Contrairement à d'autres, par exemple mes anciens employeurs mafieux, ceux-là ont sévèrement manqué de savoir-faire : avec tout le fric accumulé illégalement, ils n'ont même pas été capables de payer fonctionnaires de police et magistrats pour être tranquilles...
À Marseille, des policiers découvrent plus d’1,5 million d’euros en liquide dans une maison
À l’occasion d’une enquête sur un garage de la cité phocéenne embauchant des travailleurs clandestins, les fonctionnaires de police ont découvert une quantité astronomique d’argent liquide.
Les
policiers ont mis la main sur plus de 1,5 millions d'euros dans le
cadre d'une enquête sur un garage de la cité phocéenne qui embauchait
des travailleurs clandestins. DR
Les policiers de l’OLTIM (Office de lutte contre le trafic illicite de migrants) ne s’attendaient pas à trouver autant d’argent. Selon une source policière, un 1,5 million d’euros, en petites coupures, stockés dans le débarras d’une maison, ont été découverts dans la cité phocéenne. Pour ces fonctionnaires spécialisés dans ce type de trafic humain, c’est une très belle prise. Et le résultat de plusieurs mois d’enquête.
Il y a quelques semaines, ces policiers procèdent à un contrôle dans un garage de Marseille (Bouches-du-Rhône), avenue de la Viste. L’établissement, qui a pignon sur rue dans le XVe arrondissement, n’a pas été ciblé au hasard. Sur place, les enquêteurs tombent sur quatre migrants ― trois Algériens et un Nigérian ― en plein travail. Interrogés, ces clandestins expliquent être payés entre 50 et 70 euros par jour dans ce garage ― tenu par deux frères ― ouvert entre 6 heures et 21 heures, sept jours sur sept !
Entre l’absence de déclaration des employés, et des dissimulations de revenus à la direction générale des finances publiques, l’enquête patrimoniale a démontré un important manque à gagner pour l’état et un préjudice pour l’URSAFF et la DGFiP de plus d’un million d’euros.
Quatre appartements, une voiture et… beaucoup de liquide
Mercredi 12 novembre, les deux gérants et la compagne de l’un d’entre eux, sont placés en garde à vue dans les locaux de l’OLTIM. Une partie de leurs biens est saisie. La justice met la main sur quatre appartements qui servaient à loger leurs employés, huit comptes bancaires et une voiture pour un montant total avoisinant les 650 000 euros. Les policiers découvrent également plus de 130 000 euros en liquide à leur domicile.
Les fonctionnaires ne s’arrêtent pas là. Ils remarquent que chaque soir, les téléphones des deux frères bornent dans un secteur qui correspond à l’adresse de leurs parents. Une perquisition est menée… et c’est le jackpot ! Des sacs et des valises bourrés d’argent liquide sont cachés dans un petit cabanon au fond du jardin. L’argent est minutieusement compté par les fonctionnaires de police. Le montant donne le tournis, ils viennent de trouver 1,522 million d’euros. De l’argent liquide dont une partie a été probablement perçue au titre des prestations facturées par le garage.
Les deux mis en cause, eux, ont été laissés libres à l’issue de leur garde à vue. Ils devraient être déferrés prochainement et convoqués plus tard par la justice dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) notamment pour des faits d’escroquerie, de travail dissimulé, de blanchiment et d’abus de bien social.
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