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dimanche 21 janvier 2018

Après les dijhadistes du Lot, ceux de l'Hérault...


Non m’enfin, les gars… il nous faut des témoignages complets…


https://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/un-djihadiste-francais-detenu-en-syrie-je-veux-retourner-chez-moi_1978052.html

Un djihadiste Français détenu en Syrie: « Je veux retourner chez moi »


Par LEXPRESS.fr , publié le 21/01/2018 à 12:44 , mis à jour à 14:09

Depuis la chute de Daech en Syrie et en Irak, une quarantaine de djihadistes français ont été capturés, la plupart par des combattants kurdes.
Depuis la chute de Daech en Syrie et en Irak, une quarantaine de djihadistes français ont été capturés, la plupart par des combattants kurdes. afp.com/Joseph Eid

Un Français engagé dans les rangs de Daech, puis capturé par les forces kurdes, témoigne à visage découvert sur France 2. Il prétend ne pas être un combattant, et dit espérer rentrer en France.


Il a 30 ans et est originaire de Lunel, dans l’Hérault. France 2 a pu interviewer, à visage découvert, un Français détenu par les forces kurdes en Syrie qui soupçonné d’avoir combattu dans les rangs du groupe Etat islamique. « Je veux retourner chez moi », explique le jeune homme.

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Il assure ne pas être venu en Syrie pour combattre: « Je suis venu sans idéal, je suis venu je ne connaissais aucune sourate. Je suis venu chercher mon petit frère. » Comme le montre la chaîne publique, les deux Français posent pourtant sur plusieurs photos, ensemble, les armes à la main.

« Je finis les interrogatoires et je rentre chez moi »


Depuis la chute de Daech en Syrie et en Irak, une quarantaine de djihadistes français ont été capturés, la plupart par des combattants kurdes. Plusieurs d’entre eux, dont deux femmes, ont demandé le rapatriement pour être jugés en France. C’est aussi le cas de ce Français. « Ils m’ont dit que je finis les interrogatoires et je rentre chez moi », dit-il.

Pendant l’interview, un Français engagé volontaire au sein des forces kurdes se tient posté derrière lui et finit par l’interpeller. « Tu penses que ça va être aussi facile que ça de rentrer chez toi après avoir été avec l’État islamique? Avoir vu des gens se faire décapiter et ne pas avoir réagi? », lance le membre des forces kurdes. « Tu crois vraiment que les gens vont te laisser partir comme ça sans avoir rien fait? »

« Tu crois que nous on va oublier? »


« Tu crois que, nous, on va oublier? », poursuit le soldat français. « Qu’on va oublier tous les gens qui sont morts dans cette guerre? Tous nos camarades qui sont tombés à cause des gens comme toi. » « Je n’ai pas pris les armes », assure son prisonnier.

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Pour Paris, le cas de ces djihadistes est sensible. En novembre, Emmanuel Macron résumait ainsi sa politique: leur sort sera examiné au « cas par cas ». Début janvier, le gouvernement a assuré que ceux arrêtées dans le « Kurdistan syrien » seront « jugées là-bas » si les « institutions judiciaires sont en capacité d’assurer un procès équitable » avec des « droits de la défense respectés ».

Les Kurdes prêts « à s’arranger »


Les Kurdes se disent prêts « à s’arranger ». « Avec la France, un pays allié, on peut trouver une entente qui arrange au mieux, sachant que la priorité est que ces terroristes doivent rendre compte de leurs crimes », a indiqué Khaled Issa, représentant en France du Kurdistan syrien. « Une fois l’instruction terminée, nous verrons le sort réservé à ces terroristes en fonction de l’entente avec l’État allié » concerné, ajoute-t-il.

Ce dimanche, la justice irakienne s’est prononcée pour la première fois pour la peine capitale à l’encontre d’une femme européenne, une Allemande, pour avoir rejoint le groupe djihadiste Etat islamique (EI).



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