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jeudi 22 janvier 2015
Les frères Kouachi ont fait de réguliers séjours dans l'Hérault
Il est curieux de constater que les journalistes étrangers semblent
plus enclins que leurs homologues français à enquêter sur les auteurs
des attentats de ces derniers jours sur un terrain qui n’est pourtant
pas le leur.
L’hebdomadaire allemand Der Spiegel a ainsi publié un
reportage sur l’adolescence des frères Kouachi, ponctuée de réguliers
séjours à La Grande-Motte, dans l’Hérault, à 16km au sud de Lunel et 25
km à l’est de Montpellier.
Seuls deux journaux français ont relayé cette information.
Quand les frères Kouachi passaient leurs vacances à La Grande-Motte
il y a 2 jours MIDI LIBRE
Cherif au bord d’une piscine à La Grande-Motte.
D ans sa dernière édition datée du 17 janvier le grand hebdomadaire
allemand Der Spiegel (900 000 exemplaires) rapporte que les deux frères
Kouachi auteurs de l’attentat contre Charlie Hebdo sont venus passer
régulièrement leurs vacances dans l’Hérault et plus particulièrement
dans la station balnéaire de La Grande-Motte.
Le très sérieux journal qui a dépéché en France pas moins de 11
reporters sur le sol tricolore a retrouvé l’éducatrice qui s’est occupé
des frères Kouachi durant plus de six ans entre 1994 et 2000 en Corrèze.
Suzanne, de son nom d’emprunt, raconte comment elle encadrait les deux frères dans le centre d’éducation de Treignac (Correze). Aujourd’hui, elle avoue à nos confrères avoir un sentiment de culpabilité et les avoir reconnus « grâce à leurs yeux. »
« Tous les étés nous partions au bord de la Méditerranée à La
Grande-Motte » confie t-elle encore au magazine allemand avant de
montrer en image Cherif au bord d’une piscine à La Grande-Motte. Le
jeune Kouachi a alors 13 ans. Le centre de Treignac qui dépend de la
fondation Pompidou encadrait à l’époque environ 70 enfants de 7 à 18
ans.
C’étaient deux jeunes sans histoires. Les frères Chérif et Saïd
Kouachi, soupçonnés d’être les auteurs de l’attentat contre le Charlie
Hebdo, hier à Paris, ont été accueillis dans leur jeunesse, pendant six
ans par le Centre des Monédières, appartenant à la Fondation
Claude-Pompidou à Treignac.
Patrick Fournier, chef du service éducatif de l’établissement les a
bien connus. « Ils ont passé six ans de leur vie dans notre
établissement, accompagnés d’une petite sœur et d’un frère. Cette
fratrie nous a été confiée en 1994 par les services sociaux de Paris
parce qu’elle vivait dans une famille vulnérable. Ils sont partis de
Treignac en 2000. »
Patrick Fournier n’en revient toujours pas : « On est tous choqué par
l’affaire et parce qu’on connait ces jeunes. On a du mal à s’imaginer
que ces gamins qui ont été parfaitement intégrés (ils jouaient au foot
dans les clubs locaux) puissent comme ça délibérément tuer. On a du mal à
y croire. Durant leur parcours chez nous, ils n’ont jamais posé de
problème de comportement. Ils étaient scolarisés. Saïd Kouachi a passé
son CAP et son BEPC d’hôtellerie chez nous. Il était tout à fait prêt à
rentrer dans la vie socio-professionnelle.
Au début des années 1990, les frères Kouachi passaient leurs étés au
bord de la Méditerranée et étaient de «bons enfants», selon leur
éducatrice de l’époque.
La presse étrangère enquête massivement sur les attaques qui ont frappé la France entre le 7 et le 9 janvier. Alors que le New York Times a publié une vaste investigation sur l’itinéraire des frères Kouachi, auteurs de l’attaque à Charlie Hebdo, ces dix dernières années, Der Spiegel,
qui a dépêché en France onze reporters, a retrouvé l’éducatrice qui
s’est occupée des frères Kouachi durant plus de six ans entre 1994 et
2000 en Corrèze. L’hebdomadaire allemand publie des photos de leur
jeunesse, et notamment un cliché de vacances à La Grande Motte.
La photo a été prise durant l’été 1994. Chérif et Saïd Kouachi sont
alors âgés respectivement de 12 et 14 ans et ont une mère malade. Ils
sont envoyés en Corrèze, au Centre des Monédières, un centre d’accueil
financé par la Fondation Claude Pompidou. Ce centre deviendra leur seul
foyer lorsque leur mère mourra (leur père est décédé quelques années
auparavant). C’est dans le cadre de ce centre qu’ils sont allés passer
des vacances au bord de la Méditerranée. Le Spiegel a retrouvé
«Suzanne» qui a été leur éducatrice référente durant de nombreuses
années. Elle raconte à l’hebdomadaire allemand avoir tout d’abord cru à
une «erreur» en entendant leur nom cité comme auteurs des attentats
contre Charlie Hebdo. Une ambiguïté levée immédiatement lorsque
les photos furent publiées dans les médias: l’éducatrice a tout de suite
reconnu «leurs yeux». «Quel cauchemar», commente-t-elle. «C’étaient de
bons enfants». Et de raconter les vacances au bord de la Méditerranée,
chaque été. Chérif était son favori, un «coquin», «qui n’a jamais rien
fait de grave»: «je ne pouvais pas me mettre en colère contre lui».
L’éducatrice dit aujourd’hui ressentir un sentiment de culpabilité.
De 1994 à 2000, Chérif et Saïd Kouachi ont séjourné dans un centre
éducatif à Treignac en Corrèze. Le responsable éducatif décrit des
«gamins innoffensifs».
«Deux jeunes sans histoire», c’est ainsi que sont décrits Chérif et
Saïd Kouachi par l’éducateur du Centre des Monédières, à Treignac en
Corrèze, où les deux jeunes ont séjournés de 1994 à 2000. Ce centre,
appartenant à la fondation Claude-Pompidou, est une Maison d’enfants à
caractère social (MECS). Ce genre d’établissements est spécialisé dans
l’accueil de mineurs, placés là par la Protection judiciaire de la
jeunesse, l’Aide sociale à l’enfance ou par le juge pour enfants.
C’est en 1994, alors qu’ils ont alors 12 et 14 ans, que les enfants
sont placés dans ce centre, car leur mère, malade, ne peut s’occuper
d’eux. Celle-ci décède en 1995, et les jeunes resteront alors dans
l’établissement pendant 6 ans.
Des «gamins inoffensifs»
«On est tous choqué par l’affaire et parce qu’on connait ces jeunes.
On a du mal à s’imaginer que ces gamins qui ont été parfaitement
intégrés puissent comme ça délibérément tuer.» confie Patrick Fournier,
chef du service éducatif au journal local Le Populaire, qui décrit les deux frères comme des «gamins inoffensifs».
Sur RTL, il affirme que les enfants «joyeux, sympas» ne lui ont
jamais posé le moindre problème, «ni violences, ni fugues» et n’ont
jamais eu «la moindre revendication religieuse». Ils étaient
«scolarisés» jouaient aux clubs de foot locaux, Saïd voulait même être
footballeur professionnel. L’ainé des frères avait passé dans le centre
son CAP et son BEPC d’hôtellerie et était «tout à fait prêt à rentrer
dans la vie professionnelle».
Quant à Chérif Kouachi , il était «courtois, gentil et sérieux dans
son travail» témoigne pour sa part une responsable d’agence de travail
temporaire sur le média israélien i-24 news,
précisant tout de même que les policiers se renseignaient régulièrement
sur lui. Alors âgé de 29 ans, il a travaillé pendant 4 mois comme
vendeur de poissons dans une grande surface.
C’est en arrivant à Paris en 2001 que les deux frères se seraient radicalisés.
Exclu i24news: « Chérif Kouachi était un employé sérieux et toujours courtois »
Le principal suspect dans l’attaque de Charlie Hebdo était surveillé par les services de police en 2011
V.Breschi/V.Lefai, vl/abm (AFP) »Chérif Kouachi et Saïd Kouachi, les suspects de l’attentat de Charlie Hebdo »
« Chérif Kouachi était courtois, gentil et sérieux dans son
travail », a raconté une responsable d’agence de travail temporaire à i24news, précisant cependant que la police se renseignait régulièrement sur lui.
Le suspect dans l’attentat contre le siège de Charlie Hebdo, alors
âgé de 29 ans, a travaillé pendant 4 mois (de novembre 2011 à mars 2012)
comme vendeur de poissons dans des grandes surfaces.
« Il s’est très bien comporté, son contrat a même été prolongé », explique encore la responsable jeudi soir.
« Néanmoins, les services de police effectuaient des contrôles
réguliers sur sa personne, interrogeant différents employés et vérifiant
ses papiers (…) à l’époque les policiers nous parlaient de contrôle de
routine, mais maintenant, je comprends qu’il était surveillé »,
confie-t-elle.
Kouachi lié à l’Etat islamique?
Un membre franco-tunisien de l’Etat islamique (Daech), qui a
récemment revendiqué l’assassinat de deux opposants laïques tunisiens,
faisait partie au début des années 2000 avec Chérif Kouachi, principal
suspect dans le massacre de Charlie Hebdo, de la « filière des
Buttes-Chaumont » à Paris, a dit jeudi à l’AFP le chercheur Jean-Pierre Filiu.
« Il s’appelle Boubaker al-Hakim et représente le lien entre les
frères Kouachi et Daech », a ajouté Jean-Pierre Filiu, l’un des
meilleurs connaisseurs de la mouvance islamiste radicale. « Il est
impossible qu’une opération de l’ampleur de celle qui a provoqué ce
massacre à Charlie Hebdo n’ait pas été commanditée par Daech, la
maison-mère ».
« Al-Hakim n’est certainement pas très élevé dans la hiérarchie de
Daech, mais il a quand même déjà à son tableau de chasse deux
‘infidèles’, c’est-à-dire les opposants tunisiens Chokri Belaïd et
Mohamed Brahmi, dont il a revendiqué les assassinats, depuis la Syrie où
il mène le djihad », a-t-il ajouté.
En décembre 2014, dans une vidéo tournée en Syrie, Boubaker al-Hakim,
colosse à la longue barbe, pointait la caméra du doigt et affirmait
« C’est nous qui avons tué Belaïd et Barhmi », assassinés en 2013 dans
la capitale tunisienne. Il exhortait ensuite les Tunisiens à prendre les
armes, déclarant le pays « terre de jihad ».
Né en 1983 à Paris, Boubaker al-Hakim a grandi, comme Chérif Kouachi,
dans le 19ème arrondissement de Paris. Arrêté en Syrie où il était
parti pour tenter de rejoindre le djihad anti-américain en Irak, il a
été condamné en France en 2008 à sept ans de prison, une peine plus
sévère que celle infligée à « l’émir » auto-proclamé de la bande des
Buttes-Chaumont, Farid Benyettou.
« Apprenti-djihadiste »
Les médias français avaient dressé le portait du suspect Chérif Kouachi dès 2005 notamment sur France 3 et Libération, qui était à l’époque un apprenti-djihadiste.
Le reportage de France 3 ci-dessous fait état de la radicalisation de Chérif Kouachi (entre 1H05 et 1H07).
Né en novembre 1982 dans le Xe arrondissement de Paris, de
nationalité française, surnommé Abou Issen, Chérif Kouachi qui est
orphelin dès l’enfance de ses deux parents immigrés d’Algérie, est élevé
dans un foyer à Rennes.
Il intègre plus tard ce qui a été appelé « la filière des
Buttes-Chaumont », qui visait, sous l’autorité de « l’émir » Farid
Benyettou, à envoyer des djihadistes rejoindre en Irak les rangs de la
branche irakienne d’al-Qaïda, dirigée à l’époque par Abou Moussab al
Zarkaoui.
Benyettou a eu une influence considérable sur de nombreux jeunes
Français musulmans d’origine africaine et maghrébine. Au total, il aura
réussi à convertir à l’islam radical une cinquantaine d’entre eux.
Selon l’article publié par Libération à l’époque, le fragile
Kouachi, soucieux de ne pas passer pour un lâche, songe à une
hypothétique vengeance contre un commerce juif qui l’avait « viré ».
AFP »Le GIPN procède à l’arrestation d’un présumé islamiste radical en France »
Interpellé juste avant de s’envoler à destination de la Syrie, puis
de l’Irak où il comptait combattre les troupes américaines, Kouachi est
jugé en 2008 et condamné à trois ans de prison, dont 18 mois avec
sursis.
Son avocat de l’époque, Me Vincent Ollivier, explique à Libération se
souvenir d’un « apprenti looser, d’un livreur à casquette qui fumait du
haschich et livrait des pizzas pour acheter sa drogue. Un gamin paumé
qui ne savait pas quoi faire de sa vie et qui, du jour au lendemain, à
rencontrer des gens qui lui ont donné l’impression d’être important ».
Et l’avocat de poursuivre : « Chérif Kouachi ne cesse de remercier la
justice de l’avoir mis en prison. Depuis, une boule a disparu de son
ventre ». En 2005, la tentation du Djihad avait bien failli le
transformer « en chair à canon », commente l’auteur de l’article
Patricia Tourancheau.
Deux ans plus tard, son nom a été cité dans le projet de tentative de
faire évader de prison l’islamiste Smaïn Aït Ali Belkacem, ancien
membre du Groupe islamique armé algérien (GIA), condamné en 2002 à la
réclusion criminelle à perpétuité pour avoir commis l’attentat à la
station RER Musée d’Orsay en octobre 1995 à Paris (30 blessés).
Chérif Kouachi était notamment soupçonné d’être proche de Djamel
Beghal, une autre figure de l’islam radical français, qui a purgé dix
ans de prison pour la préparation d’attentats, avec lequel il était
soupçonné d’avoir participé à des entraînements.
Après avoir été mis en examen dans cette affaire, il a toutefois bénéficié d’un non-lieu.
« Armé et dangereux »
Capture d’écran Youtube »Chérif Kouachi dans un reportage sur France 3 en 2005″
Crâne rasé et ovale, bouc clairsemé sur la photographie diffusée par
la police, Chérif Kouachi est susceptible d’être « armé et dangereux »,
tout comme son frère Said, né en septembre 1980 également dans le Xe
arrondissement parisien.
Ce dernier, lui aussi de nationalité française, apparaît sur l’appel à
témoins les yeux marrons, de courts cheveux bruns et un collier de
barbe peu fourni.
Les deux frères sont soupçonnés d’être les auteurs de la tuerie à
Charlie Hebdo, qui a fait douze morts mercredi en fin de matinée. La
carte d’identité de Saïd Kouachi avait été retrouvée dans la voiture
abandonnée porte de Pantin.
Dans un premier avis de recherche diffusé en début de soirée auprès
des forces de l’ordre figurait le nom d’un troisième suspect, Mourad
Hamyd, 18 ans. Ce dernier est le beau-frère de Chérif Kouachi. Il était
soupçonné d’avoir aidé les tireurs. Un témoin avait fait état de la
présence d’un troisième complice dans la voiture au moment de la fuite.
Il s’est rendu mercredi en fin de soirée à la police à
Charleville-Mézières, dans les Ardennes, « après avoir vu que son nom
circulait sur les réseaux sociaux », a expliqué à l’AFP une source
proche du dossier.
Des internautes se présentant comme ses camarades de classe avaient
auparavant affirmé sur Twitter que Mourad Hamyd était en cours avec eux
au lycée au moment de l’attaque, utilisant le hastag
#MouradHamydInnocent.
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