire.
Je les ai confiés à mon avocat pour que la police puisse en avoir
connaissance. J’ai eu pendant quelques jours des échanges de textos avec
Isabelle Attard, qui ont porté sur des sujets politiques mais aussi
privés avant l’été 2012. Au vu de la tonalité des réponses et des choses
qu’elle me confiait sur sa vie privée, elle ne se sentait visiblement
pas dans une situation de harcèlement.
Au bout de quelques jours, on a fait le constat que ce registre
n’était pas souhaité et ça s’est arrêté là. Mais en tout état de cause,
ce n’était pas des SMS salaces, plutôt de compliment, de séduction…
Des messages comme « j’aime bien quand tu croises tes jambes comme ça » ?
Il n’y a pas de SMS qui dise ça.
Mais la tonalité de ces échanges, vous la qualifieriez comment ?
Ce sont des jeux de séduction. Une forme de complicité ou de
recherche de complicité. Nous sommes deux adultes qui avons des vies
sexuelles et affectives qui permettent qu’on puisse se faire des clins
d’œil.
Elen Debost, aujourd’hui adjointe écologiste au Mans, dit
avoir subi en 2011 plusieurs mois de « SMS d’incitation sexuelle » – du
type « je suis dans un train et j’aimerais te sodomiser en
cuissardes »…
Je conteste totalement le contenu très cru des extraits supposés de
ces SMS qui ne correspondent ni à mon vocabulaire, ni à mes fantasmes.
Avec Elen Debost, nous avons eu pendant deux à trois mois des échanges
de SMS de nature érotique, entre adultes consentants. Vu le type de
réponses apportées, il n’y avait aucune ambiguïté : le jeu était assumé
de part et d’autre.
Elle dit pourtant vous avoir exprimé son refus…
Au contraire ! J’ai encore des SMS où elle me dit qu’elle trouvait le
jeu « émoustillant ». Tout cela m’amène à exposer ma vie intime. Si je
le fais, c’est que les accusations sont si violentes que je n’ai pas le
choix. […]
En 2013, une universitaire écolo évoque l’existence d’un
« DSK des Verts ». N’est-ce pas le signe qu’il y avait un problème dans
le parti ?
Elle ne dit pas de qui elle parle. Evidemment, je ne me considère pas
comme le « DSK des Verts ». Je ne me reconnais nullement dans ce
qualificatif. Dans un parti où vous militez depuis vingt-sept ans et où
les gens ont des relations qui ne sont pas que politiques, les rumeurs
circulent à une vitesse incroyable. Plus elles sont salaces, plus elles
circulent. Elles n’en ont pas plus de véracité pour autant.
Vous contestez tout. Mais comment expliquer cette
accumulation de témoignages. On voit mal quel serait l’intérêt pour ces
femmes de parler, sachant ce que cela peut leur coûter humainement…
Oui, je conteste toute tentative de harcèlement et d’agression. Je ne
vais pas spéculer sur les motivations de ces femmes. Mais il est
possible que du fait des désaccords politiques profonds à EELV, il
puisse y avoir une relecture d’épisodes anciens.
Vous sous-entendez qu’il pourrait y avoir un règlement de comptes politique ?
Je constate que cela arrive à une période politique où l’écologie est
en sale état. Nous sommes à un moment où des clivages profonds,
stratégiques et anciens resurgissent à l’occasion de la participation
des écologistes. […]
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