Je ne sais pas ce que la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest peut encore raconter sur ma famille et moi-même, ni quels sont les faux criminels que ses complices la pute Céline Verdier et la folledingue Isabelle Johanny du TJ de Brest continuent à signer à notre sujet.
Autrefois, dans les années 1990, elle répandait dans mon entourage professionnel l'idée que mon père aurait été un "truand bien connu du milieu brestois".
En réalité, comme d'habitude, c'était exactement l'inverse, il dérangeait tous les truands de la région.
A compter de 2010, tout en publiant elle-même et faisant publier sur les blogs du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi énormément de choses très détaillées concernant nos vies privées respectives avec toujours des montagnes d'inventions calomnieuses, elle s'est mise à tenir un second discours, l'officiel, où nous étions présentés comme de parfaits inconnus à Brest.
Or, cette femme n'était pas encore née que mon père était déjà une vedette dans sa ville natale où il a toujours eu de très bons amis, comme je l'ai expliqué dans mon article d'hier.
Je ne vais pas en dresser la liste complète, c'est sans intérêt, et je ne les connais de toute façon pas tous moi-même.
Comme il s'agit pour les plus proches et les plus anciens de beaucoup de personnes nées comme lui avant la Seconde Guerre mondiale, depuis quelques années, on les retrouve tous les uns après les autres dans la rubrique nécrologique du journal, et très souvent avec un article élogieux dans Le Télégramme.
Un des derniers en date est celui-ci, un des meilleurs amis de jeunesse de mon père.
Pour lui, l'article retraçant la biographie avait été publié lors du départ en retraite en 1997.
https://avis-deces.letelegramme.fr/obseques/menez-guy/4306782022
https://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=19970221&article=1730966&type=ar
Un grand flic dépose les armes...
Publié le 21 février 1997 à 00h00
Le
commissaire Ménez prend sa retraite
Ce vendredi, à la veille de ses 58
ans, le commissaire divisionnaire Guy Ménez, Brestois de Lambézellec,
patron du SRPJ de Rennes depuis neuf ans, va se séparer de son arme de
service, des menottes, du brassard et de la carte de police. Retraite
oblige. Un « grand flic » quitte la PJ après 33 ans dans la police. «
Ce qui va sans doute me surprendre, c'est d'avoir la tête libre de
toutes les affaires en cours ». Finies les astreintes permanentes.
Terminé, le stress du téléphone. La vie qui commence aujourd'hui aura de
nouveaux repères : le golf, le Stade rennais, et le vélo du côté de la
presqu'île de Rhuys, avec dans la tête une montagne de souvenirs.
Futur enseignant avant l'Algérie...
La guerre prive Guy Ménez de son
père pour cinq ans. C'est à Bourg-Blanc, au nord de Brest, dans la ferme
de ses grands-parents qu'il vit ses premières années. Il y a aussi
l'école Saint-Martin, les lycées de l'Harteloire puis de Kérichen,
toujours à Brest. C'est l'époque du virus du football au Stade brestois
avec en 1956, un quart de finale de la coupe Gambardella, perdu sur la
pelouse du Stade rennais face à Rouen. « On avait un très bon gardien,
un avant-centre excellent et d'autres joueurs comme moi. » Le futur
enseignant est en fac de sciences à Rennes en 57, puis à Brest, avant de
passer un an en Algérie. « J'étais démineur, et on a beaucoup déminé
entre le cessez-le-feu et l'indépendance. »
... policier après
L'Algérie l'éloigne de l'enseignement. Il sera
policier. Inspecteur à Caen en 64, il est reçu cinq ans plus tard au
concours de commissaire et sort major de sa promotion devant deux
inconnus, Robert Broussard et Yves Bertrand, aujourd'hui directeur des
renseignements généraux. Premier poste, « la crim », à Rennes de 70 à
79. C'est en 74 la rencontre avec un autre grand flic, Roger le
Taillanter qui dit de lui : « Ménez, c'est non seulement un excellent
policier, mais aussi un meneur d'hommes dont les coups de gueule et le
tempérament volubile de Nord-Finistérien n'ont rien à voir avec le
bavardage inconsidéré. C'est un homme d'une grande loyauté qui connaît
tous ses policiers et qui sait payer de sa personne ». Février 77, à
Saint-Brieuc, un forcené qui séquestre son épouse, tue un policier et en
blesse quatre autres dont le commissaire Ménez. « Côté tir, je ne suis
pas terrible. Je l'ai raté à trois mètres. Lui par contre ne m'a pas
manqué ». La balle touche le foie, l'estomac et les intestins.
FLB, Action Directe
Bretonnant dès l'enfance, Guy Ménez intervient dans
les dossiers du FLB. « Le Taillanter, en prenant la direction du SRPJ,
avait amené avec lui des hommes qui nous ont beaucoup appris en matière
de filature. Toutes les affaires ont été résolues, sauf celles qui ont
bénéficié de lois d'amnistie ». Sous-directeur du SRPJ de Dijon en 79,
il occupe la même fonction au SRPJ de Lyon en janvier 85. « C'était un
peu la totale en matière de grand banditisme avec en prime Action
Directe et l'arrestation de Max Frérot ». Lyon, c'est aussi le souvenir
d'un triple pontage avec un rappel lors d'une rencontre de football en
février 95 entre Cannes et Rennes. « J'ai eu beaucoup de chance. Il y
avait sur place le médecin du Stade rennais, celui de l'équipe de Cannes
et celui du SAMU. Survenu dans l'avion, le même malaise cardiaque
aurait pu être fatal ». Conséquence : la pose d'un stimulateur cardiaque
et l'achat d'un vélo d'appartement « pour les journées trop pluvieuses
».
Enigmes
Quelques autres images : Le professionnalisme des policiers de
la BRI de Lyon qui, en 89, ont pisté deux truands jusqu'à Guipavas. Les
braqueurs étaient arrêtés dès le lendemain. L'un d'eux avait pris une
journée de congé à Ouessant. La disparition restée inexpliquée d'une
pharmacienne de Belle-Ile-en-Mer, le meurtre d'une auto-stoppeuse à
Scaër et celui d'une jeune fille à Gestel. « Dans les énigmes que l'on
n'a pas pu résoudre, il y a le meurtre de Mme Schmitt, tuée de 19 coups
de couteau le 30 janvier 1975 dans le centre de Rennes ».
Une recrue pour le Stade rennais
Confidence du futur ancien policier à
la lumière de cette affaire non résolue : « La qualité première d'un bon
policier, c'est la rigueur, d'abord dans les constatations que l'on ne
peut pas refaire et ensuite dans le raisonnement comme dans le respect
de la procédure ». Il quitte aujourd'hui un service doté d'une équipe
qui, en matière d'identité judiciaire, fait référence au plan national.
La retraite se passera entre Rennes, « une ville qui évolue bien et où
la sécurité des gens est assurée » et Sarzeau, « parce que la presqu'île
mérite de longues découvertes à bicyclette ». Il y aura aussi le Stade
rennais où un poste important attend ce fou de foot.
Christian Tual Patron du SRPJ de Rennes depuis neuf ans, le commissaire
divisionnaire Guy Ménez quitte la police après 33 ans de service. (Photo
Pascal Allée)
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