Naturellement, son avocat se félicite. Il qualifie l’accusation de « suspicion gendarmesque ».
Ce qui est certain, c’est que la thèse de l’auteur unique dans laquelle les enquêteurs ont décidé de faire entrer cette affaire ne tient pas.
http://www.20minutes.fr/justice/2204367-20180118-affaire-joggeuse-bouloc-principal-suspect-pourrait-obtenir-non-lieu
JUSTICE La justice examinait ce jeudi l’appel du renvoi devant les assises du principal suspect du meurtre de Patricia Bouchon, assassinée en février 2011 à Bouloc, au nord de Toulouse. Au cours l’audience, l’avocat général a requis un non-lieu…
C’est un rebondissement inattendu dans l’affaire Patricia Bouchon, du nom de cette joggeuse disparue à Bouloc, une commune au nord de Toulouse, le 14 février 2011 et dont le corps avait été retrouvé 45 jours plus tard.
Depuis trois ans, un plaquiste de 36 ans, Laurent Dejean, est mis en examen pour « homicide volontaire » et écroué.
>> A lire aussi : Les indices qui ont conduit à la mise en examen du meurtrier présumé de la joggeuse de Bouloc
Le juge d’instruction chargé de l’affaire l’a renvoyé devant la cour d’assises. Mais les avocats du principal suspect ont fait appel de cette ordonnance devant la chambre de l’instruction. Une demande examinée en audience ce jeudi et au cours de laquelle l’avocat général, qui représente le ministère public, a requis un non-lieu. S’il est suivi par les juges, le principal suspect pourrait être libéré et blanchi par la justice des faits qui lui sont reprochés.
Arrêté en février 2015, cet habitant de Bouloc avait été mis en examen en raison « d’indices graves et concordants » avait indiqué le procureur de la République de Toulouse, Pierre-Yves Couilleau. La présence d’une voiture ressemblant à l’une des siennes sur les lieux du crime, sa ressemblance avec le portrait-robot ou encore ses déclarations étranges après les faits, sans être des preuves matérielles, avaient conduit à sa mise en examen.
>> A lire aussi : L’homme mis en examen pour le meurtre de la joggeuse de Bouloc «clame son innocence», selon son avocat
Clamant son innocence depuis le premier jour, Laurent Dejean a jusqu’à présent multiplié les demandes de remise en liberté sans les obtenir.
« Il a toujours nié y avoir été et quand bien même il y aurait été, il n’y a rien qui puisse le relier à l’homicide de Patricia Bouchon. C’est un dossier de suspicion gendarmesque, on ne peut pas rapporter la preuve de sa culpabilité », a expliqué Guy Debuisson, l’un des avocats de Laurent Dejean à l’issue de l’audience.
Pour les défenseurs de la famille de Patricia Bouchon, ce rebondissement est inattendu. « La famille a été assommée par le contenu des réquisitions, indique Me Lena Baro. Ce serait incompréhensible pour elle qu’un dossier aussi délicat soit évacué d’un revers de manche. Nous pensons que cette affaire mérite un débat devant une cour d’assises ». L’avocate reconnaît qu’il n’y a pas les charges « au sens classique du terme comme l’ADN ou des aveux » mais elle considère comme « lourds » les éléments qui conduisent à Laurent Dejean.
Remise en liberté du principal suspect ou ouverture d’un procès d’assises, les magistrats rendront leur décision le 15 février. Quasiment sept ans, jour pour jour, après la mort de Patricia Bouchon.
Ce qui est certain, c’est que la thèse de l’auteur unique dans laquelle les enquêteurs ont décidé de faire entrer cette affaire ne tient pas.
http://www.20minutes.fr/justice/2204367-20180118-affaire-joggeuse-bouloc-principal-suspect-pourrait-obtenir-non-lieu
Justice Joggeuse de Bouloc: Un non-lieu requis pour le principal suspect
Affaire de la joggeuse de Bouloc: Le principal suspect pourrait obtenir un non-lieu
JUSTICE La justice examinait ce jeudi l’appel du renvoi devant les assises du principal suspect du meurtre de Patricia Bouchon, assassinée en février 2011 à Bouloc, au nord de Toulouse. Au cours l’audience, l’avocat général a requis un non-lieu…
H. Ménal avec B. C.
Publié le 18/01/18 à 12h05 — Mis à jour le 18/01/18 à 15h32
- Laurent Dejean, le principal suspect dans le meurtre de la joggeuse Patricia Bouchon fait appel de son renvoi devant les assises.
- Ce jeudi à l’audience, l’avocat général a requis un non-lieu.
- Patricia Bouchon a été tuée le 14 février 2011, à Bouloc, près de Toulouse.
- Le corps de la mère de famille de 49 ans avait été retrouvé 45 jours après sa disparition.
C’est un rebondissement inattendu dans l’affaire Patricia Bouchon, du nom de cette joggeuse disparue à Bouloc, une commune au nord de Toulouse, le 14 février 2011 et dont le corps avait été retrouvé 45 jours plus tard.
Depuis trois ans, un plaquiste de 36 ans, Laurent Dejean, est mis en examen pour « homicide volontaire » et écroué.
>> A lire aussi : Les indices qui ont conduit à la mise en examen du meurtrier présumé de la joggeuse de Bouloc
Le juge d’instruction chargé de l’affaire l’a renvoyé devant la cour d’assises. Mais les avocats du principal suspect ont fait appel de cette ordonnance devant la chambre de l’instruction. Une demande examinée en audience ce jeudi et au cours de laquelle l’avocat général, qui représente le ministère public, a requis un non-lieu. S’il est suivi par les juges, le principal suspect pourrait être libéré et blanchi par la justice des faits qui lui sont reprochés.
Décision le 15 février
Arrêté en février 2015, cet habitant de Bouloc avait été mis en examen en raison « d’indices graves et concordants » avait indiqué le procureur de la République de Toulouse, Pierre-Yves Couilleau. La présence d’une voiture ressemblant à l’une des siennes sur les lieux du crime, sa ressemblance avec le portrait-robot ou encore ses déclarations étranges après les faits, sans être des preuves matérielles, avaient conduit à sa mise en examen.
>> A lire aussi : L’homme mis en examen pour le meurtre de la joggeuse de Bouloc «clame son innocence», selon son avocat
Clamant son innocence depuis le premier jour, Laurent Dejean a jusqu’à présent multiplié les demandes de remise en liberté sans les obtenir.
La famille de Patricia Bouchon assommée
« Il a toujours nié y avoir été et quand bien même il y aurait été, il n’y a rien qui puisse le relier à l’homicide de Patricia Bouchon. C’est un dossier de suspicion gendarmesque, on ne peut pas rapporter la preuve de sa culpabilité », a expliqué Guy Debuisson, l’un des avocats de Laurent Dejean à l’issue de l’audience.
Pour les défenseurs de la famille de Patricia Bouchon, ce rebondissement est inattendu. « La famille a été assommée par le contenu des réquisitions, indique Me Lena Baro. Ce serait incompréhensible pour elle qu’un dossier aussi délicat soit évacué d’un revers de manche. Nous pensons que cette affaire mérite un débat devant une cour d’assises ». L’avocate reconnaît qu’il n’y a pas les charges « au sens classique du terme comme l’ADN ou des aveux » mais elle considère comme « lourds » les éléments qui conduisent à Laurent Dejean.
Remise en liberté du principal suspect ou ouverture d’un procès d’assises, les magistrats rendront leur décision le 15 février. Quasiment sept ans, jour pour jour, après la mort de Patricia Bouchon.
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