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vendredi 3 janvier 2025

Explosion d'une Tesla à Las Vegas : le profil de l'auteur des faits étonne

Et il n'existerait pour l'heure pas de lien irréfutable entre cette explosion et l'attentat clairement terroriste de La Nouvelle-Orléans.

Cela dit, on apprend que Matthew Livelsberger, sergent-chef dans les Forces spéciales américaines, vivait à Colorado Springs avec sa deuxième femme, leur jeune enfant et leur chien, jusqu'au jour de Noël.

Or, le choix du lieu de l'attentat islamiste n'est pas antérieur à ce jour-là.

C'est moi qui le dis et pour l'instant, je suis la seule, certes... attendons la suite...


Lire ou relire :

http://satanistique.blogspot.com/2025/01/un-attentat-islamiste-la-nouvelle.html

http://satanistique.blogspot.com/2025/01/explosion-dune-tesla-las-vegas-en-lien.html

 


https://www.leparisien.fr/faits-divers/soldat-des-forces-speciales-partisan-de-trump-qui-etait-matthew-livelsberger-le-conducteur-du-cybertruck-tesla-a-las-vegas-03-01-2025-OHOAJGJBEFH4DOOTVU5OHWZJSM.php

Soldat des forces spéciales, partisan de Trump… Qui était Matthew Livelsberger, le conducteur du Cybertruck Tesla à Las Vegas ?

 

Matthew Livelsberger, sergent-chef dans les Forces spéciales américaines, s’est tiré une balle juste avant que sa voiture de location n’explose, mercredi matin. Il vivait à Colorado Springs avec sa deuxième femme, leur jeune enfant et leur chien.

 

La pièce d'identité endommagée de Matthew Livelsberger, 37 ans, soldat d'active que la police a identifié comme le conducteur de la voiture qui a explosé devant l'hôtel Trump de Las Vegas. REUTERS/Las Vegas Metropolitan Police Department
La pièce d'identité endommagée de Matthew Livelsberger, 37 ans, soldat d'active que la police a identifié comme le conducteur de la voiture qui a explosé devant l'hôtel Trump de Las Vegas. REUTERS/Las Vegas Metropolitan Police Department

 

Son identité ne fait aucun doute. L’homme qui s’est tiré une balle dans la tête après avoir garé un Cybertruck Tesla remplie de bidons d’essence au pied de l’hôtel Trump International de Las Vegas (Nevada) s’appelait Matthew Livelsberger. Il avait 37 ans. Le coroner du comté de Clark a confirmé jeudi soir qu’il était mort d’une « blessure par balle intra-orale ». Il s’est tiré une balle dans la bouche.

Si l’incendie et l’explosion du Cybertruck Tesla ont ralenti le processus d’identification en raison des dommages physiques subis par le conducteur, les enquêteurs ont pu compter sur de nombreux éléments : sa carte d’identité militaire, son passeport, des cartes de crédit à son nom, son téléphone, sa montre connectée, mais aussi l’arme trouvée à ses pieds et un fusil correspondant à ceux qu’il avait officiellement achetés lundi ont été retrouvés dans la carcasse de la voiture.

Surtout, les tatouages trouvés sur la dépouille correspondent aussi à ceux qu’arborait Livelsberger. Notamment un tatouage d’avion de la Seconde Guerre mondiale sur son bras droit que le béret vert avait probablement souhaité faire pour marquer son engagement au sein des Forces spéciales américaines.Selon l’armée, le sergent Livelsberger s’est enrôlé comme stagiaire des forces spéciales et a servi en service actif de janvier 2006 à mars 2011, puis a servi dans la Garde nationale de mars 2011 à juillet 2012 et dans la réserve de l’armée de juillet 2012 à décembre 2012. Selon son profil LinkedIn, il a alors travaillé pour General Dynamics, la compagnie qui a créé les avions F-16 de combat. General Dynamics a affirmé au tabloïd anglais The Daily Mail ne pas connaître Livelsberger. Il a repris du service actif en décembre 2012, à Colorado Springs.

Déployé en Afghanistan et au Tadjikistan

« Berg », son surnom chez les Bérets verts, était en congé de service approuvé au moment de son décès. Soldat pendant près de 20 ans dans les forces spéciales, d’abord comme spécialiste des communications, puis comme spécialiste du renseignement, il était chef supérieur dans un détachement opérationnel, avec le grade de sergent-chef. Pendant de nombreuses années, il a été affecté au 10e groupe des forces spéciales, basé à Colorado Springs, qui opère aussi sur la base américaine de Stuttgart, en Allemagne.

Il a été déployé au moins six fois sur le terrain, dont trois en Afghanistan et une fois pour sécuriser l’ambassade des États-Unis au Tadjikistan. À ce titre, le grand blond aux yeux bleus a reçu de nombreuses décorations au combat, notamment la Bronze Star avec un « V » indiquant l’héroïsme sous le feu. « Berg » a également reçu quatre médailles Bronze Star standard, selon les archives de l’armée, et la médaille de la campagne d’Afghanistan avec trois étoiles. Chaque étoile représente son service dans une campagne distincte en Afghanistan.

Un Béret vert qui a participé à une mission en Afghanistan en 2019 avec le sergent-chef l’a présenté au New York Times comme très expérimenté. Selon lui, alors que les autres membres de son unité portaient des fusils d’assaut standard, « Berg » était doté d’un lance-grenades à tir rapide. Ces armes ne sont portées que par des officiers dotés d’une vaste expérience du combat et d’une excellente compréhension du fonctionnement des bombes, a-t-il ajouté.

 

En opération en Afghanistan, selon un militaire qui s'est trouvé avec lui sur le terrain, Livelsberger utilisait non un fusil d'assaut automatique mais un lanceur de grenades à main, comme ici lors d'un exercice, en septembre 2022, de soldats américains marchent lors d'un exercice militaire conjoint avec  et des membres des Forces démocratiques syriennes. AFP/Delil Souleiman
En opération en Afghanistan, selon un militaire qui s'est trouvé avec lui sur le terrain, Livelsberger utilisait non un fusil d'assaut automatique mais un lanceur de grenades à main, comme ici lors d'un exercice, en septembre 2022, de soldats américains marchent lors d'un exercice militaire conjoint avec et des membres des Forces démocratiques syriennes. AFP/Delil Souleiman AFP or licensors

 

Comme d’autres membres des Forces spéciales, anciens ou actuels, qui échangent sur des groupes de discussion auxquels la presse américaine a accédé, il s’étonne du peu de dégâts provoqués par l’explosion de la Tesla, remplie de mortiers de feu d’artifice et de bidons d’essence. Selon eux, pourtant, avec ses compétences et ses acquis de terrain, Matthew Livelsberger aurait su fabriquer une bombe dévastatrice. Ce qui les fait douter de son intention terroriste ou criminelle.

Partisan de Donald Trump

« La motivation à ce stade est inconnue », a déclaré jeudi lors d’une conférence de presse l’agent spécial du FBI en charge de Las Vegas, Spencer Evans. « Nous savons tous que c’est devant le bâtiment Trump, qu’il s’agit d’un véhicule Tesla (la société d’Elon Musk, désormais intime du président Trump et futur ministre). Mais nous n’avons pas d’informations à ce stade qui nous disent ou suggèrent de manière définitive que c’est à cause de cette idéologie particulière ou, vous savez, de la raison qui se cache derrière ».



Livelsberger était un partisan du président élu Donald Trump, a déclaré à ABC News un proche de l’enquête. Sa deuxième épouse, qui vit à Colorado Springs avec leur jeune bébé, aurait raconté aux enquêteurs que son mari avait quitté la maison à Noël après une dispute au sujet d’allégations d’infidélité. Livelsberger aurait dit à la personne à qui il a loué le Cybertruck à Denver, samedi, qu’il allait camper au Grand Canyon.

Père de famille

Des voisins du couple ont raconté à The Gazette que Matthew et sa femme « ont l’air de bonnes personnes. C’est un jeune couple normal avec une famille. Ils ont toujours leurs fenêtres ouvertes, ils entrent et sortent avec leur chien. On dirait qu’ils ne cachent rien. »

Après Denver, le militaire a traversé différentes villes du Colorado, du Nouveau-Mexique et de l’Arizona. Son parcours jusqu’au Nevada a pu être retracé via les bornes de recharge Tesla, et les vidéos capturées lors des recharges le montrent toujours seul. Dimanche matin, il a commencé à envoyer des SMS à une ancienne petite amie, Alicia Arritt, que la Denver Gazette a rencontrée. « J’ai loué un Tesla Cybertruck. C’est de la merde », lui a-t-il d’abord écrit.

Si l’ancienne infirmière militaire a trouvé étonnant qu’il reprenne contact avec elle trois ans après leur séparation, elle a poursuivi l’échange, qui s’est étiré jusqu’au réveillon du Nouvel An. « Je me sens comme Batman ou Halo », lui confie-t-il, en référence à un jeu vidéo de science-fiction militaire adapté en série. « Je construis des drones dans mon nouveau poste, tu adorerais », lui dit-il aussi.

Le militaire est entré dans la zone de voituriers de l’hôtel Trump International de Las Vegas peu après 7h30 mercredi 1er janvier (16h30, heure française). Il en est parti, avant de revenir vers 8h39. 17 secondes après s’être garée devant l’entrée parée de dorures, la Tesla explosait, quelques heures après l’attaque de La Nouvelle-Orléans. Sept personnes ont été très légèrement blessées. Aucune vitre de l’hôtel n’a été endommagée.

 

https://www.leparisien.fr/faits-divers/attaque-a-la-nouvelle-orleans-pas-de-lien-irrefutable-avec-lexplosion-de-las-vegas-indique-le-fbi-02-01-2025-RDWNVUMWHNFMFKTWY7KCIVX5OA.php

Attaque à La Nouvelle-Orléans : pas de « lien irréfutable » avec l’explosion de Las Vegas, indique le FBI

Mercredi, un véhicule Tesla Cybertruck a explosé devant l’hôtel Trump de Las Vegas, provoquant la mort d’une personne à l’intérieur du véhicule. « À ce stade, il n’y a pas de lien irréfutable entre l’attaque de la Nouvelle-Orléans et celle de Las Vegas », a déclaré Christopher Raia, un haut responsable du FBI.

 

Il n’y a pas de « lien irréfutable » entre l’attaque au véhicule bélier de la Nouvelle-Orléans, qui a fait au moins 14 morts mercredi, et l’explosion le même jour d’un cybertruck de la marque Tesla à Las Vegas, a annoncé le FBI jeudi. « À ce stade, il n’y a pas de lien irréfutable entre l’attaque de la Nouvelle-Orléans et celle de Las Vegas », a déclaré Christopher Raia, un haut responsable du FBI, lors d’une conférence de presse.

Mercredi, un véhicule Tesla Cybertruck, le pick-up de la marque d’Elon Musk, a explosé devant l’hôtel Trump de Las Vegas, provoquant la mort d’une personne. « Il y a une personne décédée à l’intérieur du Cybertruck », a déclaré Kevin McMahill, shérif de la police de Las Vegas, lors d’une conférence de presse, précisant que sept autres personnes souffraient de « blessures légères ».

Sur des images diffusées sur les réseaux sociaux, un véhicule électrique Cybertruck gris, garé devant l’entrée de l’hôtel où le nom « Trump » s’affiche en grand, explose dans un énorme nuage de fumée.

L’explosion est intervenue à quelques heures après qu’un ancien militaire américain, identifié par le FBI comme Shamsud-Din Jabbar, est suspecté d’avoir foncé dans la foule au volant de son véhicule à la Nouvelle-Orléans. Cette attaque, traitée comme un « acte de terrorisme » selon la police fédérale, a fait au moins 15 morts, dont le suspect, et une trentaine de blessés.

« Pas de drapeau de l’EI visible »

Interrogé par la presse, le shérif de Las Vegas Kevin McMahill avait déjà affirmé qu’il n’y avait « aucune d’indication » permettant d’établir un lien entre l’explosion devant l’hôtel Trump et le groupe État islamique (EI). « Il n’y a pas de drapeau de l’EI visible comme ce fut le cas à la Nouvelle-Orléans », avait notamment précisé le policier.



L’arrière du véhicule contenait des bidons d’essence et de « gros mortiers de feux d’artifice », a-t-il indiqué, estimant que la structure du Cybertruck avait « permis de limiter les dégâts ».

« La plus grande partie de l’explosion a traversé le (véhicule) par le haut et est ressortie. Si vous regardez cette vidéo, vous verrez que les portes en verre de l’hôtel Trump n’ont même pas été brisées par l’explosion », dit-il.


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