L’ensemble des textes suivants, que je vous invite à découvrir pour
chacun d’entre eux en cliquant sur l’image de façon à l’agrandir jusqu’à
dimension correcte, expose assez bien l’essentiel de l’activité
internétique publique de l’autoproclamé « écrivain en ligne et à
l’oeil » Pascal Edouard Cyprien Luraghi.
C’est sa version de « Je suis partout » : « Je chie partout ».
Extraits :
« Moi, je chiais dans mes frocs. Je me retenais intensément, différant à l’impossible le moment de l’évacuation. Ça sentais terriblement mauvais et ça n’était que le reflet de la putréfaction ambiante. Il fallait dissocier en permanence l’apparence du réel. Chacun se devait de jouer son rôle, dans cette famille, et ne suer sa haine qu’à l’intérieur. [Moi, c'était au tréfonds des slips.]«
Soulignons-le :
Une prise en charge psychiatrique s’impose.
C’est sa version de « Je suis partout » : « Je chie partout ».
Extraits :
« Il était une fois une
jolie fillette nommée Pascal qui enchantait sa rue; la mère
Schlagdenhauffen elle-même, notre vieille bique de proprioche qui
créchait au premier, s’extasiait à ma vue. J’étais belle, j’avais de
longues boucles châtain clair, des robes extra et de jolis souliers.
Mais ça ne pouvait pas durer; j’étais un garçon et je n’allais pas
tarder à le savoir… »
« Je suis venu au monde sans galère mémorable en suçant mon
pouce et me griffant le museau, du coup les infirmières eurent la bonne
idée de me ligoter les poignets, à quoi je dois mon teint de pêche et ma
peau lisse… Puis, je ne criai pas. Deux mois durant aucun son ne
provint de moi. On me crut muet. »
« Toute première image, je vois le plafond couleur
coquille d’œuf au ciel de mon landau. J’aperçois les frisettes de
dentelle blanche bordant la popeline bleu marine de la capote. »
« Après c’est plus net : une scène où je me retrouve dans le
baquet de fer-blanc, dans l’évier, debout dans la vapeur chaude, le cul
tartiné de diarrhée. C’est à cette époque que je commence à noter qu’il
existe deux autres personnes à la maison : mon frère Francis et mon
père. »
« Je suis une fille. Je m’appelle Pascal, c’est aussi un nom de fille. Outre les barboteuses je porte des robes; donc je suis une fille. Mon frère s’appelle Francis et lui c’est un garçon. Je préfère les filles. Les garçons, c’est pataud, lourdingue et compagnie. »
« Je suis une fille. Je m’appelle Pascal, c’est aussi un nom de fille. Outre les barboteuses je porte des robes; donc je suis une fille. Mon frère s’appelle Francis et lui c’est un garçon. Je préfère les filles. Les garçons, c’est pataud, lourdingue et compagnie. »
« Un soir mon père s’en prit à ma mère, dans le genre que
ça allait trop loin, que tout ce cinoche maternel n’était qu’un prétexte
au fait que ma mère voulait d’une fille à tout prix et que je n’étais
qu’un garçon travesti; qu’en outre l’antique coutume italienne
consistant à grimer l’enfançon aux attributs du sexe opposé n’avait plus
cours, ni dans le Tessin ni ailleurs, et encore moins en France. Et que
donc il allait m’amener chez un copain qui coupait les tifs à ses
heures perdues et au noir. »
« Moi, je chiais dans mes frocs. Je me retenais intensément, différant à l’impossible le moment de l’évacuation. Ça sentais terriblement mauvais et ça n’était que le reflet de la putréfaction ambiante. Il fallait dissocier en permanence l’apparence du réel. Chacun se devait de jouer son rôle, dans cette famille, et ne suer sa haine qu’à l’intérieur. [Moi, c'était au tréfonds des slips.]«
Encoprésie
Qu’est-ce que c’est ?
L’encoprésie est la défécation « involontaire » ou délibérée dans
des endroits non appropriés chez un enfant d’âge chronologique et d’âge
mental d’au moins 4 ans. Pour porter ce diagnostic, il faut que ce
trouble survienne de façon durable (depuis au moins 6 mois) à une
fréquence d’au moins une fois par mois.
L’encoprésie est presque toujours diurne ; elle se reproduit chaque
jour, l’enfant étant conscient de l’émission de la selle, qu’il dit ne
pouvoir contrôler. Il s’agit soit de selles véritables, dures ou
liquides soit de simples souillures.
L’encoprésie est le plus souvent secondaire, survenant après une période de continence fécale d’au moins un an.
L’encoprésie ne doit pas être confondue avec les incontinences du
sphincter anal (encéphalopathies, affections de la moelle etc.) et les
banales souillures de slip de l’enfant qui s’essuie mal après être allé à
la selle.
sa fréquence est de 3% à 4 ans et 1,5% à 8 ans. Elle est parfois
associée à l’énurésie (« pipi au lit ») ou à d’autres troubles du
développement : langage, coordination des mouvements etc.
Les symptômes
Dans sa forme de longue durée, la constipation est habituelle, le
rythme des contractions intestinales est perturbé ou inexistant. Les
périodes de stagnation entraînent la formation de fécalomes, de
consistance dure ou molle, qui forment un nouvel obstacle à
l’installation du rythme de la défécation. En ce cas, un mégacôlon
fonctionnel est fréquent. Le toucher rectal montre un rectum plein, la
contractilité du sphincter étant normale.
Bien souvent, l’encoprésie a été précédée d’une constipation opiniâtre pour laquelle différents traitements ont été essayés.
Dans d’autres cas, il s’agit d’épisodes d’encoprésie sans
constipation ni mégacôlon fonctionnel, liés à des troubles
psychologiques (désir d’opposition ou de vengeance, naissance d’un
puîné, difficultés scolaires ou familiales etc.) : l’encoprésie est la
manière de l’enfant de dire : »non »!
Le mécanisme de l’encoprésie est initialement une rétention
fécale : au contraire de l’enfant qui acquiert le contrôle de la
défécation, le futur encoprétique retient sa selle : c’est une
opposition à la mère. L’effort qu’il fait pour retenir les selles est
souvent interprété par les parents comme une tentative de défécation.
L’enfant s’isole, s’accroupit et fait de violents efforts pour retenir
ses selles ou les faire remonter si l’expulsion a commencé. Une erreur
éducative sphinctérienne est à l’origine de la plupart des cas :
éducation coercitive ou trop précoce. A la longue, se crée une dyschésie
intestinale génératrice de fécalomes ; la sensation de besoin est
émoussée, l’encoprésie devient quotidienne, les exonérations ne se
faisant plus que par regorgement. La défécation dans la culotte survient
lorsque les moyens de rétention de l’enfant sont débordés ou lorsqu’une
partie du fécalome se liquéfie et franchit le sphincter.
Les facteurs
émotionnels et affectifs en cause se réfèrent au mode de relation de
l’enfant avec ses parents, et surtout avec sa mère, vis-à-vis de
laquelle le refus de la selle peut être une première manifestation
d’opposition. Les mères d’enfants encoprésiques ont souvent une
personnalité particulière. Elles manifestent un intérêt pathologique aux
évacuations intestinales de l’enfant . Elles sont incapables de tolérer
une seule journée de constipation. Elles sont souvent angoissées,
névrosées. La père est souvent absent. Une dissociation du couple est
souvent retrouvée.
L’encoprésie, une fois constituée, suscite des sanctions
familiales, un comportement rejetant de la part de tout l’entourage, à
l’école, qui peuvent aggraver le repli sur lui-même de l’enfant
encoprétique. Le garçon d’âge scolaire devient souvent la risée de ses
camarades de classe.
Le trouble entraîne très souvent une baisse de l’estime de soi
avec un sentiment de honte et de culpabilité qui peut se compliquer de
dépression.
Traitement
Le traitement est double : pédiatrique et psychiatrique.
La première phase du traitement consiste à éliminer toute rétention
fécale à l’aide de lavements (Eductyl ®, Microlax ®, Normacol ® etc.).
De l’huile minérale (huile de paraffine : Lansoyl etc.) ou un
laxatif à base de lactulose (Importal, Duphalac etc) sont ensuite donnés
par la bouche jusqu’à l’obtention de 2 ou 3 selles molles par jour.
L’enfant doit être assis sur les toilettes 5 minutes matin et soir,
à heures fixes pour rétablir le processus de défécation. Le laxatif est
ensuite diminué progressivement.
Une prise en charge psychiatrique s’impose le plus souvent.
Soulignons-le :
Une prise en charge psychiatrique s’impose.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire