Les proches de la victime veulent des réponses à leurs questions, et c’est bien normal.
En tant que victime moi-même, mais aussi proche de victimes, j’ai exactement les mêmes besoins qui restent cruellement insatisfaits.
Comment pourrais-je ne pas les comprendre ?
Je publie donc ce que je peux, comme je peux, tout ne m’étant pas permis.
Entre autres choses, pour la défense de leur client, les avocats de Laurent Dejean soutiennent que rien ne relie au crime la Clio aperçue par un témoin et son conducteur, quel que soit ce dernier.
Pour ma part, je vais un peu plus loin dans la critique de l’accusation en soulignant le fait qu’un seul témoignage est toujours assez fragile et peut même être suspect. En effet, il est toujours loisible d’imaginer que le témoin affabule tant qu’aucun élément matériel ne vient contredire cette hypothèse. Au moins l’enquêteur sérieux doit-il envisager que son unique témoin puisse se tromper en toute bonne foi et par conséquent, ne pas faire reposer toutes ses investigations et conclusions sur cet unique élément accepté imprudemment comme vérité vraie. Aussi cette enquête me laisse-t-elle un peu dubitative.
Cependant, je pense que ce témoignage peut effectivement être important, qu’il s’agisse ou non d’un faux, car d’autres éléments dont j’ai connaissance renvoient eux aussi à la notion d’un couvre-chef qu’aurait porté le tueur – un bonnet selon le témoin.
Voir ici un extrait de discussions publiques remontant à l’époque des faits :
http://petitcoucou.unblog.fr/2014/12/21/montlucon-pourquoi-paul-constans-n-a-pas-besoin-de-laurent-morillon/
Concernant cet autre Laurent qui avant que ne soit découvert le corps de Patricia Bouchon multipliait les allusions publiques à toutes les violences dont l’autopsie dira qu’elle les a bien subies, je précise qu’il a beaucoup roulé durant le week-end du 12 au 14 février 2011 et qu’il conduisait une Renault Clio chaussée de pneus Michelin, comme ceux qui ont laissé des traces à proximité de taches de sang de la victime.
https://www.ladepeche.fr/article/2018/01/19/2724844-meurtre-joggeuse-bouloc-non-lieu-requis-contre-suspect-1-1.html
Meurtre de la joggeuse de Bouloc : non-lieu requis contre le suspect n° 1
Meurtre de Patricia Bouchon – Haute-Garonne
L’avocat général a requis hier, devant la chambre de l’instruction,
un non-lieu à l’égard de Laurent Dejean, 37 ans, suspect n° 1 dans le
meurtre de Patricia Bouchon, une joggeuse tuée en 2011 à Bouloc. Un revirement qui surprend.
Laurent Dejean, le suspect n° 1 dans le meurtre de Patricia Bouchon, cette mère de famille tuée, le 14 février 2011, alors qu’elle faisait son jogging à Bouloc (31), va-t-il bénéficier d’un non-lieu ? C’est en tout cas ce qu’a requis, hier matin, à la surprise générale, l’avocat général Pierre Bernard, devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse.
Après trois ans de détention et de multiples demandes de remise en liberté, le Boulocain de 37 ans pourrait ne pas être renvoyé devant la cour d’assises de la Haute-Garonne, faute de preuves.
Les réquisitions de l’avocat général, à l’unisson des plaidoiries des avocats de Laurent Dejean, Mes Guy Debuisson, Pierre Debuisson et Raphaël Darribère ont satisfait la défense du suspect qui clame, depuis trois ans son innocence.
«L’analyse de 50 000 feuillets mène à cette convergence de position puisque, à l’évidence, toutes les investigations ont été menées sur la base de suspicions et d’éléments retenus à charge qui sont loin d’être suffisants pour que l’intéressé soit renvoyé devant la cour d’assises, résume Me Guy Debuisson. La défense comme l’avocat général concluent à un non-lieu, ce qui n’est pas anodin.»
Dans ce dossier, un faisceau de présomptions a mené à l’inculpation de Laurent Dejean mais les preuves directes manquent. «La victime a été violemment agressée et pendant un temps assez long, décrit l’avocat. Pourtant, si l’on retrouve, sur ses vêtements, des traces d’un ADN masculin, on ne retrouve absolument pas l’ADN de Laurent Dejean !».
Par ailleurs, un véhicule, une Renault Clio blanche aperçue par un témoin la nuit du meurtre de Patricia Bouchon, est, depuis le début de cette affaire, au centre des débats. Laurent Dejean a-t-il possédé une telle voiture ? Il l’a toujours nié. «Quand bien même il aurait été le conducteur de cette Clio aperçue à 4 heures du matin dans Bouloc sur l’itinéraire suivi par la joggeuse, ce que l’accusé conteste, absolument aucun lien ne relie le conducteur dudit véhicule au meurtre de Patricia Bouchon. Il y a une multitude d’éléments de ce type qui font qu’on ne peut qu’aboutir à un non-lieu.»
Laurent Dejean, 37 ans aujourd’hui, a été interpellé en février 2015, soit quatre ans après le meurtre de la joggeuse de Bouloc. Décrit comme marginal, «illuminé» pour d’autres, il avait été placé deux fois en garde à vue avant sa mise en examen. La diffusion d’un portrait-robot réalisé sur la base du témoignage du conducteur qui avait croisé la Clio, la nuit du drame près du chemin de terre où l’agression s’était produite, avait accéléré l’arrestation de Laurent Dejean.
Lors de la confrontation entre les deux hommes, le témoin n’avait pas été catégorique, affirmant qu’il pouvait s’agir du suspect à «90 %».
La chambre de l’instruction rendra sa décision le 15 février.
Le non-lieu requis hier par l’avocat général a surpris tout le monde, notamment la famille de Patricia Bouchon. «C’est un coup de massue», confirme Carlyne, la fille de la victime. «Les parties civiles sont sonnées par le sens de ces réquisitions, relate leur avocate, Me Lena Baro. Mais elles restent confiantes par rapport au dossier car il existe des charges sérieuses qui justifient un renvoi devant la cour d’assises. Le contraire signifierait qu’on balaye tout d’un revers de main.» La décision est attendue le 15 février. «C’est une date symbolique (N.D.L.R., Patricia Bouchon a disparu le 14 février 2011).»
Claire LagadicLaurent Dejean, le suspect n° 1 dans le meurtre de Patricia Bouchon, cette mère de famille tuée, le 14 février 2011, alors qu’elle faisait son jogging à Bouloc (31), va-t-il bénéficier d’un non-lieu ? C’est en tout cas ce qu’a requis, hier matin, à la surprise générale, l’avocat général Pierre Bernard, devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse.
Après trois ans de détention et de multiples demandes de remise en liberté, le Boulocain de 37 ans pourrait ne pas être renvoyé devant la cour d’assises de la Haute-Garonne, faute de preuves.
Les réquisitions de l’avocat général, à l’unisson des plaidoiries des avocats de Laurent Dejean, Mes Guy Debuisson, Pierre Debuisson et Raphaël Darribère ont satisfait la défense du suspect qui clame, depuis trois ans son innocence.
«L’analyse de 50 000 feuillets mène à cette convergence de position puisque, à l’évidence, toutes les investigations ont été menées sur la base de suspicions et d’éléments retenus à charge qui sont loin d’être suffisants pour que l’intéressé soit renvoyé devant la cour d’assises, résume Me Guy Debuisson. La défense comme l’avocat général concluent à un non-lieu, ce qui n’est pas anodin.»
ADN et voiture
Dans ce dossier, un faisceau de présomptions a mené à l’inculpation de Laurent Dejean mais les preuves directes manquent. «La victime a été violemment agressée et pendant un temps assez long, décrit l’avocat. Pourtant, si l’on retrouve, sur ses vêtements, des traces d’un ADN masculin, on ne retrouve absolument pas l’ADN de Laurent Dejean !».
Par ailleurs, un véhicule, une Renault Clio blanche aperçue par un témoin la nuit du meurtre de Patricia Bouchon, est, depuis le début de cette affaire, au centre des débats. Laurent Dejean a-t-il possédé une telle voiture ? Il l’a toujours nié. «Quand bien même il aurait été le conducteur de cette Clio aperçue à 4 heures du matin dans Bouloc sur l’itinéraire suivi par la joggeuse, ce que l’accusé conteste, absolument aucun lien ne relie le conducteur dudit véhicule au meurtre de Patricia Bouchon. Il y a une multitude d’éléments de ce type qui font qu’on ne peut qu’aboutir à un non-lieu.»
Laurent Dejean, 37 ans aujourd’hui, a été interpellé en février 2015, soit quatre ans après le meurtre de la joggeuse de Bouloc. Décrit comme marginal, «illuminé» pour d’autres, il avait été placé deux fois en garde à vue avant sa mise en examen. La diffusion d’un portrait-robot réalisé sur la base du témoignage du conducteur qui avait croisé la Clio, la nuit du drame près du chemin de terre où l’agression s’était produite, avait accéléré l’arrestation de Laurent Dejean.
Lors de la confrontation entre les deux hommes, le témoin n’avait pas été catégorique, affirmant qu’il pouvait s’agir du suspect à «90 %».
La chambre de l’instruction rendra sa décision le 15 février.
«Nous sommes sonnés»
Le non-lieu requis hier par l’avocat général a surpris tout le monde, notamment la famille de Patricia Bouchon. «C’est un coup de massue», confirme Carlyne, la fille de la victime. «Les parties civiles sont sonnées par le sens de ces réquisitions, relate leur avocate, Me Lena Baro. Mais elles restent confiantes par rapport au dossier car il existe des charges sérieuses qui justifient un renvoi devant la cour d’assises. Le contraire signifierait qu’on balaye tout d’un revers de main.» La décision est attendue le 15 février. «C’est une date symbolique (N.D.L.R., Patricia Bouchon a disparu le 14 février 2011).»
http://www.leparisien.fr/faits-divers/meurtre-de-patricia-bouchon-son-mari-veut-un-proces-pour-qu-il-y-ait-une-fin-22-01-2018-7515159.php
Meurtre de Patricia Bouchon : son mari veut «un procès pour qu’il y ait une fin»
>Faits divers|Propos recueillis par Jean-Marc Ducos| 22 janvier 2018, 6h33 |0
Christian Bouchon savait que les charges contre le suspect du meurtre de sa femme étaient fragiles. Mais il ne comprend pas le non-lieu requis jeudi.
Longtemps, Christian Bouchon, 57 ans, est resté silencieux,
prisonnier de son chagrin. Un homme discret qui sort aujourd’hui de sa
réserve habituelle. L’affaire avait ému la France à l’époque. Patricia Bouchon,
49 ans, son épouse rencontrée lorsqu’ils avaient 16 ans tous les deux, a
disparu au petit matin du 14 février 2011 alors qu’elle faisait son
jogging quotidien dans les rues du village de Bouloc (Haute-Garonne), où
le couple et sa fille résidaient.
Le corps de cette secrétaire dans un cabinet d’avocats, le crâne fracassé, les vertèbres brisées, ne sera retrouvé que sept semaines plus tard, caché dans une canalisation sous une route. Un suspect, Laurent Dejean originaire de Bouloc, poseur de cloisons au parcours de vie chaotique, a été finalement arrêté en février 2015 par les gendarmes et mis en examen pour homicide volontaire.
Un portrait-robot très précis l’avait fait reconnaître par ses proches. Sa voiture, une Renault Clio aperçue par un témoin, a disparu et aurait été revendue de la main à la main. Mais, jeudi, le parquet général de la cour d’appel de Toulouse a requis un non-lieu en faveur de cet homme incarcéré depuis trois ans et dont il avait pourtant refusé la remise en liberté à plusieurs reprises.
LIRE AUSSI >La détresse de la famille après le non-lieu
Comment réagissez-vous au non-lieu requis pour le suspect du meurtre ?
Christian Bouchon. Dans cette affaire, on le sait depuis le début, il n’y a pas de preuve irréfutable. Mais il y a une accumulation de coïncidences troublantes. Je ne sais pas si c’est lui, mais ce suspect a quand même reconnu avoir eu une Renault Clio. Plusieurs témoins en attestent. Les gendarmes ont retrouvé des pneus de Renault Clio chez lui. Pas la voiture en elle-même. Mais l’avocat général a mis en doute bien des points. On peut certes douter de tout. Mais un avocat général qui n’est pas au côté des victimes, j’avoue ne pas comprendre. Si ce n’est pas ce suspect, il n’était pas bien loin de là où Patricia a été tuée. Il a au moins vu quelque chose. J’ai besoin d’un procès pour qu’il réponde à toutes ces questions. Car il doit s’expliquer.
Avez-vous toujours confiance dans la justice ?
Oui. L’enquête de la gendarmerie a été exemplaire. On va attendre l’arrêt de la chambre de l’instruction et se motiver pour le 15 février… C’est le lendemain de la Saint-Valentin et de la date anniversaire de la disparition de Patricia. Si le non-lieu devait être confirmé, nous irions en cassation. Il me faut des réponses que je n’ai toujours pas. Si le suspect devait être aussi remis en liberté à l’issue, ce serait une décision de la conscience des juges. Moi, je veux juste comprendre ce qui est arrivé à mon épouse. Je veux un procès pour qu’il y ait enfin une fin. Sinon, cela ne le fera pas.
Comment avez-vous fait face depuis le début ?
On travaille. On se noie dans le travail. Cela évite de trop penser. Parfois, on prend des calmants. Mais au bout de sept ans, le souvenir de cette affaire fait mal. J’ai vendu la maison à Bouloc. Quand le corps de Patricia a été retrouvé en avril 2011, je n’ai même pas pu rentrer dans notre maison. Ma belle-sœur et ma fille m’ont aidé à vider cette demeure. Et je suis parti vivre quelque temps dans un meublé à Toulouse. Bouloc, c’était le village où il ne fallait plus être. Je ne pouvais plus y demeurer. Puis je suis parti vivre dans le Cantal.
Qui était Patricia ?
Patricia et moi, nous nous sommes connus quand nous étions adolescents. Moi, j’étais un apprenti mécanicien à Asnières (Hauts-de-Seine). Et elle, elle était au lycée. Elle était du XVe, à Paris. On fréquentait le même bar de copains. Il y a eu des hauts et des bas comme toutes les amours adolescentes. Nous nous sommes mariés en 1982. C’était une femme entière et déterminée. Je suis certain qu’elle n’a pas dû se laisser faire. Elle ne méritait pas cela. Personne d’ailleurs ne le mérite. Elle était surtout mon épouse depuis trente ans…
Et ce jour-là… ?
Après une opération, elle reprenait son footing tout doucement. Elle était très attachée à ce footing matinal. Mais, dans cette rue où elle a disparu, elle n’y allait jamais. C’est qu’elle y a été contrainte. Par qui ? Le suspect connaît au moins une partie de la réponse.
Le corps de cette secrétaire dans un cabinet d’avocats, le crâne fracassé, les vertèbres brisées, ne sera retrouvé que sept semaines plus tard, caché dans une canalisation sous une route. Un suspect, Laurent Dejean originaire de Bouloc, poseur de cloisons au parcours de vie chaotique, a été finalement arrêté en février 2015 par les gendarmes et mis en examen pour homicide volontaire.
Un portrait-robot très précis l’avait fait reconnaître par ses proches. Sa voiture, une Renault Clio aperçue par un témoin, a disparu et aurait été revendue de la main à la main. Mais, jeudi, le parquet général de la cour d’appel de Toulouse a requis un non-lieu en faveur de cet homme incarcéré depuis trois ans et dont il avait pourtant refusé la remise en liberté à plusieurs reprises.
LIRE AUSSI >La détresse de la famille après le non-lieu
Comment réagissez-vous au non-lieu requis pour le suspect du meurtre ?
Christian Bouchon. Dans cette affaire, on le sait depuis le début, il n’y a pas de preuve irréfutable. Mais il y a une accumulation de coïncidences troublantes. Je ne sais pas si c’est lui, mais ce suspect a quand même reconnu avoir eu une Renault Clio. Plusieurs témoins en attestent. Les gendarmes ont retrouvé des pneus de Renault Clio chez lui. Pas la voiture en elle-même. Mais l’avocat général a mis en doute bien des points. On peut certes douter de tout. Mais un avocat général qui n’est pas au côté des victimes, j’avoue ne pas comprendre. Si ce n’est pas ce suspect, il n’était pas bien loin de là où Patricia a été tuée. Il a au moins vu quelque chose. J’ai besoin d’un procès pour qu’il réponde à toutes ces questions. Car il doit s’expliquer.
Avez-vous toujours confiance dans la justice ?
Oui. L’enquête de la gendarmerie a été exemplaire. On va attendre l’arrêt de la chambre de l’instruction et se motiver pour le 15 février… C’est le lendemain de la Saint-Valentin et de la date anniversaire de la disparition de Patricia. Si le non-lieu devait être confirmé, nous irions en cassation. Il me faut des réponses que je n’ai toujours pas. Si le suspect devait être aussi remis en liberté à l’issue, ce serait une décision de la conscience des juges. Moi, je veux juste comprendre ce qui est arrivé à mon épouse. Je veux un procès pour qu’il y ait enfin une fin. Sinon, cela ne le fera pas.
Comment avez-vous fait face depuis le début ?
On travaille. On se noie dans le travail. Cela évite de trop penser. Parfois, on prend des calmants. Mais au bout de sept ans, le souvenir de cette affaire fait mal. J’ai vendu la maison à Bouloc. Quand le corps de Patricia a été retrouvé en avril 2011, je n’ai même pas pu rentrer dans notre maison. Ma belle-sœur et ma fille m’ont aidé à vider cette demeure. Et je suis parti vivre quelque temps dans un meublé à Toulouse. Bouloc, c’était le village où il ne fallait plus être. Je ne pouvais plus y demeurer. Puis je suis parti vivre dans le Cantal.
Qui était Patricia ?
Patricia et moi, nous nous sommes connus quand nous étions adolescents. Moi, j’étais un apprenti mécanicien à Asnières (Hauts-de-Seine). Et elle, elle était au lycée. Elle était du XVe, à Paris. On fréquentait le même bar de copains. Il y a eu des hauts et des bas comme toutes les amours adolescentes. Nous nous sommes mariés en 1982. C’était une femme entière et déterminée. Je suis certain qu’elle n’a pas dû se laisser faire. Elle ne méritait pas cela. Personne d’ailleurs ne le mérite. Elle était surtout mon épouse depuis trente ans…
Et ce jour-là… ?
Après une opération, elle reprenait son footing tout doucement. Elle était très attachée à ce footing matinal. Mais, dans cette rue où elle a disparu, elle n’y allait jamais. C’est qu’elle y a été contrainte. Par qui ? Le suspect connaît au moins une partie de la réponse.
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