Je m’y attendais lorsque j’ai publié l’article suivant hier, les visites de Satanistique à partir du Turkménistan étaient en fait déjà finies :
http://petitcoucou.unblog.fr/2020/05/12/cyprien-luraghi-et-ses-geekeries-cest-bien-reparti/
Ces « geekeries » du malade mental extrêmement dangereux et pédophile notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi, également connu pour avoir eu dans les années 1980 une activité de guide trek en Himalaya qui lui servait de couverture pour un trafic de drogue entre la France et l’Afghanistan, ont en effet toujours tendance, d’une part, à annoncer de nouveaux attentats islamistes, et d’autre part, à cesser brutalement dès lors qu’ils ont été commis et revendiqués par ses amis et complices de Daech.
En l’occurrence, ces derniers doivent tout comme lui regretter le temps où la « modernité » n’atteignait toujours pas les femmes et enfants que tradition et pauvreté destinaient alors irrémédiablement à la prostitution…
A noter : ayant laissé tomber hier sa machine à clics du Turkménistan, il a repris aujourd’hui celle de Chicago :
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https://www.lemonde.fr/international/article/2020/05/13/afghanistan-attaque-meurtriere-contre-un-hopital-soutenu-par-msf-a-kaboul_6039515_3210.html
Afghanistan : attaque meurtrière contre un hôpital soutenu par MSF à Kaboul
L’assaut du mardi 12 mai a fait 14 morts, dont deux nouveau-nés. Le président Ashraf Ghani a ordonné la reprise des combats contre les mouvements insurgés.
Le processus de paix lancé, fin février, par un accord entre talibans afghans et Américains n’a pas arrêté la violence. Un commando armé de quatre à six hommes, selon les sources, a pénétré, mardi 12 mai, dans l’hôpital Dasht-e-Barchi, à l’entrée ouest de Kaboul. Comptant une centaine de lits, celui-ci est soutenu par Médecins sans frontières (MSF), qui gère en direct, depuis 2014, le service de maternité. Les combats avec les forces de sécurité ont duré quatre heures, jusqu’à la mort des assaillants. Le bilan officiel provisoire faisait état, mardi soir, de quatorze morts, dont deux nouveau-nés, et de dizaines de blessés. En réponse, le président afghan, Ashraf Ghani, a ordonné la reprise active des combats contre les mouvements insurgés, faute d’avancées sur le terrain de la réconciliation nationale.
L’attaque a débuté vers 10 heures en deux temps, tout d’abord une forte explosion puis des hommes déguisés en policiers qui sont entrés dans la cour de l’établissement en faisant feu et en lançant des grenades. Une file de personnes était déjà formée à l’extérieur afin de satisfaire aux mesures de contrôle sanitaire prises pour lutter contre le Covid-19, qui sévit dans le pays. Plusieurs ont été tuées, dont le gardien de l’hôpital, ou blessées. D’autres membres du commando auraient pénétré dans l’enceinte par un autre endroit.
Selon le ministère de la santé, des mères, des enfants et du personnel soignant figurent parmi les victimes. Une femme a été retrouvée abattue sur son lit à la maternité. Des personnes ont réussi à fuir ou à se réfugier dans les abris sécurisés. Des personnels afghans de MSF ont également perdu la vie. Les médias audiovisuels montraient, mardi, en boucle, les images de nourrissons évacués par des soldats, certains enveloppés dans des draps tachés de sang.
Des doutes sur la vraie nature de la cible
L’hôpital de Dasht-e-Barchi est situé dans une zone habitée par la communauté chiite des Hazara, qui est, de manière répétée, la cible des groupes affiliés à l’organisation Etat islamique (EI). Ce quartier pauvre de près de un million de personnes bénéficie, avec cet hôpital et notamment cette maternité, qui assure des soins obstétricaux et néonataux complexes, de l’une des rares offres de soins gratuites dans la capitale. MSF gère aussi le laboratoire de l’établissement, une banque de sang et une unité de stérilisation.
L’ONG française s’est refusée, mardi, à tout commentaire, souhaitant mener, dans un premier temps, son enquête auprès de ses personnels, des témoins et des blessés. Une prudence qui s’expliquerait, notamment, par l’existence de doutes, exprimés par des sources sécuritaires afghanes, sur la vraie nature de la cible du commando, qui aurait pu utiliser l’hôpital comme passage pour atteindre une maison mitoyenne très sécurisée abritant des agents de renseignement occidentaux. Certains d’entre eux auraient été vus participant au combat contre les assaillants.
Néanmoins, cette attaque est un nouveau coup dur pour MSF après le bombardement, début octobre 2015, de son hôpital à Kunduz, dans le nord du pays, par un avion américain, qui avait fait 42 morts. Présente en Afghanistan depuis 1980, l’ONG avait dû cesser ses activités entre 2004 et 2009 après l’assassinat de cinq employés dans la province de Badghis.
Pour assombrir plus encore ce mardi noir, dans la province nord-est de Nangarhar, 24 personnes ont été tuées et 68 autres blessées dans un attentat-suicide commis lors des funérailles d’un chef de la police. Sans que l’on sache si cela a un lien, le chef régional de l’EI, Abou Omar Khorasani, avait été arrêté lundi à Kaboul. Les talibans ont démenti avoir participé à ces deux attaques.
https://actu.orange.fr/monde/reprise-de-l-offensive-des-forces-afghanes-suite-a-deux-attaques-meurtrieres-CNT000001q6s1a/photos/des-membres-des-forces-de-securite-afghanes-devant-l-entree-d-un-hopital-attaque-par-des-hommes-armes-le-12-mai-2020-a-kaboul-a4296e49e58a65e811473c9c9e08773d.html
Reprise de l’offensive des forces afghanes suite à deux attaques meurtrières
Des membres des forces de sécurité afghanes devant l’entrée d’un hôpital attaqué par des hommes armés, le 12 mai 2020 à Kaboul
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© AFP, STR
AFP, publié le mardi 12 mai 2020 à 22h33
Journée noire en Afghanistan, où le processus de paix entre Kaboul et les talibans semble fragilisé, après l’ordre donné aux forces gouvernementales de reprendre leur offensive contre les insurgés après deux attaques meurtrières.
Quatorze personnes ont été tuées par trois hommes armés dans un hôpital à Kaboul mardi matin. Quelques heures plus tard, au moins 24 personnes sont mortes lors d’une attaque suicide–revendiquée en soirée par le groupe Etat Islamique–pendant des funérailles dans l’est du pays.
Avant même toute revendication, le président afghan Ashraf Ghani a accusé les talibans et l’EI.
« J’ordonne aux forces de sécurité (…) de reprendre leurs opérations contre l’ennemi », a-t-il alors annoncé lors d’une allocution télévisée mardi soir, afin de « défendre le pays ».
Les forces afghanes s’étaient engagées, depuis plusieurs mois, à se contenter de se défendre face aux attaques talibanes, afin d’encourager l’ouverture de négociations de paix.
Les talibans ont eux intensifié leurs violences contre les forces afghanes depuis la signature d’un accord avec Washington fin février.
Quatorze personnes, dont des nouveau-nés et des infirmières, ont été tuées dans l’attaque de l’hôpital de Kaboul, selon le ministère de l’Intérieur.
« Ils m’ont tiré dessus et un de mes petits-enfants a été tué », a raconté Jamila, qui s’était rendu à l’hôpital pour un vaccin.
Le bâtiment se trouve à Dasht-e-Barchi, un quartier habité par la minorité chiite Hazara, déjà plusieurs fois prise pour cible par l’EI.
Quelques heures plus tard, au moins 24 personnes ont été tuées et 68 blessées par un kamikaze qui s’est fait exploser pendant des funérailles dans la province de Nangarhar, selon les autorités.
« J’ai vu de nombreux cadavres sur le sol (…) Après l’avoir cherché pendant quelques minutes, j’ai trouvé mon frère parmi les morts », a raconté Abdul Wakil Saeedi, ses vêtements tachés de sang.
- Un processus de paix en lambeaux -
Les talibans ont démenti avoir participé à ces attaques, et n’en ont revendiqué aucune dans les grandes villes depuis la signature de l’accord en vue d’un retrait des troupes étrangères d’Afghanistan.
De son côté, Washington a condamné « dans les termes les plus forts » ces attaques « épouvantables », tout en appelant le gouvernement et les talibans à « coopérer » pour ramener la paix.
« Les talibans et le gouvernement afghan doivent coopérer pour traduire les auteurs en justice. Tant qu’il n’y aura pas une réduction de la violence durable et des progrès suffisants vers un règlement politique négocié, l’Afghanistan restera vulnérable au terrorisme », a déclaré le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo dans un communiqué. Il a toutefois relevé que les talibans avaient « nié toute responsabilité et condamné les deux attaques ».
Selon Michael Rubin, chercheur à l’American Enterprise Institute, la décision de Kaboul de reprendre sa posture offensive n’est pas surprenante. »L’accord de paix a été signé entre les États-Unis et les talibans, et a laissé le gouvernement afghan sur la touche », explique-t-il à l’AFP.
Il n’existe cependant « toujours aucune solution militaire », rappelle à l’AFP Laurel Miller, la directrice pour l’Asie de l’ONG International crisis group. Bien que tout espoir de paix ne soit pas perdu, le processus « pourrait être en train de mourir à petit feu », avertit-elle.
L’ancien négociateur américain Barnett Rubin tient néanmoins à souligner qu’aucun camp n’a rejeté la possibilité de négociations de paix.
« Mettre les troupes en position offensive est une réponse raisonnable qui ne sabote en aucun cas le processus (de paix). Au contraire, cela pourrait être nécessaire pour le sauver », a-t-il déclaré à l’AFP.
Malgré les violences, Washington a débuté le retrait de ses troupes, rendant encore plus incertain le futur de l’Afghanistan.
« L’armée américaine va continuer à mener des frappes défensives contre les talibans quand ils attaquent nos partenaires de l’ANDSF (les forces afghanes) », a cependant déclaré mardi à l’AFP le colonel Thomas Campbell, un porte-parole du Pentagone.
Pour Vanda Felbab-Brown, analyste à la Brookings Institution, le rôle de Washington reste en effet crucial.
« La grande question est dans quelle mesure les forces américaines vont ou ne vont pas venir défendre les forces afghanes. Et si les actions des Etats-Unis vont pousser les talibans à reprendre leurs attaques contre les forces américaines », explique-t-elle.
Journée noire en Afghanistan, où le processus de paix entre Kaboul et les talibans semble fragilisé, après l’ordre donné aux forces gouvernementales de reprendre leur offensive contre les insurgés après deux attaques meurtrières.
Quatorze personnes ont été tuées par trois hommes armés dans un hôpital à Kaboul mardi matin. Quelques heures plus tard, au moins 24 personnes sont mortes lors d’une attaque suicide–revendiquée en soirée par le groupe Etat Islamique–pendant des funérailles dans l’est du pays.
Avant même toute revendication, le président afghan Ashraf Ghani a accusé les talibans et l’EI.
« J’ordonne aux forces de sécurité (…) de reprendre leurs opérations contre l’ennemi », a-t-il alors annoncé lors d’une allocution télévisée mardi soir, afin de « défendre le pays ».
Les forces afghanes s’étaient engagées, depuis plusieurs mois, à se contenter de se défendre face aux attaques talibanes, afin d’encourager l’ouverture de négociations de paix.
Les talibans ont eux intensifié leurs violences contre les forces afghanes depuis la signature d’un accord avec Washington fin février.
Quatorze personnes, dont des nouveau-nés et des infirmières, ont été tuées dans l’attaque de l’hôpital de Kaboul, selon le ministère de l’Intérieur.
« Ils m’ont tiré dessus et un de mes petits-enfants a été tué », a raconté Jamila, qui s’était rendu à l’hôpital pour un vaccin.
Le bâtiment se trouve à Dasht-e-Barchi, un quartier habité par la minorité chiite Hazara, déjà plusieurs fois prise pour cible par l’EI.
Quelques heures plus tard, au moins 24 personnes ont été tuées et 68 blessées par un kamikaze qui s’est fait exploser pendant des funérailles dans la province de Nangarhar, selon les autorités.
« J’ai vu de nombreux cadavres sur le sol (…) Après l’avoir cherché pendant quelques minutes, j’ai trouvé mon frère parmi les morts », a raconté Abdul Wakil Saeedi, ses vêtements tachés de sang.
- Un processus de paix en lambeaux -
Les talibans ont démenti avoir participé à ces attaques, et n’en ont revendiqué aucune dans les grandes villes depuis la signature de l’accord en vue d’un retrait des troupes étrangères d’Afghanistan.
De son côté, Washington a condamné « dans les termes les plus forts » ces attaques « épouvantables », tout en appelant le gouvernement et les talibans à « coopérer » pour ramener la paix.
« Les talibans et le gouvernement afghan doivent coopérer pour traduire les auteurs en justice. Tant qu’il n’y aura pas une réduction de la violence durable et des progrès suffisants vers un règlement politique négocié, l’Afghanistan restera vulnérable au terrorisme », a déclaré le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo dans un communiqué. Il a toutefois relevé que les talibans avaient « nié toute responsabilité et condamné les deux attaques ».
Selon Michael Rubin, chercheur à l’American Enterprise Institute, la décision de Kaboul de reprendre sa posture offensive n’est pas surprenante. »L’accord de paix a été signé entre les États-Unis et les talibans, et a laissé le gouvernement afghan sur la touche », explique-t-il à l’AFP.
Il n’existe cependant « toujours aucune solution militaire », rappelle à l’AFP Laurel Miller, la directrice pour l’Asie de l’ONG International crisis group. Bien que tout espoir de paix ne soit pas perdu, le processus « pourrait être en train de mourir à petit feu », avertit-elle.
L’ancien négociateur américain Barnett Rubin tient néanmoins à souligner qu’aucun camp n’a rejeté la possibilité de négociations de paix.
« Mettre les troupes en position offensive est une réponse raisonnable qui ne sabote en aucun cas le processus (de paix). Au contraire, cela pourrait être nécessaire pour le sauver », a-t-il déclaré à l’AFP.
Malgré les violences, Washington a débuté le retrait de ses troupes, rendant encore plus incertain le futur de l’Afghanistan.
« L’armée américaine va continuer à mener des frappes défensives contre les talibans quand ils attaquent nos partenaires de l’ANDSF (les forces afghanes) », a cependant déclaré mardi à l’AFP le colonel Thomas Campbell, un porte-parole du Pentagone.
Pour Vanda Felbab-Brown, analyste à la Brookings Institution, le rôle de Washington reste en effet crucial.
« La grande question est dans quelle mesure les forces américaines vont ou ne vont pas venir défendre les forces afghanes. Et si les actions des Etats-Unis vont pousser les talibans à reprendre leurs attaques contre les forces américaines », explique-t-elle.
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