J’ai déjà plus ou moins abordé le cas dans plusieurs articles, ceux-ci :
http://petitcoucou.unblog.fr/2022/01/27/annees-2010-comment-les-attentats-islamistes-ont-debute/
http://petitcoucou.unblog.fr/2022/03/12/deces-dalain-krivine-pere-de-la-lcr/
http://petitcoucou.unblog.fr/2022/03/21/deux-ouvrages-deja-consacres-a-francois-verove-dit-le-grele/
http://petitcoucou.unblog.fr/2022/06/11/policiers-tueurs/
Et là, je viens de trouver ces deux vidéos dont l’auteur a bien travaillé : il nous rapporte quantité d’informations qui pour l’heure ne se trouvent pas réunies dans un autre documentaire consacré à ce sujet.
Je recolle aussi sa fiche Wikipédia ci-dessous.
François Vérove a quitté la gendarmerie pour la police en 1988 mais se présente déjà comme policier auprès de ses victimes avant d’en être un, à l’occasion des premières agressions qui lui sont attribuées, en 1986 et 1987.
Cécile Bloch habite dans un immeuble où logent de nombreux policiers (au numéro voisin, si je me souviens bien; cette information est fournie par un policier dans un des nombreux reportages disponibles sur cette affaire).
S’étant présenté à Irmgard Müller sous un faux nom, mais aussi comme photographe, le tueur a donné à cette jeune Allemande une adresse qui correspond à celle d’un ancien laboratoire photographique de la police, rue Rubens, dans le 13ème arrondissement de Paris, à proximité immédiate du Commissariat Central et de la Mairie, ainsi que de la place d’Italie où il a commis l’une de ses premières agressions, en avril 1986, l’autre ayant été commise également dans cet arrondissement, dans le quartier chinois, place de Vénétie.
En 1994, habitant lui-même à Longperrier en Seine-et-Marne, il enlève une petite fille à Mitry-Mory, soit à 13 km de chez lui, emprunte des chemins qui ne sont connus que des personnes habituées de ce secteur, et l’emmène jusqu’à Saclay dans l’Essonne, à plus de 60 km de là, dans une vieille ferme désaffectée qui a servi de lieu d’entraînement pour des policiers et des gendarmes, notamment ceux du GIGN.
Pour plusieurs de ses agressions, il est évident qu’il avait bien repéré sa victime au préalable et préparé son passage à l’acte.
Les profileuses indiquent que pour ses premières agressions, soit, a priori, dans le 13ème arrondissement de Paris, il doit se situer dans sa zone de confort, donc habiter ou travailler à proximité des lieux d’agression.
Dans un forum de discussion lui étant consacré, l’un des intervenants indiquait aussi en 2015 :
https://forum.faitsdivers.org/non-elucide-f2/tueur-le-grele-t150-20.html
- Auteur
- Message
- Messages: 32
- Inscription: Jeu 26 Fév 2015 15:51
- Messages: 32
- Inscription: Jeu 26 Fév 2015 15:51
de l’enlèvement de la station de métro Pablo Picasso , qui dépens de la ligne 5 incluant sur le trajet les stations porte de pantin et quai de la râpée et dont le terminus et la place d’ Italie . A l’évidence
s’il apparaît que l’individu était probablement véhiculé ce jour , un repérage préalable s’est éventuellement effectué par ce biais .
Nous savons désormais qu’à cette époque le tueur est l’un des motocyclistes de la Garde républicaine (voir ci-dessous). Son lieu de résidence dans les années 1980 n’a pas encore été divulgué. Et il doit aussi, déjà, être très proche d’au moins un policier, exerçant peut-être dans le 13ème arrondissement de Paris.
Le président de la République qu’il escorte régulièrement dans ses déplacements officiels est François Mitterrand.
Le maire de Paris est alors Jacques Chirac et le maire de son 13ème arrondissement Jacques Toubon.
En 1988, François Vérove intègre la Préfecture de Police de Paris.
De 1994 à 1999, il est en poste à Asnières-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine.
Le maire de cette ville est alors Jean-Frantz Taittinger, maître de conférences à l’école de cul de Paris :
1959 | 1994 | Michel Maurice-Bokanowski45 | UNR puis UDR puis RPR | Député de la Seine (1951 → 1959) Ministre (1959 → 1966) Sénateur des Hauts-de-Seine (1968 → 1994). |
1994 | 1999 | Jean-Frantz Taittinger45 | RPR | Maître de conférences à l’IEP-Paris Député des Hauts-de-Seine (2e circ.) (1993 → 2002). |
1999 | 200846,47,48 | Manuel Aeschlimann | UMP | Conseiller général d’Asnières-sur-Seine-Sud (1994 → 2002) Député des Hauts-de-Seine (2e circ.) (2002 → 2012) |
Ce dernier est originaire de Reims (voir ci-dessous).
Nous savons aussi que François Vérove se trouve désormais et enfin dans une zone de très grand confort professionnel, puisqu’il est délégué syndical, chez Alliance, syndicat policier classé à droite (voir ci-dessous).
L’utilisation de la preuve ADN dans les enquêtes criminelles à compter de l’année 1996 a cependant pu l’inquiéter.
A la même époque se développent aussi réseaux informatiques et téléphonie mobile qui viendront rapidement modifier, autant les conditions de commission d’agressions diverses et variées que toutes les enquêtes subséquentes.
Il est établi que François Vérove n’a pas cessé de faire des victimes en 1997, comme il l’a prétendu dans sa dernière lettre.
En revanche, il a bien dû changer de mode opératoire, mais il en avait déjà plus d’un dans les années 1980.
Tout comme le père de Cécile Bloch, je suis persuadée qu’il a été protégé et a pu faire partie d’un réseau criminel.
Je suis même convaincue qu’il peut avoir participé à l’organisation d’attentats « islamistes ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_V%C3%A9rove
François Vérove
Pour les articles homonymes, voir Vérove.
Ne doit pas être confondu avec Franck Vérove.
Cet article ne s’appuie pas, ou pas assez, sur des sources secondaires ou tertiaires (mai 2022).
Pour améliorer la vérifiabilité de l’article ainsi que son intérêt encyclopédique, il est nécessaire, quand des sources primaires sont citées, de les associer à des analyses faites par des sources secondaires. (modifier l’article).
Décès | |
---|---|
Pseudonymes |
Le Grêlé, Le tueur au visage grêlé
|
Nationalité | |
Domiciles |
Paris (1983-1988), Île-de-France (1983-2001), Bouches-du-Rhône (2001-2013), Prades-le-Lez (2013-2019), La Grande-Motte (2019-2021)
|
Activités |
A travaillé pour |
---|
Membre de | |
---|---|
Victimes |
3, 6
|
François Vérove, dit le « tueur au visage grêlé » ou plus simplement « le Grêlé », né le 22 janvier 1962 à Gravelines et mort le 29 septembre 2021 au Grau-du-Roi, est un violeur et tueur en série français.
Actif durant les années 1980 et les années 1990 en région parisienne, il intègre de 1983 à 1988 la Gendarmerie Nationale comme cavalier au sein de la Garde Républicaine. Il poursuit ensuite sa carrière comme policier au sein de la Police nationale, notamment à la préfecture de police de Paris. Membre actif du syndicat Alliance Police Nationale, il est muté au début des années 2000 à Port-Saint-Louis-du-Rhône dans les Bouches du Rhône puis à Montpellier dans l’Hérault. Victime en 2011 d’un grave accident de moto dont il garde des séquelles, il ne réintégrera jamais la Police Nationale. Il devient alors élu local à Prades-le-Lez où il vit avec sa famille. Officiellement retraité en 2019, il s’installe à La Grande Motte.
François Vérove échappe aux autorités pendant près de 35 ans, bien que les enquêteurs disposent rapidement dès la fin des années 80 de son groupe sanguin, de plusieurs portraits-robots et de description précises de sa physionomie. À partir de 1996, est déterminé son profil génétique. Le tueur est surnommé le « Grêlé » par la police et les médias en raison d’une peau marquée par des cicatrices de boutons selon des témoins, stigmates qui s’atténuent au fil des années.
Le « Grêlé » possède un profil criminel atypique qui intrigue longtemps la police judiciaire. D’abord tueur et violeur d’enfants avec le meurtre de Cécile Bloch en 1986, il tue ensuite deux adultes dans le 4e arrondissement de Paris en 1987 (Affaire Politi-Müller) puis disparaît pendant plusieurs années. La police établit plus tard son implication dans un enlèvement et viol d’enfant initié en 1994 à Mitry-Mory, en Seine-et-Marne, avant de perdre définitivement sa trace. À plusieurs reprises au cours de son parcours criminel, il présente une carte de police à ses victimes afin de tromper leur vigilance.
Ce n’est qu’en 2021 que la police judiciaire remonte finalement à lui en décidant d’interroger près de 750 gendarmes ayant opéré en région parisienne au moment des faits, dont François Vérove. Comprenant qu’il est sur le point d’être démasqué, celui-ci disparaît et se suicide le 27 septembre 2021 au Grau-du-Roi dans le Gard, après avoir confessé ses crimes dans une lettre. Son corps est retrouvé deux jours plus tard, le 29 septembre 2021.
Biographie
Jeunesse
François Vérove naît le 22 janvier 1962 à Gravelines dans le Nord1. Enfant unique, il perd sa mère à l’âge de dix ans2. Il déménage alors à Marcq-en-Barœul, une commune chic de l’agglomération lilloise, et cohabite avec la nouvelle épouse de son père ainsi que ses deux filles nées d’une précédente union3. François Vérove subit une éducation stricte imposée par son père. Il développe à l’adolescence une passion pour la moto qui le pousse plus tard à rejoindre la gendarmerie.
Dès cet âge-là, Vérove est décrit par certains témoins comme un adolescent mélancolique qui évoque même des pensées suicidaires. Plus tard, pour les quinze ans de l’une de ses demi-sœurs, il les emmène dans un club échangiste.[réf. nécessaire]
Dans sa jeunesse, François Vérove se passionne pour les films d’horreur notamment Cannibal Holocaust de Ruggero Deodato4 et écoute Jean-Pax Méfret2, chanteur nostalgique de l’Algérie française, notamment son titre Le vieux soldat5.
François Vérove se marie en juin 1985 dans le Nord6.
Formation et carrière
En 1983, François Vérove entre dans la gendarmerie et intègre l’escadron motocycliste de la Garde républicaine. Son parcours est chaotique : d’abord apprécié de sa hiérarchie, il enchaîne ensuite les arrêts maladie et se montre de plus en plus incapable de réaliser les tâches qui lui sont confiées. Il quitte la gendarmerie en 1988 pour une raison encore obscure et rejoint, fait rare à l’époque, la Police nationale. Il intègre alors la préfecture de police de Paris. En parallèle il devient père de deux enfants, nés en 1988 et 1991.
De 1994 à 1999, il travaille comme policier motocycliste dans les Hauts-de-Seine où il est délégué syndical, évolue entre Asnières-sur-Seine, Châtenay-Malabry, après une formation décrite par son collègue Franck Jourde, « à la Top Gun »7. Parfois surnommé « Fernandel »8, il loge à cette époque dans la ville de Longperrier (Seine-et-Marne) dans une maison qu’il a fait construire (ceci explique que l’on retrouve sa trace dans le département notamment à Mitry-Mory). Il intègre ensuite la brigade motocycliste urbaine de la police (Formation Motocycliste Urbaine Départementale) dans les Bouches-du-Rhône 9. François Vérove s’installe dans d’abord à Port-Saint-Louis, puis à Martigues (Bouches-du-Rhône), Prades-le-Lez (Hérault) et enfin réside avec sa famille dans le quartier du Goéland La Grande-Motte10 (Hérault). Il finit sa carrière comme chef de la brigade des mineurs11,12,13,14,15 de Montpellier.
En 2011, il est victime d’un accident de moto qui lui cause des séquelles définitives à la jambe. Il prend finalement une retraite anticipée et devient conseiller municipal de la commune de Prades-le-Lez16 de 2019 à 202017,18,19.
Denis Jacob, fondateur du syndicat Alternative Police et ancien membre du syndicat Alliance Police nationale, responsable du département des Hauts-de-Seine entre 1995 et 1999, a côtoyé pendant quatre ans François Vérove. Celui-ci était en effet délégué pour les motards de la police nationale à la même époque20. Il le décrit comme « un monsieur tout le monde », d’une « gentillesse absolue », toujours « prêt à servir » et à se rendre disponible pour leur activité syndicale. Néanmoins, il le dépeint aussi comme un individu capable de « s’énerver facilement ». Dépressif, sous traitement médicamenteux, François Vérove aurait connu à cette époque d’importantes souffrances psychologiques et se serait arrêté de nombreux mois en maladie21. Denis Jacob fêtait tous les ans le Nouvel An avec François Vérove au Paradis Latin.
Parcours criminel
Crimes attestés par l’ADN
Agression dans le 13e arrondissement et meurtre de Cécile Bloch
Le parcours criminel connu du tueur commence le 7 avril 1986 dans le 13e arrondissement de Paris. Une fillette de huit ans qui se rend à l’école croise sa route dans l’ascenseur de son immeuble. Vérove l’entraîne de force au sous-sol où il la viole, avant de l’étrangler avec une cordelette. Croyant probablement l’avoir tuée, l’agresseur prend la fuite. La victime survit cependant à l’agression et donne l’alerte.
Le prédateur récidive, dans le 19e arrondissement, moins d’un mois plus tard le 5 mai 1986, au 116 rue Petit. Cécile Bloch, onze ans, est agressée dans son ascenseur alors qu’elle se rend au collège. Vérove l’emmène dans un local situé au 3e sous-sol de la résidence et la tue après l’avoir violée. Vers 15 h, Cécile est retrouvée poignardée, étranglée, la colonne vertébrale brisée. Son corps est enroulé dans un morceau de moquette. Il s’agit du premier meurtre officiellement attribué à celui que la presse va surnommer le « tueur au visage grêlé ». Les témoins qui l’avaient croisé dans l’ascenseur le matin du meurtre, dont le demi-frère et les parents de la victime, dressent en effet le portrait d’un jeune homme avec un visage à la peau irrégulière22,23.
Affaire Politi-Müller
Cette affaire, qui débute le 28 avril 1987 dans le quartier du Marais à Paris, constitue un cas à part dans le parcours criminel de François Vérove. Les victimes ne sont plus des enfants mais deux adultes, retrouvés morts dans un appartement de la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie dans des conditions particulièrement sordides. Gilles Politi, technicien aérien de trente-huit ans, gît nu dans une position singulière : allongé sur le ventre, il a les jambes et les bras attachés dans le dos. Il a été étranglé selon une technique baptisée le « garrot espagnol », habituellement maîtrisée par les militaires. Irmgard Müller, jeune fille au pair allemande de vingt ans employée par la famille Politi, est accrochée par les bras aux montants d’un lit superposé, ses cordes vocales tranchées à l’arme blanche. Les deux victimes ont subi des brûlures de cigarette24,25.
L’enquête démontre que l’assassin connaissait la jeune allemande, avec qui il avait entretenu une relation. Un nom retrouvé dans le carnet de contacts d’Irmgard Müller, « Élie Lauringe », n’existe en effet pas à l’état civil, ce qui suggère aux enquêteurs qu’il pourrait s’agir d’un pseudonyme utilisé par le tueur. Les témoins relatent par ailleurs que la veille du meurtre, un jeune homme athlétique d’une vingtaine d’années était rentré dans l’appartement de la jeune fille situé rue de Sévigné. Le lendemain matin, juste avant l’heure présumée du crime, le même individu avait été vu négociant à l’interphone avec Irmgard Müller avant de se faire ouvrir à la porte26. L’autopsie révèle en outre que dans les heures précédant sa mort, Irmgard Müller avait eu un rapport sexuel consenti avec un homme dont le sperme était resté sur un tampon.
À l’époque, la police judiciaire ne dispose pas des empreintes ADN et ne soupçonne pas que le meurtrier du Marais puisse également être le prédateur recherché pour le meurtre de Cécile Bloch. Ce n’est qu’en 2001, quatorze ans après les faits, qu’une analyse génétique révèle que le sperme retrouvé sur le corps d’Irmgard est celui du « tueur au visage grêlé » recherché depuis 1986. La même empreinte ADN est présente sur les mégots de cigarette retrouvés à proximité des corps, ce qui confirme que François Vérove est bien l’amant d’Irmgard Müller ainsi que l’assassin de la jeune fille au pair et de son employeur9.
Agression et viol dans le 14e arrondissement (1987)
Le 27 octobre 1987, la police judiciaire retrouve la trace de François Vérove dans le 14e arrondissement de Paris. Aux alentours de midi, une collégienne de quatorze ans qui rentre chez elle est abordée par un jeune homme se prétendant policier qui l’interpelle sous le prétexte de mener une enquête. Une fois dans son appartement il lui passe les menottes et la viole, mais lui laisse la vie sauve. Il abandonne finalement sa victime après avoir cambriolé l’appartement. À l’époque les enquêteurs soupçonnent déjà le Grêlé d’être l’auteur de cette agression, mais ce n’est qu’en 1996 que sa culpabilité est démontrée par l’ADN.
Il s’agit de la dernière agression connue de François Vérove avant une période de silence de presque sept ans.
Enlèvement et viol d’Ingrid G. initié à Mitry-Mory (1994)
Le 29 juin 1994, l’ex-garde républicain frappe à nouveau à Mitry-Mory en Seine-et-Marne. Une fillette de onze ans se déplaçant à vélo le long de la ligne à grande vitesse est abordée par un homme qui se dit policier et lui ordonne de monter dans sa voiture sous prétexte de l’emmener au commissariat. La victime obtempère et subit alors un enlèvement. Vérove roule pendant plus d’une heure, trajet durant lequel il discute avec la fillette. Parvenu à Saclay, dans l’Essonne, il emmène sa victime dans une ferme abandonnée. Il l’attache et la viole pendant plusieurs heures, avant de s’enfuir sans l’avoir tuée.
Vérove laisse derrière lui des traces ADN qui permettront de relier cette affaire aux autres crimes du tueur à la peau grêlée.
Mort et identification
L’enquête de la brigade criminelle, reprise ensuite au sein de cette brigade par l’unité d’analyse criminelle et des affaires classées, s’était orientée vers un criminel issu des forces de l’ordre en activité à l’époque des faits à cause de plusieurs éléments qui s’accumulaient pourtant depuis des décennies : utilisation à plusieurs reprises d’une carte professionnelle de policier ou de gendarme sur laquelle figurait la mention « sous officier » (utilisation lors de laquelle il avait même donné son véritable prénom lors d’une fête dans les années 1980), d’un talkie-walkie, de menottes professionnelles, maîtrise du jargon policier (corroboré par plusieurs témoins), soupçon de connaissance précise des procédures et manières d’opérer des enquêteurs par sa capacité à échapper à une enquête très serrée9.
Dans l’affaire du double meurtre du Marais en 1987 (Affaire Politi-Müller), il avait probablement donné à Irmgard Müller une fausse identité, Elie Lauringe, avec une fausse adresse dans le 13e arrondissement de Paris qui correspondait à un ancien local de la police. En outre, la dernière affaire imputée au « Grêlé » avait eu lieu à Saclay près d’un centre d’entraînement de la gendarmerie.
En 2021, la nouvelle juge d’instruction sur ce dossier depuis décembre 2014, Nathalie Turquey, avait demandé la convocation de 750 gendarmes présents en Île-de-France à l’époque des faits dont François Vérove9. Il se suicide avec un mélange d’alcool et de barbituriques antidouleurs27 dans un appartement loué pour quelques jours au Grau-du-Roi dans le Gard le 29 septembre 2021, après une convocation reçue par téléphone le 24 septembre 202110,28. Cet appel, passé par une policière de la DTPJ (direction territoriale de la police judiciaire) de Montpellier, lui adressait une convocation pour le 6 octobre 2021, pour être auditionné dans le cadre d’une vieille affaire criminelle des années 1980, à l’époque où il exerçait à Paris, sans lui donner de précision autre qu’à l’issue de l’interrogatoire son ADN serait prélevé29,28.
Dans une lettre laissée dans l’appartement, il reconnaît « être un grand criminel qui a commis des faits impardonnables jusqu’à la fin des années 1990 ». Cette lettre est adressée à sa femme, à laquelle il confie : « Tu avais décelé des choses chez moi quand j’étais plus jeune. […] J’ai fait du mal à des gens, j’ai tué des innocents. Je pense à vous [sa compagne et ses enfants], et aux familles des victimes ». Il ne donne le nom d’aucune de ses victimes et ne détaille pas les circonstances de ses exactions. Il affirme avoir agi sous le coup de « pulsions », les expliquant par une enfance difficile ; il affirme que celles-ci auraient été apaisées par son mariage et la naissance de ses enfants et qu’il se serait alors « pris en main » et n’aurait « rien fait depuis 1997 »10, sous-entendant ainsi l’existence de crimes autres que ceux connus par la police, qui ne lui attribue des actes criminels avec certitude que jusqu’en 199430Interprétation abusive ?. Dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre 2021, le parquet de Paris annonce qu’une « comparaison ADN [a] établi ce jour une correspondance entre le profil génétique retrouvé sur plusieurs scènes de crime et celui de l’homme décédé »9.
Autres affaires
Après son identification, en septembre 2021, François Vérove est suspecté d’être l’auteur d’autres agressions et crimes. Spécialisée dans les plus vieux « cold-cases », la criminologue Corinne Herrmann avance l’hypothèse que le « Grêlé » pourrait potentiellement être impliqué dans les meurtres de :
- Sophie Narme23, 23 ans, stagiaire au sein d’une agence immobilière et tuée dans un appartement qu’elle faisait visiter dans le 19e arrondissement de Paris, le 5 décembre 1991.
- Karine Leroy31, 19 ans, disparue à Meaux (Seine-et-Marne) le 9 juin 1994 et dont le corps fut retrouvé dans une forêt de la région un mois plus tard9.
En mars 2022, deux ouvrages, consacrés aux crimes de François Vérove, sont publiés afin d’envisager la possibilité que Vérove ait pu faire davantage de victimes. Brendan Kemmet et Stéphane Sellami, deux journalistes d’investigation, sortent La Traque du Grêlé. La journaliste Patricia Tourancheau, qui se penche également sur le cas de François Vérove, publie un ouvrage intitulé Le Grêlé. Le tueur était un flic. C’est dans ce contexte que les enquêteurs de l’affaire du « Grêlé » travaillent sur 31 victimes imputables à Vérove, dont 9 meurtres32.
Notes et références
- Par Denis Courtine Le 8 mars 2022 à 17h01, « L’enquête sur le Grêlé à travers le regard des policiers et de la juge d’instruction » [archive], sur leparisien.fr, 8 mars 2022 (consulté le 13 mars 2022)
Annexes
Bibliographie
- Brendan Kemmet et Stéphane Sellami, La Traque du Grêlé : au coeur du plus vieux cold case de la police parisienne, Paris, R. Laffont, 2022, 223 p. (ISBN 978-2-221-26071-5)
- Patricia Tourancheau, Le Grêlé : le tueur était un flic, Paris, Seuil, 2022, 192 p. (ISBN 978-2-02-150714-0)
Documentaires télévisés
- Le tueur au visage grêlé [archive] [production de télévision], Alexis de la Fontaine (reporter), Sidonie Bonnec et Paul Lefèvre (présentateurs) (6 mars 2013) Paris : agence CAPA pour W9 (Enquêtes criminelles : le magazine des faits divers). [lire en ligne [archive]]
- Qui a tué Cécile Bloch ? [archive] [production de télévision], Thierry de Lestrade (documentariste) (2003) Paris : Maha Production (Contre-courant). [lire en ligne [archive]]
- Affaire Bloch : profileurs contre tueurs [production de télévision], Joël Bruandet et Guillaume Fautrat (reporters), Benoît Duquesne (présentateur) (25 mai 2004) Paris : France 2 (Complément d’enquête). [lire en ligne [archive]]
- Les mystères de la Crim’ [production de télévision], Michèle Fines et David Geoffrion (documentaristes), Anne-Claire Coudray (présentatrice) (21 janvier 2017) Paris : TF1 (Grands Reportages). [lire en ligne [archive]]
- L’affaire Cécile Bloch [archive] [production de télévision], Arnaud Poivre d’Arvor et Jean-Marc Bloch (présentateurs) (9 mai 2010) Paris : France 2 (Non élucidé). [lire en ligne [archive]]
- L’homme au visage grêlé : la traque [archive] [production de télévision], Pauline Dordilly (reporter), Laurent Delahousse (présentateur) (22 octobre 2017) Paris : France 2 (13 h 15, le dimanche). [lire en ligne [archive]]
Articles connexes
- Nordahl Lelandais, ancien militaire suspecté de viol et de meurtres.
- Affaire Alain Lamare, ancien gendarme connu du grand public sous le surnom de « tueur de l’Oise »
- Liste d’affaires criminelles françaises
- Liste de tueurs en série
- Brigade criminelle
- Empreinte génétique
Liens externes
- Patricia Tourancheau, « Le Grêlé, affaire non classée [archive] », Les Jours, 2016 (série d’articles).
- Patricia Tourancheau, « Le Grêlé [archive] », Sybel, 2019 (podcast).
- « Ensemble, retrouvons le grêlé ! [archive] » : site web consacré à l’affaire, avec notamment des interviews de victimes survivantes.
- Insee, « Extrait de l’acte de décès de François Vérove » [archive], sur MatchID
- « «Ma chérie, je vais t’expliquer» : nos révélations sur les derniers jours du «Grêlé» et sa lettre d’adieu », Le Parisien, 6 décembre 2021 (lire en ligne [archive], consulté le 17 février 2022).
- Marine Kijek avec Clarisse Martin, « « Des petits indices qu’on n’a pas trop voulu voir »: le fils d’une amie d’enfance du « Grêlé » témoigne » [archive], sur BFMTV, 4 octobre 2021 (consulté le 4 octobre 2021).
- Affaire du « Grêlé » : « François Vérove a-t-il rejoué les scènes d’un film d’horreur ? » [archive], L’Alsace, 22 novembre 2021
- « Affaire Le Grêlé. « Mytho », « dépressif », « nostalgique de l’Algérie française »: qui était vraiment François Vérove? », Le Progrès, 22 novembre 2021 (lire en ligne [archive], consulté le 17 février 2022).
- Aziz Zemouri, « L’épouse et les enfants du « Grêlé » entendus par la brigade criminelle », Le Point, 7 octobre 2021 (lire en ligne [archive], consulté le 17 février 2022).
- https://www.parismatch.com/Actu/Faits-divers/Exclusif-Quand-le-Grele-etait-un-flic-1763766?xtor=CS2-14#utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Twitter&Echobox=1634199863 [archive]
- « Le Grêlé » : enquête sur ses deux vies, tueur en série et brigadier surnommé « Fernandel » [archive], Midi Libre
- Antoine Albertini, « Le « Grêlé » identifié grâce à l’ADN : il correspond à celui d’un ancien policier et gendarme qui s’est suicidé dans le Gard » [archive] , sur Le Monde, 30 septembre 2021 (consulté le 1er octobre 2021).
- Sophie Mercier et Daniel de Barros, « Témoignage : à La Grande-Motte, stupéfaction des voisins de François Vérove, le tueur en série dit le Grêlé » [archive], sur France 3 Occitanie, 1er octobre 2021 (consulté le 1er octobre 2021).
- « «Le Grêlé» : ce que l’on sait de François V., l’ex-gendarme identifié comme étant le tueur en série » [archive], sur CNEWS (consulté le 2 octobre 2021).
- Audrey Le Guellec, « Affaire du « Grêlé » : ce que l’on sait de cet ex-gendarme et tueur en série, recherché pendant 35 ans » [archive], sur LCI, 2 octobre 2021 (consulté le 2 octobre 2021).
- Denis Courtine, Jean-Michel Décugis et Jérémie Pham-Lê, « Affaire du «Grêlé» : dans son village d’adoption, l’ex-gendarme était le parfait samaritain » [archive], Le Parisien, 1er octobre 2021 (consulté le 2 octobre 2021).
- Robin Serradeil, « Suicide du « Grêlé » : ce que l’on sait sur François Vérove, ancien gendarme et tueur en série recherché depuis 35 ans » [archive], sur ladepeche.fr (consulté le 2 octobre 2021).
- Clarisse Martin, « « Le Grêlé »: ce que l’on sait de François Vérove, identifié comme le tueur en série recherché depuis 1986 » [archive], sur BFM TV, 1er octobre 2021 (consulté le 2 octobre 2021).
- Jean-Marc Aubert, « Montpellier. Crimes : Le Grêlé trahi par son ADN était un motard de la police » [archive], sur Actu.fr, 30 septembre 2021 (consulté le 1er octobre 2021).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 » [archive], sur Ministère de l’Intérieur, 30 mars 2014 (consulté le 1er octobre 2021).
- Jean-Marc Lussert (dir.), Délibération du conseil municipal, Prades-le-Lez, Impact Imprimerie (Saint-Martin-de-Londres), coll. « Prades-le-Lez Mag » (no 29), septembre / octobre 2019, 20 p., 21 × 29,7 cm (présentation en ligne [archive], lire en ligne [archive]), p. 14.
- « Reportage. Affaire le Grêlé : à Prades-le-Lez, le tueur François Vérove a laissé le souvenir d’un homme avenant » [archive], sur La Dépêche du Midi, 1er octobre 2021 (consulté le 1er octobre 2021).
- « Affaire du Grêlé : Personne n’a pu croire un seul instant qu’il pouvait être l’individu recherché, confie un ancien collègue policier » [archive], sur France Info, 1er octobre 2021 (consulté le 1er octobre 2021).
- Justine Chevalier, « Un monsieur tout le monde : un ex-collègue du Grêlé témoigne » [archive], sur BFM TV, 1er octobre 2021 (consulté le 1er octobre 2021)
- Patricia Tourancheau, « Le Grêlé, affaire non classée » [archive], sur Les Jours, 2016 (consulté le 1er octobre 2021).
- Patricia Tourancheau, « Le Grêlé » [archive], sur Sybel, 2019 (consulté le 1er octobre 2021).
- Denis Courtine, Jean-Michel Décugis, Vincent Gautronneau, Jérémie Pham-Lê et Christian Goutorbe, « Affaire du « Grêlé » : 35 ans après, le criminel a enfin un nom et un visage » [archive] , sur Le Parisien, 30 septembre 2021 (consulté le 1er octobre 2021).
- Jean-Michel Décugis, Vincent Gautronneau et Jérémie Pham-Lê, « Affaire du « Grêlé » : l’ex-gendarme qui s’est suicidé est bien le tueur en série » [archive], sur Le Parisien, 30 septembre 2021 (consulté le 30 septembre 2021).
- Patricia Tourancheau, « Le Grêlé » [archive], sur Sybel, 2019 (consulté le 1er octobre 2021).
- https://www.lepoint.fr/faits-divers/le-grele-s-est-suicide-en-absorbant-des-medicaments-antidouleur-08-10-2021-2446792_2627.php [archive]
- « Le « Grêlé » vivait dans l’Hérault : ce tueur et violeur habité de pulsions a-t-il pu sévir en Occitanie ? » [archive], sur midilibre.fr, 2021 (consulté le 2 octobre 2021)
- https://www.lenouveaudetective.com/enquetes/tueurs-en-serie/laffaire-du-grele-enfin-elucidee [archive]
- « « Nous sommes convaincus qu’il y a d’autres histoires » : combien de victimes du « Grêlé » ? » [archive], sur lci.fr, 2021 (consulté le 3 octobre 2021)
- Jean-Marc Ducos, « Meurtre de Karine Leroy : pas de preuves génétiques formelles contre le Grêlé » [archive], sur Le Parisien, 10 mai 2016 (consulté le 1er octobre 2021).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Escadron_motocycliste_de_la_Garde_r%C3%A9publicaine
-
Escadron motocycliste de la Garde républicaine
Escadron motocycliste de la Garde républicaine
Création 1er janvier 19521 Pays France Allégeance Ministère de l’Intérieur
Ministère de la DéfenseBranche Gendarmerie nationale Type Garde et Honneurs militaires Rôle Protocole et sécurité de l’État Effectif environ 60 personnels Fait partie de 1er RI – Garde républicaine Garnison Caserne de Rose, Dugny (93) modifier L’escadron motocycliste de la Garde républicaine est une unité de la Garde républicaine chargée de missions de sécurité et de représentation.
Elle assure les escortes protocolaires et de sécurité réservées au président de la République et aux souverains et chefs d’État étrangers en visite en France. L’escadron effectue également des d’escortes sensibles et participe à la sécurisation d’épreuves sportives se déroulant sur la voie publique, notamment le Tour de France depuis 19531.
L’escadron est implanté à la caserne de Rose à Dugny, en Seine-Saint-Denis (93).
Histoire
En 1935, le Groupe spécial de la garde républicaine mobile de Satory met en œuvre un peloton de motocyclistes chargé d’assurer l’escorte du président de la République et des hautes personnalités françaises et étrangères. À la suite de l’armistice, la Garde personnelle du chef de l’État (le Maréchal Pétain) est créée à partir de personnels de la Gendarmerie nationale au sein de la 13e Légion de Clermont-Ferrand. Un peloton de 40 motocyclistes est mis sur pied et assure la sécurité du chef de l’État jusqu’à sa dissolution, en septembre 1944.
Le 1er janvier 1952, l’escadron motocycliste de la Garde Républicaine 2 est créé à Maisons-Alfort au sein du régiment de cavalerie. Initialement composée de 10 motocyclistes, l’unité apparaît en raison de l’ouverture de l’aéroport international d’Orly, plus distant de Paris que celui du Bourget et donc trop éloigné pour les escortes à cheval traditionnelles.3 Le 20 juin 1952, Vincent Auriol bénéficiera de la première escorte présidentielle par l’unité, lors de la remise de la Croix de guerre 1939-1945 à l’École des officiers de la Gendarmerie nationale, à Melun.
En 1953, le Tour de France fait appel à l’unité pour sécuriser, tout au long de son périple, les coureurs et la caravane publicitaire. Depuis cette date, la sécurité de cet événement sportif devient l’une des missions annuelles de l’escadron3,1.
En août 1971, l’unité déménage en Seine-Saint-Denis, au Fort de Rosny. Elle ne quittera plus ce département. Le 1er octobre 1978, elle est rattachée au 1er régiment d’infanterie de la Garde républicaine4. Elle prend ses quartiers à Drancy, l’année suivante, en septembre 1979. À partir de 2001, l’escadron est stationné à la caserne de Rose, à Dugny.
Depuis sa création, l’escadron motocycliste a assuré l’escorte de tous les présidents de la République mais également de nombreux chefs d’État étrangers, dont Dwight D. Eisenhower (septembre 1959), Nikita Khrouchtchev (mars 1960), John Fitzgerald Kennedy (juin 1961) et Élisabeth II.
Missions
Escorte présidentielle – 8 mai 2018Escorte du corps d’un soldat français tombé au Mali – 29 septembre 2021- Escorte du Président de la République française et des chefs d’État étrangers en visite officielle
- Escorte des hautes autorités, ainsi que des délégations militaires étrangères en visite officielle
- Escorte de convois sensibles, transferts de détenus etc5.
- Renfort des escadrons départementaux de sécurité routière (EDSR) de la gendarmerie départementale
- Sécurité des grandes courses cyclistes : Tour de France, Paris-Roubaix, Paris-Nice, Paris-Camembert , etc.
- Sécurité du Tour auto
- Sécurité de la Course du cœur
Organisation
L’unité est composée d’environ 90 personnels répartis en un groupe de commandement et trois pelotons 6. Elle comporte également une équipe d’acrobatie qui participe à de nombreuses démonstrations (carrousels, pyramides etc.), tant en France qu’à l’étranger.
- Présentation des missions de sécurité de l’escadron motocycliste
Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.
Matériel
Gardes de l’escadron motocyclisteDepuis 2013, l’escadron est équipé de BMW R 1200 RT pour ses missions quotidiennes. L’équipe d’acrobatie utilise des motos BMW R 100 R, ainsi que des motos de saut Yamaha YZF 450, des motos tout terrain Yamaha Ténéré 700, des motos « échelles » Suzuki TU 250 et une Harley Davidson FLH 80 de 1 300 cm37.
Toutes les motos de l’escadron arborent l’emblème de l’unité. Il s’agit d’une rondache bleue qui comporte une roue dorée crantée sur sa périphérie, le « Bayard » doré de la Gendarmerie avec l’écu de la Garde Républicaine sur sa partie supérieure et l’inscription « gendarmerie » en capitales dorées au centre, ainsi que l’inscription « escorte présidentielle » en capitales dorées sous la roue crantée, entourée de lauriers.
Les motocyclistes de la Garde républicaine se différencient de leurs confrères de la gendarmerie départementale par leur casque blanc avec une flamme jaune sur l’avant et l’inscription « escorte présidentielle » sur l’arrière, et par leurs galons dorés (dans la gendarmerie départementale, ces derniers sont blancs).
- Présentations et démonstrations de l’escadron motocycliste
Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.
Recrutement
Le recrutement des personnels de l’escadron est ouvert à tous les sous-officiers et sous officiers, 2 ans de permis moto sont nécessaires pour intégré cette unité. Les sélections s’opèrent à Dugny, au sein de l’escadron.
Les élèves-gendarmes en école de gendarmerie peuvent également, au cours de leur formation, postuler aux tests de pré-sélection.
Sur les autres projets Wikimedia :
- Escadron motocycliste de la Garde républicaine, sur Wikimedia Commons
Notes et références
- Sergio Palumbo, « La Gendarmerie Nationale au cœur de la Grande Boucle » [archive], sur 123 Savoie, 30 juin 2016 (consulté le 25 février 2019).
- Depuis la Seconde Guerre mondiale, la Garde républicaine a pris successivement les dénominations officielles de Garde républicaine de Paris en 1945, Légion de la Garde républicaine de Paris en 1952, Garde républicaine de Paris en 1965 et enfin Garde républicaine depuis 1978. Jean-Pierre Bernier, La Garde Républicaine, Grandeur et renommée, Éditions Hervas, 1989, p 62, (ISBN 2 903118 49 3)
- « Garde Républicaine de Paris » [archive] (consulté le 25 février 2019).
- Instruction n°46250 du 15 septembre 1978
- Secrets et coulisses d’une unité d’élite : la Garde républicaine – Reportage TV diffusé sur la chaîne M6 le 30 avril 2017
- Site de la Garde républicaine https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/garde-republicaine/Unites/Le-1er-regiment-d-infanterie/L-escadron-motocycliste [archive]
« Motocycliste de la garde républicaine » [archive]
- , sur LaGendarmerieRecrute,
3 décembre 2010(consulté le 25 février 2019)
- .
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Frantz_Taittinger
-
Jean-Frantz Taittinger
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2022).
Si vous disposez d’ouvrages ou d’articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l’article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références »
En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?
Pour les autres membres de la famille, voir Famille Taittinger.
Frantz Taittinger Fonctions Député de la 2e circonscription des Hauts-de-Seine 2 avril 1993 – 18 juin 2002 Législature Xe et XIe Prédécesseur Georges Tranchant Successeur Manuel Aeschlimann Maire d’Asnières-sur-Seine mars 1994 – 19 janvier 1999 Prédécesseur Michel Maurice-Bokanowski Successeur Manuel Aeschlimann Biographie Date de naissance 9 juin 1951 (71 ans) Lieu de naissance Reims (Marne) Profession Pilote d’avion
Entrepreneurmodifier Frantz Taittinger, né le 9 juin 1951 à Reims (Marne), est un homme d’affaires, entrepreneur et homme politique français. Député (1993-2002) puis maire d’Asnières-sur-Seine (1994-1999), il occupa des fonctions exécutives au sein du groupe familial Taittinger.
Biographie
Origines
Frantz, Jean Marie Christian Taittinger est le fils de Jean Taittinger (ancien député-maire de Reims et ancien ministre d’État et Garde des Sceaux sous Georges Pompidou) et de Corinne Deville, artiste peintre.
Carrière de pilote d’avion
De 1976 à 1979, il est pilote professionnel et instructeur de pilotes privés d’avions à l’aéro-club du Mont-Blanc à Sallanches (Haute-Savoie). Il est également pilote de glacier et de voltige ainsi que pilote d’hélicoptère.
Carrière politique
Après les élections municipales de 1989, il devient conseiller municipal à Asnières-sur-Seine et commence à s’investir dans la vie politique des Hauts-de-Seine.
En mars 1993, il remporte l’élection législative d’Asnières-sur-Seine contre Georges Tranchant et devient député RPR de la 2e circonscription des Hauts-de-Seine (Asnières-Colombes sud) puis gagne les élections municipales anticipées à Asnières-sur-Seine (80 000 habitants) en 1994. Il est réélu en 1995 et restera maire jusqu’en 1999 et député jusqu’en 2002.
Carrière professionnelle
En 1979, il entre à la société Campanile (hôtellerie 2 étoiles) comme assistant d’exploitation puis successivement directeur du développement, directeur général adjoint, directeur général et président-directeur général. En 1989, il fonde le Groupe Envergure, qui 25 ans après son arrivée comptera plus de 1000 établissements hôteliers regroupant les enseignes Bleu Marine, Kyriad, Campanile, Climat de France, Première classe, Nuit d’Hôtel et les restaurants Côte à Côte.
Il est considéré comme l’« Homme de la semaine » par L’Express en mars 19941.
En 1999, il devient en parallèle du groupe Envergure président de l’hôtel Martinez à Cannes (membre de Leading Hôtels of the World), dont il continue l’embellissement et les rénovations pour en faire un des fleurons de la côte d’Azur. Il sort de l’oubli le mythique palais de la Méditerranée à Nice pour reconstruire en 2004 un hôtel casino de grand standing.
Il est mis en examen en décembre 2003 pour favoritisme concernant l’organisation d’un festival2.
À la suite de la vente du groupe Taittinger-Louvre en 2005 au fonds Starwood Capital, il quitte toutes ses fonctions opérationnelles restant toutefois président du casino du palais de la Méditerranée jusqu’en 2009.
En 2010 il rachète avec sa femme Djamila l’hôtel Mont-Blanc à Chamonix3. L’hôtel est fermé pour rénovations pendant plus de deux ans et rouvre ses portes en novembre 2013. Cet établissement est dirigé par son fils Tarik et sa femme Janina.
En 2015 il devient actionnaire et administrateur du Groupe Hôtelier H8 Collection, H8 est propriétaire d’une dizaine d’établissements hôtelier de luxe.
Depuis 2017 il participe avec son fils Tarik à l’acquisition et à la gestion de petits hôtels parisiens situés notamment dans le 5ème et 17ème arrondissement de Paris.
Il s’adonne également à la musique en jouant de l’accordéon, son instrument favori.
Vie privée
Il est marié depuis 1991 avec Djamila Hachemi. De ce mariage sont issus quatre enfants : Alexandre, agent immobilier, Tessa, directrice associée d’Artheau Aviation, Tarik, directeur d’hôtels et Franz, artiste et graphiste.
Il est le frère de Pierre-Emmanuel Taittinger, président des champagnes Taittinger, et d’Anne-Claire Taittinger ancienne présidente du Groupe Taittinger-Louvre et des cristalleries Baccarat.
Références
- « L’Homme de la semaine » [archive], sur L’Express, 17 mars 1994
- « Frantz Taittinger, ex-maire (RPR) d’Asnières, a été mis en examen pour « favoritisme » » [archive], sur Le Monde, 27 janvier 2004
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique
:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alliance_Police_nationale
Alliance Police nationale
Forme juridique | syndicat policier |
---|---|
But | défense des intérêts des fonctionnaires de police |
Zone d’influence | France |
Fondation | 1995 |
---|
Siège | 43 rue Greneta 75002 Paris |
---|---|
Secrétaire général | Fabien Vanhemelryck |
Affiliation européenne | CESI : Confédération Européenne des Syndicats Indépendants |
Représentativité | 44,35 % du corps d’encadrement et d’application de la Police nationale française |
Slogan | Renouveau, détermination, exigence ! |
Site web | https://www.alliancepn.fr/ |
Alliance Police nationale est un syndicat policier créé le 9 mai 1995 à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, classé à droite sur l’échiquier syndical1,2.
Historique
Alliance Police nationale est le résultat de la fusion de deux organisations syndicales, le 9 mai 1995 :
- Le Syndicat indépendant de la Police nationale (SIPN), représentant les gardiens de la paix (créé en 1951) ;
- Le Syndicat national des enquêteurs (SNE), représentant les enquêteurs de police (créé en 1990).
En juin 1997, le Syndicat des gradés de la Police nationale (SGPN) rejoint Alliance Police nationale.
L’union de ces trois organisations est définitivement scellée au cours d’un congrès de fusion qui se déroule à Paris, les 13, 14 et 15 janvier 1998. À l’époque, Alliance Police nationale est le seul syndicat qui rassemble en son sein le corps de maîtrise et d’application. À la suite de ce congrès, Alliance Police nationale obtient son adhésion à la CFE-CGC.
Alliance Police nationale est connue pour sa proximité avec les politiques, particulièrement après l’arrivée de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur au début des années 2000. Le syndicat détient deux avantages. D’une part, celui du poids des représentants sur les carrières des policiers : ils influent sur l’avancement et les mutations. Ensuite, celui d’une proximité idéologique avec le RPR puis l’UMP. Ces liens privilégiés, qui perdurent sous la présidence d’Emmanuel Macron, lui permettent de faire approuver par les gouvernements successifs nombre de ses revendications3.
Début décembre 2018, le syndicat est victime d’une cyberattaque au cours de laquelle les données personnelles de 500 policiers ont été dérobées et diffusées par des « Anonymous » se revendiquant solidaires du mouvement des gilets jaunes4.
Fin 2020, Alliance, dans un contexte de mouvement contre les violences policières et la loi sécurité globale, boycotte le « Beauvau de la police » voulu par le président Emmanuel Macron avec les organisations de police. En effet, le syndicat ne s’estime pas satisfait des mesures prises pour assurer la sérénité des fonctionnaires de police dans leurs fonctions. Il considère être jeté en pâture et souhaite la mise en œuvre de plusieurs mesures, notamment le masque flou systématique sur les visages des policiers5.
Le ministre Darmanin accepte les conditions du syndicat, portant sur la gratuité des transports publics, une subvention pour leur mutuelle ou l’instauration de peines minimales dans les cas d’agressions de policiers. Il indique la tenue du Beauvau de la police le 25 janvier 20216.
Alliance Police nationale connait, selon les syndicats policiers concurrents, une radicalisation ces dernières années. Il lui est également reproché de porter des « revendications ultra-catégorielles » sans se préoccuper de l’intérêt de la société par rapport à sa police3.
Organisation
Alliance Police nationale comprend en son sein trois sections spécifiques (SGAP de Paris, Province-Dom/Rom et CRS) chargées à la fois de la tenue et de l’investigation.
Secrétaires généraux
Secrétaires généraux Alliance Police Nationale | ||
---|---|---|
1995-2005 | Jean-Luc Garnier | du 9 mai 1995 à octobre 2005 |
2005-2019 | Jean-Claude Delage | d’octobre 2005 à avril 2019 |
2019- | Fabien Vanhemelryck | depuis le 15 avril 20197. |
Représentativité
Aux élections professionnelles de 2001, Alliance Police nationale réalise un score de 32 %.
En 2003, il devient le syndicat majoritaire sur l’ensemble du territoire8.
Il perd cette position en 2006, au profit de l’UNSA Police qui tire bénéfice de sa fusion avec le SNPT. Alliance Police nationale devient alors le deuxième syndicat des gradés et gardiens de la paix en recueillant 36,47 % des suffrages (4 points de plus par rapport aux élections de 2003, soit 3 500 voix supplémentaires).
Cette deuxième place est confortée en 2010, avec 37,61 % des suffrages, soit 2 000 voix de plus qu’en 20069.
Lors des élections professionnelles de 2014, Alliance Police Nationale devient le premier syndicat de police, de même que sa confédération, la CFE-CGC au ministère de l’Intérieur. Le syndicat obtient 41% des voix (4 points de plus qu’en 2010) pour l’élection à la commission administrative paritaire nationale contre 39% des voix (en baisse de 8 points) à Unité SGP Police-Force Ouvrière, 11% à UNSA Police, 5% à FPIP et des chiffres indéterminés aux autres syndicats 10,11.
Sa forte médiatisation en fait un syndicat particulièrement influent. Il comprend plus de 30 000 adhérents en 2022 et représente environ 44% des votants aux élections professionnelles de la police nationale3.
Prises de position
Pour le second tour de l’élection présidentielle de 2017 entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, le secrétaire général de ce syndicat appelle à voter pour le candidat En marche !12,13.
Le délégué général du syndicat indique en mai 2020, à propos d’une proposition de loi déposée par Eric Ciotti et visant à empêcher la diffusion d’images de fonctionnaires de police, que « la liberté de la presse et la sécurité des fonctionnaires sont, malheureusement, deux principes opposés. J’estime que la sécurité des policiers va au-delà de la liberté de la presse »14.
Le vendredi 12 juin 2020, environ cinquante policiers manifestent à l’appel d’Alliance Police nationale et de l’UNSA depuis l’Arc du Triomphe, l’avenue des Champs-Élysées pour finir place Beauvau devant les grilles du ministère de l’Intérieur, et dénoncent « les accusations de racisme portées contre les policiers »15.
Le 19 mai 2021, le syndicat prend part à une manifestation devant l’Assemblée nationale, rejoint par de nombreuses personnalités politiques de bords différents16. Au cours de cette manifestation, Fabien Vanhemelryck, secrétaire général d’Alliance Police nationale, déclare à la tribune que « le problème de la police, c’est la justice »17.
Polémiques
En 2013, des tracts du syndicat Alliance Police nationale ciblaient les représentants du syndicat rival Unité SGP, selon Nicolas Comte son secrétaire national : « Ils ont publié une trentaine de tracts en deux mois nous ciblant, dont l’un nous représente avec un couteau poignardant un flic »18.
En juillet 2013, après la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge, sur son Facebook et sur Europe 1, l’organisation syndicale assure que des cadavres de l’accident ont été dépouillés, une affirmation contestée par le procureur et la préfecture et que le syndicat reconnaît comme erronée quelques jours plus tard 19 : un « dérapage dû à la fatigue » selon Frédéric Lagache, le secrétaire général adjoint du syndicat18.
Le 20 janvier 2015, à la suite de l’attentat contre Charlie Hebdo, Le Canard enchaîné publie un tract que l’organisation syndicale avait distribué en avril 2013 exigeant l’arrêt immédiat de la mission de protection des locaux de la rédaction du journal Charlie Hebdo19.
Le 19 janvier 2019, Stanislas Gaudon, porte parole d’Alliance, défend un policier accusé de violences sur manifestant. Ce dernier affirme que le manifestant (qui conteste les faits) lui avait craché du sang au visage en lui disant : « J’ai le sida, tu vas crever ! ». À cette occasion, il est rappelé dans les médias que la salive ne peut pas transmettre le VIH, de même que le sang à l’air libre ; des scientifiques et des personnalités associatives estiment par ailleurs que « c’est scandaleux de la part de ce syndicat d’utiliser et de relayer dans certains médias cet argument pour légitimer les violences »20,21.
En juin 2019, le syndicat émet un tract menaçant directement le gouvernement et les autorités judiciaires. Le texte affirme ainsi que « si nos collègues venaient à être injustement condamnés, nous saurons ce qu’il nous reste à faire » et que « nous serons attentifs à toute décision arbitraire et nous sommes préparés à réagir au besoin ». Marianne analyse ces propos en se demandant s’il s’agit « de menaces de défection »22.
Durant la campagne présidentielle de 2022, le syndicat invite plusieurs candidats à présenter leurs propositions en matière de sécurité. À cette occasion, le candidat Éric Zemmour affirme vouloir mobiliser les policiers dans un « combat de civilisation » contre les banlieues qui seraient des « enclaves étrangères » abritant « une autre civilisation avec laquelle on ne peut pas coexister pacifiquement ». Ces propos sont applaudis par l’assistance23,24.
Notes et références
- Ivanne Trippenbach, « Eric Zemmour veut faire des policiers des « chasseurs » dans sa guerre contre les « racailles » », Le Monde.fr, 4 février 2022 (lire en ligne [archive], consulté le 5 février 2022)
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
- « Syndicat de police Alliance : « On n’est pas des pigeons ou des lapins sur qui on peut tirer » » [archive] sur publicsenat.fr du 08.09.2010
- Sylvain Mouillard, « Alliance, organisation de police très politique » [archive], sur Libération, 26 juillet 2013 (consulté le 5 mai 2022)
- « SMS, chantage… Alliance, le syndicat policier qui terrorise les ministres de l’Intérieur » [archive], sur LExpress.fr, 17 juin 2022
- « Le syndicat Alliance Police victime d’une cyberattaque, les données personnelles de 500 policiers dérobées », SudOuest, 12 novembre 2018 (ISSN 1760-6454, lire en ligne [archive], consulté le 5 mai 2022)
- « Les syndicats Alliance et Unsa police refusent de participer au « Beauvau de la Sécurité » » [archive], sur SudOuest.fr (consulté le 2 janvier 2021)
- « « Beauvau de la sécurité » : Gérald Darmanin accepte les conditions du syndicat Alliance » [archive], sur Franceinfo, 12 janvier 2021 (consulté le 14 janvier 2021)
- Le syndicat policier Alliance veut mettre en place des « états généraux » de la police, 17 avril 2019, sur ouest-france.fr [archive]
- Le 22 novembre 2003 à 00h00, « Alliance police nationale renverse la tendance » [archive], sur leparisien.fr, 21 novembre 2003 (consulté le 7 février 2020)
- Ministère de l’Intérieur, « Election Police Nationale 2010 » [archive], sur http://www.interieur.gouv.fr/Archives/Archives-des-actualites/2010-Actualites/Election-Police-Nationale-2010 [archive] (consulté le 7 février 2020)
- Matthieu Suc, « Élections professionnelles dans la police : les nouveaux rapports de force » [archive], sur https://www.lemonde.fr [archive], 5 décembre 2014 (consulté le 20 mars 2019)
- Ministère de l’Intérieur, « Résultats des élections professionnelles du 04 décembre 2014 » [archive], sur http://www.interieur.gouv.fr/Archives/Archives-des-communiques-de-presse/2014-Communiques/Resultats-des-elections-professionnelles-du-04-decembre-2014 [archive] (consulté le 7 février 2020)
- Le Choix Republicain [archive], Communiqués de presse sur le blog alliancepn.fr, 24/04/2017
- « Présidentielle : le syndicat Alliance Police nationale appelle à voter pour Emmanuel Macron » [archive], europe1.fr, 24 avril 2017.
- Juliette Bénézit, « Une proposition de loi d’Eric Ciotti pour empêcher la diffusion d’images de policiers suscite un tollé », Le Monde.fr, 29 mai 2020 (lire en ligne [archive], consulté le 31 mai 2020)
- « Paris : des syndicats de police manifestent devant l’Elysée et le ministère de l’Intérieur » [archive], sur Franceinfo, 12 juin 2020 (consulté le 5 mai 2022)
- « Société. Manifestation des policiers : les syndicats de magistrats montent au créneau » [archive], sur www.ledauphine.com (consulté le 24 mai 2021)
- Tomas Statius, «Quand on est policier, on n’a pas à s’immiscer dans les affaires de la justice» [archive] , sur https://www.liberation.fr [archive], 22 mai 2021 (consulté le 3 février 2022)
- Sylvain Mouillard, « Alliance, organisation de police très politique » [archive] (consulté le 26 juillet 2013)
- David Perrotin, « Quand le syndicat de police Alliance exigeait que Charlie Hebdo ne soit plus protégé » [archive], sur Le Nouvel Observateur, 21 janvier 2015 (consulté le 24 avril 2017)
- « Le manifestant filmé en train d’être frappé au sol crachait du sang au visage du policier, assure le syndicat Alliance » [archive], sur Franceinfo, 20 janvier 2020 (consulté le 28 janvier 2020)
- « Manifestant frappé au sol à Paris : non, le sida ne se transmet pas en crachant de la salive et du sang au visage » [archive], sur Franceinfo, 21 janvier 2020 (consulté le 28 janvier 2020)
- Bruno Rieth, « Rassemblements, tracts menaçants : Alliance, le syndicat policier qui fait trembler Castaner » [archive], sur www.marianne.net, 2020-01-24utc07:45:59+0100 (consulté le 3 février 2022)
- Pascale Pascariello, Ilyes Ramdani, « Alliance met la droite et l’extrême droite au garde-à-vous » [archive], sur Mediapart (consulté le 5 février 2022)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire