Il n’a pas aimé du tout (voir ci-dessous).
Préférant prévenir que d’être obligée de « guérir » tant bien que mal, je précise tout de suite que je n’ai rien à voir avec l’affaire de l’assassinat de Yann Piat ni avec aucun de ses protagonistes, ni en 1994 ni plus tard.
Cette prévention est d’autant plus nécessaire qu’aux débuts des cyberharcèlements dont j’ai toujours été victime depuis 2008 de la part des « déconnologues » de la bande du psychopathe Pascal Edouard Cyprien Luraghi, d’abord sur le site Rue89 jusqu’à l’été 2009, j’ai été harcelée par une de ses proches du « Milieu » qui utilisait le pseudonyme de « Trottinette » et était réapparue sur mon blog « Un petit coucou » chez OverBlog au mois de mai 2012 pour toute une série de commentaires injurieux et de menaces, dont celui-ci le 7 juin 2012 à 2h07 (j’en ai masqué des éléments d’identité et quelques flots d’injures sans intérêt) :
Commentaire sur Alerte au Matuvu !
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Laissé par : trotinette le07/06/2012 à 02h07
- Email : patience@gmail.fr
- IP : 204.45.133.74
- Et XXXXXXXXXXXXXXXX corbeau de sa profession continue ses activités sales. la XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX, et passant son temps à jouer le corbeau en déformant la vie des autres ? Tu n’as pas fini de faire le coucou Tu sais qui va te répondre les flics.. Tu es déjà citée devant le tribunal correctionel. Quand à l’autre donneuse qui a balancé son mec, et qui ose venir salir son frère, qui n’a rien à voir avec sa livre, elle ferait mieux de s’occuper de son fils à la dérive, dégoutée de la vie d’avoir une raclure pour mère. j’oubliais XXXXXXXX le corbeau nique tes morts et prépare ta valise pour un long séjour en prison..Et overblog va regretter d’avoir maintenu le blog d’une malade passant son temps à diffamer les autres. Souviens toi de trotinette conasse.. En France, en vertu de la loi pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN), l’hébergeur d’un contenu, s’il n’en est pas l’auteur et qu’il n’a pas joué de rôle éditorial, peut être reconnu comme responsable uniquement si le contenu diffamatoire lui a été signalé et qu’il n’a pas agi promptement pour le retirer. Dans les autres cas il ne sera pas reconnu responsable.
Etant en relation directe avec des magistrats CORROMPUS du TGI de Brest, mes harceleurs de cette bande de cybercriminels (pour le moins…) savaient déjà ce que je n’apprendrai que bien plus tard, à savoir que le procureur de la République de Brest venait de prendre des réquisitions dans le sens de l’ouverture d’une information judiciaire suite à ma première plainte contre eux.
C’était depuis quelques jours la cause de nouvelles « révélations » publiques extraordinaires me concernant sur le blog du psychopathe en chef. On pouvait même y lire que j’avais déjà été condamnée plusieurs fois et très lourdement pour avoir embêté d’anciens employeurs, ainsi que pour des faux témoignages. Comme toujours, le pervers et mythomane notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi avait encore tout inversé : en réalité, c’est moi qui avais plusieurs fois porté plainte contre mes anciens employeurs voyous et harceleurs et avais bien obtenu des condamnations à leur encontre, sans avoir moi-même jamais fait l’objet d’aucune poursuite avant celles engagées à mon encontre à compter de l’année 2010 par sa complice cybercriminelle harceleuse, affabulatrice, menteuse, calomniatrice et perverse tout aussi notoire Josette Brenterch du NPA de Brest, lesquelles se sont finalement conclues début décembre 2015 par ma relaxe totale et définitive pour toutes ses accusations mensongères ou dénonciations calomnieuses des années 2010 et suivantes.
Aussi, à l’époque de ces nouvelles publications calomnieuses sur le blog de son complice cybercriminel Pascal Edouard Cyprien Luraghi, la folledingue « trotinette » venait tous les jours sur mon blog me recracher le tout dans des commentaires parfaitement délirants, avec moult menaces assaisonnées de flots d’injures impressionnants.
D’autres personnes qui la dérangeaient aussi n’étaient pas non plus épargnées dans ces commentaires, ainsi de la soeur du psychopathe en chef qui venait elle aussi de se manifester sur mon blog, pour expliquer qui était son frère : un mythomane de très longue date ne cessant de la calomnier elle-même depuis une époque où elle aurait pu porter plainte contre lui pour des faits extrêmement graves.
Voilà, je suppose que dans la tête très mal faite de la dame D. Berrahma, nièce de Farid dit « l’Indien », « le Gremlins » ou « le Rotisseur », je devais être assimilée au « général » Jacques Jojon, source des journalistes du Canard enchaîné pour leur bouquin de 1997 sur l’affaire Piat.
Etrange, non ?
Si je n’ai rien à voir avec cette affaire, par contre, l’autre, celle des contrats Sawari II et Agosta, j’en suis bien victime depuis le début.
Et je n’ai rien ni d’une malade mentale ni d’une mythomane.
https://vl-media.fr/affaire-yann-piat-chirac-mis-en-cause-leotard/
Affaire Yann Piat, Jacques Chirac mis en cause par François Léotard
Ce dimanche dans 13h15, France 2 dévoile le témoignage inédit de François Léotard dans l’affaire Yann Piat. L’homme politique avait été accusée d’avoir commandité l’assassinat de la député varoise, il accuse Jacques Chirac d’avoir été au courant de la manipulation.
Le 7 Octobre 1997, François Léotard prononce ces mots à la télévision : « Je voudrais bien qu’un jour les Français se posent la question de la façon dont leur démocratie est vécue. Et moi, je me la pose personnellement. Avez-vous le droit d’affirmer comme ça que monsieur Untel, votre voisin de palier, est un assassin ? Et puis après, vous partez tranquillement à la pêche ? Qu’est-ce que cela veut dire ? » . L’ancien ministre de l’Intérieur est accusé par deux journalistes d’être derrière le meurtre de Yann Piat, députée de la 3e circonscription du Var. C’est l’affaire « Encornet et Trottinette ». Retour dans l’affaire Yann Piat.
Qui était Yann Piat ?
Née le 12 juin 1949 à Saïgon en Indochine française, on retient d’elle son engagement contre la corruption et contre « le milieu » dans la région PACA, ce qui l’a d’ailleurs sur envoyée au trépas. C’est la première députée assassinée dans l’hexagone. Elle entame sa carrière politique avec le Front National, avec lequel elle sera élue à l’Assemblée. Mais l’idylle s’arrête et elle rejoint vite l’UDF, ancêtre des Républicains. Elle est assassinée le 25 février 1994 à Hyères dans Var, à 44 ans.
L’assassinat
La voiture de son chauffeur la récupère à 19h45 devant sa permanence de député, en direction de son domicile. Au débouché d’un pacte sur la route panoramique du Mont des Oiseaux sur les hauteurs de Hyères, une moto ouvre le feu à trois reprises avant de se porter à hauteur du conducteur et de tirer à nouveau 3 fois. Deux balles sont fatales à la Varoise : la 3e qui lui transperce un poumon, la 5e touche l’artère pulmonaire.
L’affaire Encornet et Trottinette
L’affaire
Piat suscite l’émoi, on imagine rapidement un meurtre politique. Ces
doutes sont alimentés par la publication des récents écrits de la
députée, mettant en lumière les liens entre le grand banditisme et les
élus. Une lettre est également retrouvée, où la députée met en cause 5
politiciens locaux en cas de mort suspecte. L’enquête s’oriente pourtant
vers un meurtre mafieux. La police arrête deux « bébés tueurs » de 20 ans derrière un commanditaire, Gérard Finale, patron de bar, qui souhaitait devenir un des parrains de la pègre du Var.
L’affaire est relancée en 1997, lorsque deux journalistes
d’investigation décrivent la piste de l’assassinat politique en sortant
un livre « Des assassins au coeur du pouvoir ». Ce livre
affirme que la députée était devenue dangereuse, elle en savait trop sur
les affaires immobilières impliquant les hommes politiques et la mafia
varoise. Ils accusent François Léotard et Jean-Claude Gaudin sous les
surnoms « Trottinette » et « Encornet ». Ils seront finalement innocentés.
Pourquoi le documentaire est intéressant ?
Parce qu’il met en lumière la guerre fratricide ayant eu lieu chez les membres de l’UPR en crise à l’approche de l’élection présidentielle de 1995. 3 ans plus tard, les journalistes ont étés volontairement désinformés afin de faire tomber des têtes en pensant dévoiler un meurtre d’Etat. Après 20 ans, l’ex-politicien se confie « Chirac nous avait convoqués pour expliquer que ce n’était pas lui. Je n’ai pas ouvert la bouche. C’était un mensonge. J’étais persuadé que cela venait de lui, mais je n’allais pas lui casser la figure » déclare t-il. « Là, c’est vraiment la volonté de tuer, de démolir quelqu’un, de le descendre », « c’est une façon étrange de laisser faire. Étrange… ce qui est malheureusement conforme au personnage ».
Qu’en est-il aujourd’hui ?
L’affaire aujourd’hui reste un mystère. Personne ne sait si l’assassinat avait des origines politiques. La piste mafieuse a été retenue, les 3 mis en examen ont étés condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité. Gérard Finale, le commanditaire est décédé durant sa détention. Lucien Ferri, le tireur, est mort d’une méningite foudroyante lors d’une permission après 16 ans de détention. Marco Di Caro, le motard, purge encore sa peine.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Rougeot
André Rougeot
- Pour les articles homonymes, voir Rougeot.
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Activité Autres informations A travaillé pour André Rougeot est un journaliste français.
Carrière
André Rougeot collabore au Canard enchaîné à partir de la seconde moitié des années 1980 jusqu’en 1998. Le 13 avril 1988, il publie un grand article intitulé « La gentilhommière à prix cassé de Léo » (François Léotard).
Affaire Yann Piat
Spécialiste des affaires du Var, il enquête, en 1996, sur l’affaire Yann Piat. Il fait paraître au début du mois d’octobre 1997 L’Affaire Yann Piat. Des assassins au cœur du pouvoir, où il défend la thèse que la députée avait été assassinée parce qu’elle en savait trop sur les affaires immobilières impliquant des hommes politiques et le grand banditisme varois. Il cite les propos d’un « général », ancien de la direction du Renseignement militaire, qui fait de deux dirigeants politiques, François Léotard et Jean-Claude Gaudin (surnommés Trottinette et Encornet), les commanditaires du meurtre. Les deux politiques portent plainte et entament une action en référé pour supprimer les passages du livre jugés diffamatoires.
Par deux fois, les deux journalistes sont incapables de fournir les preuves de ce qu’ils avancent. Le tribunal ordonne le retrait du livre, et les éditions Flammarion ne poursuivent pas sa publication. André Rougeot et Jean-Michel Vernes sont condamnés à payer, chacun, 300 000 F d’amende pour diffamation envers une personne dépositaire de l’autorité publique (F. Léotard), et 80 000 F d’amende pour diffamation publique envers un particulier (Georges Arnaud, ancien chauffeur de Y. Piat). Ils sont aussi condamnés à verser un million de francs à François Léotard et 150 000 F à Georges Arnaud, au titre des dommages et intérêts. Au terme du procès intenté par Jean-Claude Gaudin, les deux auteurs sont condamnés à payer 200 000 F d’amende et à verser, solidairement, 300 000 F à la partie civile1.
En réponse, François Léotard écrit Pour l’honneur.
Quelques mois plus tard, André Rougeot est écarté de la rédaction du Canard enchaîné.
Publications
- 1991 : Flic des beaux quartiers, avec André le Bars, Robert Laffont, coll. « Vécu », Paris, 338 p. (ISBN 2-221-05221-8) ; « J’ai lu » (no 3370), Paris, 1992, 438 p. (ISBN 2-277-23370-6)
- 1997 : L’Affaire Yann Piat. Des assassins au cœur du pouvoir, avec Jean-Michel Verne, Flammarion, Paris, 296 p. (ISBN 2-08-067443-9)
- 1997 : La Douanière, la Nuée bleue, coll. « Le sens d’une vie », Strasbourg, 251 p. (ISBN 2-7165-0433-4)
Notes et références
- « Les auteurs et l’éditeur de “L’affaire Yann Piat” lourdement condamnés », Le Monde, 11 mars 1998.
Liens externes
:
Jacques Jojon sait-il des choses sur l’affaire Piat? Ce retraité accrédite la thèse de Rougeot mais nie être son informateur principal.
- Jacques Jojon sait-il des choses sur l’affaire Piat? Ce retraité accrédite la thèse de Rougeot mais nie être son informateur principal.
Brignoles, envoyé spécial.
Le «général» de l’Affaire Yann Piat, la gorge profonde d’André Rougeot, est-il Jacques Jojon? Hier, malgré le soleil éclatant et une chaleur printanière, cet ingénieur électronicien à la retraite n’est quasiment pas sorti de la villa provençale moderne où il vit avec son épouse, près du village de Val, dans le Haut-Var. Souffrant d’une sclérose en plaques, ce sexagénaire barbu et bourru se reposait après ses émotions de la veille: samedi, Jacques Jojon a encore épaissi le mystère autour des révélations du livre-brûlot d’André Rougeot et Jean-Michel Verne, l’Affaire Yann Piat.
Jacques Jojon a accusé l’épouse d’André Rougeot de pressions répétées pour le forcer à avouer qu’il était le «général» dont les révélations explosives auraient permis au journaliste d’écrire ses articles puis son livre. Mais il a aussi admis connaître Rougeot de longue date, et a repris à son compte les graves sous-entendus du journaliste sur le rôle qu’aurait joué François Léotard dans le meurtre de la députée, abattue le 25 février 1994. «Rougeot est un sale con, mais il a écrit la vérité», a-t-il indiqué samedi à l’AFP. Sur une terrasse en tomettes rouges, protégeant l’accès de leur maison où l’on entend les cris de leur petite-fille et les aboiements d’un chien, Mme Jojon, quinquagénaire vive et affable, a confirmé à Libération l’essentiel les propos de son mari. Vêtue d’un fuseau noir, elle est parfaitement conforme au portrait que fait Rougeot de l’épouse du «général» dans son livre. Le décor aussi: la demeure est au pied d’une colline couverte de pins, que surplombe une immense croix. «Jeudi et vendredi dernier (les 16 et 17 octobre, ndlr), Mme Rougeot est venue, accompagnée d’un certain M. Grisoni, des éditions Flammarion. Elle voulait que mon mari admette qu’il était le « général. Comme il a refusé, ils nous ont proposé de l’argent, 100 millions, enfin je veux dire 1 million de nouveaux francs. Après, il y a eu des menaces. Le monsieur de chez Flammarion a dit qu’il connaissait beaucoup de Corses.» De longue date. Interrogé samedi par l’AFP avant de se réfugier dans le silence, Jacques Jojon s’est montré encore plus précis sur les visites de ses interlocuteurs. Après avoir tenté en vain de l’émouvoir, l’épouse d’André Rougeot aurait lourdement rappelé ses fonctions d’officier de police judiciaire dans un commissariat parisien. Le dimanche, Dominique Grisoni, le numéro 2 de Flammarion, serait revenu en compagnie d’un chargé de production de l’éditeur et d’une troisième personne, que Jacques Jojon dit avoir identifié comme un journaliste de TF1. «On s’en est rendu compte, car cette personne n’arrêtait pas de déplacer en tous sens l’attaché-case dans lequel elle avait planqué sa caméra», explique Mme Jojon.
La suite, c’est Gilbert Collard, l’avocat du retraité, qui la raconte: «Il m’a demandé de faire saisir à TF1 une bande tournée apparemment à son insu. Mais seule la justice pourra identifier sûrement les gens qui sont venus chez mon client. Dès mardi, je déposerai à sa demande une plainte pour chantage, menace de mort et tentative de corruption.» Le seul point d’accord entre les couples Jojon et Rougeot, c’est qu’ils se connaissent effectivement de longue date. «Cela remonte à plusieurs années, quand mon mari a contacté André Rougeot pour lui parler d’un problème auquel nous étions confrontés. Peu à peu, ce sont devenus des amis. Ils sont souvent venus chez nous, quelquefois pour des séjours de plusieurs jours.»
Le journaliste du Canard enchaîné admet que son épouse s’est bien rendue chez les Jojon aux dates indiquées. «Pour discuter de choses et d’autres, mais certainement pas pour les menacer ou les corrompre. D’abord, ce n’est pas le genre de la maison. Secundo, je ne vois pas où l’on aurait trouvé cet argent. Enfin, cela n’a tout simplement pas de sens», déclarait hier André Rougeot à Libération. Il ne conteste pas l’intérêt marqué qu’il a porté au retraité. «Il sait des choses concernant les sujets sur lesquels je travaille, y compris bien sûr le dossier Piat. C’est vrai qu’il m’a inspiré le personnage du « général, d’ailleurs, si j’avais eu idée de la tournure prise par la traque de ma source, j’aurais même fourni la pointure de ses pantoufles. Plus sérieusement, Jacques Jojon n’est pas « mon général car, je le répète, à la base de mes articles et du livre, il y a un général dont je ne dévoilerai pas l’identité.» Pourtant, c’est bien à Jacques Jojon que Rougeot a fait parvenir les épreuves de son livre, accompagnées d’une mention manuscrite apparemment édifiante: «On attend votre préface, il manque le dernier chapitre, celui où l’on résume tout et où le général dit qu’il y était et où sont les preuves.» Le journaliste n’a pas voulu confirmer ou infirmer la réalité de cette missive. «C’est vrai, j’ai envoyé le manuscrit à Jojon. Normal, on a souvent parlé de l’affaire Piat ensemble et chez lui, je rencontrais des tas d’informateurs. Sur des tas de sujets. Il m’a ainsi présenté un juge d’instance de Brignoles sur une affaire d’escroquerie aux voitures, où apparaît une société liée à la mafia.» Condamnation en 1991. L’exécution de la députée a dû tout de même occuper la plupart de leurs discussions. «Mon mari lui donnait des informations, comment dire, techniques sur cette histoire Piat», raconte Mme Jojon. A Marseille, Me Gilbert Collard ne veut pas se prononcer sur les assertions de son client concernant le dossier Piat, et s’en tient strictement à la plainte dont il est chargé. «En fait, Jojon est mon client depuis un an pour une affaire civile. Il ne m’avait jamais parlé de rien et je ne me suis jamais douté de rien.» Selon l’édition d’aujourd’hui de Nice-Matin, Jacques Jojon aurait fait l’objet d’une condamnation à 2 ans de prison, dont 8 mois ferme, et à 35 000 F d’amende, pour escroquerie, en mars 1991. A l’époque, il aurait utilisé de fausses qualités, se faisant même passer parfois pour… un général. Le tribunal lui aurait toutefois accordé une responsabilité «atténuée», Jojon ayant été reconnu «mythomane et paranoïaque». Contacté hier soir, l’intéressé affirme avoir été «réhabilité», ce que confirme Me Collard, qui ajoute: «Cela ne m’empêchera pas de le défendre, bien au contraire.»
Jacques Jojon n’avait peut être pas choisi son avocat au hasard. Gilbert Collard est l’avocat de la famille Saincené, et se bat depuis des années pour la réouverture du dossier sur la mort des deux frères, retrouvés au mois de mai 1994 dans une villa de Tourtour (Var). L’avocat risque d’avoir indirectement satisfaction très prochainement. Le président de la cour d’assises du Var, Christian Bréjoux, s’apprête en effet à ordonner un complément d’information dans l’affaire Piat. Il pourrait demander très vite l’audition de Jean Girerd, l’expert ayant eu à sonder l’ordinateur des Saincené. L’expert, contrairement à ce qu’écrit Rougeot dans son livre, affirme s’en être tenu strictement au cadre que lui avait fixé le juge. Il n’aurait donc pas mis au jour des dossiers explosifs enfouis, paraît-il, dans le disque dur de l’ordinateur. Ambigu ou mythomane, Jacques Jojon a promis lui qu’«il ne se laisserait pas suicider».
https://www.lexpress.fr/informations/les-vraies-folies-d-un-faux-general_625022.html
Les vraies folies d’un faux général
Le fameux «général» à l’origine des «révélations» sur le meurtre de Yann Piat ne serait-il qu’un électronicien souffrant, selon une expertise judiciaire, d’une «psychose délirante chronique paranoïaque»? En se dévoilant, Jacques Jojon – condamné en 1991 à vingt-quatre mois de prison, dont seize avec sursis, pour escroquerie – n’a fait qu’accroître le trouble né de la publication de l’ouvrage d’André Rougeot et Jean-Michel Verne. Défendu par Me Collard, cet homme de 60 ans, atteint d’une sclérose en plaques, reconnaît en effet avoir longuement discuté de l’ «affaire Piat» avec Rougeot. Pourtant, Jojon n’en était pas à son coup d’essai: engagé pour trois ans, il est écarté de l’armée en 1960, déjà pour raisons psychiatriques. Il se faisait passer trois ans plus tard pour le fils d’un célèbre amiral, avant d’être épinglé par le tribunal des forces armées de Lille pour port de faux grade…
La semaine passée, selon Jojon, Mme Rougeot, un responsable de Flammarion et un journaliste de TF 1 se seraient présentés à son domicile du Var pour lui demander, «menaces» à l’appui, de témoigner en faveur des deux auteurs. En vain. Faute de «général», Rougeot et Verne ont versé au dossier judiciaire une liasse de 200 pages manuscrites présentées comme des retranscriptions de conversations enregistrées avec leur «gorge profonde». Leur lecture est édifiante: le «général» explique par exemple que, lors de la profanation de Carpentras, les coupables n’avaient pas déterré un corps mais en avaient, au contraire, enterré un autre! Une vieille méthode pour faire disparaître les cadavres, selon le «général», la police n’osant pas perquisitionner dans une tombe… Lui-même connaît ainsi un cimetière corse qui renferme en fait 800 corps au lieu des 500 officiels. Dans d’autres conversations, tout aussi surréalistes, le «général» évoque encore, pêle-mêle, le trou de la Sécu – dû en partie au Mali, à l’Algérie, et aux Etats-Unis – ou les diamants de Giscard.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Yann_Piat
Yann Piat
- Pour les articles homonymes, voir Piat.Ne doit pas être confondu avec Jean Piat.
Yann Piat
Plaque commémorative de Yann Piat.Fonctions Députée française 16 mars 1986 – 25 février 1994
(7 ans, 11 mois et 9 jours)Élection 16 mars 1986 Réélection 12 juin 1988
28 mars 1993Circonscription Scrutin proportionnel
(1986-1988)
3e du Var (1988-1994)Législature VIIIe, IXe et Xe (Cinquième République) Groupe politique FN-RN (1986-1988)
NI (1988)
UDF (1988-1994)Prédécesseur Scrutin proportionnel Successeur Philippe de Canson Biographie Nom de naissance Yannick Annabelle Marie Date de naissance 12 juin 1949 Lieu de naissance Saïgon (Indochine française) Date de décès 25 février 1994 (à 44 ans) Lieu de décès Hyères (Var, France) Nature du décès Assassinat Sépulture Bormes-les-Mimosas (Var) Nationalité Française Parti politique FN (1986-1988)
Sans étiquette (1988)
UDF (1988-1994)Conjoint François Bachelot modifier Yann Piat, née Yannick Marie le 12 juin 1949 à Saïgon (Indochine française) et morte assassinée le 25 février 1994 à Hyères (Var), est une femme politique française.
Membre du Front national (FN) jusqu’en 1988, elle rejoint alors l’Union pour la démocratie française (UDF). Piat est élue à l’Assemblée nationale lors des élections législatives de 1986, où elle siège jusqu’à son assassinat, qui reste entouré de nombreuses zones d’ombre. Connue pour son engagement contre la corruption en Provence-Alpes-Côte d’Azur, elle est la première et seule femme députée assassinée en France.
Sommaire
Biographie
Enfance et famille
Yannick Annabelle Marie naît pendant la guerre d’Indochine, de père inconnu et de Luce-Marie Millet (peut-être apparentée à Jean-François Millet1), auxiliaire féminine de l’Armée de terre, ancienne compagne de Jean-Marie Le Pen, qui est ensuite envoyée en Algérie où elle milite à l’OAS et est incarcérée.
Élevée loin de sa mère à Saint-Raphaël, elle se marie à un officier marinier, puis à un pilote d’essai, Philippe Piat, en 19772. Elle est ensuite la compagne de François Bachelot3. Elle est la mère de deux filles, Laeticia et Angélique, âgées de 20 et 16 ans à la mort de Yann Piat4.
Carrière politique
Elle adhère au Front national (FN)[Quand ?]. Avec le soutien du leader frontiste Jean-Marie Le Pen, elle devient secrétaire départementale du parti dans les Landes, puis, revenue dans son département d’origine, est élue députée du Var en 1986. Elle est la seule parlementaire du FN réélue en 1988, avec un score de 53,71 % des voix, grâce à un accord avec l’Union pour la démocratie française (UDF) : en échange du retrait d’un candidat de droite dans la circonscription de Piat, le FN varois retire tous ses candidats qualifiés pour le second tour5. Elle sera de nouveau réélue en 1993, cette fois ci sous l’étiquette UDF, dans une triangulaire, avec 42,40 % des suffrages.
Candidate à la présidence de l’Assemblée nationale en 1986, soutenue par le Front national, elle recueille 36 suffrages au premier tour de scrutin, mais en perd deux au second tour.
À l’Assemblée nationale, Yann Piat est membre de la commission d’enquête sur les tentatives de pénétration de la mafia en France, ce qui lui permet alors de dénoncer la collusion entre la mafia et la classe politique varoise. Elle est alors surnommée « Yann d’Arc », en référence à Jeanne d’Arc.
Elle s’éloigne peu à peu de son parrain. Et, lorsque celui-ci fait le jeu de mot « Durafour-crématoire », elle s’indigne et finit par voter en faveur du projet de loi sur le revenu minimum d’insertion à l’Assemblée nationale. Elle prononce alors cette phrase « J’ai aimé Jean-Marie, j’ai détesté Le Pen ». Elle est exclue du parti en octobre 19886.
Yann Piat se rapproche de l’Union pour la démocratie française, tout en conservant son discours dénonçant la collusion entre la classe politique locale et le milieu mafieux. Pressentie pour intégrer la liste UDF-RPR pour les élections régionales de mars 1992, elle en est finalement écartée, ce qui l’entraîne à réfléchir à la constitution d’une liste dissidente. En échange de l’abandon de cette ambition régionale, elle se serait assurée, selon Hervé Gattegno, l’investiture de la droite pour les législatives de 19937.
Elle envisageait de se présenter aux élections municipales de 1995 à Hyères.
Assassinat
Assassinat de Yann Piat Localisation Hyères (France) Cible Yann Piat Coordonnées 43° 07′ 12″ nord, 6° 07′ 54″ est Date 25 février 1994
Vers 20 h 0Type Assassinat Armes .357 Magnum, calibre .38 Special Morts 1 Auteurs Lucien Ferri (tireur), Marco Di Caro (pilote), Gérard Finale (commanditaire) Participants Romain Gressler, Olivier Tomassone, Stéphane Ali Guechguech, Stéphane Chiarisoli Mouvance Milieu varois modifier Contexte
À l’époque de l’assassinat, Hyères est surnommée « Hyères-les-Bombes » pour ses nombreux attentats, incendies et règlements de compte dans un contexte de spéculations affairistes pour le contrôle de l’économie locale. Une partie de la classe politique locale entretient, à ce moment, des rapports ambivalents avec le milieu8. En mars 1993, moins d’un an avant son assassinat, un meeting de Yann Piat à l’Espace 3000 est perturbé par sept personnes qui insultent la députée9.
Déroulement
Le 25 février 1994, alors qu’elle vient de quitter sa permanence de député de Hyères à 19 h 45 et qu’elle rejoint son domicile, Le Mas bleu, en Renault Clio Baccara conduite par son chauffeur Georges Arnaud, Yann Piat est assassinée par deux hommes à moto10. Au débouché d’un lacet sur la route panoramique du Mont des Oiseaux, le passager de la Yamaha Fazer qui suit la voiture ouvre le feu à trois reprises, faisant exploser la lunette arrière. La moto se porte à hauteur de la Clio et le passager tire à nouveau à trois reprises, touchant mortellement la députée (la troisième balle de calibre 38 transperce son poumon droit et la cinquième touche l’artère pulmonaire) et blessant son chauffeur d’une balle dans la cuisse11.
Jo Arnaud accélère, descend la colline et s’engouffre dans la cour d’une caserne de pompiers à 20 h 12. En dépit d’un massage cardiaque et d’une injection d’adrénaline pour stimuler ou provoquer la reprise de l’activité cardiaque, le médecin du SMUR ne peut que constater la mort de Yann Piat. Elle est la première femme députée assassinée en France et la deuxième élue abattue, en douze ans, dans le Var12.
Obsèques
Tombe de Yann Piat au cimetière de Bormes-les-Mimosas.Les obsèques de Yann Piat se déroulent le mardi 1er mars 1994 à La Londe-les-Maures dans le Var, auxquelles participent plus de 2 000 personnes. De nombreuses personnalités politiques y assistent, notamment François Léotard, ministre de la Défense, représentant le gouvernement Balladur, Gérard Longuet, ministre de l’Industrie, Valéry Giscard d’Estaing, ancien président de la République, Charles Millon et Bernard Pons, respectivement président du groupe UDF et du groupe RPR de l’Assemblée nationale. Jean-Claude Gaudin, président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, et Maurice Arreckx, président du conseil général du Var ainsi que de nombreux élus et parlementaires varois et régionaux sont également présents aux funérailles13.
Enquête
Piste politique
Aussitôt, l’« affaire Yann Piat » suscite en France une vive émotion, et on lui suppose une origine politique. Les suspicions sont alimentées par la révélation dans la presse écrite de lettres14 et de rapports récents de la députée, concernant des liens entre des élus du Parti républicain et la mafia varoise15, ainsi que par la découverte d’une lettre écrite par Yann Piat deux ans auparavant, alors qu’elle venait d’être écartée de la liste de droite pour les régionales, et dans laquelle elle met en cause en cas de mort suspecte, cinq hommes : Maurice Arreckx, Bernard Tapie, le parrain Jean-Louis Fargette abattu entre-temps, Jean-François Barrau, ex-conseiller général du Var et Daniel Savastano, truand marseillais7.
Piste mafieuse
Puis l’enquête s’oriente vers le meurtre mafieux, la police recueillant les aveux de jeunes « bébés killers » de 20 ans Marco di Caro et Lucien Ferri, arrêtés le 15 juin 1994, et suspectant le commanditaire comme étant Gérard Finale le patron du bar Le Macama (situé sur le port de plaisance de Hyères), dont l’ambition était de devenir un des parrains de la pègre du Var2 et qui aurait vu en Yann Piat un obstacle dans cette ascension, la créditant de plus de poids qu’elle n’en avait. Ceux-ci ont été identifiés et arrêtés suite aux confidences de Delphine Capel, une fille de la bande travaillant au bar16 et interpellée pour une histoire de carte bancaire17.
Polémiques
Cependant, en octobre 1997, les journalistes d’investigation André Rougeot et Jean-Michel Verne relancent la piste du complot politique avec L’Affaire Yann Piat : Des assassins au cœur du pouvoir, dans lequel ils affirment que la députée a été assassinée parce qu’elle en savait trop sur les affaires immobilières impliquant des hommes politiques et le grand banditisme varois. Ils citent les propos d’un « général », présenté comme un ancien de la Direction du renseignement militaire, qui font de François Léotard et Jean-Claude Gaudin, sous les surnoms respectifs d’« Encornet » et « Trottinette », les commanditaires du meurtre. Il apparaît rapidement que le « général » n’est qu’un escroc « mythomane et paranoïaque » nommé Jacques Jojon, déjà condamné, qui reconnaît avoir été en contact avec André Rougeot mais nie être son informateur principal18. François Léotard et Jean-Claude Gaudin portent plainte et entament une action en référé pour supprimer les passages du livre jugés diffamatoires. Incapables d’apporter la preuve de leurs écrits, les journalistes sont condamnés avec leur éditeur à verser 230 000 francs d’amende[source insuffisante], et leur livre est retiré de la vente19. En réponse, Léotard écrit Pour l’honneur. Quelques mois plus tard, André Rougeot est écarté de la rédaction du Canard enchaîné20.
Selon Claude Ardid, il y aurait eu, outre la bande du bar Le Macama, une seconde équipe, chargée de finir le travail. Pour lui, cela s’explique par le fait que Yann Piat voulait s’opposer à l’agrandissement de l’aéroport de Toulon-Hyères ainsi qu’à des projets immobiliers (construction d’une marina sur le double tombolo de la presqu’île de Giens, sur les terrains mis en vente par la Compagnie des salins du Midi21). Elle entendait, selon lui, en se présentant à la mairie de Hyères, mettre fin aux liens entre les milieux mafieux et politique22.
Dans un documentaire diffusé sur France 2 le 18 mars 2018, François Léotard s’exprime sur l’affaire pour la première fois depuis vingt ans et estime Jacques Chirac directement responsable de la désinformation volontaire des deux journalistes du Canard Enchaîné dans le but de lui nuire23,24. Un des deux journalistes, Jean-Michel Verne, considère qu’ils ont été victimes d’une manipulation de la part d’Yves Bertrand, alors directeur central des Renseignements généraux et réputé proche de Jacques Chirac. Yves Bertrand aurait été une des sources d’André Rougeot. Yves Bertrand, bien que reconnaissant avoir eu des contacts avec André Rougeot, réfute formellement toute manipulation de sa part25.
« Le général » Jacques Jojon décède dans des conditions rocambolesques: interné en psychiatrie depuis 2000, souffrant de graves maladies chroniques, il disparaît en 2002 et son corps n’est découvert qu’en 200926.
Procès des conjurés
Le 4 mai 1998, se tient le procès de Gérard Finale et des « baby killers » de la bande du Macama (Lucien Ferri, Marco Di Caro, Romain Gressler, Olivier Tomassone, Stéphane Ali Guechguech, Stéphane Chiarisoli, respectivement tireur, pilote et comparses)27 devant la cour d’assises du Var. Le président du tribunal interroge Lucien Ferri :
« Le Président : Comment la préparation s’est-elle déroulée ?
Ferri : Il y a eu des réunions préparatoires avec les commanditaires, j’étais présent mais seul.
Le président : Qui sont ces commanditaires ?
Ferri : Je ne peux pas vous le dire.
Le président : S’agissait-il d’hommes politiques ou de voyous ?
Ferri : Les deux.
Le président : Y avait-il des personnalités politiques ?
Ferri : Oui.
le président : Ces politiques sont-ils si puissants que vous les redoutiez ?
Ferri : Ma foi oui, autrement je vous dirais leurs noms28. »Après six heures de délibération, il aboutit le 16 juin à la condamnation de :
- Gérard Finale, le commanditaire de l’assassinat, à la réclusion criminelle à perpétuité.
- Lucien Ferri, le tireur, à la réclusion criminelle à perpétuité.
- Marco Di Caro, le conducteur de la moto, à vingt ans de réclusion19.
- Romain Gressler, chargé de faire le guet et de s’occuper des armes, à 15 ans de réclusion criminelle.
- Olivier Tomassone, chargé de faire le guet et de s’occuper des armes, à 13 ans de réclusion criminelle.
- Stéphane Ali Guechguech, l’incendiaire de la Yamaha rouge pour masquer cette preuve matérielle, à 6 ans de prison.
Stéphane Chiarisoli est acquitté29.
Romain Gressler, Olivier Tomassone et Stéphane Ali Guechguech sont aujourd’hui libres, après avoir purgé leurs peines de prison. Gérard Finale, le commanditaire de l’assassinat, décède à l’âge de 65 ans dans un hôpital de Toulouse, après une opération du cœur, dans la nuit du mercredi 12 au jeudi 13 mai 2010 alors qu’il purgeait sa peine à la maison centrale de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) et que son dossier de demande de libération conditionnelle allait être examiné30,31. Lucien Ferri, après un peu plus de seize ans de détention, bénéficie d’une liberté conditionnelle et meurt le 18 février 2013, à 41 ans, d’une méningite foudroyante dans un hôpital de Toulouse32. Sorti de prison le 24 novembre 2007, Marco Di Caro y retourne pour une agression à main armée et séquestration d’une directrice de supermarché chez elle à Draguignan le 5 janvier 200833,34.
Hommages
Une plaque commémorative était apparente à l’endroit où Yann Piat a été assassinée. Elle a aujourd’hui disparu. En 2011, Antoine de Caunes réalise un film, Yann Piat, chronique d’un assassinat, avec Karin Viard dans le rôle de la députée35. L’association portant le nom de la députée dénonce toutefois le tournage du film, opinion critiquée par Angélique Piat, la fille de Yann Piat, qui avait même demandé la dissolution de cette association en estimant que le nom de sa mère n’était pas une « marque de fabrique ».
Il existe une « place Yann-Piat » à Bormes-les-Mimosas dans le Var ainsi qu’une salle polyvalente « Yann Piat » à La Londe les Maures, ville de son suppléant et maire de cette localité Philippe de Canson. En février 2008, la mairie d’Hyères a également inauguré une « rue Yann-Piat »36.
Synthèse des mandats
- 2 avril 1986 – 14 mai 1988 : députée (FN) du Var.
- 23 juin 1988 – 1er avril 1993 : députée (FN, non-inscrite puis UDF) de la 3e circonscription du Var.
- 2 avril 1993 – 25 février 1994 : députée (UDF) de la 3e circonscription du Var. Après son assassinat, c’est son suppléant, qui occupe le poste de député jusqu’à la fin de la législature, le 21 avril 1997.
Œuvre
- Yann Piat, Seule, tout en haut à droite : document, Paris, Fixot Diffusion, Hachette, 1991, 226 p. (ISBN 2-876-45102-6).
Bibliographie
- Claude Ardid (préf. Antoine Gaudino, postface Boris Cyrulnik), « ILS » ont tué Yann Piat, Toulon, Plein Sud, 1995, 252 p. (ISBN 2-877-64317-4).
- Roland Greuzat, Yann Piat, pourquoi ? : la fulgurante trajectoire de Yann Piat dans les eaux troubles du Var, Paris, France-Empire, 1995, 234 p. (ISBN 2-704-80776-0).
- Laeticia Castel, Yann, la vie commence demain, Paris, Fixot, 1996 (ISBN 2-876-45288-X)
- André Rougeot et Jean-Michel Verne, L’Affaire Yann Piat : des assassins au cœur du pouvoir, Paris, Flammarion, 1997, 296 p. (ISBN 2-080-67443-9)
- François Léotard, Pour l’honneur, Paris, Grasset, 1997, 115 p. (ISBN 2-246-56061-6)
- Claude Ardid et Jacques-Marie Bourget, Yann Piat : l’histoire secrète d’un assassinat, Paris, Plon, 1998, 256 p. (ISBN 2-259-18867-2)
- Jean-Pierre Bonicco, Autopsie d’un crime exquis : l’affaire Yann Piat, Etrepilly, Bartillat, 1998, 335 p. (ISBN 2-841-00148-2)
- Martine Gerbotto, Yann Piat et moi : « Il me fallait le dire », Toulon, Les Presses du Midi, 2003, 128 p. (ISBN 2-878-67490-1)
- Jean-Michel Verne, L’Affaire Yann Piat, retour sur une manipulation, Paris, Privé, 2006, 332 p. (ISBN 2-350-76013-8)
- Christian English et Frédéric Thibaud, Affaires non classėes, tome II, Paris, First, 2004, 294 p. (ISBN 2-876-91909-5), « L’assassinat de la députée Yann Piat »
- Claude Ardid, Les Secrets de l’affaire Yann Piat, Paris, Manufacture du livre, 2016, 288 p. (ISBN 2-358-87137-0)
Articles de presse
- « Mais qui a tué Yann Piat ? » [archive] Article de Grégoire Kauffmann publié en avril 2012 dans L’Histoire n°374 page 32.
- « Yann Piat, un procès en eau trouble. Sept personnes comparaissent pour l’assassinat de la députée du Var en février 1994 » [archive] Article d’Alain Léauthier publié le 4 mai 1998 dans Libération.
- « Le procès de l’affaire Yann Piat. « Elle emmerdait tout le monde ». Les ex-collaborateurs de la victime ont évoqué ses ambitions et ses combats politiques » [archive] Article d’Alain Léauthier publié le 8 mai 1998 dans Libération.
- « Le procès de l’affaire Yann Piat. « Son corps est venu sur moi, je l’ai embrassée ». Très ému, l’ancien chauffeur de la victime a témoigné hier » [archive] Article d’Alain Léauthier publié le 26 mai 1998 dans Libération.
- « Il y a vingt ans, Yann Piat était assassinée à Hyères » [archive] Article publié le 25 février 2014 dans Nice-Matin.
- « 20 ans après l’assassinat de Yann Piat, qu’est devenue la « bande du Macama » ? » [archive] Article publié le 25 février 2014 dans Nice-Matin.
- « Retour à la piste crapuleuse » [archive] Article de Philippe Jérome publié le 2 juin 1998 dans L’Humanité.
- « Le procès des assassins présumés de Yann Piat s’ouvre aujourd’hui à Draguignan » [archive] Article de Philippe Jérome publié le 4 mai 1998 dans L’Humanité.
- « Angélique et le « panier à salade » » [archive] Article de Philippe Jérome publié le 13 mai 1998 dans L’Humanité.
- « Procès Sercia : l’ombre de Yann Piat » [archive] Article de Pierre Barbancey publié le 8 octobre 1996 dans L’Humanité.
- « Yann Piat : le milieu et des De notre envoyé spécial » [archive] Article de Pierre Barbancey publié le 2 mars 1996 dans L’Humanité.
- « Deux petits trafiquants de drogue avouent le meurtre du député » [archive] Article de Pierre Barbancey publié le 17 juin 1996 dans L’Humanité.
- « La croisade personnelle de l’atypique Yann Piat » [archive] Article publié le 4 mai 1998 dans L’Humanité.
- « Assassinat de Yann Piat : la perpétuité pour Ferri et Finale » [archive] Article publié le 17 juin 1998 dans L’Humanité.
Filmographie
- Yann Piat, chronique d’un assassinat, fiction d’Antoine de Caunes, diffusé sur Canal+ le 16 avril 2012
Documentaires télévisés
- « Yann Piat, le mystère de la députée assassinée » le 7 novembre 2004 et le 14 août 2005 dans Secrets d’actualité sur M6, puis le 27 mai 2009 dans Enquêtes criminelles : le magazine des faits divers sur W9.
- « Yann Piat, une femme à abattre » le 21 mai 2006 et le 10 juin 2008 dans Faites entrer l’accusé présenté par Christophe Hondelatte sur France 2.
- « L’Affaire Yann Piat » [archive] le 15 janvier 2018 de Christian Philibert sur France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur.
- « Yann Piat, seule contre tous » le 18 mars 2018 dans le 13 h 15, le dimanche présenté par Laurent Delahousse sur France 237.
Émissions radiophoniques
- « L’assassinat de Yann Piat » le 25 février 2014 dans L’Heure du crime de Jacques Pradel sur RTL.
- « Yann Piat : des rumeurs et des faits » [archive] le 7 octobre 2014 dans Affaires sensibles de Fabrice Drouelle sur France Inter.
- « Assassinats et corruption sur la Côte d’Azur (1) » [archive] le 31 janvier 2015 dans Rendez-vous avec X de Patrick Pesnot sur France Inter.
Notes et références
- « « Une intruse parmi les caciques du Var » », Libération, 8 mai 1998 (lire en ligne [archive]).
- « Yann Piat : la femme aux deux visages » Article de François Caviglioli publié dans Le Nouvel observateur no 2022 du 6 août 2003.
- Alain Léauthier, « Le procès de l’affaire Yann Piat. «Elle emmerdait tout le monde». Les ex-collaborateurs de la victime ont évoqué ses ambitions et ses combats politiques. », Libération, 8 mai 1998 (lire en ligne [archive], consulté le 16 août 2020).
- Paris Match, « Il y a 25 ans, l’assassinat de Yann Piat » [archive], sur parismatch.com (consulté le 14 avril 2020).
- Simon Fontvieille & Jean-Baptiste Malet, « À Toulon, le maire organise son plébiscite » [archive], sur Le Monde diplomatique, 1er mars 2020.
- « La politique victime du milieu ? » [archive] Article d’Henri Haget et Marc Neuville publié le 3 mars 1994 dans L’Express.
- « L’autre énigme de l’affaire Yann Piat » Article de Hervé Gattegno publié dans Le Nouvel observateur.
- Claude Ardid, Jacques-Marie Bourget, Yann Piat. L’histoire secrète d’un assassinat, Plon, 1998, p. 21.
- « Ces «joyeux scouts» qui insultaient Piat. Procès des sept perturbateurs d’un meeting de la députée du Var assassinée. » [archive] (consulté le 19 janvier 2021)
- Alain Carion, Opération mains sales, Première ligne, 1994, p. 59.
- Jean Guisnel, Valérie Guien et Pascal Irastorza, « Les rumeurs et les faits » [archive], sur Le Point, 25 janvier 2007.
- Alain Carion, Opération mains sales, Première ligne, 1994, p. 64.
- « L’assassinat de Yann Piat Les obsèques du député » Un attentat à la liberté « », Le Monde.fr, 3 mars 1994 (lire en ligne [archive], consulté le 2 juillet 2020).
- « Les assassins de Yann Piat avaient des complices » [archive] Article de Pierre Barbancey publié le 7 mars 1994 dans L’Humanité
- « Yann Piat : le rapport qui accuse » [archive] Article d’Élisabeth Schemla publié dans Le Nouvel observateur no 1530 du 3 mars 1994.
- Bar fréquenté par Rodolphe Arnaud (fils du chauffeur de Yann Piat), toxicomane et compagnon d’infortune de Laëticia Piat (fille de la député), un moment soupçonné d’avoir fourni des informations ayant servi à la préparation du crime. Cf. Claude Ardid, Jacques-Marie Bourget, Yann Piat : l’histoire secrète d’un assassinat, Plon, 1998, p. 45.
- Bruno Aubry, Parrains du siècle, destins et déclins, Groupe Express, 2011, p. 121.
- Alain Léauthier, « Jacques Jojon sait-il des choses sur l’affaire Piat ? Ce retraité accrédite la thèse de Rougeot mais nie être son informateur principal » [archive], sur liberation.fr, 27 octobre 1997.
- , « Affaire Yann Piat : le « complot » Encornet et Trotinette » [archive] Article de Bénédicte Charles publié le 5 juillet 2008 dans Marianne.
- Pierre Péan et Philippe Cohen, La Face cachée du Monde : du contre-pouvoir aux abus de pouvoir, éditions Mille et une nuits, Paris, 2003 (ISBN 2-84205-756-2).
- « Les salins d’Hyères sauvés de justesse » [archive] Article d’Éliane Patriarca publié le 9 février 2005 dans Libération.
- Claude Ardid, Jacques-Marie Bourget, Yann Piat : l’histoire secrète d’un assassinat, Plon, 1998, p. 12.
- « Assassinat de Yann Piat : François Léotard persuadé que Jacques Chirac connaissait la manipulation qui l’impliquait » [archive] sur franceinfo.fr, consulté le 22/04/2018.
- « Jacques Chirac : que savait le président sur l’assassinat de Yann Piat ? » [archive] sur RTL, consulté le 22/04/2018.
- Benoît Collombat, « Dossier Piat » [archive], sur franceinter.fr, 3 décembre 2008.
- « Elle cache la mort du général Jojon pour continuer à percevoir sa pension retraite à Bras » [archive], sur varmatin.com, 2 avril 2015.
- Claude Ardid, Jacques-Marie Bourget, Yann Piat. L’histoire secrète d’un assassinat, Plon, 1998, p. 39.
- Christian English et Frédéric Thibaud, Affaires non classées, First éditions, 2004, p. 266.
- Roger-Louis Bianchini, 13 mystères de la Côte, Fayard, 2005, p. 203.
- « Le commanditaire du meurtre de la députée du Var Yann Piat est mort », La Provence, 17 mai 2010 (lire en ligne [archive]).
- « Le commanditaire du meurtre de Yann Piat est mort » [archive] Article de Marie Desnos publié le 17 mai 2010 dans Paris Match.
- « L’assassin de Yann Piat est mort » [archive] Article publié le 25 juin 2013 dans Var-Matin également publié [archive] dans Nice-Matin.
- « Marco Di Caro a été arrêté hier matin à Flayosc par le GIPN » [archive] Article publié le 5 août 2008 dans Var-Matin.
- « Assises : 15 ans pour Marco Di caro » [archive] Article publié le 22 septembre 2011 dans Var-Matin.
- « Polémique autour de la mémoire de Yann Piat » [archive] Article publié le 28 juin 2008 dans Var-Matin
- « Hyères: Nouvelle avenue, nouveau rond-point, et une rue Yann-Piat » [archive] Article publié le 18 février 2008 dans Var-Matin.
- « Yann Piat, seule contre tous » [archive] sur francetvinfo.fr, publié le 18/03/2018, consulté le 22/04/2018.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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