Encore des potes au malade mental et pédocriminel Pascal Edouard Cyprien Luraghi...
Pas ceux-là précisément (encore que... ce ne peut être exclu), mais les mêmes au Pakistan, où il dit avoir vécu trois ans dans les années 1980.
Un bon point pour Elon Musk.
Le Texan Shamsud-Din Jabbar, auteur de l'attentat islamiste de la Nouvelle-Orléans le 1er janvier de cette année, ne serait-il pas un peu pakistanais lui aussi ?
Polémique avec Elon Musk : le Premier ministre britannique, Keir
Starmer, dénonce "ceux qui propagent mensonges et désinformation"
Elon Musk a notamment qualifié de "complices" ou "apologistes du viol
génocidaire" des responsables britanniques, qu'il accuse d'avoir couvert
une affaire d'exploitation sexuelle de mineures en Angleterre.
"Ceux qui propagent mensonges et désinformation (...) ne s'intéressent pas aux victimes. Ils s'intéressent à eux-mêmes." Le
Premier ministre britannique, Keir Starmer, a dénoncé les propagateurs
de fake news, lundi 6 janvier, après avoir été la cible d'une pluie de
publications véhémentes du multimilliardaire américain Elon Musk, à propos de la gestion d'une affaire de viols et d'exploitation sexuelle de mineures en Angleterre.
Alors que la situation politique britannique ne faisait jusque-là pas
partie de ses sujets de prédilection, le patron de Tesla et SpaceX a
publié en quelques jours sur son réseau X plus de 200 messages pour
attaquer le Premier ministre britannique et son gouvernement, relate le
site américain Wired(Nouvelle fenêtre).
Il accuse les autorités d'avoir couvert une vaste affaire de viols et
d'exploitation sexuelle de plus de 1 500 filles et jeunes filles dans le
nord de l'Angleterre pendant des décennies, qui avait émergé il y a
plus de dix ans et dont la plupart des responsables étaient des hommes
originaires du Pakistan.
Interpellé sur ces attaques, Keir Starmer a défendu son bilan à la tête du parquet britannique, affirmant avoir "rouvert des dossiers" et avoir "présenté les premières inculpations contre un réseau asiatique d'exploitation". Il a aussi défendu l'actuelle secrétaire d'Etat à la Protection des victimes, Jess Phillips, qu'Elon Musk a traitée d'"apologiste de viol génocidaire".
Elle avait récemment estimé qu'il n'était pas nécessaire de mener une
enquête nationale sur la gestion des scandales d'exploitation sexuelle
ayant secoué le pays, puisque des enquêtes spécifiques sur plusieurs
d'entre eux avaient déjà eu lieu. Jess Phillips fait depuis l'objet de
violentes attaques sur les réseaux sociaux.
"Quand le poison de l'extrême droite mène à des menaces graves sur Jess Phillips, alors selon moi, une ligne a été franchie", a dénoncé Keir Starmer. Elon Musk a réagi aux déclarations du Premier ministre en le qualifiant de "totalement méprisable(Nouvelle fenêtre)" et en approuvant(Nouvelle fenêtre) un internaute déclarant que Jess Philipps "méritait tout ce qu'elle subit".
Les auteurs des faits se sont non seulement trouvés en service sur la même base de Colorado Springs, mais ont aussi loué leurs véhicules sur le même site.
Dès le 1er janvier, j'indiquais que le choix de La Nouvelle-Orléans, qui étonne autant que les profils des terroristes pour cette nouvelle série débutée en fait le 20 décembre en Allemagne, n'était pas antérieur au 25 décembre 2024.
Puis nous avons appris que l'auteur de l'explosion de Las Vegas avait quitté son domicile précisément ce 25 décembre 2024.
Cela fait déjà trois points communs entre les deux attaques du 1er janvier aux Etats-Unis.
Et pour ce qui est de l'Allemagne, rappelons que le 10e groupe des forces spéciales,
basé à Colorado Springs, opère aussi sur la base américaine de
Stuttgart, en Allemagne, un pays où la secte des "déconnologues" du malade mental, pédocriminel, cybercriminel, harceleur, calomniateur et terroriste "islamigré" Pascal Edouard Cyprien Luraghi, qui se prend pour Shiva sous sa forme la plus terrible, compte bien quelques adeptes.
Est-ce que par hasard une nouvelle procédure complètement folle n'aurait pas encore débuté contre moi ces derniers temps ?
Non, parce que, en général, c'est quand même bien ça qui déclenche les attentats.
Et depuis le temps que ça dure, le phénomène est archi connu.
Le 17 août 2023, un décret prévoyant l'exclusion de leur établissement scolaire des élèves harceleurs et non plus celle de leurs victimes jusque-là toujours obligées de changer d'école pour retrouver une certaine sérénité venait de tomber, avec entrée en vigueur dès le 18 août 2023, et la bataille entre le rappeur Booba et ses fans d'un côté et la papesse des influenceurs Magali Berdah de l'autre faisait rage, mais Cyprien Luraghi s'en moquait bien, car avec sa bande de cyberharceleurs dits "déconnologues", il a toujours fait bien mieux que le rappeur et ses affidés et s'apprêtait d'ailleurs à frapper de nouveau une ou plusieurs de ses victimes, comme toujours avec l'aide de son copain le diable, ayant cette fois pris l'apparence de Kaal Bhairav, puissant avatar de Shiva honoré notamment à Katmandou et à Dharan au Népal, comme à Varanasi en Inde (c'est le dieu des cannibales, dont le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi dit devoir se contenter à défaut de pouvoir célébrer les bacchanales de Dionysos comme elles l'étaient autrefois).
Harcèlement scolaire : les élèves harceleurs peuvent maintenant être
exclus de leur école
Harcèlement scolaire, cyberharcèlement...
Désormais, les élèves qui sèment le trouble devront changer d'école,
selon un décret publié au Journal officiel ce jeudi 17 août 2023.
La sanction est tombée. Désormais, un élève coupable de harcèlement scolaire et de cyberharcèlement envers l’un ou l’une de ses camarades devra quitter l’établissement dans lequel il se trouve.
Cette mesure renverse la vapeur : jusqu’ici, l’élève harcelé était contraint de devoir changer d’école, de collège ou encore de lycée.
Le texte de loi précise en effet que « lorsque le maintien d’un élève constitue un risque pour la santé ou la sécurité
d’autres élèves », le directeur académique des services de l’éducation
nationale (DASEN), saisi par le directeur de l’école, peut demander au
maire de procéder à la radiation de l’élève.
Avant d’en arriver là, le directeur ainsi que l’équipe éducative doivent mettre en place une série de mesures pour que le comportement de l’élève cesse. Le chef d’établissement peut notamment suspendre l’accès à l’établissement de l’élève pour une durée maximale de cinq jours, précise le décret.
Si
toutefois ces conditions ne s’avèrent pas concluantes et que le
harcèlement persiste, alors l’élève devra alors quitter l’école
concernée.
En premier lieu, l’élève est donc exclu de l’école dans laquelle il se trouve. Mais son inscription dans une autre école de la commune ou dans une autre école du territoire peut également être suspendue.
En
revanche, quand la collectivité concernée ne possède qu’une école sur
son territoire, cette radiation est soumise à une condition, précisée
par le décret.
La radiation de l'élève ne peut intervenir que si le maire d'une
autre commune accepte de procéder à son inscription dans une école de
cette commune.
Par ailleurs, pendant tout le temps que nécessite la procédure, le directeur de l’école peut décider de suspendre l’accès à l’établissement de l’élève harceleur.
Une sanction disciplinaire dans les collèges et lycées
En
cas de radiation, l’élève qui harcèle son ou ses camarades fera
l’objet, lorsqu’il sera scolarisé dans une nouvelle école, « d’un suivi pédagogique et éducatif renforcé » jusqu’à la fin de l’année scolaire en cours.
Dans le cas des collèges et lycées,
cette sanction est étendue aux élèves qui harcèleraient des élèves
situés dans d’autres établissements. Une procédure disciplinaire peut en
outre être enclenchée si l’élève en question « porte atteinte aux
valeurs de la République ou au principe de laïcité », précise le décret.
Les numéros à appeler en cas de harcèlement
Plusieurs lignes téléphoniques sont dédiées à la prise en charge des cas de harcèlement :
- Le 3020 pour l'écoute et l'aide des familles et des victimes (ouvert
du lundi au vendredi de 9h à 20h et le samedi de 9h à 18h, sauf les
jours fériés).
- Le 3018, une ligne d’appel nationale des situations de
cyberharcèlement (gratuit, anonyme, confidentiel, ouvert du lundi au
vendredi de 9h à 20h).
- L’application 3018 pour signaler toute situation de cyberharcèlement
pour une prise en charge rapide (tchat, questionnaire, fiches pratiques
et possibilité de stockage des preuves).
Selon le Sénat, entre 800 000 et 1 million d’enfants seraient victimes de harcèlement scolaire chaque année – soit 6 à 10 % des élèves.
Affaire Booba-Magali Berdah : on vous résume la guerre entre le rappeur et l’agente d’influenceurs
Depuis bientôt deux
ans, le rappeur Booba dénonce des pratiques commerciales trompeuses de
certains influenceurs et accuse en particulier leur manageuse Magali
Berdah. Après plusieurs passes d’armes entre ces deux protagonistes,
Booba a été mis en examen pour cyberharcèlement aggravé, lundi
2 octobre, alors que sa rivale, soupçonnée de banqueroute et de
blanchiment, a été placée sous contrôle judiciaire. On vous résume ce
feuilleton qui agite les réseaux sociaux en quatre actes.
La guerre virtuelle a pris une tournure judiciaire. Les
avocats de la papesse des influenceurs, Magali Berdah, 41 ans, ont saisi
le juge par courrier, mardi 3 octobre 2023, accusant le rappeur Booba,
46 ans, d’avoir repris son harcèlement. Pour rappel, celui-ci a été mis
en examen la veille et placé sous contrôle judiciaire, pour
cyberharcèlement aggravé à l’encontre de l’agente tropézienne.Depuis bientôt deux ans, le « Duc de Boulogne » dénonce les
pratiques douteuses de la fondatrice de Shauna Events, la plus grosse
agence de stars de la téléréalité française. La manageuse tropézienne est ainsi accusée par la justice de banqueroute et blanchiment d’argent.
On vous résume cette affaire, à la source de nombreux rebondissements, en quatre actes.
Acte I. Quand une montre de luxe sème la zizanie
Il était une fois… la montre de la discorde. Le conflit
débute en décembre 2021 lorsqu’un candidat de téléréalité qui vit à
Dubaï, Marc Blata, s’en prend sur les réseaux sociaux au rappeur Booba.
Il l’accuse d’avoir porté, lors d’un shooting photo, une fausse montre
de la maison d’horlogerie de luxe Richard Mille. En retour, Élie Yaffa,
alias Booba, se lance aux trousses de l’influenceur en dénonçant son
business de cryptomonnaies.
Sur Instagram, Marc Blata invite ses abonnés à utiliser ses
services d’investissement, moyennant la somme de 500 €. Jusqu’ici, rien
d’illégal. Sauf que, d’après Booba et les témoignages rassemblés par le
journal Libération,
les internautes qui investissent de l’argent le perdent quasi
automatiquement. De fil en aiguille, le rappeur se met à dénoncer les
pratiques commerciales douteuses de plusieurs influenceurs travaillant
pour l’agence de… Magali Berdah.
Acte II. L’agente Magali Berdah pointée du doigt
En l’espace de quelques mois, Booba recense les témoignages et plaintes de personnes qui disent avoir été arnaquées par d’autres influenceurs. Le rappeur, qui se définit comme « lanceur d’alerte »
avec ses 6 millions d’abonnés sur Twitter, met sa notoriété à profit
pour attaquer ceux qu’il a rebaptisés les « influvoleurs ». Dans son
viseur, les candidats de télé-réalité Dylan Thiry
ou Maeva Ghenam, qu’il accuse de faire du drop-shipping, une pratique
qui consiste à vendre plus cher des produits bas de gamme.
Depuis Miami où il habite, le rappeur va même jusqu’à interpeller le gouvernement. « Il faut que les autorités réagissent, moi, je ne suis pas ministre des fraudes », déclare-t-il. « Au-delà
de n’avoir aucun talent, de faire la promotion de la culture du vide,
de la débilité, et de ne pas payer leurs impôts en France, ils entubent
des citoyens », se confie Booba fin juillet à Libération.
En juillet 2022, le chanteur porte plainte contre X et contre
Shauna Events pour « pratiques commerciales trompeuses » et
« escroquerie en bande organisée ». Une enquête est ouverte uniquement
pour la première qualification le 6 septembre par le tribunal de Grasse
(Alpes-Maritimes), commune où est immatriculée la société de l’agente.
Marchandise non reçue et non remboursée, produits non conformes… Ces
plaintes recensent plusieurs témoignages de consommateurs affirmant
avoir été escroqués par des sociétés promues par des influenceurs de
l’agence Shauna Events.
Acte III. La papesse des influenceurs contre-attaque
Alors que l’étau se resserre autour de la Tropézienne,
celle-ci décide de porter plainte contre le rappeur. Dès juin 2022, elle
obtient de la part du Pôle national de lutte contre la haine en ligne
(PNLH) du parquet de Paris, l’ouverture
d’une enquête pour menace de mort, harcèlement par un moyen de
communication électronique et injure publique à raison de l’origine et
du sexe. Dans un communiqué mi-juillet, l’agente d’influenceurs accuse le chanteur de « publications mensongères ». « Depuis, je subis un harcèlement en ligne de masse », ajoute-t-elle. Elle indiquera notamment sur Instagram, fin juillet, avoir reçu « 69 687 menaces et insultes » en l’espace de deux mois et demi.
Dès la rentrée, la diffusion d’une émission ravive les braises. Dans un numéro de « Complément d’enquête » diffusé sur France 2, le 11 septembre 2022, et ayant pour ambition de « dénoncer le vrai business des influenceurs »,
Booba tourne en ridicule Magali Berdah, provoquant des réactions en
chaîne sur X (ex-Twitter). Dès le lendemain, l’agente en appelle à la
justice en poussant un cri d’alerte auprès de Nice Matin : « Est-ce
qu’on peut se rendre compte qu’on est en train de mettre à mort une
femme ? […] Condamnez-moi ou innocentez-moi, mais que cela cesse ! »
Alors que le conflit peine à s’apaiser, la responsable de
Shauna Events annonce, le 20 avril 2023, porter plainte contre X pour
complicité de cyberharcèlement. La papesse des influenceurs déclare
notamment, au micro de Franceinfo, vivre « une réelle angoisse » en recevant des messages « d’appels au viol, à la mort, à la décapitation, au suicide ». « Mes données confidentielles sont dévoilées sur les réseaux […] et cela met en danger mes enfants »,
alerte-t-elle. À ce jour, outre l’instruction visant Booba, 28
personnes doivent être jugées entre novembre et janvier 2023 devant le
tribunal correctionnel de Paris pour cyberharcèlement aggravé, menaces
de mort ou encore menaces de crime à l’encontre de Magali Berdah.
Le rappeur Booba a finalement été mis en examen, lundi 2
octobre 2023, à Paris pour harcèlement moral en ligne aggravé notamment
par la dégradation de la santé de Magali Berdah entre mai 2022 et mai
2023. D’après une source proche du dossier, le contrôle judiciaire de
Booba lui interdit d’entrer en contact avec elle. Il se voit reprocher « au moins 487 messages sur les réseaux sociaux la visant directement », d’après des éléments de l’enquête dévoilés par Le Parisien et dont l’AFP a eu connaissance.
Cyberharcèlement contre Magali Berdah : on vous explique pourquoi 28
personnes sont jugées pour avoir visé l'agente d'influenceurs
Les prévenus comparaissent pour cyberharcèlement aggravé, menaces de
mort ou encore menaces de crime, après des messages visant la femme
d'affaires, patronne de l'agence Shauna Events.
Ce sont trois nouveaux procès d'ampleur pour cyberharcèlement, après celui dans l'affaire Mila en
juin 2021. A partir du 27 novembre, 28 personnes sont renvoyées devant
le tribunal correctionnel de Paris pour cyberharcèlement aggravé,
menaces de mort ou encore menaces de crime à l'encontre de Magali Berdah, à la tête de l'agence d'influenceurs Shauna Events.
La femme d'affaires dénonce une campagne de cyberharcèlement à son
encontre, déclenchée par le rappeur Booba depuis 2022 sur les réseaux
sociaux. Toutefois, une enquête se poursuit contre l'artiste, mis en examen le 2 octobre pour "harcèlement moral aggravé" en
ligne : il ne fait donc pas partie des prévenus jugés dès lundi et
jusqu'à fin janvier. Franceinfo détaille les enjeux de ces trois procès,
répartis sur neuf jours d'audience.
1 Que sait-on des prévenus ?
Selon les informations de franceinfo, parmi les 28 personnes
renvoyées devant la justice, figurent 26 hommes et deux femmes, âgés de
20 à 49 ans. Leurs activités professionnelles sont diverses : agent
d'entretien, restaurateur, employée de banque... Certains sont à la
recherche d'un emploi. Ces 28 prévenus ont "des profils variés", résumait le parquet de Paris à l'AFP début juillet. Ils "résident
partout en France, avec des casiers judiciaires vierges ou bien déjà
connus des services de police pour violences et stupéfiants", avait-il alors précisé.
2 Quelles peines risquent-ils ?
Tous comparaissent pour harcèlement. Cette infraction est constituée lorsque les propos
"sont imposés à une même victime par plusieurs personnes, de manière
concertée ou à l'instigation de l'une d'elles, alors même que chacune de
ces personnes n'a pas agi de façon répétée", selon l'article 222-33-2-2 du Code pénal(Nouvelle fenêtre). Mais elle peut également l'être dès lors que plusieurs personnes, qui s'en prennent à une même victime, "savent que ces propos ou comportements caractérisent une répétition", y compris "en l'absence de concertation".
Quand il s'agit de harcèlement en ligne, la peine encourue est de
deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende. Mais si le
harcèlement est accompagné de circonstances aggravantes, la sanction
peut aller jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende.
C'est le cas pour le cyberharcèlement de Magali Berdah qui lui a
occasionné une incapacité totale de travail supérieure à huit jours.
Pour quatre prévenus, une autre circonstance aggravante a été retenue :
le fait que le harcèlement ait été commis "en raison de l'appartenance vraie ou supposée à une religion". En d'autres termes, il s'agit de propos à caractère antisémite. Il est ainsi reproché à l'un des prévenus d'avoir écrit : "Dommage que Hitler ne s'est pas occupé de tes grands-parents."
En plus du cyberharcèlement, dix prévenus sont également renvoyés
devant la justice pour menaces de mort, une infraction punie de 3 ans
d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. Dix autres le sont pour
menace de crime, ce qui peut être sanctionné de six mois
d'emprisonnement et 7 500 euros d'amende. Ils sont jugés pour avoir
adressé sur les réseaux sociaux à Magali Berdah des messages tels que "On va te brûler", "Va mourir salope", "Je vais t'violer salope" ou encore "On va te finir grosse pute".
3 Sont-ils liés au rappeur Booba ?
Au printemps 2022, Booba s'est évertué à dénoncer, sur les réseaux sociaux, les "influvoleurs", ces influenceurs qu'il accuse de multiples arnaques
à l'encontre des internautes. Dans sa croisade contre ces pratiques, il
a visé plus précisément Magali Berdah, ce qui a entraîné de la part
d'autres utilisateurs des réseaux sociaux des milliers de messages
virulents. Ce sont leurs auteurs qui sont renvoyés devant le tribunal
correctionnel de Paris. Ainsi, certains messages de menaces de mort
contiennent le hashtag #LaPiraterie, en référence à la marque de
vêtements de Booba et à l'appellation qu'il donne à sa communauté de
fans. "Il ne fait pas de doute que l'intentionnalité de ces messages va être au cœur des procès", estiment les trois avocats de Magali Berdah.
De son côté, le rappeur a été mis en examen le 2 octobre pour
harcèlement moral aggravé, des faits qu'il a aussitôt démentis. Si
Magali Berdah considère Booba comme responsable de ce déferlement, au
contraire, le rappeur se dédouane de toute responsabilité dans le
contenu des messages des internautes. Et se définit comme un "lanceur d'alerte" dont l'"action a été motivée par un seul but : dénoncer les influenceurs".
4 Pourquoi y a-t-il trois procès ?
Ils correspondent aux trois vagues d'interpellations menées dans cette affaire, à des moments différents. C'est le Pôle national de lutte contre la haine en ligne
(PNLH), créé en 2021, qui a coordonné et centralisé les investigations
menées dans différentes régions de France. Le PNLH enquête depuis mai
2022 sur le cyberharcèlement qui vise Magali Berdah, à la suite de
plusieurs plaintes de la femme d'affaires de 41 ans, fondatrice d'une
entreprise spécialisée dans les relations entre les personnalités issues
de la télévision et les marques.
Le premier procès aura lieu lundi 27 et mardi 28 novembre, puis lundi
4 et mardi 5 décembre. Il permettra de juger treize personnes sur un
total de 28. Huit prévenus seront jugés lors du deuxième procès, les 11
et 12 décembre. Enfin, sept personnes comparaîtront lors du troisième
procès les 24, 29 et 30 janvier 2024.
Selon ses avocats, Magali Berdah sera présente. "Elle est prête à
leur faire face, attend cela depuis longtemps. Ce procès est donc un
moment important pour elle, il illustre la réalité du cyberharcèlement,
qu'elle a subi", ajoutent-ils. Et de souligner : "L'enjeu de ce
procès est de restaurer toutes les dimensions du statut de victime de
Magali Berdah et d'envoyer un message fort à toutes les victimes de
cyberharcèlement et à tous les auteurs, de leur dire que l'impunité n'a
pas sa place sur internet."
Booba contre Magali Berdah : la plateforme X visée par une enquête pour complicité de harcèlement
L’agente
d’influenceurs avait déjà vu 28 de ses cyberharceleurs condamnés au
pénal devant le tribunal correctionnel de Paris en mars dernier.
Par Le HuffPost avec AFP
Photo by David Wolff - Patrick/Redferns//Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP
Alors
que le rappeur Booba est accusé de harcèlement par Magali Berdah et mis
en examen depuis octobre 2023, une enquête a été ouverte contre le
réseau social X pour complicité de harcèlement.
JUSTICE
- Les plaintes de Magali Berdah pour harcèlement continuent à se
multiplier. Alors que la femme d’affaires avait été visée par une
campagne du rappeur Booba contre les « influvoleurs », Magali Berdah accuse le réseau social X d’avoir permis ce déferlement de haine
contre elle. Ce mercredi 4 décembre, le parquet de Paris a indiqué
qu’une enquête judiciaire avait été ouverte contre X pour complicité de
harcèlement moral aggravé après une plainte de l’ex-papesse des
influenceurs.
Cette dernière accuse le réseau social d’avoir sciemment continué à donner à l’artiste l’accès à ses services, « lui permettant ainsi de la harceler », d’après une source proche du dossier. Cette information judiciaire doit permettre « à
la justice d’apprécier le rôle de la plateforme X dans le
cyberharcèlement subi par Magali Berdah et de se prononcer sur la
responsabilité pénale des plateformes », ont estimé les avocats de la plaignante, Antonin Gravelin-Rodriguez, Rachel-Flore Pardo et Elie Touitou, contactés par l’AFP.
La
femme d’affaires est en conflit avec le rappeur Booba, mis en examen
depuis octobre 2023 dans un autre dossier à Paris pour cyberharcèlement à
son encontre. Magali Berdah avait déjà porté plainte en avril 2023,
mais l’enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris avait été
classée, « au motif qu’aucune infraction n’était suffisamment caractérisée »,
a expliqué le ministère public. En novembre 2023, Magali Berdah a de
nouveau déposé plainte, cette fois-ci avec constitution de partie
civile, et obtenu la saisine d’un magistrat instructeur.
X accusé d’amplifier le cyberharcèlement
La
période visée par la plainte de Magali Berdah s’étend avant et après le
rachat de la plateforme par le milliardaire américain Elon Musk.
Mais les critiques accusant le réseau de servir de chambre d’écho à la
haine en ligne et au harcèlement n’ont pas attendu ce changement de
propriétaire.
Au civil, Twitter avait
notamment été assigné en justice en France par six associations à
partir de 2020, et condamné en mars 2023 par la Cour de cassation à
détailler ses moyens de lutte contre la haine en ligne. Et depuis son
rachat par le propriétaire de Tesla, les accusations liées au manque de
modération du réseau social se sont multipliées. Selon le régulateur
australien, le nouveau propriétaire du réseau a licencié quelque 1 200
personnes chargées de modérer les contenus.
Dans
le cas de Magali Berdah, le réseau social est notamment accusé par la
plaignante d’avoir fait fi des alertes adressées sur la plateforme de
modération ou des mises en demeure formulées par ses avocats, selon la
source proche du dossier.