Créé samedi 12 avril 2025 sur la messagerie Telegram, il est déjà fermé, à la demande de l'autorité judiciaire. Première publication dimanche matin, 13 avril. Puis des vidéos des actions ont été postées, mais rien ne concerne l'attaque de la prison de Toulon à la kalachnikov.
Pas de nouveau fait la nuit dernière, semble-t-il.
Mais ce n'est peut-être pas fini pour autant, car : "Le combat
sera permanent, les démonstrations de force représentées ces derniers
jours ne sont rien (à côté de) ce qui suivra", a écrit le groupe.
A noter : ces "démonstrations de force" n'ont été précédées d'aucun des avertissements qui me sont habituellement adressés avant une nouvelle attaque terroriste.
Donc, effectivement, si les auteurs en sont encore mes harceleurs, pour eux il ne s'agissait pas cette fois-ci de terrorisme.
D'ailleurs, le chef Pascal Edouard Cyprien Luraghi avait bien donné ses définitions dès le 17 novembre 2008 dans l'article intitulé "Terreur au terrier" qu'il avait publié ce jour sur son blog principal :
"Terroriste, c'est quand on veut la mort des gens."
Assassin aussi, remarquez, mais dans ce cas, lui, il dit "pour de rire" :
Puis il écrit, comme déjà rapporté précédemment (*) :
Là, après leur
avoir rendu la pareille en affichant leurs noms sur l’internet, elles
peuvent enfin se rendre compte et goûter à leur tour à ce qu’elles nous
ont infligé : nous savons où elles vivent, ce qu’elles font dans la vie
et leurs masques de carnaval sont définitivement tombés. Plus jamais
elles ne pourront continuer à se comporter de la manière inique comme
elles l’ont fait. Pour l’heure, je n’ai fourni
que leurs deux noms, mais rien ne m’empêchera de nommer leurs rares
alliés si l’envie m’en prenait : eux aussi ont été tracés et nous
pouvons dire qui ils sont, où ils vivent et comment ils vivent. Et c’est
édifiant : ils sont tout ce qu’ils nous reprochent. Des cas sociaux
d’abord, et des ratés absolus. Des vies de merde. Alors que pour nous autres tous autant qu’on est Ici, c’est pas pour dire, mais ça gaze et ça gazouille dans nos casas
Et trois jours plus tard, il fait assassiner Patricia Bouchon à Bouloc parce qu'il craint d'être dénoncé pour ses piratages informatiques et écoutes illégales à mon encontre, puis se met à hurler de rire avec tous ses complices en évoquant tout ce qu'ils lui ont fait subir durant au moins trois semaines, et remet ça avec un ingénieur de ma connaissance qu'il fait assassiner probablement pour le même motif.
(*) On rappelle le principe fondamental de toutes les attaques de ce
criminel : d'abord il attaque, il n'a jamais prévenu d'aucune manière et
jouit d'ailleurs du fait que vous ne l'avez pas vu venir et ne
comprenez pas grand-chose à son attaque, c'est ultra-violent d'emblée,
et il y a déjà une floppée d'infractions pénales qui sont commises; puis
à chaque tentative de sa victime de se défendre, par quelque moyen que
ce soit, y compris celui d'une plainte (dont il a toujours connaissance
en temps réel grâce à tous ses piratages et écoutes illégales, et
d'ailleurs, sa nouvelle campagne de calomnies publiques de janvier et
février 2011 était bien motivée par une plainte que j'avais déposée
contre lui et ses complices au mois de décembre 2010 et qui l'avait fait
hurler dès le jour même de son dépôt dont je n'avais pourtant parlé à
personne), il monte d'un cran dans les violences, tout en niant tout ce
qu'il a déjà fait précédemment et se présentant mensongèrement comme une
victime de sa victime qu'il accuse mensongèrement de n'importe quoi,
mais très souvent de faits similaires à ceux qu'il a lui-même réellement
commis à son encontre : il est dans l'inversion accusatoire qui est
aussi pratiquée de manière systématique par tous ses complices de
l'extrême-gauche.
Cette explication de texte minimale est toujours nécessaire au regard de tout dégueulis du Luraghi à mon encontre.
Construction
de prisons de haute sécurité: "Il y a une forme d'inquiétude de la part
de certains" narcotrafiquants, affirme le directeur de l'administration
pénitentiaire
Un
groupe baptisé "DDPF", pour "Défense des prisonniers français", relaie
sur la messagerie Telegram depuis le dimanche 13 avril les différentes
actions ciblants des prisons françaises. La "dégradation des conditions
de détention" des prisonniers y était vivement critiquée. Il vient
d'être supprimé "à la demande de l'autorité judiciaire".
Le
parquet national anti-terroriste (PNAT) a annoncé se saisir de
l'enquête et a pointé la responsabilité "d'un groupe baptisé 'DDPF -
Défense des prisonniers français'". Des inscriptions "DDPF" ont en effet
été retrouvées dans de nombreuses actions recensées ces derniers jours.
"Ces
gens-là, où qu'ils se trouvent, nous les retrouverons, nous les
aurons", a promis ce jeudi le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.
• L'action de Darmanin visée
Créé
samedi 12 avril, le groupe Telegram "DDPF" a d'abord arboré une photo
de profil montrant Gérald Darmanin derrière les barreaux, indiquent Libération et l'agence de presse Reuters, qui ont pu accéder au groupe. Elle a ensuite été remplacée par la photo de couverture du livre La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de la juriste Wanda Mastor.
Un
premier texte a été publié dans la matinée du dimanche 13 avril à
destination des quelque mille abonnés du groupe. Le canal se définissait
alors comme un "mouvement dédié à dénoncer les atteintes à nos droits
fondamentaux auxquelles le ministre Gérald Darmanin compte porter
atteinte".
Toujours selon Libération, le groupe a listé
les dégradations des conditions de détention, partagé du contenu à ce
sujet, dénoncé des violences de la part de l'administration
pénitentiaire et appelé à la mobilisation contre le ministre de la
Justice.
Dans la nuit de dimanche à lundi 14 avril, juste après l'incendie de sept véhicules
sur un parking de l'École nationale de l'administration pénitentiaire
(ENAP), une vidéo a été publiée sur le canal. Elle montrait le sigle
"DDPF" tagué au sol et la silhouette d'une personne entrain de mettre le
feu à un parking.
"École
à Agen, où les surveillants sont formés à ne pas respecter les droits
de l'homme", est-il écrit en accompagnement de cette vidéo.
Les
nuits suivantes, d'autres vidéos ont été publiées, présentant des
voitures en feu à Nanterre (Hauts-de-Seine), Nîmes (Gard) ou encore
Aix-Luynes (Bouches-du-Rhône). La plupart des actions recensées ont été
partagées sur le groupe, sans être explicitement revendiquées. L'attaque
à l'arme automatique de la prison de Toulon-La Farlède n'en fait pas
partie.
• Le personnel pénitentiaire menacé
Dans
certains messages, le groupe menace directement le personnel
pénitentiaire. "Les ELSP (équipes locales de sécurité pénitentiaire) de
Luynes, vous allez tous mourir pour le mal que vous avez fait", est-il
écrit ou encore: "démissionnez, tant que vous pouvez, si vous tenez à
vos familles, à vos proches, aux vraies valeurs essentielles d’une vie.
Démissionnez tant qu'il en est encore temps."
Le canal appelle
aussi les détenus à être "solidaires" et à les contacter pour "rejoindre
le mouvement DDPF". Il prévient aussi que les actions vont se
poursuivre.
"Le combat
sera permanent, les démonstrations de force représentées ces derniers
jours ne sont rien (à côté de) ce qui suivra", écrit le groupe.
"Gérald
Darmanin a voulu déclarer la guerre à des personnes privées de liberté.
Nous, la DDPF, à l'extérieur, nous les soutenons car tous les droits
fondamentaux, qui constituent les droits de l’homme, sont bafoués.
Détenus, réveillez-vous", poursuit le message.
• "Nous ne sommes pas des terroristes"
Mardi,
le Parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé se saisir d'une
enquête pour "association de malfaiteurs terroriste" et "tentative
d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste".
Gérald
Darmanin a aussi dénoncé mardi lors d'une visite au centre pénitentiaire
de Toulon-Farlède (Var) une "attaque terroriste" et affirmé que "la
République ne reculera pas". Le même jour, dans la soirée, le groupe
DDPF a voulu "remettre les choses au clair".
"Sachez
que nous sommes pas des terroristes, nous sommes là pour défendre les
droits de l’homme à l’intérieur des prisons", a écrit le groupe sur le
canal, accusant Gérald Darmanin d'avoir "déclenché la guerre".
• Le groupe fermé "à la demande de l'autorité judiciaire"
Telegram a depuis supprimé certains messages
et vidéos présents sur le canal qui étaient "contraires à ses règles".
Le réseau social a rappelé dans un communiqué que "la publication
d'appels à la violence et de menaces est explicitement interdite par les
conditions d'utilisation."
La messagerie a notamment supprimée
une vidéo de 18 secondes publiée mercredi 16 avril menaçant un agent
pénitentiaire d'Aix-Luynes. Elle montrait un agent pénitentiaire en
uniforme sortant d'une voiture, une boîte aux lettres avec un zoom sur
le nom inscrit dessus, puis un plan d'une voiture avec la plaque
d'immatriculation visible. Elle se terminait par un plan de nuit d'une
plaque noire portant le sigle "DDPF" avec en arrière fond des flammes
dévorant un véhicule.
Prisons attaquées : un suspect, membre présumé de la chaîne Telegram « DDPF », interpellé en Essonne
INFO
LE PARISIEN. Un détenu en semi-liberté, soupçonné d’appartenir au
groupe ayant revendiqué les attaques coordonnées contre les prisons ces
derniers jours, a été arrêté ce mercredi matin en Essonne.
Le 16 avril 2025 à 12h22, modifié le 16 avril 2025 à 13h23
Il serait le premier suspect en lien avec l’affaire qui agite les prisons françaises
cette semaine. Un homme, détenu sous le régime de la semi-liberté, a
été interpellé ce mercredi matin en Essonne et placé en garde à vue dans
le cadre de l’enquête sur les attaques visant les établissements et
agents pénitentiaires, a-t-on appris de source proche du dossier. C’est
au moment de la réintégration de ce prévenu que des surveillants ont
regardé son portable et se sont aperçus qu’il figurait sur la fameuse
boucle en lien avec ces attaques ciblées.
Le suspect est soupçonné d’être lié à la chaîne de messagerie cryptée Telegram « DDPF »,
pour Défense des prisonniers français. Cet acronyme a été retrouvé
tagué sur plusieurs murs de prisons depuis le début de la semaine, mais
aussi dans le hall d’un surveillant pénitentiaire à Meaux
(Seine-et-Marne). Il a été placé en garde à vue sur consigne du parquet
d’Évry-Courcouronnes, avant que le dossier ne soit récupéré par le
parquet national antiterroriste (Pnat). Une audition confiée à la Sdat,
service antiterroriste qui va examiner le téléphone du détenu et ses
potentiels autres supports informatiques.
L’homme
interpellé est-il un « simple » sympathisant affilié au groupe de
discussion, ou a-t-il eu une participation active dans un ou plusieurs
actes de dégradation commis ces trois derniers jours ? Les auditions du
suspect doivent répondre à ces questions. « Il faut rester prudent, son
rôle n’est pas encore clairement établi », tempère toutefois une source
proche de l’enquête.
Un groupe de discussion au cœur de l’enquête
Repéré
par les services de renseignements, le groupe de discussion « DDPF »
appelle ainsi à cibler des prisons et ses agents dans le cadre d’actions
violentes. La nuit de dimanche à lundi, plusieurs véhicules d’agents
ont ainsi été incendiés à Marseille ou Luynes-Aix (Bouches-du-Rhône). Le
lendemain, une rafale de kalachnikov a été tirée devant la façade
d’entrée de la prison de Toulon - La Farlède, sans faire de blessé.
Le
parquet national antiterroriste (PNAT) s’est saisi de l’enquête,
laquelle est confiée à la sous-direction antiterroriste de la Direction
nationale de la Police judiciaire (DCPJ), aux directions zonales de la
police nationale concernées et à la Direction générale de la Sécurité
intérieure (DGSI).
Dans
un message en forme de revendication, les administrateurs de cette
chaîne Telegram ont fustigé le comportement « humiliant » des
surveillants à l’égard des détenus. Ce mardi soir, ils ont diffusé ce
nouveau message : « Sachez que nous ne sommes pas des terroristes, nous
sommes là pour défendre les droits de l’homme à l’intérieur des prisons.
»
L’application Telegram, elle, a réagi suite à cette affaire : « La
publication d’appels à la violence et de menaces est explicitement
interdite par les conditions d’utilisation de Telegram. Nos modérateurs
ont supprimé tous les messages concernés immédiatement après avoir été
alertés et continuent de surveiller la situation. »
Prison de Toulon attaquée à la Kalachnikov : la piste de l’ultragauche s’éloigne, celle du narcobanditisme privilégiée
INFO
LE PARISIEN. L’attaque à l’arme lourde sur la prison de Toulon-la
Farlède (Toulon) pourrait avoir été ordonnée par le milieu du
narcobanditisme marseillais.
Sur
les sites de la plupart de ces scènes de dégradation, le sigle « DDPF »
(pour Défense des prisonniers français) avait été graffé, laissant
penser au parquet national antiterroriste (PNAT) que les auteurs
pouvaient être liés à l’ultragauche. Selon nos informations, les
premières investigations montrent que cette attaque de la prison de
Toulon pourrait en réalité avoir été téléguidée par le milieu du
narcobandistime de Marseille (Bouches-du-Rhône).
Vers
1 heure du matin dans la nuit de lundi à mardi, le sas d’entrée de la
prison a été visé par des tirs d’arme lourde : le ou les tireurs se
trouvai(en)t à bord d’une voiture avec plusieurs individus. L’équipe a
ensuite pris la fuite. Sur place, aucun blessé n’a été déploré mais 15
impacts ont été découverts sur la porte d’entrée. Selon le syndicat FO
Justice, l’arme de guerre employée pour cette attaque est une
Kalachnikov.
Selon
nos informations, c’est la piste du narcobanditisme qui est désormais
privilégiée. La vidéosurveillance analysée a en effet permis de
localiser la voiture à bord de laquelle les suspects sont arrivés au
centre de Toulon-la Farlède : volée à Vitrolles (Bouches-du-Rhône), elle
a été retrouvée à Marseille. Le véhicule n’a pas été incendié, ce qui
devrait permettre aux agents de la police technique et scientifique
(PTS) de recueillir plus d’indices encore.
Le
comportement de l’individu qui tague l’inscription « DDPF » sur une
porte de la prison intrigue aussi. Le suspect semble hésiter, sur
l’orthographe, sur la façon de l’écrire. Sa calligraphie n’est pas la
même que sur les sites des autres prisons vandalisées, estime-t-on
encore.
Ce
qui peut suggérer que l’exécutant n’est qu’une petite main employée
habituellement par les narcotrafiquants marseillais pour exécuter leurs
basses œuvres. D’autant que l’utilisation de la Kalachnikov n’est pas
une méthode connue des groupuscules de l’ultragauche, plus «
professionnels » dans leur mode d’action.
VidéoPrisons attaquées : Gérald Darmanin dénonce une tentative de « déstabiliser l'État en l'intimidant »
« Il y a manifestement des gens qui essayent de déstabiliser l’État, en
l’intimidant. C’est une intimidation grave, on essaie de voir si l’État
va reculer », dénonçait Gérald Darmanin ce mercredi matin sur CNews. Depuis mardi, la Chancellerie évoque la piste du narcobanditisme dans ces attaques en série.
Comme prévisible, les faits se sont poursuivis cette nuit.
Les agents sont de plus en plus menacés, à la manière dont le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi menaçait tous ceux qui le dérangeaient à mon sujet le 11 février 2011, alors qu'il s'était lancé dans une nouvelle campagne de calomnies publiques nominatives à mon encontre un mois plus tôt. Voir ici :
Là, après leur
avoir rendu la pareille en affichant leurs noms sur l’internet, elles
peuvent enfin se rendre compte et goûter à leur tour à ce qu’elles nous
ont infligé : nous savons où elles vivent, ce qu’elles font dans la vie
et leurs masques de carnaval sont définitivement tombés. Plus jamais
elles ne pourront continuer à se comporter de la manière inique comme
elles l’ont fait. Pour l’heure, je n’ai fourni
que leurs deux noms, mais rien ne m’empêchera de nommer leurs rares
alliés si l’envie m’en prenait : eux aussi ont été tracés et nous
pouvons dire qui ils sont, où ils vivent et comment ils vivent. Et c’est
édifiant : ils sont tout ce qu’ils nous reprochent. Des cas sociaux
d’abord, et des ratés absolus. Des vies de merde. Alors que pour nous autres tous autant qu’on est Ici, c’est pas pour dire, mais ça gaze et ça gazouille dans nos casas
On rappelle le principe fondamental de toutes les attaques de ce criminel : d'abord il attaque, il n'a jamais prévenu d'aucune manière et jouit d'ailleurs du fait que vous ne l'avez pas vu venir et ne comprenez pas grand-chose à son attaque, c'est ultra-violent d'emblée, et il y a déjà une floppée d'infractions pénales qui sont commises; puis à chaque tentative de sa victime de se défendre, par quelque moyen que ce soit, y compris celui d'une plainte (dont il a toujours connaissance en temps réel grâce à tous ses piratages et écoutes illégales, et d'ailleurs, sa nouvelle campagne de calomnies publiques de janvier et février 2011 était bien motivée par une plainte que j'avais déposée contre lui et ses complices au mois de décembre 2010 et qui l'avait fait hurler dès le jour même de son dépôt dont je n'avais pourtant parlé à personne), il monte d'un cran dans les violences, tout en niant tout ce qu'il a déjà fait précédemment et se présentant mensongèrement comme une victime de sa victime qu'il accuse mensongèrement de n'importe quoi, mais très souvent de faits similaires à ceux qu'il a lui-même réellement commis à son encontre : il est dans l'inversion accusatoire qui est aussi pratiquée de manière systématique par tous ses complices de l'extrême-gauche.
Cette explication de texte minimale est toujours nécessaire au regard de tout dégueulis du Luraghi à mon encontre.
Cela dit, ces attaques de prisons m'évoquent furieusement les lettres anonymes de menaces de mort que le dénommé Thierry Jérôme avait adressées à diverses personnalités politiques en 2008 et 2009.
C'était déjà la bande Luraghi/Donnadieu/Cortez/Groscoucou, signant "Cellule 34" et parlant aussi d'une très peuplée "Cellule 13"... aujourd'hui la "DDPM".
Cela fait maintenant trois jours que ça dure, et l'on n'entend toujours pas le gros coucou LFI/NPA prononcer autre chose que ces "DDPF"...
Allez, je vais faire comme eux autrefois sur Rue89 : Olivier Cuzon, sors de ce corps !
Attaques de prisons : ce que l'on sait du mystérieux groupe Telegram "DDPF", "Défense des droits des prisonniers français"
Une série d'attaques a été menée en France, depuis dimanche, contre
des établissements pénitentiaires. Le sigle "DDPF" a été tagué sur
plusieurs prisons, et un groupe Telegram a été créé il y a quelques
jours.
La messagerie Telegram installée sur un téléphone (photo d'illustration). (DYLAN NIEUWLAND / ANP MAG / AFP)
"Nous ne sommes pas des terroristes, nous sommes là pour défendre les droits de l'Homme à l'intérieur des prisons",
est-il écrit sur le canal Telegram du groupe "Défense des droits des
prisonniers français" (DDPF). Un sigle qui s'est retrouvé tagué, depuis
dimanche soir, lors de plusieurs attaques contre des centres pénitentiaires français. Une série d'actes qualifiée de "terroriste", mardi 15 avril, par le ministre de la Justice, Gérald Darmanin.
Le groupe DDPF, inconnu des services de renseignement français, a été
créé il y a quelques jours sur la messagerie chiffrée. Les policiers de
l'antiterrorisme sont chargés de l'enquête et s'intéressent de près à
ce groupe. À ce stade, les enquêteurs ne savent pas qui se cachent
derrière ce groupe. Il totalise désormais près d'un millier d'abonnés,
avec des messages au ton menaçant publiés à partir du samedi 12 avril.
Des messages confus et un photomontage pour dire "non au projet Darmanin"
Deux slogans sont mis en avant sur un photomontage où l'on voit Gérald Darmanin derrière des barreaux : "justice pour les détenus" et "non au projet Darmanin",
en référence à sa volonté de durcir le régime carcéral des
narcotrafiquants. Les plus dangereux seront regroupés à partir de cet
été dans la future prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais).
Les messages postés sur ce groupe Telegram sont relativement confus. "Tous les détenus de France doivent se mobiliser et se réveiller",
est-il écrit dans le premier message. Le groupe explique qu'il va se
déployer dans toute la France. Parmi les revendications affichées : le
recours aux fouilles des détenus, jugées "humiliantes", ainsi
que la surpopulation carcérale. Au 1er mars, 82 152 personnes étaient
détenues dans les prisons françaises, pour un total de 62 539 places,
soit un taux d'occupation de 131%.
Des menaces contre les surveillants
Ce groupe est très virulent à l'encontre des surveillants, avec des
menaces de mort très claires. Des vidéos ont également été publiées, où
l'on peut voir des hommes cagoulés mettre le feu à des voitures d'agents
pénitentiaires devant des prisons. "Surveillants, démissionnez tant
que vous le pouvez si vous tenez à vos familles et à vos proches", "les
démonstrations de force de ces derniers jours ne sont rien", ou encore "sachez que notre mouvement s'étend dans toute la France". Le nom d'un délégué syndical du sud de la France a ainsi été dévoilé, avec le message : "Gérald Darmanin ne va pas te protéger, ni ta femme et tes gosses."
Le message a été effacé par Telegram, qui semble désormais coopérer avec la justice française. "La
publication d'appels à la violence et de menaces est explicitement
interdite par les conditions d'utilisation de Telegram. Nos modérateurs
ont supprimé tous les messages concernés immédiatement après avoir été
alertés et continuent de surveiller la situation", assure la messagerie chiffrée auprès de franceinfo. D'autres messages ont également été supprimés par Telegram, des contenus appelant à la violence contre des surveillants.
"Nous ne sommes pas des terroristes", écrit le groupe
Le groupe DDPF l'assure : "Sachez que nous ne sommes pas des terroristes, nous sommes là pour défendre les droits de l'homme à l'intérieur des prisons". Ses membres dénoncent notamment les fouilles humiliantes des surveillants. On peut lire aussi : "Pourquoi se servir de Mohamed Amra pour faire du mal aux 82 000 autres détenus ?" Mais alors qui se cache derrière ce groupe ? Il est impossible pour l'instant de répondre à cette question.
Les enquêteurs se montrent très prudents et vont devoir collaborer
avec Telegram pour remonter jusqu'aux auteurs de ces messages. La police
judiciaire cherche aussi bien sûr à identifier les auteurs des attaques
commises depuis dimanche soir.
Prisons attaquées : les
agents pénitentiaires visés par des actes précis
Les nouvelles attaques survenues cette nuit à
Tarascon et Meaux-Chauconin relèvent d'un mode opératoire bien précis.
Pour tenter de mettre la main sur les auteurs des faits, le parquet
travaille sur plusieurs pistes.
Les
actions d'attaque contre les prisons française ne sont manifestement
pas terminées. BFMTV relaie une source policière qui indique ce mercredi
que trois véhicules ont été incendiés sur le parking de la prison de
Tarascon, dans les Bouches-du-Rhône la nuit dernière. Cette même nuit,
à Meaux-Chauconin-Neufmontiers, le hall d'un immeuble dans lequel habite
un surveillant de prison a aussi été attaqué.
Terrorisme d'extrême gauche ? Représailles
de narcotrafiquants contre la politique pénitentiaire du gouvernement ?
Les pistes expliquant les récentes attaques contre des prisons
françaises se précisent, avec au centre de l'enquête les tags avec
l'inscription "DDPF" signifiant "droit des prisonniers français", qui
accompagnent les dégradations. A Tarascon et
à Meaux-Chauconin-Neufmontiers, cette inscription a aussi été retrouvée.
Le parquet national antiterroriste (PNAT) s'est saisi de l'affaire, et Gérald Darmanin,
ministre de la Justice, a qualifié les faits d'"attaques terroristes".
Qu'en est-il ? La piste de groupuscules d'ultragauches semble la plus
avancée. "On n’a pas l’habitude de voir ce genre d’actions coordonnées
et avec un message qui a été bombé sur la porte de cette prison. Il y a
des groupes sur les réseaux sociaux, Telegram, Signal, qui se sont créés
et qui manifestement encouragent de faire ce genre de faits", a relevé
le ministre mardi 15 avril en fin d’après-midi, devant la prison de
Toulon-La Farlède (Var).
Matériel incendié, coup de feu...
Les actions violentes qui ont été menées à proximité ou contre des
prisons de France interpellent. Parmi les établissements pénitentiaires
visés la nuit entre lundi et mardi, Le Parisien
cite les prisons de Toulon (Var), d'Aix-en-Provence, Marseille
(Bouches-du-Rhône), de Valence (Drôme), de Nîmes (Gard), de Luynes
(Indre-et-Loire), de Villepinte (Seine-Saint-Denis) et de Nanterre
(Hauts-de-Seine). La prison de Béthune (Pas-de-Calais) a également été
touchée selon le syndicat FO Justice. Un jour plus tôt, le dimanche 13
avril, de précédentes actions ont visé la prison de Réau
(Seine-et-Marne) et le centre de formation des surveillants de prison,
l'Enap, à Agen (Lot-et-Garonne).
Les attaques ont pris différentes formes.
Un individu a mis le feu à plusieurs voitures devant l'établissement
pénitentiaire à Valence, plusieurs véhicules ont également été brûlés
sur le parking de la prison de Toulon et à proximité de celle de
Marseille. Dans la cité phocéenne, des individus ont également mis le
feu à une résidence abritant les logements de surveillants
pénitentiaires.
Deux hypothèses derrière les attaques coordonnées
C'est à Toulon que les actions ont été les
plus violentes avec plusieurs tirs à l'arme automatique visant la porte
de la prison. Selon le procureur de Toulon, Samuel Finielz, la porte du
centre pénitentiaire a été visée par des tirs "à l’arme lourde"
effectués par "plusieurs individus" arrivés à bord d’un véhicule. Les
auteurs des tirs ont ensuite pris la fuite. Personne n'a été blessé,
mais une dizaine de douilles a été retrouvée sur place. Le parquet a
ouvert une enquête pour "tentative d’homicide sur personne dépositaire
de l’autorité publique".
Aucune des attaques n'a été revendiquée, mais selon une source proche du dossier citée par BFMTV, tout
porte à croire qu'elles étaient coordonnées. Plusieurs hypothèses sont
évoquées, dont de possibles représailles de narcotrafiquants à l'égard
du ministre de la Justice qui a entamé un processus de lutte contre le
narcobanditisme. "Tout cela semble coordonné et manifestement en lien
avec la stratégie contre le narcobanditisme du ministre. La République
est confrontée au narcotrafic et prend des mesures qui vont déranger
profondément les réseaux criminels. Elle est défiée et saura être ferme
et courageuse", a d'ailleurs écrit Gérald Darmanin sur X.
Le garde des Sceaux communique depuis
plusieurs semaines sur son projet de prison hautement sécurisée
destinée à accueillir les narcotrafiquants les plus dangereux
pour mettre un terme à la poursuite des trafics depuis les cellules de
prison. Il a notamment annoncé la création de deux de ces centres à
Vendin-le-Vieil et à Condé-sur-Sarthe et le début des travaux. Une
source judiciaire du Parisien estime
par ailleurs que les attaques pourraient avoir été commanditées et
organisées par des détenus dangereux depuis les quartiers de haute
sécurité des établissements pénitentiaires.
L'autre hypothèse avancée est celle
d'attaques perpétrées par des groupes d'ultragauche. Cette option est
alimentée par les inscriptions "DDPF" retrouvées près des dégradations. Le Parisien
indique que plusieurs sites anarchistes avaient diffusé des appels à
s'en prendre aux prisons. Un canal de discussion sur Telegram a
également été reçu, avec partagé des vidéos d'individus en train de
verser de l'essence sur un mur d'enceinte, rapporte le journal. Des
messages dénoncent également le comportement de surveillants "qui
nous frappent, qui violent certains détenus, qui exercent des pressions
physiques et psychologiques". La piste des narcotrafiquants n'est
toutefois pas exclue : dans les messages, des codes et expressions
souvent employés par des dealers ont été retrouvés.
Darmanin à la prison de Toulon
Au lendemain des attaques, Gérald Darmanin
s'est rendu au centre pénitentiaire de Toulon sur les coups de 16
heures, le mardi 15 avril. Il s'est exprimé sur les événements et a
apporté son soutien aux agents pénitentiaires. En réaction aux actions
violentes de la veille, les agents pénitentiaires ont bloqué le centre
ce mardi matin avant de reprendre le travail pour assurer uniquement le
service minimum.
Le ministre de l'Intérieur, Bruno
Retailleau, a également réagi et a demandé à ce que la sécurité des
agents et des prisons soit renforcée : "Je condamne fermement ces actes,
et j'ai donné cette nuit instruction aux préfets, aux côtés des
services de police et de gendarmerie, de renforcer sans délai la
protection des agents et des établissements." Il a, lui aussi, promis
une réponse "implacable".
Dernières mises à jour
14:25 - Des actes précis qui visent des agents pénitentiaires
Depuis
le début de la semaine, les attaques ont pris différentes formes. Un
individu a mis le feu à plusieurs voitures devant l'établissement
pénitentiaire à Valence, plusieurs véhicules ont également été brûlés
sur le parking de la prison de Toulon et à proximité de celle de
Marseille. Dans la cité phocéenne, des individus ont également mis le
feu à une résidence abritant les logements de surveillants
pénitentiaires. Le véhicule d'un représentant du personnel du centre
pénitentiaire d'Aix-Luynes (Bouches-du-Rhône) a aussi été incendié ce
mercredi, à l'aube. Un mode opératoire simple et précis qui consiste en
majorité, à brûler des véhicules.
12:57 - "DDPF", un lien avec l'ultra-gauche ?
Si
le "mouvement" DDPF peut être associé au terrorisme, il revendique sur
un canal de la messagerie cryptée Telegram avoir commandité les attaques
coordonnées qui frappent les prisons depuis trois jours. Selon Le Parisien,
le groupe "pourrait être lié à l’ultragauche" et "appelle ainsi à
cibler des prisons". "Sachez que nous sommes pas des terroristes, nous
sommes là pour défendre les droits de l’homme à l’intérieur des
prisons", indiquaient mardi soir les administrateurs du canal. "Depuis
quelques années, une majorité des surveillants humilie, insulte et
violente les personnes détenues, assure ce communiqué. Quand les détenus
se plaignent en faisant un recours, ils finissent à l’opposé de la
France ou avec des fouilles humiliantes répétées ordonnées par la
hiérarchie", est-il également avancé. Des propos relayés dans les
colonnes du quotidien.
12:19 - Que signifie le tag "DDPF" aperçu sur plusieurs voitures ?
Via un
communiqué, le parquet national anti-terroriste (PNAT) pointe la
responsabilité "d'un groupe baptisé 'DDPF - Défense des prisonniers
français'". Sur plusieurs véhicules, des inscriptions "DDPF" ont
justement été constatées. À l'heure actuelle, peu d'informations sur les
motivations du groupe ont filtré, au même titre que sur ses
potentielles prérogatives politique. Toutefois, l'ouverture d'une
enquête pour association de malfaiteurs terroriste et tentative
d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste de la part du
PNAT est un premier élément de réponse pour Jérôme Poirot, consultant
BFMTV et ancien adjoint à la coordination nationale du
renseignement. "On a un indice très clair sur l'origine potentiel de ces
actions : c'est le fait que le parquet national anti-terroriste se soit
saisi quasi-immédiatement", indique-t-il sur BFMTV.
11:41 - Des véhicules incendiés sur un parking "isolé, grillagé et sécurisé"
D'après
le procureur de Tarascon, Laurent Gumbau, les trois véhicules incendiés
ce lundi vers 5h20 devant la prison de Tarascon
(Bouches-du-Rhône), l'ont été sur un parking "isolé, réservé aux
personnels, grillagé et l'accès sécurisé par un digicode". Un des
véhicules appartenait à un agent de la prison en service, un autre à une
entreprise intervenant au centre de détention, et le troisième
- totalement détruit - n’avait pas encore été identifié, selon le
procureur. Des propos relayés dans les colonnes de La Nouvelle
République.
11:36 - "Des voitures auraient été brûlées ce matin, très tôt", assure Darmanin
Après
que trois véhicules appartenant à des personnels pénitentiaires ont été
incendiés tôt ce mercredi 16 avril 2025 devant la prison de Tarascon
(Bouches-du-Rhône), Gérald Drmanin a tenu à réagir. "Ce que je sais du
ministère de l’Intérieur, c’est qu’en effet, il y a un site à Tarascon
où des voitures auraient été brûlées ce matin, très tôt", a déclaré le
garde des Sceaux sur CNews.
10:29 - Quelles sont les 10 prisons visées par des attaques ?
Au
total, 10 établissements pénitentiaires ont été touchés par diverses
attaques coordonnées depuis le début de la semaine. D'abord, à Agen
(Lot-et-Garonne), Nîmes (Gard) et Réau (Seine-et-Marne) dans la nuit de
dimanche à lundi, Nanterre (Hauts-de-Seine), Villepinte
(Seine-Saint-Denis), Valence (Drôme), Marseille, Aix-Luynes
(Bouches-du-Rhône) et Toulon-La Farlède (Var) ont également été impactés
dans la nuit de lundi à mardi. Enfin, la prison de Tarascon
(Bouches-du-Rhône) a été visée ce matin par une nouvelle attaque, avec
l’incendie de trois véhicules dans un parking sécurisé.
10:19 - Le hall d’immeuble d’un agent pénitentiaire ciblé
Ce
mardi, des inscriptions "DDPF" ont été taguées dans le hall d’immeuble
d’une surveillante pénitentiaire en Seine-et-Marne, d’après une source
policière auprès du quotidien Le Figaro. "DDPF" est le sigle du groupe
de la Défense des Droits des Prisonniers Français.
08:36 - Gérald Darmanin réagit à la nouvelle attaque des prisons
"Manifestement,
on le voit bien, il y a des gens qui essaient de déstabiliser l’Etat en
l’intimidant. Ils le font parce que nous prenons des mesures contre le
laxisme qui existait peut-être jusqu'à présent [...] Il y a 17 000
trafiquants de stupéfiants dans les prisons françaises. On n'attaque pas
l'Etat. Il y a des gens qui sont extrêmement dangereux et qu'il faut
pouvoir mettre dans des lieux extrêmement protégés", a réagi le ministre
de la Justice au micro de CNews, sans donner d'éléments précis sur ce
qu'il s'est passé ce matin à Tarascon et Meaux-Chauconin-Neufmontiers.
08:28 - La voiture d'un agent d'Aix-Luynes aussi incendiée
L'ampleur
de l'opération ciblant les personnels de sécurité des prisons semble
inédite. Emmanuel Chambaud, secrétaire général de l'Ufap Unsa Justice, a
pris la parole ce matin sur BFLTV pour faire savoir que le véhicule
d'un représentant du personnel du centre pénitentiaire d'Aix-Luynes
(Bouches-du-Rhône) a aussi été incendié. La voiture a été brûlée juste
devant son domicile, ce qui en dit long sur les intentions des
malfaiteurs, qui connaissaient son adresse.
15/04/25 - 20:14 - Que revendiquent les groupes possiblement à l'origine des attaques ?
Des
canaux de discussion liés aux attaques contre des prisons de France
semblent être la piste privilégiée des enquêteurs. Des discussions de
groupuscules d'ultragauche, semblerait-il. Pourquoi auraient-ils attaqué
les centres pénitentiaires ? Selon des bouts de conversations, publiés
par Le Parisien, les
membres dénoncent des comportements violents de surveillants : "Les
surveillants qui nous frappent, qui violent certains détenus, qui
exercent des pressions physiques et psychologiques", estiment-ils.
"La plupart des suicides en prison sont
dus à l’agressivité de l’administration pénitentiaire et à sa
déontologie", est-il encore écrit. "Combien sont morts après avoir fait
plusieurs mises en demeure sans que la direction ne les prenne en compte
? Combien sont frappés dans des salles isolées, hors de portée des
caméras ? Combien de fois l’abus de pouvoir a-t-il été utilisé pour
cacher les circonstances de nombreuses violences sur les détenus ?"
15/04/25 - 19:44 - L'un des canaux digitaux attaque Gérald Darmanin
Les
enquêteurs ont fouillé des conversations sur les applications Telegram
et Signal, en lien avec les attaques. L'un de ses canaux est illustré
d'une image de Gérald Darmanin, ministre de la Justice (et ancien
ministre de l'Intérieur), derrière les barreaux, explique le Parisien. Le
canal se décrit comme "un mouvement dédié à dénoncer les atteintes à
nos droits fondamentaux auxquelles le ministre Gérald Darmanin compte
porter atteinte". "Tous les détenus de France doivent se mobiliser et se
réveiller. L’heure est grave : nous entrons dans une ère dangereuse et
inquiétante pour l’avenir de la population carcérale", est-il également
écrit. Selon les messages, les groupes jugent que la réforme
pénitentiaire voulue par Gérald Darmanin va "dérégler le processus de
réinsertion des détenus".
15/04/25 - 19:12 - Des conversations sur Telegram encourageraient les attaques contre les prisons
"On
n’a pas l’habitude de voir ce genre d’actions coordonnées et avec un
message qui a été bombé sur la porte de cette prison. Il y a des groupes
sur les réseaux sociaux, Telegram, Signal, qui se sont créés et qui
manifestement encouragent de faire ce genre de faits", a affirmé le
ministre de la Justice, Gérald Darmanin, lors de sa visite à la prison
de Toulon-La Farlède, dans le var. Dans ces conversations, des messages
dénoncent le comportement de surveillants violents, et des vidéos
montrent des individus tagguant les centres pénitentiaires ou asperger
des murs d'essence.
15/04/25 - 18:18 - Darmanin dénonce une "attaque terroriste"
Alors
que des incendies et des tirs d'arme automatique ont visés des centres
pénitentiaires dans plusieurs départements français, entre le 13 et le
15 avril, Gérald Darmanin s'est réjouit ce mardi de l'ouverture d'une
enquête par le Parquet national antiterroriste, qualifiant les faits
d'"attaques terroristes". "La Police judiciaire met des moyens très
importants pour retrouver les auteurs", a-t-il assuré depuis Toulon.
15/04/25 - 17:46 - "La République ne reculera pas", poursuit le ministre de la Justice
Le
ministre de la Justice Gérald Darmanin confie ce mardi depuis Toulon
que "des menaces" existent sur les deux prisons de haute sécurité de
Vendin-le-Vieil et de Condé-sur-Sarthe. "La République ne reculera pas",
assure-t-il. S'"il y a eu depuis 48 heures un certain nombre de faits
concordants", le garde des Sceaux espère que les auteurs seront
"confondus, puis condamnés extrêmement lourdement".
15/04/25 - 17:30 - "On a touché là où ça fait mal", assure Darmanin
Présent
ce mardi au centre pénitentiaire de Toulon, Gérald Darmanin assure que
"ces intimidations ne marchent pas". Pour l'heure, "je ne sais pas si
ces faits ont un rapport avec la lutte que nous menons contre le
désordre en prison, mais aussi avec le régime carcéral nouveau qui vise à
mettre fin au narcotrafic", poursuit-il. Au sujet des graffitis, "il y a
des groupes qui se sont créés sur les réseaux sociaux et qui,
manifestement, encouragent ce genre de faits (...) Le Parquet national
fera une enquête et dira d’où viennent ces graffitis. Quand on attaque
l’école de formation des agents pénitentiaires, quand on tire à la
Kalachnikov sur une porte de prison, ça ressemble furieusement à ce que
j’ai connu quand j’étais ministère de l’intérieur : des gens payés pour
intimider l’autre. Il est évident que, vu les renseignements que nous
avons, il y a une pression pour que la République recule. Ça veut aussi
dire qu’on a touché là où ça fait mal", assure le garde des Sceaux.
15/04/25 - 16:35 - Les syndicats pénitentiaires expriment colère et inquiétude
Après
les attaques contre différentes prisons, le syndicat FO justice a
exprimé "sa plus vive inquiétude et sa colère". Il "exige une réponse
forte, immédiate et sans ambiguïté de l'État" comme indiqué dans un
message sur X. "On attend une action coordonnée par les ministres de la
Justice et de l'Intérieur", a déclaré Wilfried Fonck, secrétaire
national de l'Ufap Unsa Justice, soulignant auprès de l'AFP que
l'administration pénitentiaire n'avait "pas les forces humaines pour
assurer la sécurisation aux abords des établissements 24 heures sur 24".
15/04/25 - 15:01 - Une enquête pour "tentative d'homicide" après l'attaque de la prison de Toulon
Le
procureur de Toulon, Samuel Finielz, a précisé que la porte du centre
pénitentiaire de Toulon-La Farlède a été visée par des tirs "à l’arme
lourde" effectués par "plusieurs individus" arrivés à bord d’un
véhicule. Une dizaine de douilles ont été retrouvées sur place. Une
enquête pour "tentative d’homicide sur personne dépositaire de
l’autorité publique" a été confiée à la gendarmerie a fait savoir le
magistrat.
15/04/25 - 14:02 - La parquet national antiterroriste se saisie de l'affaire
Le
parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé dans un communiqué, se
saisir de l'enquête, confiée à la sous-direction antiterroriste de la
DCPJ, les directions zonales de la police nationale concernées et à la
DGSI. La décision a été prise après les "événements intervenus entre le
dimanche 13 et le mardi 15 avril visant différents établissements
pénitentiaires sur le territoire national, ainsi que l'école nationale
d'administration pénitentiaire". La saisie du Pnat est induite par "la
nature même de l’action [...] dont l’objectif est de troubler gravement
l’ordre public par l’intimidation", quel que soit le profil des
suspects, rapporte l’AFP qui cite une source proche du dossier.