Hier a atterri sur mon bureau un de ces documents dont la publication
provoque systématiquement les déchaînements violents de Cyprien Luraghi
et toute sa bande de « déconnologues » contre mes hébergeurs de blogs,
mes autres soi-disant « complices » et moi-même, jusqu’à leur
disparition totale de l’espace public.
Il s’agit d’un de mes anciens bulletins scolaires, celui du troisième trimestre de la classe de 5ème.
Il prenait la direction de la poubelle avec une pile d’autres vieux documents à l’issue d’une opération de type vide-grenier lorsqu’il a été repéré, et récupéré in extremis.
Le voici :
Cliquez sur l’image pour l’agrandir en cas de besoin.
Je l’avais déjà dit, je n’ai rien d’une athlète.
Pour le reste, contrairement à ce que prétend Josette Brenterch du NPA de Brest, je n’étais pas nulle du tout, et pourtant, je n’ai jamais travaillé énormément, j’étais même plutôt du genre fumiste.
J’ai toujours fait ce qui me plaisait, un point c’est tout.
Et comme mes résultats étaient toujours très bons, personne ne me contrôlait.
J’aimais bien dessiner, peindre, bricoler, produire de très belles choses. Les mathématiques m’ont d’ailleurs toujours plu pour leur esthétisme. Et puis c’était facile, il y avait juste à comprendre ou avoir compris.
Pour les devoirs de sciences naturelles, quand je n’avais rien appris, ce qui était quand même souvent le cas, je m’appliquais à faire de très jolis dessins. Cela faisait passer le temps et m’évitait de rendre une copie blanche ou presque. D’où l’appréciation de mon professeur de 5ème qui n’y voyait que du feu et me trouvait… « trop lente » – la bonne blague !
J’ai refait le même coup au baccalauréat pour le devoir d’histoire-géo. Je n’avais pas fait de révisions, et de toute façon n’avais strictement rien appris tout au long de l’année. En géographie, je n’avais donc à rien à dire. Pour l’histoire, c’était différent, je lisais beaucoup et retenais ce qui m’intéressait sans avoir besoin d’apprendre. J’ai donc passé tout mon temps sur l’histoire, avec une surveillante d’épreuve qui regardait régulièrement ce que je faisais par-dessus mon épaule – j’étais au fond de la salle – et s’agitait de plus en plus au fur et à mesure que le temps passait, désespérant de me faire comprendre que je devais aussi pondre quelque chose en géographie. Ce qu’elle a pu me gonfler ! Je savais bien ce que je faisais, je ne pouvais pas faire mieux. J’ai eu 10/20 pour cette épreuve, soit la note maximale en histoire, et c’est certainement celle dont je suis la plus fière. J’avais choisi l’analyse de textes. Elle portait sur le nazisme.
Enfin bon, au collège comme au lycée, j’ai toujours eu quelques professeurs qui n’étaient pas dupes et m’engueulaient comme du poisson pourri du fait que je n’apprenais rien ou me la coulais douce. C’était par exemple le professeur d’anglais en 5ème, ou bien encore le professeur de gymnastique en 2nde – je n’allais plus en cours que pour rigoler avec les copines.
Puis j’ai fait les classes préparatoires aux grandes écoles d’ingénieurs.
Au classement de fin de première année, déterminant le passage dans la classe supérieure, j’étais toujours première dans les matières littéraires – sans aucun mal – et me retrouvais aussi dans le peloton de tête en mathématiques et en physique, mais sans avoir trop travaillé, alors que pour la plupart, mes camarades de classe bossaient comme des dingues. Un petit groupe de ces sympathiques jeunes gens et jeunes filles qui savaient fort bien qu’il me restait encore de la marge pour l’année suivante, ce qui n’était pas du tout leur cas, m’a fait de ces crasses dont certains arrivistes sont coutumiers en classes préparatoires. J’ai été extrêmement déçue – le mot est faible – de retrouver à ce niveau les manifestations les plus primaires de la jalousie.
Quoi qu’elle en dise, c’est bien aussi le problème de Josette Brenterch du NPA de Brest, comme celui de son complice le psychopathe et cyberdélinquant Pascal Edouard Cyprien Luraghi.
Rien de tel que de comparer les profils des agresseurs et des agressés pour mettre en évidence les motivations des premiers.
Comparons, donc.
Voici ce que Cyprien Luraghi disait lui-même de sa scolarité sur son blog ICI-BLOG au mois de juillet 2010 :
Et voilà. C’est édifiant.
Il s’agit d’un de mes anciens bulletins scolaires, celui du troisième trimestre de la classe de 5ème.
Il prenait la direction de la poubelle avec une pile d’autres vieux documents à l’issue d’une opération de type vide-grenier lorsqu’il a été repéré, et récupéré in extremis.
Le voici :
Cliquez sur l’image pour l’agrandir en cas de besoin.
Je l’avais déjà dit, je n’ai rien d’une athlète.
Pour le reste, contrairement à ce que prétend Josette Brenterch du NPA de Brest, je n’étais pas nulle du tout, et pourtant, je n’ai jamais travaillé énormément, j’étais même plutôt du genre fumiste.
J’ai toujours fait ce qui me plaisait, un point c’est tout.
Et comme mes résultats étaient toujours très bons, personne ne me contrôlait.
J’aimais bien dessiner, peindre, bricoler, produire de très belles choses. Les mathématiques m’ont d’ailleurs toujours plu pour leur esthétisme. Et puis c’était facile, il y avait juste à comprendre ou avoir compris.
Pour les devoirs de sciences naturelles, quand je n’avais rien appris, ce qui était quand même souvent le cas, je m’appliquais à faire de très jolis dessins. Cela faisait passer le temps et m’évitait de rendre une copie blanche ou presque. D’où l’appréciation de mon professeur de 5ème qui n’y voyait que du feu et me trouvait… « trop lente » – la bonne blague !
J’ai refait le même coup au baccalauréat pour le devoir d’histoire-géo. Je n’avais pas fait de révisions, et de toute façon n’avais strictement rien appris tout au long de l’année. En géographie, je n’avais donc à rien à dire. Pour l’histoire, c’était différent, je lisais beaucoup et retenais ce qui m’intéressait sans avoir besoin d’apprendre. J’ai donc passé tout mon temps sur l’histoire, avec une surveillante d’épreuve qui regardait régulièrement ce que je faisais par-dessus mon épaule – j’étais au fond de la salle – et s’agitait de plus en plus au fur et à mesure que le temps passait, désespérant de me faire comprendre que je devais aussi pondre quelque chose en géographie. Ce qu’elle a pu me gonfler ! Je savais bien ce que je faisais, je ne pouvais pas faire mieux. J’ai eu 10/20 pour cette épreuve, soit la note maximale en histoire, et c’est certainement celle dont je suis la plus fière. J’avais choisi l’analyse de textes. Elle portait sur le nazisme.
Enfin bon, au collège comme au lycée, j’ai toujours eu quelques professeurs qui n’étaient pas dupes et m’engueulaient comme du poisson pourri du fait que je n’apprenais rien ou me la coulais douce. C’était par exemple le professeur d’anglais en 5ème, ou bien encore le professeur de gymnastique en 2nde – je n’allais plus en cours que pour rigoler avec les copines.
Puis j’ai fait les classes préparatoires aux grandes écoles d’ingénieurs.
Au classement de fin de première année, déterminant le passage dans la classe supérieure, j’étais toujours première dans les matières littéraires – sans aucun mal – et me retrouvais aussi dans le peloton de tête en mathématiques et en physique, mais sans avoir trop travaillé, alors que pour la plupart, mes camarades de classe bossaient comme des dingues. Un petit groupe de ces sympathiques jeunes gens et jeunes filles qui savaient fort bien qu’il me restait encore de la marge pour l’année suivante, ce qui n’était pas du tout leur cas, m’a fait de ces crasses dont certains arrivistes sont coutumiers en classes préparatoires. J’ai été extrêmement déçue – le mot est faible – de retrouver à ce niveau les manifestations les plus primaires de la jalousie.
Quoi qu’elle en dise, c’est bien aussi le problème de Josette Brenterch du NPA de Brest, comme celui de son complice le psychopathe et cyberdélinquant Pascal Edouard Cyprien Luraghi.
Rien de tel que de comparer les profils des agresseurs et des agressés pour mettre en évidence les motivations des premiers.
Comparons, donc.
Voici ce que Cyprien Luraghi disait lui-même de sa scolarité sur son blog ICI-BLOG au mois de juillet 2010 :
78232
cyp répond à 78231
Le 28 juillet 2010 à 14:04 | Permalien
Tout le monde Ici connaît mon avis sur l’Éduc’ Nat, mais maintenant
que nos deux enfants ont passé le Bac, je peux le confirmer : j’éprouve
le même rejet radical et global de ce système éducatif de merde que
quand je l’ai largué à l’âge de quatorze ans.
C’est du gavage à l’entonnoir de bouillie indigeste et ça forme les gens à devenir étroits d’esprit, péteux et conformistes.
Avec tout le recul nécessaire, je suis très fier d’y avoir échappé et d’avoir su trouver moi-même les sources du savoir.
C’est du gavage à l’entonnoir de bouillie indigeste et ça forme les gens à devenir étroits d’esprit, péteux et conformistes.
Avec tout le recul nécessaire, je suis très fier d’y avoir échappé et d’avoir su trouver moi-même les sources du savoir.
78233
Homere répond à 78231
Le 28 juillet 2010 à 14:06 | Permalien
et puis ca sert a quoi tout ca hein? a quoi ? Hein? de futurs
voyous et/ou cadres superieurs/ et/ou dirigeants d’entreprise, qui ne
liront JAMAIS Cervantes ou Rabelais… au mieux des paumés largués a la
marge…etc… fini le temps des poetes. L’avilissement est incontournable…
une necessité evolutive (revolutive).
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78235Ben85 répond à 78233Le 28 juillet 2010 à 14:23 | PermalienFranchement, quand je vois ma pratique de l’enseignement au quotidien, et quand je lis vos récriminations à l’encontre des profs, je plaide coupable.
J’intéresse ceux qui sont déjà intéressés a priori et je parviens rarement à capter l’attention des autres. Je suis même pas sûr d’être un prof correct (je dis pas ça pour que vous me rassuriez, hein, c’est ce que je pense vraiment).
Pas de charisme, une intelligence moyenne, une capacité de travail… heu… limitée… Les seules qualités dont je me crois doté, c’est d’un réel esprit d’écoute et d’un bon contact avec les élèves.
Conformistes, étroits d’esprit, la plupart le seront… Et je ne sais pas trop comment faire pour éviter ça.
J’essaie de leur apprendre à réfléchir par eux-mêmes et à écrire sans fautes… Mais bon, je m’attarde pas trop sur le résultat, parce que sinon, je crois que j’arrêterais.-
78236cyp répond à 78235Le 28 juillet 2010 à 15:02 | PermalienC’est pas tel ou tel prof qui sont critiquables : heureusement qu’il y en a pour relever le niveau et prendre sur eux malgré des programmes stupides…
C’est le système entier qui est à gerber, et ce qui est consternant, c’est ce putain de corporatisme réac et sectaire qui prévaut dans le corps enseignant.
Mais on pourrait dire la même chose de toutes les corporations : ce pays est pourri à cœur par un cloisonnement parfaitement étanche entre les différentes castes et classes. C’est ce qui le rend si méprisable à mes yeux.
Je ne dis pas qu’ailleurs ce soit le paradis… mais cette tare inhérente à l’esprit français de merde me sort par tous les pores.-
78238amonhumbleavis répond à 78236Le 28 juillet 2010 à 15:05 | PermalienBrisons les castes !!! Grrrrr t’as raison c’est vraiment le pire de la France ce corporatisme !!!
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78240cyp répond à 78238Le 28 juillet 2010 à 15:11 | PermalienOuais : moi j’en peux plus d’entendre chanter à tue-tête les vertus de la république et des Lumières, alors que cette république est une FAILLITE GLOBALE et que les Lumières se sont éteintes il y a très longtemps.
Quel est le pourcentage d’enfants du populo dans les facs ? rien que ça !
Et cette même Université, que propose-t-elle ? le même schéma implacablement réactionnaire et excluant que la Sorbonne du XVIème siècle, fustigée par Villon et Rabelais.
Quelle mentalité de merde, la France !-
78242amonhumbleavis répond à 78240Le 28 juillet 2010 à 15:18 | Permalienoh t’es dur, je ne vais pas dire que c’est parfait, loin de là… mais il y en a des enfants de populo à la fac, et ça ce n’est pas le cas dans tous les pays! Alors parfois au lieu de se cracher dessus on peut se réjouir de ce qu’on a même si on ne s’en satisfait pas.
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78247cyp répond à 78242Le 28 juillet 2010 à 15:28 | PermalienNon : je ne suis pas assez dur… parce que je ne trouve même pas les mots nécessaires pour qualifier cette monarchie absolutiste mal accoutrée en soi-disant démocratie républicaine.
Sans déconner : malgré toutes ses nombreuses tares, la démocratie indienne est cent fois plus avancée que la française. Et je suis en mesure de comparer les deux… et en Inde pourtant, le handicap de départ est extrêmement lourd, alors que dans le pays où je réside, ça dégueule de richesses. Chercher l’erreur.
Je rejette tout en bloc massivement parce que je sais que ce n’est pas avec des réformes que ça changera, ici : la stratification sociale et castiste est tellement ancrée dans les mentalités que la seule solution pour ne plus avoir ça sous les yeux est de se tirer définitivement.
Je n’ai strictement aucun espoir que quoi que ce soit puisse évoluer favorablement en France : ce pays est un sac d’amidon charançonné.Répondre
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78250amonhumbleavis répond à 78247Le 28 juillet 2010 à 15:38 | PermalienNan pas d’erreur, c’est on ne peut plus logique !
C’est toujours les 5% qui sont les plus durs à atteindre et qui parfois te font reperdre 5%…
Les mentalités ça se changent, l’important c’est que nos gosses soient moins cons que leurs parents c’est tout … Bah moi je suis pleine d’espoir parce que de toute façon soit ça continue comme ça et ça casse et on recommence tout, soit ça change …-
78253Ben85 répond à 78250Le 28 juillet 2010 à 15:46 | PermalienCa se cassera peut-être la gueule… mais ça recommencera pareil.
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78254cyp répond à 78250Le 28 juillet 2010 à 15:46 | PermalienZéro espoir que ça change, ici : on ne change pas un bloc de béton : on le brise au marteau-piqueur ou on chie dessus. J’ai choisi la seconde solution, qui offre au moins le bénéfice du soulagement
Sinon pour nos minots, je me fais pas de mouron : ils ont été à bonne école : la nôtre. Pour le reste, l’Éduc’ Nat les a gaves comme les autres, mais on leur a appris à affûter leur esprit critique et à trier les cailloux dans les lentilles.
Mais quel temps perdu à s’user le cul à écouter des conneries débitées à la mitrailleuse lourde par des enseignants se contentant pour la plupart de régurgiter le brouet infâme des programmes scolaires concoctés par des sales cons qui se la pètent.
Putain : rien qu’en repensant au calvaire qu’a dû se farcir Shanti en philo, ça me fout la haine.-
78256amonhumbleavis répond à 78254Le 28 juillet 2010 à 15:56 | Permalienoh putain Cyp , t’es grave !
Apprendre des trucs cons ça ne rend pas forcément con ET ce n’est pas forcément con …. Maintenant c’est sûr que ça ne sert pas à grand chose en soit si ce n’est avoir un référentiel de connaissances communs avec ses pairs. Bon moi la philo, c’était le cours où le prof pleurait sur l’estrade pendant qu’on jouait à la belote … je suis mal placée pour en parler.
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78262cyp répond à 78256Le 28 juillet 2010 à 16:08 | PermalienBen oui : je suis GRAVE… t’avais pas remarqué ?
J’ai le jugement sans concession d’un autodidacte qui a quitté cette abomination à quatorze ans, après avoir passé l’intégralité de sa scolarité à n’avoir qu’une seule envie : me tirer de ce guêpier. Il ne s’est pas passé une seule seconde où j’ai pris du plaisir à être en classe, de la maternelle à la troisième.
C’est à une prof de français − Claire Kappler, elle-même rebelle à ce système inique − que je dois d’être devenu un écrivain.
Un comme moi qu’on a contraint dès la prime enfance à cette saloperie dictatoriale ne PEUT PAS lui trouver la moindre qualité.
En tant que parent conscient de ses devoirs, j’ai dû infliger ce supplice à mes propres enfants… tout en passant un temps énorme à compenser les innombrables tares et carences graves de ce système éducatif d’un autre âge à la maison.
Un homme brillant tel qu’Élisée Reclus dénonçait exactement les mêmes choses que moi il y a plus d’un siècle, sans relâche.-
78264amonhumbleavis répond à 78262Le 28 juillet 2010 à 16:20 | PermalienJe ne te comprends vraiment pas …
Y a des gens scolaires ( c’est à dire qui acceptent d’avoir un professeur) et d’autres non.
Alors les gens peuvent te dénigrer pour ce que tu es, mais là c’est toi qui t’enclave dans ton statut d’autodidacte.
Autodidacte, non merci pour moi je suis bien trop fainéante, l’esprit scolaire me va bien, alors tu peux cracher sur l’école tant que tu veux, mais si je ne l’avais pas eu je serais bien dans la merde à faire le même métier que mon père ou à bosser à la chaîne… peut être que je serais plus heureuse (parec que bosser pour bsser c’est un peu la même chose, et que l’argent je m’en fous mais je ne pense pas que je serais heureuse à me sentir boeuf dans le troupeau et en n’ayant pas les outils nécessaires à l’apprentissage pour en sortir.
Arrête de cracher sur l’école, merde!
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78276cyp répond à 78264Le 28 juillet 2010 à 17:13 | PermalienTant pis si je me suis fait mal comprendre.
Je vais essayer de faire le plus simple possible.
Il y a des gens comme tu dis, qui acceptent ce système et je ne les critique pas, ni ne les méprise : c’est leur histoire.
Moi par contre, comme bien d’autres aussi, j’ai ressenti cette obligation scolaire comme une condamnation à une peine affreuse. J’avais rien demandé et on m’a IMPOSÉ cette horreur,et cela pendant de trop longues années… alors même que je me démerdais cent fois mieux tout seul à me cultiver dans les matières qui elles seules étaient et sont toujours mes seuls centres d’intérêt.
Parce que les maths, le sport et autres conneries, tu me feras excuse, mais j’en ai rien à branler et ça ne me sert toujours strictement à que dalle. Et y a pas que ces matières dont je n’ai que foutre dans la vie.
Il est donc parfaitement inutile d’attendre de moi et des autres condamnés à éprouver autre chose qu’une haine violente pour ce qu’on nous a fait subir.
Et puis tu sais, OK c’est mon histoire personnelle et je sais très bien que d’autres ont eu plus de chance que moi à ce moment fatidique d’une vie humaine qu’on appelle « l’orientation scolaire » : moi fils de maçon rital, premier de la classe en français et histoire-géo − et de très loin : aucune note en dessous de 17 −, on m’a dit : TU IRAS EN LEP ET TU SERAS ÉLECTRICIEN.
Toute ma révolte vient de ce jour maudit entre tous. Quelques mois plus tard je claquais définitivement la porte du pénitencier.-
78282amonhumbleavis répond à 78276Le 28 juillet 2010 à 17:39 | PermalienMais tu as quel âge Cyp??? C’était à quelle époque???
Les choses ont bien changé aujourd’hui et avec 17 en français tu aurais fait ton petit bout de chemin jusqu’au bac L …-
78284cyp répond à 78282Le 28 juillet 2010 à 17:48 | Permalien52 balais (mais pas un seul dans le cul
Fais le calcul : j’en suis parfaitement incapable et j’ai la flemme de choper la calculette.
Non, même aujourd’hui je n’aurais pas eu la moindre chance. Pourquoi ?
Parce que de la sixième à la troisième, je n’ai pas ouvert une seule fois un livre de maths, ni d’Allemand (première langue obligatoire en Alsace à l’époque), ni bougé un seul muscle en sport.
C’est-à-dire que j’ai opposé un refus absolu à ces matières et quelques autres. Je faisais pas chier, mais je restais bouche close et les bras croisés sur ma putain de chaise en attendant que ça se passe. 84 heures de colle en troisième, j’ai eu. J’en ai fait deux en tout et pour tout.
Quand je refuse quelque chose, c’est toujours un refus absolu. C’est aussi pour ça que j’ai été objecteur de conscience.
En 52 ans je n’ai jamais fait le moindre compromis sur quoi que ce soit. Et je ne frime pas en disant ça, tu peux me croire ; j’en suis super fier, de ma liberté de penser conquise jour après jour.
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Et voilà. C’est édifiant.
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