Curieusement, un des criminels franco-marocains qui
m’attaquaient en 1993 et 1994 en relation avec les négociations des
contrats d’armement Agosta et Sawari II par le « réseau K » s’entraînait
lui aussi au tir avec des policiers dans l’un de leurs principaux clubs
parisiens.
Toujours aussi curieusement, lorsqu’en 2012 Samy Amimour commence lui-même à s’entraîner au tir avec des policiers, mes harceleurs, dont un militant du Front National en relation avec un de mes lecteurs de blog en provenance de Drancy, connaissent également cet individu qui près de vingt ans plus tôt avait décidé qu’il fallait m’éliminer, et organisé à mon encontre plusieurs tentatives d’assassinat.
Inversant systématiquement toutes les situations, ils le désignent comme une de mes « victimes ».
Je me serais montrée « très très méchante » avec lui en refusant de me prostituer.
Coïncidence ou pas, Joël Roma, ancien militant de la LCR et président de l’association AC ! Brest, passé au Front National en 2010 après le début des campagnes de calomnies publiques nominatives de Josette Brenterch et de son complice Pascal Edouard Cyprien Luraghi à mon encontre qui l’atteignaient lui aussi comme plusieurs autres de mes relations passées ou actuelles, a jadis lui-même exercé comme chauffeur de bus dans le région parisienne. Il était alors pris en charge par la CGT qui a continué à lui assurer du travail après son retour à Brest.
Si en 2012 ce dernier ne faisait plus la bise à ses anciens camarades de la LCR depuis longtemps, en revanche son collègue frontiste qui me harcelait cette année-là était bien en très bons termes avec Josette Brenterch et ses complices cyberdélinquants de la bande de Cyprien Luraghi. Il l’est toujours.
http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/11/30/l-un-des-assaillants-du-bataclan-s-etait-entraine-dans-un-stand-de-tir-parisien_4820905_4809495.html
Le Monde.fr | 30.11.2015 à 18h21 • Mis à jour le 30.11.2015 à 20h14 | Par Simon Piel
Les enquêteurs de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI devenue depuis DGSI) avaient fait cette découverte après que Samy Amimour avait été interpellé en octobre 2012. Il cherchait alors à se rendre au Yémen ou dans la zone pakistano-afghane pour faire le djihad. A l’époque, il avait mis en examen puis placé sous contrôle judiciaire. En 2013, il avait rompu ce contrôle et rejoint la Syrie.
C’est l’un de ses coaccusés, Charaffe El M. qui avait initié les inscriptions auprès de l’ANTP. Le 29 mars 2012, Samy Amimour avait participé à une séance d’initiation au maniement d’un 9mm, d’un 38 spécial et d’un 22 long rifle via le site tir-initiation.com. Le 7 avril 2012, il effectuait une nouvelle séance de tir à l’arme de poing.
Lire aussi : Samy Amimour à sa petite sœur: se faire exploser , « c’est une belle mort ! »
Selon les enquêteurs, Samy Amimour et un autre de ses coaccusés, Samir B., ont effectué le même stage d’initiation au tir le 14 avril 2012. C’est ensuite qu’il a pu solliciter une demande d’adhésion à l’ANTP grâce au parrainage du site Tir-initiation.
Lorsqu’il fait cette demande d’adhésion, Samy Amimour possède un casier judiciaire vierge et ses projets de départs ne sont connus que de lui et quelques proches. C’est tout naturellement qu’il obtient l’autorisation de s’exercer au tir.
Après avoir indiqué lors de ses différentes auditions en garde à vue qu’il s’agissait pour lui d’être « en mesure de [se] défendre », il avait modifié ses déclarations devant les magistrats.
Entendu le 24 janvier 2013 par les juges d’instruction, il avait indiqué :
Contactées, ni la fédération française de tir ni l’ANTP n’étaient joignables dans l’immédiat.
Simon Piel
http://tempsreel.nouvelobs.com/attentats-terroristes-a-paris/20151120.OBS9941/samy-amimour-de-la-ratp-a-daech-itineraire-d-un-kamikaze.html
Samy Amimour, l’un des assaillants du Bataclan qui s’est fait exploser. (Famille Amimour/AFP)
Il y a le garçon d’avant, avec sa petite vie ordinaire de banlieue, machiniste sur la ligne 148 du centre bus de Pavillons-sous-Bois. Avec son apparence banale, cheveux courts, jeans, baskets, qui a laissé le souvenir d’un gars sans histoire, poli, souriant. Et puis il y a l’autre, le monstrueux Samy Amimour, devenu tueur de masse et djihadiste fou, qui a cru s’épanouir à 28 ans dans l’horreur, en abattant froidement des dizaines de gens, le vendredi 13 novembre dernier au Bataclan.
Avant de se faire exploser, il n’était rien d’autre qu’ »un gentil garçon » dans la tête de ceux qui l’ont vu grandir. C’est ce que raconte Philippe, son voisin du dessus place Marcel-Paul à Drancy. A 45 ans, cet animateur en centre de loisirs se souvient d’un jeune rangé, qui ne « traînait pas en bas des bâtiments ». Né en octobre 1987 en Seine-Saint-Denis, Samy est le deuxième et unique garçon des trois enfants de Mounia et Azzedine Amimour, tous deux franco-algériens. Il grandit dans cette petite résidence au bout d’une rue bordée de maisons anciennement ouvrières.
Avec une mère engagée dans le monde associatif, un père vendeur de vêtements, les Amimour ont un mode de vie « à la française ». On fait le ramadan, les filles se maquillent et sortent. A l’école, le garçon se pose en enfant studieux, qui ne fait pas de vagues. Karim, qui était au collège Paul-Bert avec lui, ne se souvient « de rien en particulier, parce qu’il était assez discret. Je peux seulement dire qu’il était un élève sage, intelligent, gentil avec nous, ses camarades ». Il décroche un bac littéraire au lycée Delacroix. Mais lâche ses études.
Samy Amimour cherche du boulot. Il frappe aux mêmes portes que sa sœur, surveillante de cantine pour la municipalité. En vain. Le garçon est « trop timide », s’entend-il répondre. Comme près de 20% de la population à Drancy, il est sans-emploi, se perd dans des pistes vaines sur la Toile. En 2010, sursaut d’espoir : il est pris pour une formation de machiniste-receveur en décembre. Enchaîne 455 heures. Se retrouve au volant d’un bus qui fait Bobigny à Garonor tous les jours. Philippe, le voisin, confie encore :
Mohamed Merah vient de tuer sept personnes à Toulouse et Montauban, en mars 2012. Trois mois plus tard, Samy Amimour quitte brutalement et volontairement la RATP. Enfile une djellaba. Porte le bouc. En septembre, une cellule terroriste est démantelée après l’attentat d’une épicerie casher à Sarcelles. Et le 15 octobre 2012, jour de ses 26 ans, Samy Amimour reçoit la visite surprise de la police. Les fonctionnaires défoncent la porte du petit appartement où vit toute la famille. Sous les yeux de ses parents menottés et de sa petite sœur, il est emmené pour une garde à vue de quatre jours. Et mis en examen dans la foulée pour « association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste », comme deux autres jeunes. Ils sont soupçonnés d’avoir voulu rejoindre le Yemen pour faire le djihad, la justice les place sous contrôle judiciaire.
Dès 2012, l’appartement du jeune terroriste a été perquisitionné par la police.
(Eliot Blondet/AFP)
« Quand ils l’ont ramené à la maison, il m’a dit: ‘Papa, j’ai rien fait.’ Il n’avait fait que regarder des sites islamistes. C’est pas interdit », déclarait son père à l’AFP mi-octobre. C’est vrai, son père, sa mère pensaient que la police s’était trompée. Même les voisins, tel Philippe :
Moins d’un an plus tard, le 11 septembre 2013, Samy enfreint son contrôle judiciaire, et échappe à la vigilance des services français, qui émettent trop tard un mandat d’arrêt international à son encontre. Amimour a quitté la France, en passant par Marseille, puis l’Italie et la Turquie, pour rejoindre Raqqa en Syrie. Il avait fait la bise à son père, la veille, comme ça lui arrivait peu : « D’habitude, c’était ‘Salut, bonne route’ », comme le confiait Azzedine Amimour au « Monde » en décembre 2014. Ensuite, plus rien, sauf ce coup de téléphone à ses parents : « Ne me cherchez pas, je suis en Syrie« . Il y refait une vie, avec femme et enfant. Dans une quête acharnée, son père réussit à le rejoindre pour un face-à-face de quelques minutes. Samy ne lui apparaît plus comme son fils, mais comme un étranger froid.
C’est ce que demande aujourd’hui Jean-Christophe Lagarde, maire de Drancy, qui avait tenté d’aider « sa mère, une féministe parfaitement laïque, désemparée et inquiète ». L’édile raconte les confidences de cette femme alors en détresse :
Céline Rastello, Marie Vaton et Elsa Vigoureux
http://www.lejdd.fr/Societe/La-derive-de-Samy-Amimour-chauffeur-de-bus-et-terroriste-du-Bataclan-760931
Samy Amimour, ancien conducteur de bus de Drancy, est l’un des trois tueurs du Bataclan. Il compte parmi ses victimes un agent de la RATP de la même commune… Dans cette ville de Seine-Saint-Denis, l’heure est à la sidération.
Vendredi 13 novembre, peu après midi, Samy Amimour aurait été vu à Drancy (Seine-Saint-Denis). « Plusieurs jeunes l’ont croisé, rapporte un « grand frère » au JDD. Il leur a demandé s’ils avaient été à la mosquée, ils ont répondu que oui. Il leur a dit : ‘C’est bien.’ Alors, quand on a appris qu’il s’était fait exploser au Bataclan, on était encore plus sous le choc. »
Dans la petite cité de la Boule, paisible quartier HLM au centre de Drancy, les habitants sont en état de sidération. « On n’a rien vu venir », murmure une voisine. Elle se souvient d’un garçon « très gentil et très bien élevé, pas à traîner dans le quartier comme d’autres ». Quand elle a vu sa photo à la télévision, elle a failli ne pas le reconnaître « tellement il avait l’air sombre et dur… Ce n’était plus le même ». Elle n’ose pas aller frapper à la porte de l’appartement de la maman. « À un moment, je lui avais dit : « On ne le voit plus, Samy. » Elle m’avait répondu qu’il était parti dans le Sud », se rappelle la vieille dame. « Ces derniers temps, je sentais bien qu’elle m’évitait. »
Samy Amimour n’avait « pas le profil » du candidat au djihad, insiste un proche. Son père est lettré, sa mère préside un club de patinage spécialisé en roller artistique. Sa sœur aînée est chargée de recrutement à la DRH d’une multinationale à Dubai. Sa cadette, très populaire dans le quartier, était animatrice en centre de loisirs. Une famille sans histoires, « un modèle de laïcité », insiste un proche. Lorsque, suspectés de vouloir partir en Somalie, Samy et deux de ses amis ont été placés sous contrôle judiciaire en octobre 2012, sa mère a demandé à plusieurs « anciens » de parler à son fils. « J’ai pensé que ce n’était pas la peine, admet l’un d’eux. Je lui ai dit qu’elle n’avait pas à s’en faire. Il était très réservé et timide, à tel point que lorsqu’il me disait bonjour, il baissait les yeux. »
Drancy a été doublement touchée : Samy Amimour, le tueur du Bataclan, et Emmanuel Bonnet, l’une de ses victimes, étaient tous deux originaires de cette ville (Julien Jaulin/Hanslucas pour le JDD).
Pourtant, entre les murs de l’appartement familial, Samy cherchait à imposer le port du voile à sa mère, s’était débarrassé des tortues et de l’aquarium du salon sous prétexte que c’était haram (« péché »). Ce serait pour cette même raison qu’il aurait démissionné de la RATP où on lui laissait pourtant la possibilité de faire ses cinq prières quotidiennes. Durant quinze mois, Samy Amimour a conduit le bus 148 qui rallie Bobigny à Aulnay-sous-Bois en passant par Drancy. C’est dans ce bus qu’il a rencontré Kahina, une jeune femme voilée de 17 ans qui l’a rejoint en Syrie il y a un an, selon les informations du Monde. Elle attendrait un enfant.
Kahina vivait au Blanc-Mesnil où Samy fréquentait une mosquée salafiste avec ses deux amis qui se sont radicalisés et sont partis en Syrie en même temps que lui. Un seul serait encore en vie. « On l’a vu samedi dernier à la télévision dans Enquête exclusive : il est devenu recruteur pour Daech », confie un habitant du quartier qui n’en revient toujours pas. « Nous avons eu les mêmes professeurs, fréquenté les mêmes mosquées… »
Bien que Drancy soit une des villes les plus pauvres du département, « elle a toujours été très tranquille, même au moment des émeutes de banlieue en 2005″, relève Hamid Chabani, professeur d’histoire-géographie et conseiller municipal. « Des petits merdeux de banlieue, on en a connu plein mais jamais cela n’aurait tourné comme ça à notre époque », rappelle Olivier Coloneaux, 49 ans, venu voir ses parents dans la cité de la Boule où il a passé sa jeunesse. Dans la tuerie du Bataclan, il a perdu un ami d’enfance : Emmanuel Bonnet, 47 ans, ancien chauffeur de bus lui aussi, puis formateur à la RATP. Manu a grandi derrière la cité de la Muette où se dresse le mémorial de la Shoah rappelant que ce vaste bâtiment en U était un camp d’internement durant la Seconde Guerre mondiale. « Il était new wave et moi funk, se souvient Olivier. On avait d’interminables discussions sur la musique et le cinéma, un peu sur le football. » Ils s’étaient retrouvés récemment via Facebook. « Je n’ai pas eu le temps de le revoir… Ni de lui dire qu’il n’avait pas été un très bon gardien de but. »
Deux fois par semaine, les deux copains prenaient le 143 pour se rendre à l’entraînement de football au club du Bourget où Emmanuel a joué jusqu’en Minimes et où Samy Amimour a été licencié une saison (1999-2000). Dans le bus et dans l’équipe, il y avait aussi Alain Chouet, devenu détective privé, expert en protection des entreprises, et toujours très impliqué dans la vie associative de Drancy. Son pote est mort à cause « d’un autre Drancéen, devenu taré de la doctrine du nihilisme. Manu était en mec en or qui se nourrissait de musique. Il m’avait invité à mon premier concert : Dire Straits, en 1985 à Bercy. » En mars, Alain Chouet avait adressé un SMS au député-maire de Drancy pour lui proposer une journée de sensibilisation autour du phénomène croissant de radicalisation dans la société et dans le domaine de l’entreprise. Il n’a jamais eu de retour.
« Chacun de nous peut être victime. Mais j’ai aussi l’impression que beaucoup de personnes auraient pu être à la place de Samy Amimour. C’est ce qui est le plus dur et le plus inquiétant, concède Farid Amari, adjoint au maire. Ce sont des enfants de France et qui n’ont pas tous été délinquants. » Il questionne l’absence de communication, le lien social qui se délite, la perte des espaces communs…
Il aurait voulu pouvoir parler autrement de la ville. « De ceux qui réussissent. Des jeunes qui montent leur entreprise ou qui s’investissent dans la vie associative et s’occupent des autres. » Comme Idriss Niang, diplômé en sciences de l’éducation et président de l’association Agir ensemble, qu’il a créée en 2009. Son local se trouve quasiment en face de l’immeuble où a vécu Samy Amimour. Avec cette association, environ 500 jeunes ont déjà obtenu leur Bafa, 59 élèves bénéficient d’un soutien scolaire. « Normalement on est complet mais quand des parents viennent pour qu’on aide leurs enfants, je n’arrive pas à leur dire non », sourit Idriss, fier d’avoir des élèves de toutes confessions et aucun problème. Sur un mur, « bonjour » se décline en portugais ou en turc, en arabe comme en hébreu. Sur un autre, des citations choisies, comme celle de Martin Luther King : « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères. Sinon, nous allons mourir tous ensemble comme des idiots. »
Toujours aussi curieusement, lorsqu’en 2012 Samy Amimour commence lui-même à s’entraîner au tir avec des policiers, mes harceleurs, dont un militant du Front National en relation avec un de mes lecteurs de blog en provenance de Drancy, connaissent également cet individu qui près de vingt ans plus tôt avait décidé qu’il fallait m’éliminer, et organisé à mon encontre plusieurs tentatives d’assassinat.
Inversant systématiquement toutes les situations, ils le désignent comme une de mes « victimes ».
Je me serais montrée « très très méchante » avec lui en refusant de me prostituer.
Coïncidence ou pas, Joël Roma, ancien militant de la LCR et président de l’association AC ! Brest, passé au Front National en 2010 après le début des campagnes de calomnies publiques nominatives de Josette Brenterch et de son complice Pascal Edouard Cyprien Luraghi à mon encontre qui l’atteignaient lui aussi comme plusieurs autres de mes relations passées ou actuelles, a jadis lui-même exercé comme chauffeur de bus dans le région parisienne. Il était alors pris en charge par la CGT qui a continué à lui assurer du travail après son retour à Brest.
Si en 2012 ce dernier ne faisait plus la bise à ses anciens camarades de la LCR depuis longtemps, en revanche son collègue frontiste qui me harcelait cette année-là était bien en très bons termes avec Josette Brenterch et ses complices cyberdélinquants de la bande de Cyprien Luraghi. Il l’est toujours.
http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/11/30/l-un-des-assaillants-du-bataclan-s-etait-entraine-dans-un-stand-de-tir-parisien_4820905_4809495.html
L’un des assaillants du Bataclan s’était entraîné dans un stand de tir parisien
Le Monde.fr | 30.11.2015 à 18h21 • Mis à jour le 30.11.2015 à 20h14 | Par Simon Piel
L’un des assaillants du Bataclan, Samy Amimour, tué lors de l’assaut de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) dans la nuit du 13 au 14 novembre, avait déjà eu l’occasion de manier des armes en France en toute légalité. Selon les informations du Monde, il disposait d’une licence de la fédération française de tir pour la saison 2011/2012, numéro 82475196, ainsi qu’une carte de membre de l’Association nationale de tir de la police (ANTP), l’un des principaux clubs de tirs de la région parisienne qui revendique aujourd’hui 2 350 membres.
Les enquêteurs de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI devenue depuis DGSI) avaient fait cette découverte après que Samy Amimour avait été interpellé en octobre 2012. Il cherchait alors à se rendre au Yémen ou dans la zone pakistano-afghane pour faire le djihad. A l’époque, il avait mis en examen puis placé sous contrôle judiciaire. En 2013, il avait rompu ce contrôle et rejoint la Syrie.
C’est l’un de ses coaccusés, Charaffe El M. qui avait initié les inscriptions auprès de l’ANTP. Le 29 mars 2012, Samy Amimour avait participé à une séance d’initiation au maniement d’un 9mm, d’un 38 spécial et d’un 22 long rifle via le site tir-initiation.com. Le 7 avril 2012, il effectuait une nouvelle séance de tir à l’arme de poing.
Lire aussi : Samy Amimour à sa petite sœur: se faire exploser , « c’est une belle mort ! »
Casier judiciaire vierge
Selon les enquêteurs, Samy Amimour et un autre de ses coaccusés, Samir B., ont effectué le même stage d’initiation au tir le 14 avril 2012. C’est ensuite qu’il a pu solliciter une demande d’adhésion à l’ANTP grâce au parrainage du site Tir-initiation.
Lorsqu’il fait cette demande d’adhésion, Samy Amimour possède un casier judiciaire vierge et ses projets de départs ne sont connus que de lui et quelques proches. C’est tout naturellement qu’il obtient l’autorisation de s’exercer au tir.
Après avoir indiqué lors de ses différentes auditions en garde à vue qu’il s’agissait pour lui d’être « en mesure de [se] défendre », il avait modifié ses déclarations devant les magistrats.
Entendu le 24 janvier 2013 par les juges d’instruction, il avait indiqué :
« Cela fait un moment que je m’intéresse au tir sportif, d’ailleurs c’est pour cela que ma mère m’avait ramené une carte dédicacée d’une championne de tir. Depuis tout petit, je fais des jeux vidéos et, à 14 ans, j’ai eu ma première carabine en main au Sénégal avec mon oncle pour tirer les alouettes. J’aime regarder les épreuves de tir aux jeux olympiques, ou le ball-trap par exemple. »
Contactées, ni la fédération française de tir ni l’ANTP n’étaient joignables dans l’immédiat.
Simon Piel
- Journaliste au Monde
http://tempsreel.nouvelobs.com/attentats-terroristes-a-paris/20151120.OBS9941/samy-amimour-de-la-ratp-a-daech-itineraire-d-un-kamikaze.html
Samy Amimour : de la RATP à Daech, itinéraire d’un kamikaze
Publié le 21-11-2015 à 15h07
Cet ancien employé de la RATP était déjà connu de la justice pour avoir tenté de rejoindre le Yémen. Sa famille avait essayé, en vain, de le ramener à la raison.
Samy Amimour, l’un des assaillants du Bataclan qui s’est fait exploser. (Famille Amimour/AFP)
Il y a le garçon d’avant, avec sa petite vie ordinaire de banlieue, machiniste sur la ligne 148 du centre bus de Pavillons-sous-Bois. Avec son apparence banale, cheveux courts, jeans, baskets, qui a laissé le souvenir d’un gars sans histoire, poli, souriant. Et puis il y a l’autre, le monstrueux Samy Amimour, devenu tueur de masse et djihadiste fou, qui a cru s’épanouir à 28 ans dans l’horreur, en abattant froidement des dizaines de gens, le vendredi 13 novembre dernier au Bataclan.
Avant de se faire exploser, il n’était rien d’autre qu’ »un gentil garçon » dans la tête de ceux qui l’ont vu grandir. C’est ce que raconte Philippe, son voisin du dessus place Marcel-Paul à Drancy. A 45 ans, cet animateur en centre de loisirs se souvient d’un jeune rangé, qui ne « traînait pas en bas des bâtiments ». Né en octobre 1987 en Seine-Saint-Denis, Samy est le deuxième et unique garçon des trois enfants de Mounia et Azzedine Amimour, tous deux franco-algériens. Il grandit dans cette petite résidence au bout d’une rue bordée de maisons anciennement ouvrières.
Elève sage, intelligent, gentil
Avec une mère engagée dans le monde associatif, un père vendeur de vêtements, les Amimour ont un mode de vie « à la française ». On fait le ramadan, les filles se maquillent et sortent. A l’école, le garçon se pose en enfant studieux, qui ne fait pas de vagues. Karim, qui était au collège Paul-Bert avec lui, ne se souvient « de rien en particulier, parce qu’il était assez discret. Je peux seulement dire qu’il était un élève sage, intelligent, gentil avec nous, ses camarades ». Il décroche un bac littéraire au lycée Delacroix. Mais lâche ses études.
Samy Amimour cherche du boulot. Il frappe aux mêmes portes que sa sœur, surveillante de cantine pour la municipalité. En vain. Le garçon est « trop timide », s’entend-il répondre. Comme près de 20% de la population à Drancy, il est sans-emploi, se perd dans des pistes vaines sur la Toile. En 2010, sursaut d’espoir : il est pris pour une formation de machiniste-receveur en décembre. Enchaîne 455 heures. Se retrouve au volant d’un bus qui fait Bobigny à Garonor tous les jours. Philippe, le voisin, confie encore :
J’ai pensé alors qu’il sortait, il avait ce qu’il faut, une petite copine dont il paraissait amoureux, et une situation professionnelle devenue solide. »
Une vie fondue dans la banalité quotidienne, qui semble pourtant cacher une radicalisation en cours. Les services français commencent à suivre Amimour. Un voisin de la cité le voit « tous les vendredis s’engouffrer dans la même voiture remplie de gens pour aller à la mosquée ». Celle du Blanc-Mesnil, selon Jean-François, « un lieu de recrutement et d’embrigadement ».Disparaître lentement comme un fantôme
Mohamed Merah vient de tuer sept personnes à Toulouse et Montauban, en mars 2012. Trois mois plus tard, Samy Amimour quitte brutalement et volontairement la RATP. Enfile une djellaba. Porte le bouc. En septembre, une cellule terroriste est démantelée après l’attentat d’une épicerie casher à Sarcelles. Et le 15 octobre 2012, jour de ses 26 ans, Samy Amimour reçoit la visite surprise de la police. Les fonctionnaires défoncent la porte du petit appartement où vit toute la famille. Sous les yeux de ses parents menottés et de sa petite sœur, il est emmené pour une garde à vue de quatre jours. Et mis en examen dans la foulée pour « association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste », comme deux autres jeunes. Ils sont soupçonnés d’avoir voulu rejoindre le Yemen pour faire le djihad, la justice les place sous contrôle judiciaire.
Dès 2012, l’appartement du jeune terroriste a été perquisitionné par la police.
(Eliot Blondet/AFP)
« Quand ils l’ont ramené à la maison, il m’a dit: ‘Papa, j’ai rien fait.’ Il n’avait fait que regarder des sites islamistes. C’est pas interdit », déclarait son père à l’AFP mi-octobre. C’est vrai, son père, sa mère pensaient que la police s’était trompée. Même les voisins, tel Philippe :
Pour moi, c’était un malentendu, Samy était victime de quelques mauvaises fréquentations, c’est tout. Ça m’avait même fait de la peine pour lui, pour son image dans son boulot et dans le quartier. »
Il ignorait tout, la démission de son travail, le projet pour le Yemen via la Somalie. Philippe se souvient :Avec le recul, le seul signe qui aurait pu me marquer, c’est qu’il était devenu drôlement balèze. »
Samy Amimour avait un but, il s’entraînait. Faisant de sa vie ordinaire une couverture, il se radicalisait, disparaissait lentement comme un fantôme.« Ne me cherchez pas, je suis en Syrie »
Moins d’un an plus tard, le 11 septembre 2013, Samy enfreint son contrôle judiciaire, et échappe à la vigilance des services français, qui émettent trop tard un mandat d’arrêt international à son encontre. Amimour a quitté la France, en passant par Marseille, puis l’Italie et la Turquie, pour rejoindre Raqqa en Syrie. Il avait fait la bise à son père, la veille, comme ça lui arrivait peu : « D’habitude, c’était ‘Salut, bonne route’ », comme le confiait Azzedine Amimour au « Monde » en décembre 2014. Ensuite, plus rien, sauf ce coup de téléphone à ses parents : « Ne me cherchez pas, je suis en Syrie« . Il y refait une vie, avec femme et enfant. Dans une quête acharnée, son père réussit à le rejoindre pour un face-à-face de quelques minutes. Samy ne lui apparaît plus comme son fils, mais comme un étranger froid.
Comment quelqu’un à qui on a retiré le passeport, qui est théoriquement surveillé, peut-il franchir la frontière ? »
C’est ce que demande aujourd’hui Jean-Christophe Lagarde, maire de Drancy, qui avait tenté d’aider « sa mère, une féministe parfaitement laïque, désemparée et inquiète ». L’édile raconte les confidences de cette femme alors en détresse :
Elle était venue voir les élus en se plaignant de son fils qui comptait les forcer, sa fille et elle, à porter le voile, et qui passait son temps allongé sur son lit à regarder des vidéos de djihadistes sur internet. »
Lundi, le gardien de la petite résidence de la cité, située derrière la mairie de Drancy, n’en croyait pas ses yeux en sortant les poubelles. Les hommes du raid ont investi l’immeuble avec fracas. Ils ont emmené Azzedine, sa femme, et leur fille Maya, âgée de 22 ans. Sa sœur aînée, elle, vivrait à Dubai. Une famille qui s’est vainement démenée pour ramener son fils, rentré en France comme dans du beurre malgré un mandat international, pour tuer. Et mourir dans une guerre folle contre les siens.Céline Rastello, Marie Vaton et Elsa Vigoureux
http://www.lejdd.fr/Societe/La-derive-de-Samy-Amimour-chauffeur-de-bus-et-terroriste-du-Bataclan-760931
La dérive de Samy Amimour, chauffeur de bus et terroriste du Bataclan
Samy Amimour, ancien conducteur de bus de Drancy, est l’un des trois tueurs du Bataclan. Il compte parmi ses victimes un agent de la RATP de la même commune… Dans cette ville de Seine-Saint-Denis, l’heure est à la sidération.
Paru dans leJDD Samy Amimour a actionné sa ceinture d’explosifs à l’arrivée de la police. (DR)
Vendredi 13 novembre, peu après midi, Samy Amimour aurait été vu à Drancy (Seine-Saint-Denis). « Plusieurs jeunes l’ont croisé, rapporte un « grand frère » au JDD. Il leur a demandé s’ils avaient été à la mosquée, ils ont répondu que oui. Il leur a dit : ‘C’est bien.’ Alors, quand on a appris qu’il s’était fait exploser au Bataclan, on était encore plus sous le choc. »
Dans la petite cité de la Boule, paisible quartier HLM au centre de Drancy, les habitants sont en état de sidération. « On n’a rien vu venir », murmure une voisine. Elle se souvient d’un garçon « très gentil et très bien élevé, pas à traîner dans le quartier comme d’autres ». Quand elle a vu sa photo à la télévision, elle a failli ne pas le reconnaître « tellement il avait l’air sombre et dur… Ce n’était plus le même ». Elle n’ose pas aller frapper à la porte de l’appartement de la maman. « À un moment, je lui avais dit : « On ne le voit plus, Samy. » Elle m’avait répondu qu’il était parti dans le Sud », se rappelle la vieille dame. « Ces derniers temps, je sentais bien qu’elle m’évitait. »
Au volant du 148 pendant quinze mois
Samy Amimour n’avait « pas le profil » du candidat au djihad, insiste un proche. Son père est lettré, sa mère préside un club de patinage spécialisé en roller artistique. Sa sœur aînée est chargée de recrutement à la DRH d’une multinationale à Dubai. Sa cadette, très populaire dans le quartier, était animatrice en centre de loisirs. Une famille sans histoires, « un modèle de laïcité », insiste un proche. Lorsque, suspectés de vouloir partir en Somalie, Samy et deux de ses amis ont été placés sous contrôle judiciaire en octobre 2012, sa mère a demandé à plusieurs « anciens » de parler à son fils. « J’ai pensé que ce n’était pas la peine, admet l’un d’eux. Je lui ai dit qu’elle n’avait pas à s’en faire. Il était très réservé et timide, à tel point que lorsqu’il me disait bonjour, il baissait les yeux. »
Drancy a été doublement touchée : Samy Amimour, le tueur du Bataclan, et Emmanuel Bonnet, l’une de ses victimes, étaient tous deux originaires de cette ville (Julien Jaulin/Hanslucas pour le JDD).
Pourtant, entre les murs de l’appartement familial, Samy cherchait à imposer le port du voile à sa mère, s’était débarrassé des tortues et de l’aquarium du salon sous prétexte que c’était haram (« péché »). Ce serait pour cette même raison qu’il aurait démissionné de la RATP où on lui laissait pourtant la possibilité de faire ses cinq prières quotidiennes. Durant quinze mois, Samy Amimour a conduit le bus 148 qui rallie Bobigny à Aulnay-sous-Bois en passant par Drancy. C’est dans ce bus qu’il a rencontré Kahina, une jeune femme voilée de 17 ans qui l’a rejoint en Syrie il y a un an, selon les informations du Monde. Elle attendrait un enfant.
Kahina vivait au Blanc-Mesnil où Samy fréquentait une mosquée salafiste avec ses deux amis qui se sont radicalisés et sont partis en Syrie en même temps que lui. Un seul serait encore en vie. « On l’a vu samedi dernier à la télévision dans Enquête exclusive : il est devenu recruteur pour Daech », confie un habitant du quartier qui n’en revient toujours pas. « Nous avons eu les mêmes professeurs, fréquenté les mêmes mosquées… »
La cité derrière le mémorial de la Shoah
Bien que Drancy soit une des villes les plus pauvres du département, « elle a toujours été très tranquille, même au moment des émeutes de banlieue en 2005″, relève Hamid Chabani, professeur d’histoire-géographie et conseiller municipal. « Des petits merdeux de banlieue, on en a connu plein mais jamais cela n’aurait tourné comme ça à notre époque », rappelle Olivier Coloneaux, 49 ans, venu voir ses parents dans la cité de la Boule où il a passé sa jeunesse. Dans la tuerie du Bataclan, il a perdu un ami d’enfance : Emmanuel Bonnet, 47 ans, ancien chauffeur de bus lui aussi, puis formateur à la RATP. Manu a grandi derrière la cité de la Muette où se dresse le mémorial de la Shoah rappelant que ce vaste bâtiment en U était un camp d’internement durant la Seconde Guerre mondiale. « Il était new wave et moi funk, se souvient Olivier. On avait d’interminables discussions sur la musique et le cinéma, un peu sur le football. » Ils s’étaient retrouvés récemment via Facebook. « Je n’ai pas eu le temps de le revoir… Ni de lui dire qu’il n’avait pas été un très bon gardien de but. »
Deux fois par semaine, les deux copains prenaient le 143 pour se rendre à l’entraînement de football au club du Bourget où Emmanuel a joué jusqu’en Minimes et où Samy Amimour a été licencié une saison (1999-2000). Dans le bus et dans l’équipe, il y avait aussi Alain Chouet, devenu détective privé, expert en protection des entreprises, et toujours très impliqué dans la vie associative de Drancy. Son pote est mort à cause « d’un autre Drancéen, devenu taré de la doctrine du nihilisme. Manu était en mec en or qui se nourrissait de musique. Il m’avait invité à mon premier concert : Dire Straits, en 1985 à Bercy. » En mars, Alain Chouet avait adressé un SMS au député-maire de Drancy pour lui proposer une journée de sensibilisation autour du phénomène croissant de radicalisation dans la société et dans le domaine de l’entreprise. Il n’a jamais eu de retour.
« Chacun de nous peut être victime. Mais j’ai aussi l’impression que beaucoup de personnes auraient pu être à la place de Samy Amimour. C’est ce qui est le plus dur et le plus inquiétant, concède Farid Amari, adjoint au maire. Ce sont des enfants de France et qui n’ont pas tous été délinquants. » Il questionne l’absence de communication, le lien social qui se délite, la perte des espaces communs…
« Bonjour », en portugais, en arabe, en hébreu…
Il aurait voulu pouvoir parler autrement de la ville. « De ceux qui réussissent. Des jeunes qui montent leur entreprise ou qui s’investissent dans la vie associative et s’occupent des autres. » Comme Idriss Niang, diplômé en sciences de l’éducation et président de l’association Agir ensemble, qu’il a créée en 2009. Son local se trouve quasiment en face de l’immeuble où a vécu Samy Amimour. Avec cette association, environ 500 jeunes ont déjà obtenu leur Bafa, 59 élèves bénéficient d’un soutien scolaire. « Normalement on est complet mais quand des parents viennent pour qu’on aide leurs enfants, je n’arrive pas à leur dire non », sourit Idriss, fier d’avoir des élèves de toutes confessions et aucun problème. Sur un mur, « bonjour » se décline en portugais ou en turc, en arabe comme en hébreu. Sur un autre, des citations choisies, comme celle de Martin Luther King : « Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères. Sinon, nous allons mourir tous ensemble comme des idiots. »
Il s’appelait Samy Amimour, il avait 28 ans. Lundi 16 novembre, ce natif de Paris, élevé à Drancy (Seine-Saint-Denis) a été identifié comme l’un des kamikazes de l’attaque du Bataclan. En 2014 déjà, son père avait tenté de le ramener de Syrie. Lettré, polyglote, Azzedine Amimour ne comprend pas la radicalisation de son fils…
Jean-Christophe Lagarde, maire de Drancy, président de l’UDI racontera dans les médias la souffrance de sa famille, impuissante. Malgré leurs efforts pour éloigner leur fils des salafistes, celui-ci s’enfoncera peu à peu, jusqu’à partir combattre en Syrie où il sera blessé. « Sa mère ne pensait pas que ce genre d’histoire pouvait lui arriver. Elle a vu son fils se radicaliser très vite. Il y a quatre ans, elle s’inquiétait déjà de la situation. Son fils ne voulait plus parler. Il fréquentait une mosquée du Blanc-Mesnil. « raconte le maire de Drancy.
Aujourd’hui, la famille Amimour est encore sous l’emprise du jeune homme qui leur a imposé son mode de vie… Ainsi il ne parlait plus à sa mère, car elle ne faisait pas la prière. De sa petite soeur, il est resté proche. C’est elle à qui Samy demande d’organiser et de financer son mariage avec Kahina. Les deux gens jeunes se rencontrent en 2012, Samy travaille alors à la RATP. A l’époque ce n’est qu’une adolescente mais porte déjà le niqab et « devenait très dure quand on parlait de religion« . Aujourd’hui, elle a 18 ans, affirme se trouver en Syrie et être enceinte. Dans un sms à sa mère, elle se félicite d’être « la femme d’un kamikaze ». Là-bas, elle devrait « accoucher d’une petite fille d’un moment à l’autre ». La future grand-mère envisage « une fois que tout sera calmé, d’aller les voir, en vacances… »
130 personnes sont mortes, et 352 ont été blessées lors de ces attentats qui ont endeuillé la France. Grâce à l’action de Virgile, le patron du Café des Anges : Kevin-Lucas et Tania qui ont perdu leurs parents lors de ces attaques peuvent compter sur le soutien des internautes : déjà 70.000 euros ont été récoltés.
Jean-Christophe Lagarde, maire de Drancy, président de l’UDI racontera dans les médias la souffrance de sa famille, impuissante. Malgré leurs efforts pour éloigner leur fils des salafistes, celui-ci s’enfoncera peu à peu, jusqu’à partir combattre en Syrie où il sera blessé. « Sa mère ne pensait pas que ce genre d’histoire pouvait lui arriver. Elle a vu son fils se radicaliser très vite. Il y a quatre ans, elle s’inquiétait déjà de la situation. Son fils ne voulait plus parler. Il fréquentait une mosquée du Blanc-Mesnil. « raconte le maire de Drancy.
Kahina fière d’être la femme d’un kamikaze…
Aujourd’hui, la famille Amimour est encore sous l’emprise du jeune homme qui leur a imposé son mode de vie… Ainsi il ne parlait plus à sa mère, car elle ne faisait pas la prière. De sa petite soeur, il est resté proche. C’est elle à qui Samy demande d’organiser et de financer son mariage avec Kahina. Les deux gens jeunes se rencontrent en 2012, Samy travaille alors à la RATP. A l’époque ce n’est qu’une adolescente mais porte déjà le niqab et « devenait très dure quand on parlait de religion« . Aujourd’hui, elle a 18 ans, affirme se trouver en Syrie et être enceinte. Dans un sms à sa mère, elle se félicite d’être « la femme d’un kamikaze ». Là-bas, elle devrait « accoucher d’une petite fille d’un moment à l’autre ». La future grand-mère envisage « une fois que tout sera calmé, d’aller les voir, en vacances… »
130 personnes sont mortes, et 352 ont été blessées lors de ces attentats qui ont endeuillé la France. Grâce à l’action de Virgile, le patron du Café des Anges : Kevin-Lucas et Tania qui ont perdu leurs parents lors de ces attaques peuvent compter sur le soutien des internautes : déjà 70.000 euros ont été récoltés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire